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Democratic Republic of the Congo: Note sur la Situation de Protection dans le territoire de Béni - 26 au 27 décembre 2014

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo

Resumé

La journée du 25 décembre a été calme dans la ville de Beni et plusieurs chrétiens se sont rendus dans leurs confessions religieuses. Une forte délégation gouvernementale a séjourné à Beni, conduite par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur du gouvernement central. Les dispositifs sécuritaires auraient été renforcés afin de permettre à tous les habitants de Beni (ville et territoire) de passer la période de festivités de fin d’année dans la quiétude, selon les autorités. Mais, l’incursion des présumés ADF a eu lieu au village Ndalya, dans la nuit du 25 au 26 décembre. Le village de Ndala est situé à plus ou moins 12 Km d’Eringeti, sur l’axe principal Beni-Bunia. Il se trouve dans le territoire d’Irumu, district de l’Ituri, dans la Province Orientale. Il convient de préciser que le village de Ndalya se trouve dans une zone qui n’était pas encore touchée par les atrocités et c’est dans cette contrée que plusieurs habitants de Beni pouvaient encore trouver les vivres car étant une zone de forte production agricole. Cette situation affecte de nouveau les habitants de toute la zone Eringeti jusqu’à Beni-ville. Des patrouilles nocturnes, aériennes et terrestres ont été menées par des casques bleus de la Monusco dans la nuit du 25 au 26 décembre dernier. Les autorités continuent à rassurer la population, car selon elles la situation est sous contrôle.


Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Nord-Kivu N°44/14 , 31 décembre 2014

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Des mouvements forcés des civils sur fond des tueries continuent dans le Territoire de Beni - Environ 4 000 personnes rescapées des massacres ont bénéficié de vivres dans le Territoire de Beni.

  • L’accès à près de 17 000 personnes vulnérables risque d’être compromis suite au délabrement de la route Pinga - Kalembe

Contexte général

Les attaques meurtrières contre les populations civiles continuent dans le Territoire de Beni. A la suite d’une attaque par un groupe d’hommes armés dans la nuit du 26 au 27 décembre, la population de Sulungwe, village situé à une vingtaine de km de la ville de Beni, s’est déplacée vers la localité de Mbau. Selon la Société civile, quatre personnes ont été tuées à l’arme blanche lors de cette attaque et plusieurs autres blessées.

Les personnes blessées ont été évacuées à l’Hôpital général de référence d’Oicha. Selon des sources militaires, une poursuite engagée par l’armée congolaise (FARDC) aurait abouti à la mort de deux assaillants et à la capture de deux autres. A Ndalya, un village du sud de la Province Orientale frontalier à la zone de Beni, la population a également fui vers les localités d’Eringeti, Mayimoya et Oicha, dans le Territoire de Beni, à la suite d’une attaque dans la nuit du 25 au 26 décembre par des personnes armées de fusils et de machettes. Selon des sources locales, 19 personnes ont été tuées et huit autres personnes blessées dont six ont été évacuées à Goma par des humanitaires. Aucune estimation du nombre de déplacés n'est encore disponible.

Avec le renforcement de la présence militaire dans la zone de Beni, les attaques sont de plus en plus rapportées dans les villages situés au sud de la Province Orientale, frontaliers à la zone d’Eringeti où les déplacés internes trouvent refuge.

World: Global Emergency Overview Snapshot 17 Dec 2014 - 6 Jan 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bolivia (Plurinational State of), Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Lesotho, Liberia, Libya, Mali, Mauritania, Myanmar, Namibia, Nepal, Nicaragua, Niger, Nigeria, Norway, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sri Lanka, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, World, Yemen

Snapshot 17 December – 6 January

Nigeria: A series of suspected Boko Haram attacks in Borno and neighbouring states have resulted in more than 80 deaths, 225 kidnapped, hundreds of homes burneds and thousands displaced.

Central African Republic: Nearly 200,000 people need nutrition assistance. Over 36,000 people are trapped in seven enclaves across the country; a group of 474 Fulani who fled to Yaloke months ago and now cannot leave are in particular need.

Syria: 76,000 people were killed in conflict in 2014, the highest annual toll since the war began, and including 18,000 civilians. 4.8 million people are in hard-to-reach areas. Shortages of food and medicine caused the deaths of more than 300 civilians in areas under government siege in 2014.

