JEUNE REPORTER – Quel est l’impact du conflit armé sur les enfants du nord-est de la RDC ? Pour Zawadi, Job et les autres enfants et adolescents du Sud-Irumu, la peur des groupes armés est quotidienne. Sur la route de l’école, tout peu basculer. Enrôlement, violences, viols… Découvrez leur vécu, relayez leur appel à la paix.

Comprendre l’impact du conflit armé sur les enfants

Les conflits armés dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC), datent de plus d’une décennie déjà. La guerre n’est pas permanente mais la persistance de certains groupes armés blesse les droits des enfants. Le recrutement et l’utilisation des enfants par les groupes armés et autres violations graves des droits de l’Enfant dans les conflits armés sont toujours d’actualité.

Dans cet article, je vous partage la vie de deux adolescents : Zawadi, 15 ans et Job 16 ans, respectivement en 2e et 4e année d’humanités. Je les ai rencontrés dans le Sud-Irumu à l’occasion d’une séance de sensibilisation dans la région organisée par la section protection de l’Enfant de la MONUSCO /Ituri. Précisément à Bukiringi, village situé a environ 90 km au sud de la ville de Bunia, dans la chefferie de Walendu Bindi.

Grandir dans la peur

Zawadi et Job n’ont jamais été « enfants associés au groupe armé », c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fait partie des recrues d’un groupe armé, comme combattant, aide ou autre. Mais le fait qu’il y ait un groupe armé actif dans la région, à l’instar du FRPI (Force de Resistance Patriotique de l’Ituri), a fait de leur vie au quotidien un danger permanent.

« Nous sommes peu nombreux qui partons à l’école, la crainte d’être enlevés par les miliciens nous accompagne à chaque instant » a déclaré Job d’un ton vibrant devant le chef du groupement de l’entité, le responsable de la FARDC et de la MONUSCO ainsi que d’autres enfants présents à la cérémonie.

L’école et le crépitement des balles

Les écoles sont la cible des miliciens lorsqu’ils ont besoin de recruter de nouveaux enfants dans leur rang. Beaucoup d’enfants sont enlevés pour être utilisés dans le groupe armé quand ils sont à l’école, qu’ils y partent ou en rentrent.

« Il y a des jours où vous suivez très bien le cours en classe. Mais le crépitement de balles ça et là vous limite l’espoir de finir un jour normalement les études. Nous avons souvent très peur de ce qui peut surgir. » renchérit Job.

La terrible angoisse des jeunes filles

Les viols et violences sexuelles à l’égard des jeunes filles sont monnaie courante dans la région. Zawadi nous confie son inquiétude : « nous les jeunes filles sommes trop souvent victimes des viols et violences sexuelles des miliciens. » Des violences sexuelles devenues trop courantes : « Malheureusement quelques jeunes garçons font comme les miliciens. » explique la jeune fille émue. Avec une tristesse qu’on peut lire sur son visage, elle souligne : « nous sommes déshonorées, nous n’avons plus de valeur après avoir été violées, c’est vraiment horrible ! »

Si le mariage des enfants semble être en baisse grâce aux multiples sensibilisations, les viols et violences sexuelles qui prennent une nouvelle tournure dans cette région du pays.

Après le témoignage poignant de Zawadi, d’autres membres de la communauté locale se sont confiés. Plusieurs jeunes filles enlevées par les miliciens sont exploitées sexuellement, utilisées de force comme concubines. Grâce aux efforts de l’UNICEF et de la MONUSCO, les enfants sont séparés du groupe armé FRPI.

Zawadi prend la parole pour les jeunes filles victime du groupe armé

La marginalisation des jeunes filles séparées du groupe armé dans leur communauté fait mal à Zawadi : « On les traite de femmes des miliciens, on les accuse de porter leur bébé, on leur dit qu’elles ont été violées… » Devenues adultes, les garçons ne veulent plus les marier.

Zawadi poursuit : « quand les miliciens viennent piller, nous les jeunes filles et les femmes nous sommes violées. Le gouvernement doit faire quelque chose pour nous protéger. Nous ne pouvons plus partir au champs de peur d’être victimes. »

Face à l’impact du conflit armé sur les enfants, notre appel à la paix

Au Sud-Irumu, nous avons aussi échangé avec les leaders communautaires de la région, pour qu’ils contribuent à la séparation des enfants du groupe armé. D’après les FARDC, l’implication des leaders communautaires serait l’unique moyen durable pour que la paix règne dans la région et ainsi que les violations graves des droits de l’Enfant n’existent plus.

Job martèle : « Notre enfance n’a plus de sens. Nous terminons difficilement voire pas nos études suite à la pauvreté des parents. Nous mourons précocement, dans le groupe armé mais aussi dans la guerre. Nous les enfants du Sud-Irumu méritons mieux que ça ».

Au nom des enfants de la région, Job demande aux autorités du pays et leurs partenaires « d’agir d’une façon durable pour que les enfants voient tous leurs droits respectés ».

La paix n’a pas de prix ! Faisons connaitre la situation des enfants et jeunes du Sud Irumu. Revendiquons pacifiquement nos droits.

