CARE s'inquiète de la sécurité des populations civiles et des personnes déplacées dans et autour de Goma, suite à la récente escalade de violences entre militaires congolais et groupes armés.
Ces affrontements sont les plus violents depuis la prise de Goma par des groupes armés à la fin de l'année 2012. La ligne de front est désormais proche du centre-ville et beaucoup d'observateurs craignent une nouvelle vague de déplacement massif. En novembre dernier près d'un demi-million de personnes avaient ainsi fui les violences. Les camps de déplacés autour de Goma avait été attaqués et pillés. Des femmes et des filles avaient été victimes de viols.
« Nous sommes particulièrement inquiets pour les femmes et les filles. La population du Nord Kivu est traumatisée par des décennies de conflits. Nous demandons à toutes les parties de protéger les populations civiles et de permettre un couloir sécurisé pour que les populations puissent utiliser alors que les combats entourent actuellement les camps. »
CARE EN RDC
CARE travaille dans trois camps autour de Goma qui accueillent 40 000 déplacés. Les équipes de CARE apportent un soutien psychosocial et économique aux victimes de violences sexuelles et basées sur le genre.
CARE intervient également dans le territoire de Masisi. CARE RDC fut la première organisation à venir en aide à personnes installées dans des camps spontanés, du fait de la surpopulation des camps officiels. CARE fournit des produits alimentaires et abris, semences et outils, argent et bons alimentaires aux personnes déplacées ainsi qu'aux communautés hôtes.