Updated: 06/01/2014. Next update: 13/01/2015

Global Emergency Overview Web Interface

Democratic Republic of the Congo: 30 Millions de dollars américains du Fonds Commun Humanitaire pour assister les victimes des conflits armés et de la malnutrition en RD Congo

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

(Kinshasa, 06 janvier 2015) M. Moustapha Soumaré, Coordonnateur de l’Action Humanitaire en République Démocratique du Congo (RDC), a approuvé l’octroi de 30 millions de dollars américains du Fonds commun humanitaire (Pooled Fund) pour apporter une assistance humanitaire aux populations affectées par les conflits armés et les crises nutritionnelles dans huit des onze provinces de la RDC.

Ce financement permettra, en fonction des besoins identifiés par les différents acteurs humanitaires, d’adresser les besoins prioritaires des populations affectées selon une approche basée à la fois sur un ancrage au sein des communautés ciblées et sur une approche pluriannuelle et multisectorielle.

« L’objectif de cette allocation standard est de travailler avec les communautés et les personnes exposées à une crise afin qu’elles puissent : (i) anticiper ; (ii) réduire l’impact ; (iii) faire face et (iv) se relever des effets de cette crise sans compromettre leur potentiel de développement à long terme », a déclaré M. Soumaré, Coordonnateur Humanitaire en RDC. Pour M. Soumaré, « il ne s’agit donc pas de « révolutionner » l’assistance humanitaire mais plutôt de développer une approche visant à impliquer les communautés et les individus dans l’identification des besoins mais aussi et surtout dans la recherche des réponses possibles et leur mise en œuvre. »

Les deux crises identifiées par les acteurs humanitaires sont, d’une part, les mouvements de populations liés aux conflits armés au Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu et en Province Orientale et d’autre part, la malnutrition dans les provinces du Maniema, Kasaï Oriental, Kasaï Occidental et Bandundu. Les principales interactions sectorielles sont : la Santé, l’Eau, Hygiène et Assainissement, la Nutrition, la Sécurité alimentaire ainsi que les Articles ménagers essentiels et Abris, l’Education et la Protection.

Le Fonds commun humanitaire a été établi en 2006 à l’initiative des donateurs. Géré par une Unité Conjointe du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), il vise à octroyer un financement flexible et rapide pour répondre aux besoins humanitaires les plus critiques en RDC. Entre 2006 et 2014, le Fonds commun humanitaire a alloué près de 840 millions de dollars américains qui ont permis de répondre cumulativement aux besoins d’environ 8 millions de personnes affectées par différentes crises humanitaires en RDC. Les contributions sont venues de l’Australie, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, de l’Irlande, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et du Royaume-Uni.

Fin novembre 2014, le Fonds Commun avait alloué près de 30 millions de dollars américains à 31 projets, dont 50% à des projets mis en œuvre par des organisations non gouvernementales tant nationales qu’internationales.

La mission du Bureau des Nations Unies de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), est de mobiliser et de coordonner efficacement des actions fondées sur des principes humanitaires en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux.

Pour plus d’informations, merci de contacter:
Alain Decoux, à decoux@un.org : +243 (0) 97 000 37 70 / (0) 81 70612 00

Les communiqués de presse de OCHA sont disponibles sur https://www.humanitarianresponse.info/fr/operations/democratic-republic-congo

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu: une centaine d’infirmiers réclament leurs salaires et primes

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Une centaine d’infirmiers de la zone de santé des hauts plateaux d’Uvira, dans le Sud-Kivu, sont en grève depuis le 20 décembre dernier. Sur les 23 centres de santé que comprend cette zone sanitaire, seulement deux sont opérationnels. Ces infirmiers réclament leurs salaires et primes de risque dont ils disent n’avoir jamais bénéficié depuis la création de leur zone de santé en 2007. Entre-temps, les conséquences de cette grève se font déjà sentir : deux femmes enceintes et un enfant sont morts dans les centres de santé de Katanga et de Kateja.

Le premier cas de décès maternel est survenu le 22 décembre dernier au centre de santé de Katanga, dans le haut plateau.

Une femme enceinte venue du village d’Ishenge est décédé suite à l’absence d’infirmiers dans ce centre. Ces derniers avaient quitté la zone deux jours plus tôt.

Une autre femme a succombé à une hémorragie au centre de santé de Katedja. Selon les témoins, sa situation s’est compliquée après un accouchement à domicile.

Pour l’infirmier titulaire du centre de santé et délégué syndical des infirmiers des hauts plateaux d’Uvira, Mepe Meshe, le gouvernement doit trouver rapidement une solution pour éviter le pire.

«Si la grève persiste on aura beaucoup de cas. Il faut trouver une solution immédiate puisque quand on laisse comme ça, il y aura des décès. Or, ce n’est pas notre souhait», a-t-il affirmé.

Les discussions ouvertes entre ces infirmiers et leurs médecins chefs de zone se sont clôturées sans issue jeudi dernier à Uvira.