En savoir plus sur l’impact du conflit armé sur les enfants en RDC

Devenu voleur pour survivre – expérience de Mani, dans un groupe armé

Une jeune fille anciennement associée aux groupes armés renaît grâce à la couture

Le Groupe de Travail du Conseil de Sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé en visite en RDC !

Enfant pas soldat

Merci aux coopérations suédoise (SIDA), américaine (USAID), canadienne (AMC), japonaise (JICA), néerlandaise, belge ainsi qu’à l’UNICEF France, l’Amade, UNICEF Allemagne et l’aide antérieure du CERF pour leur soutien aux programmes d’assistance aux enfants anciennement associés aux forces et groupes armés.

883.5 M required for 2017
139.1 M contributions received, representing 16% of requirements
744.4 M funding gap for the South Sudan Situation

All figures are displayed in USD

209.2 M required for 2017
10.7 M contributions received, representing 5% of requirements
198.5 M funding gap for the Central African Republic Situation

All figures are displayed in USD

INTRODUCTION

This is the tenth Protection Trends report prepared by the South Sudan Protection Cluster (PC) in close collaboration with Child Protection, SGBV and Land Mines and Explosive Remnants of War sub-clusters, and other protection actors.
This report provides an overview of the protection situation reported and observed in the fi rst quarter of 2017 and includes some information obtained in April 2017 to make this report more current.2 Information is gathered from partners in regional Protection Cluster meetings and PC actors’ missions to fi eld locations. A description of the main confl ict displacement areas and specifi c sections on the threats against children, gender-based violence, and landmines and explosive remnants of war and some identifi ed protection issues that impact on the protection of people is also included. Recommendations to improve protection in South Sudan are also provided.

OVERVIEW OF SITUATION

The initiative by the President of announcing a national dialogue in December 2016 has had mixed reactions and given the continuing confl ict it raises questions on the feasibility to to implement a dialogue with the ongoing confl ict. Violence between government and opposition forces in South Sudan has increasingly expanded into new areas. The government has taken the offensive against an increasing number of groups and individuals that have rebelled against the changes to the implementation of the Agreement on the Resolution of the Confl ict in the Republic of South Sudan (ARCSS). The process of decentralization continued with the creation of more states in Upper Nile, the exclusionary politics and a brutal counter-insurgency campaign that has targeted civilians has created more opposition and discontent. Militarily, the SPLA forces have gained control of more area causing more people to fl ee but the opposition has become more entrenched against the government. Some opposition groups are in support of the “Machar IO” and some in support of newly created belligerents. As the opposition actors fragment, command-and-control of forces becomes even looser.
With the peace process critically undermined, and no concrete efforts to reset the status quo before the July 2016 crisis, apart from statements from IGAD calling for an immediate cessation of hostilities and an inclusive political process, a political solution seems less likely.
During this reporting period, the confl ict has been severely affecting particularly the greater Equatoria and Upper Nile regions as well as Western Bahr el Ghazal resulting in dire humanitarian consequences, with signifi cant displacement, serious and systematic reported human rights violations and abuses, including the killing of civilians, arbitrary arrest, detention, torture and other inhumane and degrading treatment, confl ictrelated sexual violence including rape and gang-rape, and looting and destruction of civilian property.
Almost all villages in in Central Equatoria that have been accessed by UNMISS or humanitarians have been burned by the SPLA forces, according to the population that has fl ed from the area. The destruction is depicted by satellite photography.
At the time of this report, there is increasing confl ict reported in all the above mentioned areas and in central Jonglei the SPLA has taken control of Yuai and Waat causing the mainly Nuer population to fl ee in all directions. At present so far over 6,000 people people moving towards Akobo and the Ethiopian border, many stuck in locations unable to move for fear of attacks along the main route and without food and water. The Western Upper Nile is now an active confl ict area as SPLA forces have reportedly taken Tonga, previously controlled by the mainly Shilluk opposition (IO) authorities. Thousands of people have been fl eeing north towards through Fashoda county congregating in and around Aburoc and many people are also crossing to Sudan.
The SPLA have taken over Kodok that has swelled the population in Aburoc as people are fl eeing. There are an estimated 30,000 IDPs in the area without adequate food, water or shelter. Those that can afford the 3,000 SSP travel to the border are waiting for the few commercial trucks that have provided transport to Sudan. At the time of this report, without the means to make it to the border, many of the displaced population in Aburoc are stuck without a place to hide from a potential SPLA advance on the area.
The brunt of the confl ict weighs heavily on women, girls, boys and men with forced recruitment by armed forces of boys and men coupled with abduction of women and girls into virtual slavery, to serve as wives and cooks. Gender roles have changed as women take up the role of bread winner in the family by moving in search of food, fi rewood and petty jobs which exposes them to exploitation, sexual violence especially rape. Though gender inequality is deeply rooted into the culture of South Sudan and early marriage has been widely practiced, the economic burden of confl ict has forced parents to marry off their child daughters. Children do not attend school in order to support their parents; including girls engaging in transactional sex that exposes them to negative reproductive health consequences.7

