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Democratic Republic of the Congo (the): Bilan lourd de la catastrophe naturelle au diocese de Butembo-Beni

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo (the)

Kinshasa, le 24 décembre 2012 (caritasdev.cd) : Le deuxième semestre de l’année 2012 a été marqué par des pluies torrentielles presque régulières dans le Diocèse de Butembo-Beni, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Celles-ci ont été à la base des conséquences néfastes parmi lesquelles la destruction des récoltes, la destruction des champs, les noyades de bien des gens, les pertes en vies humaines et des animaux domestiques dans les décombres d’érosions hydriques, l’impraticabilité des routes de desserte agricole…

La localité MAKUNGWE, en groupement ISALE KASONGWERE, en chefferie de BASHU dans le territoire de BENI, à une cinquantaine des kilomètres au nord-est de la ville de BUTEMBO, n’a pas été épargnée par les conséquences néfastes des pluies diluviennes de l’année. Dans la soirée du mercredi 19 décembre 2012, la pluie abondante a été à la base (pour la première fois) de plusieurs éboulements sur le Mont MUHULUNGU, causant des dégâts énormes notamment, rapporte caritasdev.cd

L’on a déploré le décès de 18 personnes, dont 9 enfants (le plus âgé avait 17 ans), de la même famille qui faisaient la cuisine en attendant le retour du champ des parents. Toutes les 9 dépouilles ont été enterrées le jeudi 20 décembre 2012, dans une grande émotion des proches et de toute la population. Il faut noter que de tous les 18 disparus n’ont été retrouvés que 12. La population continue à se débrouiller, presque en vain, pour retrouver les autres dépouilles ensevelies dans la boue et/ou dans les ravins très profonds.

Le cas de 9 maisons complètement détruites et de près de 137 ménages ayant perdu leurs abris dispersés sur le MONT MUHULUNGU est aussi à déplorer. Ces ménages privés d’abris sont exposés à la même catastrophe naturelle, parce que les ravins constituent une menace permanente pour tous les habitants. Les villages les plus exposés sont KIHONDO, KIPANYA, KIVANDI, NYAMUNGI,… Il importe que les ménages de ces villages soient relocalisés. Il est certain que la faisabilité pour cette solution salutaire se révèle presque impossible pour une population paysanne très démunie et dont le revenu est en-dessous du seuil de pauvreté.

Plusieurs cultures (manioc, bananier, caféier,…) ont été détruites dans une zone où le wilt bactérien de bananier constitue encore un fléau manifeste,

De nombreux biens ménagers essentiels, des habits, etc. sont perdus dans les décombres des éboulements

La perte pour ce qui est de l’élevage est considérable. Sont perdus près de 150 têtes des caprins et autour de 45 porcs, sans compter poules et cobayes.[314/2012]


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