L’autorité sanitaire a invité les grévistes à rejoindre d’urgence leurs postes de travail pendant les négociations.

Tous ces infirmiers sont en majorité venus d’Uvira centre et de Bukavu.​

Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler, Chief of MONUSCO, applauds successful FARDC-MONUSCO operations against FNL

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, 5 January 2015 – “The joint operation FARDC-MONUSCO against FNL is a strong signal for all armed groups, including the FDLR: the only way toward peace is through voluntary disarmament,” recalled Martin Kobler.

FARDC troops backed by MONUSCO’s attack helicopters and the Force Intervention Brigade took control of the FNL main bases in Ruhoha, 25 km east of Uvira in South Kivu province.

“We are prepared to fight all armed groups and protect civilians. This military success clearly shows FARDC and MONUSCO’s capacities to conduct joint actions and their common determination to neutralize all armed groups,” highlighted Major General Jean Baillaud, MONUSCO Force Commander ad interim.

The joint offensive led by FARDC and MONUSCO intervention brigade is part of the operation codenamed “Kamilisha Usalama II”, initiated in late 2014 with a view to disarming the armed groups operating in the Ruzizi plain and the nearby areas.

Note to readers:

The “Front National de Libération” (FNL) is a Burundian armed group active in Uvira territory, which continues to pose unacceptable threat to the security and stability in the eastern DRC and whose neutralization is of paramount importance for MONUSCO and FARDC to ensure the security of the civilian population in South Kivu.

World: Conférence de presse du Président du Conseil de sécurité, le Représentant permanent du Chili, sur le programme de travail du mois de janvier

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Source: UN Security Council, UN Department of Public Information
Country: Burundi, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Haiti, Iraq, Mali, occupied Palestinian territory, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World

Le Représentant permanent du Chili auprès des Nations Unies, M. Cristián Barros Melet, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité en ce mois de janvier, a présenté cet après-midi le programme de travail du Conseil, qui comprendra trois débats publics et une mission en Haïti.

La Présidente du Chili, Mme Michele Bachelet, présidera le débat public prévu le 19 janvier, qui débutera à 9 h 30, et portera sur le thème du développement inclusif en lien avec le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Participeront également à cette séance le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon; le Président de la Commission de consolidation de la paix, M. Antonio de Aguiar Patriota; ainsi que Mme Leymah Gbowee, lauréate 2011 du prix Nobel de la paix. Ce débat mettra l’accent sur les liens entre développement inclusif et prévention des conflits, en soulignant l’importance à accorder à tous les facteurs de prévention des conflits, comme la gouvernance et le développement socioéconomique.

Le Ministre des affaires étrangères du Chili présidera, quant à lui, la séance d’information du 14 janvier sur la question de la consolidation de la paix. Le Vice-Secrétaire général de l’ONU, M. Jan Eliasson, et le Président de la Commission de consolidation de la paix, feront des présentations au cours de cette séance de travail du Conseil qui sera basée sur le dernier rapport en date du Secrétaire général.

Le lendemain, le jeudi 15 janvier, le Ministre chilien présidera le débat public du Conseil de sécurité sur le Moyen Orient, séance à laquelle participera le Sous-Secrétaire général par intérim aux affaires politiques, M. Jens Toyberg-Frandzen.

Un autre débat public sera organisé, le 27 janvier, et portera sur le thème de la protection des civils dans les conflits armés en mettant un accent particulier sur le sous-thème de la protection des femmes. M. Barros Melet a souligné la responsabilité qui incombe à toutes les parties de respecter le droit international - notamment les droits de l’homme, le droit humanitaire et le droit des réfugiés. Le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, participera à cette réunion à laquelle prendra également part le Représentant permanent de la Croix-Rouge.

À la suite des trois débats publics, « nous espérons adopter des déclarations présidentielles », a précisé, lors de la conférence de presse de ce matin, le Président du Conseil.

Le Conseil de sécurité se rendra par ailleurs en mission en Haïti, du 23 au 25 janvier, pour soutenir le processus en cours dans ce pays et la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité sur le terrain.

La Syrie sera trois fois à l’ordre du jour du Conseil de sécurité en ce premier mois de l’année 2015, ceci dans le cadre du point de l’ordre du jour du Conseil relatif au Moyen Orient. Pour commencer, le Conseil tiendra des consultations le 6 janvier, au cours desquelles la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Angela Kane, fera un exposé relatif aux armes chimiques. La situation en Syrie sera aussi abordée le 28 janvier au cours d’une séance d’information, avec un exposé de la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires, Mme Kyung-wha Kang, suivi de consultations. D’autres consultations auront lieu sur le même sujet le 22 janvier, en présence de M. Staffan de Mistura, Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, qui parlera de la situation humanitaire en Syrie.