In the previous Trends report a large population movement of the mainly Dinka population from the Equatoria region, mainly from Yei, to Juba and other government controlled areas from fear of being attacked was reported. Many settled around the airport in Juba and were air lifted by the Government to Malakal in February this year, just after fi ghting emptied nearby Wau Shilluk of its Shilluk population.
From IDP monitoring and discussions with the local authorities, it is estimated that about two thousand people, the vast majority Dinka, were transported north by the Government. During this reporting period a movement of about 1,800 mainly Dinka were relocated to areas around Malakal and to the town including; Rianom, Nyonkuach,
Adong and Baliet town from the IDP camps in the area south of Melut town.
Most all other ethnic groups not associated with the government SPLA or Taban Deng related forces previously part of the IO are under threat and being displaced. The UN Human Rights Commission has reported on a pattern of ethnic cleansing and population engineering. It found in Malakal that the redrawing of state boundary lines helped depopulate the town of its Shilluk and Nuer inhabitants. Civil servants had been forcibly relocated out of the town on the basis of their ethnicity.
In the Western Upper Nile, including the main town of Kodok, the entire Shilluk population is under threat of being displaced while more than 20,000 have been confi ned without freedom of movement in the Malakal POC site for years. As mentioned above, in Central Equatoria evidence of over 18,000 structures have been burned with ongoing reports of killings and rape as thousands of Equatorian people continue to fl ee to Uganda with no end in sight. In Greater Bahr el Gahzal, the Fertit and Luo population continues to be displaced from their communities and within the town of Wau from fear of attack by the government authorities. Raja, previously not affected by the confl ict, is now reported to be practically deserted after government and SPLA-IO forces clashed in recent weeks.
In the past three months there have been at least 7 resignations from civilian and military leadership posts, protesting the Government’s ethnic bias, tribalism, and criticizing the planned national dialogue. In one resignation letter “ethnic cleansing” was described as part of government practices. These are allegations from insiders of the South Sudan establishment. As highlighted by the Special Advisor on the Prevention of Genocide, the underlying factors are present for the commission of mass atrocities committed mainly along ethnic identifi cation.
Through the Integrated Phase Classifi cation for Food Security (IPC) release in February 2017, the Government of South Sudan declared that Famine began in Leer County in January, while projecting Famine from February-July for Mayendit and the prevention of Famine in Panyijiar through humanitarian assistance and noting insuffi cient data for a classifi cation of Koch. This area of the White Nile basin is home to one of the most resilient livelihoods systems in East Africa.
Now, some 100,000 people are experiencing starvation, destitution, and death, while up to one million more may risk death from hunger if they are not assisted. A million of children across the country are already acutely malnourished, in what the UN is calling the “worst hunger catastrophe” since civil war erupted three years ago. The current situation is clearly man-made: a result of the confl ict, warring parties blocking access for aid workers, and large-scale human rights violations making it impossible for farmers to access fi elds and people to access their livelihoods. Food security and human rights experts have identifi ed the blatant destruction of food security infrastructure and livelihood change particularly in Leer and the Equatoria region. It underscores the actions by the SPLA and opposition forces, and the complete failure of international actors in stopping the violence.
While many of the opposition forces have also committed abuses in all parts of the country, including killings, rapes, abductions and recruitment of child soldiers, according to Human Rights Watch,“crimes against civilians committed by government troops are by and large responsible for today’s dire humanitarian situation. Yet, none of those who orchestrated or tolerated these abuses were ever charged by the government, and only two commanders were sanctioned by the United Nations Security Council”. Impunity continues in all parts of South Sudan.
As the confl ict continues into its fourth year, the Protection Cluster Trends reporting has continued to identify violent crimes against people causing displacement on a daily, weekly and monthly basis.
The economic downward spiral facing South Sudan has intensifi ed the violent behavior towards civilians, particularly against the most vulnerable, women and children, in an environment that lacks accountability for human rights abuses. Government security services continue to suppress independent and critical voices from the opposition, media and human rights defenders. In the absence of any broader political and economic reforms, and donor/international engagement to implement the terms laid out in the ARCSS, rampant insecurity and violent crime continue, further diminishing the protection environment during this reporting period. Despite some noted changes in the UNMISS FORCE protection of civilians through efforts to increase patrols and strengthening security measures particularly in and around POC sites,16 UNMISS has been denied access to practically all areas where attacks on civilians occur, and humanitarians have been targeted and killed in higher numbers than previously reported. Six aid workers and their driver were killed in South Sudan in the worst single attack on humanitarian staff in the country’s three-year civil war on 27 March.17 The UN has now reported 82 aid workers killed in South Sudan since the start of the December 2013 confl ict.18 With civilians targeted by their own government in increasingly more places and the opposition (IO) trying to hold areas with civilians to create defensive and support bases and attract food and other humanitarian assistance, the ability for people to fi nd protection in South Sudan is increasingly more diffi cult. With great risks, people continue to fl ee to surrounding countries in increasing numbers.