Cet après-midi, passant aux questions relatives au continent africain, M. Barros Melet a annoncé que le Conseil se réunira, demain, mardi 6 janvier, pour entendre une présentation de M. Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), séance qui sera suivie de consultations sur cette question.

Puis, le 8 janvier, le Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), M. Mohammed Ibn Chambas, fera un exposé devant le Conseil de sécurité qui, dans la foulée, tiendra ensuite des consultations sur le même sujet.

Le Conseil se réunira ensuite le 13 janvier pour entendre une présentation de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, sur l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). M. Barros Melet a ajouté qu’il y ferait également un exposé portant sur la visite qu’il vient d’effectuer dans ce pays en sa qualité de Président du Comité créé par la résolution 1572 (2004) du Conseil de sécurité sur les sanctions en Côte d’Ivoire.

Le lendemain, mercredi 14 janvier, le Conseil de sécurité prendra des décisions sur le renouvellement des sanctions relatives à la République centrafricaine et sur l’extension du mandat du Comité d’experts y afférant.

Le 21 janvier aura lieu une réunion avec les pays contributeurs de troupes, a d’autre part annoncé cet après-midi le Président du Conseil de sécurité. Au cours de la matinée du 21 janvier, le Conseil de sécurité se réunira aussi en consultations pour discuter de décisions à prendre sur le Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive en Asie centrale (UNRCCA).

Puis, dans l’après-midi du 21 janvier, aura lieu une séance d’information, suivie de consultations sur le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) dont le mandat s’est achevé en décembre 2014. M. Jeffrey Feltman, Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, présentera le rapport pertinent du Secrétaire général.

Le 22 janvier, le Conseil de sécurité organisera une séance d’information sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), qui sera suivie de consultations. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix y participera, ainsi que le Représentant permanent de la Jordanie, en sa qualité de Président du Comité 1533 du Conseil de sécurité chargé de surveiller l’application des régimes de sanctions concernant la RDC, qui fera une présentation sur le renouvellement du mandat de ce Comité.

En ce qui concerne Chypre, le Conseil tiendra le 26 janvier des consultations sur la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, avant d’adopter, le 28 janvier, une résolution sur le renouvellement du mandat de la Force.

Interrogé par la presse sur la mission que mènera le Conseil en Haïti, M. Barros Melet a tout d’abord rappelé que le Conseil avait décidé de réduire l’effectif global de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). « Le message que le Conseil de sécurité voudrait réitérer est le besoin urgent de convoquer des élections et de normaliser le processus législatif et présidentiel en Haïti », a dit le Président du Conseil de sécurité. Il a prôné l’adoption d’un calendrier électoral qui soit réalisable. Cette visite, a-t-il ajouté, devrait contribuer à faire avancer ce processus et permettre d’aboutir à des résultats positifs. S’agissant de l’épidémie de choléra qui a affecté Haïti, il a précisé que le Conseil n’était pas saisi de cette question, mais que d’autres instances, aux Nations Unies, déploient d’immenses efforts pour la traiter.

Concernant la question de la Palestine, le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier 2015 a indiqué n’avoir, en tant que Président du Conseil de sécurité, aucune information sur une nouvelle résolution qui serait présentée par un membre du Conseil. En ma capacité nationale, a-t-il ajouté, j’ai vu et entendu dans la presse qu’un projet de résolution « pourrait » être présenté la semaine prochaine.

En ce qui concerne l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ONU du Soudan, il a indiqué qu’il y avait des discussions sur le message à adresser au Gouvernement de ce pays pour lui exprimer le caractère inapproprié de cette décision. Nous avons soutenu la déclaration publiée par le Secrétaire général sur cette question, a-t-il précisé.

D’autres questions posées lors de la conférence de presse ont porté sur la question des droits de l’homme et celle de la situation en République populaire démocratique de Corée, sur laquelle « une résolution très importante a été adoptée par le Conseil de sécurité en décembre ». Le programme du Conseil de sécurité étant établi à l’avance, il faudra, si nécessaire, prévoir une discussion sur ce point au cours des mois prochains, a expliqué le Président du Conseil.

M. Barros Melet a aussi été amené à s’exprimer, en sa capacité nationale de Représentant permanent du Chili, sur la réforme du Conseil de sécurité. Le Chili a toujours été en faveur de la recherche de la meilleure façon de réformer le Conseil, a-t-il dit. Également en sa qualité nationale, il a précisé que le Chili voyait la réunion de dialogue sur la Syrie que la Russie organise à Moscou comme étant une « étape particulièrement importante ».