MESSAGES CLES:

• Se basant sur les trois indicateurs (ISS/SCA/SDA), la situation de sécurité alimentaire des ménages ayant un téléphone mobile dans le camp de Lusenda est meilleure par rapport aux résultats de mois dernier. Le score de consommation alimentaire pauvre est passé de 4 à 1 au mois d’avril 2017 comparé au mois de mars dernier. Il reste moins alarmant comparé à la situation de septembre 2016 dont ce même score affichait 10% pour les mêmes ménages. Par contre, avec le même horizon temporel, on enregistre une perte de 6 points; les ménages ayant un score de consommation acceptable seraient basculés vers la classe moyenne et/ou limite, soit de un SCA limite passé de 52 à 46%. Par ailleurs, l’indice des stratégies de survie est passé de 17 à 18 ce qui signifierait que les ménages recourent de plus en plus aux stratégies de crises. S’agissant de deux types de ménages enquêtés lors du deuxième passage mVAM, la différence significative se fait remarquer dans la lecture de ces trois indicateurs. Les ménages en possession d’un téléphone mobile affichent un score de consommation alimentaire meilleure par rapport à ceux qui n’ont pas ce bien, soit 1 contre 5 le score consommation alimentaire pauvre respectivement pour les ménages avec téléphone et sans téléphone. En outre, l’indice des stratégies de survie obtenu en avril 17 pour les ménages sans téléphone est très élevé par rapport à ceux qui en ont, soit 28 contre 18.

• L’assistance du PAM reste la source sûre d’aliments pour les réfugiés burundais installés dans le camp à travers la modalité CBT. Cependant, la variété des produits échangés dans le marché explique parfois la préférence des ménages sur les commodités en fonction de leur origine (le riz et la semoule tanzaniens sont plus préférés que ces mêmes commodités mais d’origine burundaise, rwandaise ou

• Comparé au mois de mars 2017, les prix nominaux des denrées alimentaires de base au marché CBT de Lusenda sont restés inchangés au mois d’avril 2017. Cependant, comparé à la moyenne de l’année 2015 & 2016, il reste à la hausse. Le prix d’un kilogramme de la farine de maïs a chuté de 11 points, soit de 0,84$ à 0,75$ respectivement au mois de septembre 2016 et mars 2017. Pendant la même période, le prix de l’huile végétale est passé de 2$ à 1,8$, soit une baisse de 10% et ceux de la farine de manioc et du riz ont chuté de 8% et 9% respectivement. Par ailleurs, les prix du sel, haricot et l’huile de palme sont restés inchangés.

This is a summary of what was said by UNHCR spokesperson Andrej Mahecic – to whom quoted text may be attributed – at today's press briefing at the Palais des Nations in Geneva.

Some 20,563 refugees have now arrived in Angola, fleeing insecurity and violence in the Democratic Republic of Congo’s Kasai region since early April. A steady stream of refugees continue to cross into Dundo in Lunda Norte Province. More than 3,000 have arrived in the last few days.

The Angolan army is transporting the new arrivals from border points to the two receptions centres in Cacanda and Moussunge.

The recent arrivals included people with severe wounds and burn injuries, who have been transferred to a local hospital to receive urgent medical attention. A local hospital is already assisting some 70 persons with serious wounds and burn injuries.

Refugee reception centres in Angola are already over-crowded and struggling to accommodate daily arrivals. UNHCR is currently assisting the Angolan authorities to identify a suitable site for the relocation of refugees from the temporary reception centres.

UNHCR continues to provide food and relief items to new arrivals. UNHCR partners are pitching tents and distributing plastic sheeting to provide adequate shelter, prioritizing the most vulnerable people. UNHCR and partners, in support of the Angolan authorities, have pre-registered so far over 11,000 persons, 70 per cent women and children. UNHCR, in coordination with UNICEF, is responding to an increasing number of unaccompanied and separated children who require immediate attention. Aid from a second UNHCR airlift arrived in Dundo on 8 May with 1,200 family tents, 1,500 plastic sheeting, 500 plastic rolls, and 3,000 solar lanterns are currently being unloaded in preparation for distribution.

UNHCR is currently assisting the Angolan authorities to identify a suitable site for the relocation of refugees from the temporary reception centres. We are advocating for a site at least 50 kilometres from the border.

UNHCR is appealing for USD 6.5 million to provide immediate lifesaving assistance, including food, nutrition, health and relief items for refugees.

For more information on this topic, please contact: In Geneva, Babar Baloch, baloch@unhcr.org, +41 79 513 95 49 In Pretoria, Markku Aikomus, aikomus@unhcr.org, +27(0)81 797 7456

KINSHASA, 12 May. The Minister of Public Health of the Democratic Republic of the Congo (DRC), Dr Oly Ilunga Kalenga, has informed the World Health Organization (WHO) of “an outbreak of Ebola Virus Disease (EVD)” in Likati health district (Aketi, Bas-Uélé province), more than 1300 kilometres from Kinshasa in the northern DRC, following confirmation of the disease by the National Biomedical Research Institute (INRB), the national reference laboratory. ‘‘Of the five blood specimens taken from suspected cases and analysed at INRB, one has tested positive for Ebola virus (Zaïre serotype) using real-time polymerase chain reaction,’’ the Minister of Public Health indicated in a letter to the WHO representative in the DRC, and requested ‘‘support from WHO to strengthen the response to this epidemic’’. Since 22 April 2017, 9 suspected EVD cases have been reported including 3 deaths in Likati health district, i.e. a case-fatality rate of 33.3%, according to an official assessment on 11 May 2017.