S’agissant de la situation en Ukraine, qui ne figure pas au programme du Conseil en ce mois de janvier, il a précisé que cette question serait probablement abordée pour répondre à une demande qu’ont faite en ce sens la Lituanie et le Royaume-Uni. Quant à la question de Cuba, elle ne figure pas au programme du Conseil de sécurité, a répondu M. Barros Melet à la presse.

À l’intention des organes d’information • Document non officiel.

Democratic Republic of the Congo: Attacks in Beni, eastern Congo. Part 2: Violence continues, authorities launch gradual response

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Source: Enough Project
Country: Democratic Republic of the Congo

Editor's Note: In the first post in a series about a number of deadly civilian attacks in Beni territory in North Kivu, we described the initial surge of violence in October, and tensions between local populations and the authorities meant to protect them – local government and MONUSCO peacekeepers. In this post, we begin with the last of the October attacks to report on the deadly 2 months that followed.This post was written by Enough Project intern Jasper Kubasek.

On the morning of October 31st, a gruesome discovery undermined expressions of good intention made by government and MONUSCO authorities to local populations. As many as 18 bodies were found in the region. After nearly two weeks of reprieve in violence, this further fueled civilian discontent that had been smoldering throughout the month. Renewed protests in response to attacks broke out, and Reuters reported that a mob of outraged individuals stoned a young man to death in a revenge attack, suspected of links to the massacres because he was carrying a machete and unable to speak the local language.

The last day of October also coincided with President Kabila’s trip to Beni in response to the unrest. In the midst of the renewed protests, Kabila asked for a strengthened UN presence and expressed his determination to bring the perpetrators to justice. A few short hours after his departure though, an armed group – again, widely alleged to be the Ugandan rebel group, ADF – murdered 14 individuals, among them women, children, and two soldiers. Continuing the pattern, the people of the region took to the streets in protest, this time ripping down and destroying a statue of Kabila, setting up barricades on major roads to check identities, and attacking the city hall.

UN Special Representative in Congo Martin Kobler welcomed President Kabila’s requests and announced reinforcement by MONUSCO’s Force Intervention Brigade (FIB). On November 2nd, Richard Muyej revealed that a number of arrests had been made, and that Congolese citizens were among the suspects. He also noted a growing fear that, by day, ADF or ADF sympathizers operate in the city among the population. On November 3rd, a curfew was introduced, that would last “however long it takes” to help the responding forces better understand and react to the attacks.

In the following days the UN announced that more than 200 people had been arrested in relation to the attacks. Kobler explained, “We cannot be in every village,” but that by means of efficient intelligence networks, UN-Congolese forces could increase their capacity to react rapidly. But by mid-November four more civilians were hacked to death, two more shot dead during protests, and more than 10,000 families displaced.

On November 20th the atrocities continued. Sources report different casualty counts, ranging from 50 to 100 dead. One Member of Parliament told AFP, “I have figure of 95 bodies buried in a common grave,” while also reporting that the Congolese military was attempting to prevent people from searching for more bodies in the surrounding forest. Human Rights Watch has confirmed this, noting that UN forces attempted to access the massacre site as well, but were blocked by Congolese authorities. It was soon announced that the curfew in the town of Beni would extend to the entire region.

On December 2nd two women and a twelve year old boy were found murdered in their homes. The next day MONUSCO announced that they would use drones in Beni to help monitor the situation. Three days later, the perpetrators massacred 36 civilians in the village of Oichia with machetes and axes. Within one day of this massacre, the casualty count increased again by at least 13 in the third attack of the week. Finally, on December 13th MONUSCO and the FARDC were officially re-launched joint operations against ADF.

These attacks have been characterized not only by their magnitude, but also by their excessive brutality, including beheadings, mutilations, rape, and the targeting of women and young children. One source even reports the use of child soldiers, describing an attack during which children as young as seven were marched into the villages and forced to partake in the killings.

The UN and Congolese army have increased their response, though their slow reaction time has provided space enough for the slaughter of more than 250 civilians and instilled contempt, along with fear and despair, among the affected population. It is of the utmost importance that the trajectory of both of these trends be reversed and the perpetrators identified, apprehended, and prosecuted. UN and Congolese forces must earn back the trust of the people they serve to protect, and the slaughter of innocent men, women, and children must come to an end.

On night December 18th, attackers killed six more civilians with machetes. Human Rights Watch has urged the International Criminal Court to consider launching an investigation into the attacks.


Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu : inquiétude de la population de Walikale après le départ des FARDC

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Depuis le 31 décembre 2014, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commencé à dégarnir certaines de leurs positions dans les groupements d’Utunda et d’Ihana dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu). Le Bureau d’études et d’appui au développement du territoire de Walikale (Bedewa) s’inquiète à propos de la sécurité des populations civiles. Selon cette structure, l’on signale déjà le déplacement de plusieurs personnes par peur des représailles des groupes armés actifs dans la zone. Les responsables militaires locaux, qui confirment l’information, indiquent que d’autres troupes FARDC arrivent incessamment dans cette région.

Quelques localités, dont Kembe, Luvungi, Binyampuri, Mpofi, Twemo, Mera, Sindo, Munjuli et Misau, sont depuis le 31 décembre dernier dégarnies des forces régulières. Ces localités sont notamment dans les groupements de Banabangi, Utunga, Ihana, une partie de Luberike et Waloa Uroba.

Le Bureau d’études et d’appui au développement du territoire de Walikale se dit consterné, car cette situation vient d’occasionner les déplacements des populations locales.

Prince Kihangi Kyamwami, secrétaire général de Bedewa, exprime sa crainte:

«Toutes les entités qui étaient sous contrôle des FARDC sont en train d’être abandonnées par les FARDC. Et à ces jours, avec la confiance qui a élu domicile dans les mentalités des populations vis-à-vis des FARDC et de la Monusco, on ne saurait plus aujourd’hui abandonner les populations et permettre que les groupes armés puissent encore réoccuper ces entités. C’est ça la crainte que nous avons.»

Le Bedewa a par ailleurs demandé au chef de l’Etat Joseph Kabila «de prendre des mesures urgentes afin de permettre à ce que ces populations puissent encore retourner dans leurs milieux naturels.»

En réponse, les responsables militaires dans la région indiquent que, le premier bataillon du 3413ème régiment des FARDC a été en effet rappelé pour une mission à Luke, Kibabi, Nyamaboko 1 et 2, dans le territoire de Masisi. Ils promettent que «d’autres troupes seront redéployées incessamment » sur l’axe Luvungi-Kembe et Bunyampuli.

Entre-temps, profitant du départ de l’armée régulière, les miliciens de Nduma Defense of Congo (NDC) de Cheka, ont réoccupé les positions de Munjuli, Misau, Irameso, Ntengwe, Tshabura, selon des sources locales.

Democratic Republic of the Congo: Opération militaire contre le FNL : le village Masiga déserté

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Plus de 400 personnes de Masiga (Sud-Kivu) quittent depuis lundi 5 janvier leur localité et se dirigent vers Kyamafunu à une dizaine de kilomètres de là. Elles fuient la traque des rebelles burundais du Front national pour la libération (FNL) lancée par les FARDC et la Monusco dans les villages voisins de Kalazi et Manana.

Selon des sources locales, cette population marche à pied avec leurs bagages sur la tête et sur les dos. Plusieurs parents portent des enfants âgés de moins de 5 ans, incapables de parcourir ce long trajet à pied.

Certains déplacés disent avoir tout abandonné chez eux, après avoir été par des tirs des FARDC et la Monusco très tôt lundi matin. Ils sont logés soit dans des familles d’accueil soit dans une église de la place. Un petit nombre s’est construit des tentes à l’aide des bâches à Kyamafunu.

Democratic Republic of the Congo: RDC: l'offensive contre les rebelles rwandais risque d'attendre

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, RD Congo | AFP | mercredi 07/01/2015 - 13:34 GMT

Malgré les déclarations volontaristes de Kinshasa et de l'ONU, le déclenchement de l'offensive destinée à mettre hors d'état de nuire les rebelles hutu rwandais dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) risque de devoir attendre encore plusieurs semaines.

Un ultimatum donnait jusqu'au 2 janvier à ces rebelles, les "Forces démocratiques de libération du Rwanda" (FDLR), pour déposer les armes et se rendre.

Mais "le processus de désarmement volontaire" de cette milice n'était ni "crédible", ni "sincère" et il "a échoué", a déclaré mercredi le chef de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), Martin Kobler.

Pour le gouvernement congolais, "l'option militaire est devenue inévitable". M. Kobler affirme que "la première priorité, c'est maintenant vraiment le combat (...) contre les FDLR".

"On est prêt (à) agir; il faut maintenant voir (ce qui) se passe", ajoute-t-il. La décision d'attaquer les FDLR, dont plusieurs dirigeants sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda (800.000 morts selon l'ONU), revient à Kinshasa, la Monusco devant intervenir en soutien à l'armée congolaise.

"Mais pour l'heure on ne sent pas une volonté farouche des plus hautes autorités congolaises" de passer à l'action, relève un expert régional sous couvert de l'anonymat.