‘‘The WHO Country Office in the DRC is working closely with the national and provincial authorities and with the WHO Regional Office for Africa, WHO headquarters in Geneva and all other partners to facilitate deployment of health workers and protective kits in the field to strengthen epidemiological surveillance and rapidly control the epidemic’’, says Dr Yokouidé Allarangar, WHO representative in the DRC. Dr Allarangar also announced that Dr Matshidiso Moeti, WHO Regional Director for Africa, would arrive in Kinshasa this weekend to attend a coordination meeting of the national committee at the Ministry of Health to deal with this emergency and ensure that WHO provides all necessary assistance to the DRC.

WHO has also drawn up a comprehensive logistics plan to meet urgent requirements. ‘‘The first teams of epidemiologists, biologists, and experts in the areas of social mobilization, risk communication and community engagement, and also personnel specializing in water, hygiene and sanitation, are scheduled to reach the affected area today or tomorrow via Kisangani’’, the administrative centre of Tshopo (350 kilometres from Buta), Dr Allarangar added. ‘‘The Likati health district is in a remote area, but contact tracing is essential to contain the epidemic in its focus; the DRC can rely on very experienced health workers for this purpose.’’ Dr Allarangar also appealed to other partners to work with the country to put in place an appropriately coordinated multisectoral approach. Médecins Sans Frontières, the NGO ALIMA, the United Nations Children’s Fund (UNICEF), the Gavi Alliance, the World Food Programme/United Nations Humanitarian Air Service (WFP-UNHAS), and the United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO) are now standing ready to lend their support to the authorities in the DRC.

This confirmed epidemic is centred on the Nambwa health area approximately 130 kilometres from Buta, the administrative centre of Bas-Uélé province, which shares a border with the Central African Republic; it is the eighth EVD epidemic in the DRC since 1976. The most recent recorded epidemic was in August 2014 in Boende region, where the disease was brought under control where it started in Lokolia, now in Tshuapa province.

Media contact:

Eugene Kabambi, +243 817 151 697, kabambie@who.int

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Andrej Mahecic – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 12 mai 2017 au Palais des Nations à Genève.

Quelque 20 563 réfugiés sont déjà arrivés en Angola, après avoir fui l'insécurité et la violence dans la région du Kasaï en République démocratique du Congo depuis début avril. Des réfugiés continuent de traverser en flux constant la frontière vers Dundo dans la province de Lunda Norte. Plus de 3 000 personnes sont arrivées ces derniers jours.

L'armée angolaise transporte les nouveaux arrivants depuis des points de passage frontière vers les deux centres de réception de Cacanda et Moussunge.

Parmi les récents arrivants se trouvaient des personnes atteintes de blessures graves et de brûlures, qui ont été transférées vers un hôpital local pour y recevoir des soins médicaux urgents. Un hôpital local compte déjà quelque 70 patients souffrant de blessures graves et de brûlures.

Les centres d'accueil des réfugiés en Angola sont déjà surpeuplés et luttent pour continuer d’accueillir chaque jour les arrivants. Le HCR apporte actuellement son appui aux autorités angolaises pour identifier un site approprié afin d’y transférer des réfugiés depuis les centres d'accueil temporaires.

Le HCR continue de fournir des vivres et des articles de secours aux nouveaux arrivants. Les partenaires du HCR montent des tentes et distribuent des bâches en plastique pour fournir un abri décent, en accordant la priorité aux personnes les plus vulnérables.

Le HCR et ses partenaires apportent leur appui aux autorités angolaises et ont déjà enregistré 11 000 personnes, dont 70% sont des femmes et des enfants. Le HCR, en coordination avec l'UNICEF, prend en charge un nombre croissant d'enfants non accompagnés et séparés qui ont besoin d'une attention immédiate.

Un deuxième avion-cargo du HCR est arrivé à Dundo le 8 mai avec, à son bord, 1200 tentes familiales, 1500 bâches en plastique, 500 rouleaux de plastique et 3000 lanternes à énergie solaire. Ce matériel est en cours de déchargement. Il sera ensuite distribué aux réfugiés.

Le HCR apporte actuellement son appui aux autorités angolaises pour identifier un site approprié afin d’y transférer des réfugiés dans les centres d'accueil temporaires. Nous préconisons un site qui soit localisé à au moins 50 kilomètres de la frontière.

Le HCR recherche des contributions d’un montant de 6,5 millions de dollars pour fournir une aide vitale immédiate, y compris des aliments, une aide nutritionnelle, des soins de santé et des articles de secours pour les réfugiés.

Pour plus de plus amples informations à ce sujet, veuillez svp contacter: A Genève, Babar Baloch, baloch@unhcr.org, +41 79 513 95 49
A Pretoria, Markku Aikomus, aikomus@unhcr.org, +27 (0) 81 797 7456

KINSHASA, 12 mai. Le ministre de la Santé Publique de la RDC, Dr Oly Ilunga Kalenga a informé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de la ‘‘survenue d’une épidémie de la maladie à Virus Ebola" dans la zone de santé de Likati - Territoire d’Aketi, dans la Province de Bas-Uélé, à plus de 1300 kilomètres au Nord de la RDC, après la confirmation des résultats par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), le laboratoire national de la RDC. ‘‘Des cinq échantillons de sang prélevés chez les cas suspects et analysés à l’INRB, un s’est révélé positif au virus Ebola, sérotype Zaïre par RT-PCR,’’ a indiqué le Ministre de la Santé Publique dans une correspondance adressée au Représentant de l’OMS en RDC, sollicitant ‘‘l’appui de l’OMS pour renforcer la riposte à cette épidémie’’. Depuis le 22 avril 2017, 9 cas suspects de la Maladie à Virus Ebola (MVE) avec 3 décès ont été notifiés dans la zone de santé de Likati, faisant un taux de létalité de 33,3%, selon un bilan officiel au 11 mai 2017.

‘‘Le Bureau Pays de l’OMS en RDC travaille en étroite collaboration avec toutes les autorités tant nationales que provinciales, ainsi qu’avec l’appui du Bureau régional (AFRO), du Siège (Genève) et de tous les autres partenaires pour faciliter le déploiement des matériels de protection et du personnel sur le terrain afin de renforcer la surveillance épidémiologique et contrôler très rapidement l’épidémie’’, a indiqué pour sa part le Dr Allarangar Yokouidé, Représentant de l’OMS en RDC. Le Dr Allarangar a également annoncé l’arrivée ce weekend à Kinshasa du Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, dans le but de prendre part à une réunion de coordination du Comité national (Ministère de la Santé Publique), essentiellement axée sur cette urgence de santé publique de portée internationale en vue d’y apporter tout l’appui nécessaire de l’Organisation à la RDC.

Un plan logistique global avec des besoins urgents a été également élaboré par le Bureau Pays à cet effet. ‘‘Les premières équipes - épidémiologistes, biologistes, experts en mobilisation sociale, communication du risque et engagement des communautés, tout comme les spécialistes en eau, hygiène et assainissement, devraient rejoindre la zone touchée aujourd’hui ou demain via Kisangani’’, chef-lieu de la Tshopo (à 350 km de Buta), a ajouté le Dr Allarangar. Selon lui, ‘‘la zone de santé de Likati est d’accès difficile, mais le travail de suivi des cas contacts est très crucial pour endiguer l’épidémie à partir de son foyer; la RDC dispose pour ce faire des ressources humaines très expérimentées pour la lutte.’’ Il a aussi lancé l’appel à d’autres partenaires à s’engager rapidement aux côtés de la RDC pour une réponse multisectorielle coordonnée et appropriée. Médecins Sans Frontières, l’ONG ALIMA, UNICEF, Gavi, PAM/UNHAS, MONUSCO, etc. sont déjà prêts pour apporter également leur appui aux autorités de la RDC.

Avec la confirmation de cette épidémie dont l’épicentre se trouve être l’Aire de santé de Nambwa, à plus ou moins 130 km de Buta, Chef-lieu provincial du Bas-Uélé partageant également la frontière avec la République Centrafricaine (RCA), la RDC est à sa huitième épidémie de la MVE depuis 1976. La dernière épidémie en date enregistrée par le pays a eu lieu en août 2014 dans la région de Boende, où la maladie avait été contrôlée dans son foyer de Lokolia, dans l’actuelle Province de la Tshuapa.

Contacts médias :

Eugene Kabambi, +243 817 151 697, kabambie@who.int

Changements clés

La population totale de réfugiés et demandeurs d’asile est passée de 397,628 en Mars 2017 à 400,264 personnes en Avril 2017. Ceci représente une augmentation globale de 2,636 personnes composées principalement de nouveaux nés (886) et de new arrivals et In-Situ (1216). Le nombre de regularisation reste faible.

On 9 May, WHO was informed of a cluster of undiagnosed illness and deaths including haemorrhagic symptoms in Likati Health Zone, Bas Uele Province in the north of the Democratic Republic of the Congo (DRC), bordering Central African Republic.

On 11 May, the Ministry of Health of the Democratic Republic of Congo informed WHO that of five laboratory samples tested, one tested positive for Ebola virus at the Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) laboratory in Kinshasa. Additional laboratory samples are currently being tested.

Since 22 April, nine suspected cases including three deaths have been reported. Six cases are currently hospitalized.

“An investigation team led by the Ministry of Health and supported by WHO and partners has deployed and is expected to reach the affected area in the coming days”, says Dr Peter Salama, WHO Executive Director for Emergencies.

WHO and partners are supporting the Ministry of Health in all aspects of the response, including epidemiological investigation, surveillance, logistics and supplies, communications and community engagement.

Total arrivals in Greece (Jan - May 2017): 5,765

Total arrivals in Greece during May 2017: 601

Average daily arrivals during May 2017: 5

Average daily arrivals during Apr 2017: 39

Daily estimated departures from islands to Mainland: 205

Estimated departures from islands to Mainland during May 2017: 641

Dead and missing

146 dead - 51 missing (Dec. 2016)

9 dead - 0 missing (Apr. 2017)

Faits saillants

• Un cas suspect de poliovirus sauvage dans la zone de santé de Butumba
• Les incursions des miliciens de Kamuina Nsapu provoquent un déplacement de plus de 16 000 personnes dans le Territoire de Kapanga