Selon un officier occidental en poste à Kinshasa, la situation créée par le lancement, lundi, d'une offensive contre des rebelles burundais dans l'est, alors qu'a été ravivée récemment une autre opération contre des rebelles ougandais plus au nord, pourrait servir de prétexte à l'armée congolaise pour justifier l'impossibilité d'ouvrir un troisième front contre les miliciens rwandais.

Particulièrement impliquée dans la résolution de la crise congolaise, l'Afrique du Sud a annoncé dimanche la tenue d'un sommet des chefs d’État d'Afrique centrale et australe, les 15 et 16 janvier, pour "décider des mesures appropriées" face aux FDLR.

Pour l'expert régional, c'est la preuve qu'il ne faut attendre "aucune action militaire avant la mi-janvier".

"On n'aura rien commencé à la fin janvier", pronostique l'officier occidental, doutant que l'opération ait même jamais lieu. Un diplomate européen va jusqu'à affirmer: "On n'y croit pas du tout".

  • 'Dommages collatéraux' -

Les FDLR compteraient aujourd'hui 1.500 à 2.000 combattants disséminés dans les montagnes boisées de l'Est congolais, frontalier du Rwanda et du Burundi. Ses membres les plus anciens sont présents au Congo depuis 1994 et la milice est régulièrement accusée de pillages et d'atrocités et de se livrer à de juteux trafics (or, charbon de bois...) avec la complicité de certains officiers congolais.

Bien qu'elle n'ait lancé aucune attaque d'envergure contre le Rwanda depuis les années 2.000, les FDLR sont toujours considérés par Kigali comme "la menace la plus grave" pour la paix régionale. Kinshasa suspecte son voisin rwandais de ne pas souhaiter voir disparaître cette menace, prétexte à une intervention armée en territoire congolais.

En décembre, le groupe de réflexion International Crisis Group appelait à "faire pression sur les pays qui fournissent des troupes" à la Brigade d'intervention de la Monusco (3.000 hommes autorisés à utiliser la force de façon offensive), "en particulier l'Afrique du Sud et la Tanzanie, afin qu'ils respectent leurs engagements".

Selon l'expert régional, "les Sud-Africains ne sont pas chauds" pour aller au combat.

"Pour de bonnes raisons", estime l'officier occidental invoquant un risque élevé de "dommages collatéraux" dans des opérations difficiles, alors que le diplomate européen relève la probabilité de forte pertes chez les Casques bleus.

De plus, ajoute l'expert régional, "on sait très bien qu'on ne peut pas utiliser le bataillon tanzanien de la Brigade d'intervention contre les FDLR", à cause du différend opposant le président tanzanien Jakaya Kikwete à son homologue rwandais Paul Kagame: le premier a plaidé à plusieurs reprises pour que le second négocie avec les FDLR - un véritable affront pour Kigali, qui refuse d'en entendre parler.

Le Rwanda a dénoncé fin décembre l'absence de "bonne volonté" internationale contre les FDLR.

Pour ICG, l'absence de progrès sur la question des FDLR et "l'échec de la démobilisation complète" du Mouvement du 23 Mars (M23), rébellion congolaise soutenue par Kigali et défaite en novembre 2013, met "en danger" les efforts de stabilisation de l'Est congolais, déchiré par les conflits depuis plus de 20 ans.

mj/hab/mba

© 1994-2015 Agence France-Presse

Democratic Republic of the Congo: RDC: 30 morts attribués aux rebelles ougandais en Province-Orientale (ONU)

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

07/01/2015 - 15:27 GMT

Une trentaine de personnes ont été tuées fin décembre en Province-Orientale, dans l'est de la République démocratique du Congo, au cours d'une série d'attaques attribuées à des rebelles ougandais, a annoncé mercredi la Mission de l'ONU dans ce pays.

Cette information semble confirmer l'extension du rayon d'action de ces rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), qui était restreint jusqu'aux dernières semaines au nord de la province voisine du Nord-Kivu, tout particulièrement dans le territoire de Beni, où plus de 260 civils ont été massacrés en moins de trois mois.

"En Province-Orientale [...] du 20 au 26 décembre 2014, environ trente individus ont été tués par des éléments supposés appartenir [... aux] ADF" dans sept localités du territoire d'Irumu (Province-Orientale), a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Prosper Basse, porte-parole de la Monusco.

La Monusco avait déjà indiqué précédemment que six personnes avaient été tuées le 25 décembre par de présumés ADF, dans l'une de ces localités, qui abritait des Congolais ayant fui les massacres du Nord-Kivu.

D'octobre à décembre, le territoire de Beni a été le théâtre d'une série de massacres, imputés à l'ADF, qui ont fait plus de 260 morts. Les tueries de civils ont été essentiellement perpétrées à l'arme blanche (machettes, haches, houes).