Aperçu de la situation

Plus de 16 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs habitations, entre les 06 et 10 avril 2017, à la suite d’une série d’incursions par la milice Kamuina Nsapu, dans plusieurs groupements du Territoire de Kapanga (Province du Lualaba). Ce constat a été fait au cours de la mission Inter Cluster du 20 au 28 avril 2017, conduite par OCHA. Certains parmi ces déplacés installés dans la localité de Kalamba, dans le Lualaba, proviennent de la Province du Lomami fuyant les affrontements entre cette milice et l’Armée congolaise (FARDC), à la dernière semaine du mois de mars, dans les localités de Kanitshin, Mulunda, Mwana Muzang et de Wikong, situées à une trentaine de kilomètres de la cité de Kalamba. Lors de ces attaques, plus de 250 maisons ont été incendiées ; des infrastructures sociales dont des écoles et hôpitaux ont été pillés ; de nombreuses violations des droits humains à l’endroit des civils ont été aussi rapportées. Plus de 80% des déplacés se trouvent dans la localité de Kalamba, à cause de la proximité avec la Province de Lomami ; les ménages restants sont éparpillés dans les villages environnants. Avec l’insécurité et les violences persistantes dans les provinces voisines du Grand Kasaï, le nombre de personnes déplacées internes risque d’augmenter dans les prochains jours dans la Province du Lualaba.

FAITS SAILLANTS

• Plus de 1,2 million de personnes ont besoin d’assistance humanitaire dans la région du Kasaï

• Au moins un nouveau cas suspect de choléra ou de rougeole rapporté tous les deux jours en RDC

• Les écoles appuyées par le PAM au cours de ces deux dernières années ont enregistré des taux de rétention dépassant les 90% pendant qu’elles bénéficiaient du programme d’alimentation scolaire

• Le sud du Territoire d’Irumu est classifié en phase 4 d’urgence alimentaire, affectant plus de 150 000 personnes.

Kasaï : Des fonds supplémentaires pour une réponse d’urgence

Avec plus de 1,2 millions de personnes dans le besoin, la crise actuelle dans la région du Kasaï nécessite une réponse d’urgence pour sauver des vies. Face à des conséquences désastreuses, notamment sur l’avenir de centaines de milliers d’enfants et la stabilité socioéconomique de la région, la communauté humanitaire vient d’élaborer un Plan de Réponse d’Urgence d’un montant de 64,5 millions de dollars. Ce dernier s’ajoute à celui du Plan de Réponse Humanitaire 2017 en cours (748 millions de dollars) dont les projections pour le Kasaï ont été dépassées de 400% particulièrement dans la Province du Kasaï Central - épicentre des affrontements à l’origine de la détérioration de la situation humanitaire. La gravité de la situation s’illustre notamment par les quelque 100 000 nouveaux déplacés enregistrés dans la région du Kasaï au cours de la première semaine de mai 2017 et une moyenne de 8 000 nouveaux déplacés par jour. Aujourd’hui, la région du Kasaï compte plus de 1,27 million de personnes déplacées internes.

Plus de 731 000 personnes sont ciblées par cet appel de fonds qui vise tous les secteurs d’intervention humanitaire. Celui de la sécurité alimentaire est le secteur qui nécessite le plus d’investissement avec plus de 23 millions de dollars, tel que repris dans le tableau ci-dessous.

Quant aux besoins par province, le Kasaï Central est la province qui compte le plus grand nombre de personnes ciblées et près de 30 millions de dollars requis.

Outre cette recherche de moyens supplémentaires, les agences des Nations Unies et les ONG internationales intensifient leurs opérations dans la région du Kasaï. Ceci se traduit d’une part par le déploiement et le recrutement d’un personnel additionnel et d’autre part par l’ouverture de bureaux relais et antennes pour une proximité dans l’action et une bonne coordination de l’intervention en appui aux organisations locales.

Au niveau national, outre l’inscription permanente de la question à l’ordre du jour des réunions de l’équipe humanitaire pays, un groupe de travail a été mis en place et est chargé de la mise à jour régulière de l’évolution de la crise dans la région du Kasaï.

CHAPTER 1: INTRODUCTION

1.1 Background

Currently, the world is faced with an unprecedented call for action at a moment in which four countries have been identified as at risk of famine, and demand for humanitarian and resilience assistance is escalating. Against this background, informing the global and national food security community on the risk of food crises and on the severity of such crises is of fundamental importance. In recent years, stakeholders have made major investments to improve food security analysis and related early warning systems in order to prevent and tackle food crises more efficiently. Although significant improvements have been made over time in the methods and technologies used to improve the quality and timeliness of food security assessments and monitoring systems, a comprehensive global pictures of food crises is still often missing. Partial geographical coverage and a lack of comparable data within a standardised system make it difficult to get a full global picture of food crises at any given time.

The European Union, WFP and FAO have joined forces to coordinate the compilation of analyses to increase the impact of humanitarian and resilience responses through the preparation of the “Global report on Food Crises”. The Global Report enhances coordination and decision-making through a neutral analysis that informs program planning and implementation. The key objective and strength of the report is to establish a consultative and consensus-based process to compile food insecurity analysis from throughout the world into a global public product to inform annual planning and resource allocation decisions. Technical, operational and financial partners require evidence-based information to ensure appropriate planning and resources to tackle the consequences of food security crises within an evolving humanitarian financing landscape. The World Humanitarian Summit has prompted a major rethink of the way response financing is delivered in crisis settings, highlighting the need for more long-term development investments to address risk, prevent crises and build resilience.

Since 2013 , the European Commission has worked to develop ways to compare and clarify the results of food security analyses across partners and geographical areas to provide a comprehensive overview of the global food security situation. In 2015, the Joint Research Centre of the European Commission (ECJRC) produced an annual report on food insecurity hotspots to inform decisions on food crisis allocations at the global level. In 2016, to increase the inclusiveness and transparency of the report, the European Commission invited FAO and WFP to contribute by providing additional food security data and analysis. Following the successful experience of the 2016 analysis, the three organizations agreed to move forward, involving additional partners in the global assessment of the food crisis situation, with the aim of producing a consensusbased yearly report from early 2017. The initiative was cemented with the launch of the Global Network for Food Insecurity, Risk Reduction and Food Crises Response on 23 May 2016 in Istanbul, Turkey. It was then agreed to undertake this effort under the umbrella of the “Food Security Information Network” (FSIN), an already structured global initiative cosponsored by FAO, WFP and IFPRI.

Local leaders are at the heart of everything we do to end violence and exploitation in vulnerable communities in central Africa. One of the many resourceful leaders developing innovative solutions to keep communities safe from violence is Maurille, who works with our community partner in the Central African Republic (CAR), Vie et Espoir.

In isolated and neglected communities like Maurille’s, cycles of violence are often fed, in part, by a lack of economic opportunity. This is especially true for communities facing the challenges associated with welcoming home former members of armed groups like the Lord’s Resistance Army (LRA). When individuals, especially young people and members of other vulnerable groups, struggle to provide for their families, an increased perception of insecurity and scarcity of resources can raise tensions across the whole community. As a result, outbreaks of internal conflict are more likely, which often result in vulnerable members of the community experiencing marginalization or deciding to participate in armed conflict.

Maurille and his colleagues at Vie et Espoir recognized that one of the most significant barriers to economic growth for young women and men in their community was a lack of skills that could provide an income for themselves and their families. So, with support from Invisible Children, they developed training programs, which are now equipping countless young people throughout their community, including former members of armed groups, with the technical skills they need to make a living. As a mechanics teacher, Maurille is helping young women and men in his community learn to repair everything from the motor in a Toyota Land Cruiser to the milling machines local farmers use to make flour.

Beyond helping to create economic opportunities for their students, the trainings that Maurille and his fellow teachers at Vie et Espoir provide also help to reinforce their sense of worth and belonging within the community. With skills that allows them to play an active role in community life, Vie et Espoir students become more invested in the success and security of the community as a whole.

Maurille alone has trained fourteen students in mechanics who are now using their skills to provide valuable services to their community. Dozens of Vie et Espoir graduates are now mechanics, carpenters, and tailors, and all of them are actively engaged in their own success and the prosperity and safety of their community.

Together with Vie et Espoir and other community leaders, our teams in DR Congo and CAR are helping communities across the region become more resilient and prevent violence. From ensuring that teachers like Maurille have the resources they need to teach their students, to equipping communities with tools that help individuals heal from trauma, to connecting isolated communities into our Early Warning Radio Network, we’re making sure that every family in central Africa has the opportunity to live free from violence and to thrive.

Join us in supporting Maurille and dozens of other local change-makers like him as they work to end violence in their communities. Make a donation or become a monthly donor today.

SUPPORT LOCAL LEADERS WHO ARE MAKING PEACE IN CENTRAL AFRICA POSSIBLE. DONATE OR BECOME A MONTHLY DONOR TODAY.

Dakar/Kinshasa, May 12th, 2017 – Following the confirmation of a case of Ebola fever in the Bas-Uélé province of the Democratic Republic of Congo, the medical organization ALIMA (The Alliance for International Medical Action) is launching an emergency response. The NGO, which has been active in the country since 2011, is sending equipment, doctors, nurses, logisticians and hygiene and sanitation experts.

“We have received confirmation that a sample taken ten days ago by the Ministry of Health was positive for the Zaire Ebola virus. Our investigation team is headed to Likati with personal protective equipment and the necessary medicine to handle suspected and confirmed cases,” says Dr. Moumouni Kinda, program manager for ALIMA.

In the health zone of Likati, located in the province of Bas-Uélé, at least 9 suspected cases including 3 deaths have been registered. “We are working in collaboration with the Congolese Ministry of Health and are doing everything we can to prevent the spread of the outbreak,” Moumouni Kinda said. “It is essential that all actors work together in order to deploy emergency medical assistance because the populations live in an isolated area where access to care is extremely limited.”

Appropriate infection prevention and control measures, contact tracing and active case finding, as well as epidemiological surveillance must be put in place rapidly to contain the outbreak.

Doctors, nurses, logisticians and hygiene and sanitation experts will reinforce the ALIMA team in the province of Bas-Uélé within 48 hours.

The support of the Start Fund made it possible for ALIMA to rapidly deploy emergency medical assistance in this particularly difficult to access zone.

The Alliance for International Medical Action (ALIMA) is a medical humanitarian organization that works hand in hand with a network of local medical organizations to provide quality medical care to the most vulnerable individuals in emergency situations and recurrent crises. ALIMA and its partners are conducting leading-edge research to improve medical humanitarianism.

Based in Dakar, Senegal, ALIMA has treated over 2 million patients in 12 countries since its inception in 2009 and has launched 10 research projects focused on malnutrition, malaria and Ebola.