Le 19 décembre, le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) s'était inquiété d'une propagation de la violence du territoire de Beni "vers le nord, en Province Orientale", après une attaque y ayant fait sept morts.

"Tout indique que les récentes attaques en Province-Orientale sont l'oeuvre d'éléments ADF qui se sont déplacés vers des zones où ils ne sont pas pourchassés", indique un spécialiste de l'Est congolais soumis au devoir de réserve.

Présentes dans le territoire de Beni depuis 1995, les ADF sont une milice musulmane opposée au pouvoir du président ougandais Yoweri Museveni.

Depuis janvier 2014, le groupe a subi de grosses pertes sous le coup d'une offensive de l'armée congolaise à laquelle la Monusco est venue prêter main forte. Profitant d'un relâchement de ces opérations depuis la fin du mois d'août, la rébellion a repris l'initiative. Le 13 décembre, l'armée et la Monusco ont repris leur offensive conjointe contre ce groupe armé, qui compterait environ 400 combattants.

hab/mj/tsz

© 1994-2015 Agence France-Presse

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of the Congo: Agricultural projects that keep hope alive

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Source: International Federation of Red Cross And Red Crescent Societies
Country: Democratic Republic of the Congo

Recurring armed conflict in the Democratic Republic of the Congo is leaving thousands of people destitute by depriving them of many of the resources necessary for survival. By means of agricultural projects, the ICRC is helping them to recover the ability to provide for themselves and, ultimately, to regain their financial independence.

"We're giving victims of war or other violence a chance to produce food, in particular by providing them with the seed and tools they need, and to use part of the harvest as a cash crop so that they can generate an income large enough to meet expenses," said Christian Bosson, who coordinates the ICRC's economic security activities in the country.

In January, rural communities in North Kivu province will be about to receive the first results of the sowing that took place in September, when the rains and the growing season began. This harvest will mainly consist of maize, beans, peanuts and other vegetables for which the ICRC provided seed. Cassava cuttings were distributed at the same time as the seed, but the harvest will take place at the end of 2015.

"We fled our village because of the fighting," said Faida, the mother of three children. "We used to live off the land, but the war forced us to abandon what we had sown. In addition, our cassava did not produce enough because it had the mosaic virus disease. But I'm impressed by what I've just seen in this field. If these stems produce the same quantity and quality in our fields, then we'll be able to harvest enough to send our kids to school again." Faida is one of the people who have returned to the Bapfuna and Bashali-Mokoto groups in Masisi, to which the ICRC redistributed a part of the production of local associations that received support as part of a North Kivu agricultural project. She was given 50 one-metre cuttings of improved-quality cassava stems.

Like Faida, many others in North Kivu are regaining hope. Because the two varieties of cassava that were distributed are resistant to cassava mosaic virus disease, they can produce more tubers – sometimes as many as four kilograms per stem, which is enough to feed four people for three days. For families living mainly from farming who have just returned to their villages after months or even years of displacement, the cuttings represent an opportunity to relaunch farming activities and make a fresh start.

In order to make things more efficient, the ICRC provides training in farming practices that will optimize timing and productivity. It also follows up in two different ways: shortly after the seed distribution it checks on how the seed has been used, and at harvest time it looks at the production volume and its impact on households in terms of the amount of food produced and income generated.

An ICRC agricultural field officer verifies that the techniques shown to local associations for the care and maintenance of the cassava plants are being followed. CC BY-NC-ND/ICRC/Christian Katsuva

In most cases, food (beans, maize, rice, cooking oil, salt, etc.) is distributed alongside seed. "This is to ensure that the seed is not eaten, as the people receiving the aid are very often in a difficult food situation," said Mr Bosson. "By giving them food, we want to make sure that they will really use the seed to grow crops and that they will have enough to eat until the next harvest."

To be successful, agricultural projects have to be able to rely on a certain measure of stability – something that is hard to guarantee in the eastern Democratic Republic of the Congo, which has been shaken by conflicts for many years. Esther, met in Kinyumba, North Kivu, remains concerned: "We have done our planting, but we don't know whether we'll be able to enjoy the fruit of our land. In recent years we've been displaced several times and our fields have been plundered. We're hoping that this respite, which has lasted longer than the others, is going to turn into a lasting peace that will enable us to freely go about our daily lives."

Time and again, the ICRC has had to suspend or cancel seed distributions because of recurring security concerns in some parts of the country.

In 2014, in connection with support for the restoration of agricultural output, the ICRC provided 215,530 people with maize, bean, peanut and other vegetable seeds, cassava cuttings resistant to mosaic virus disease, and farming tools. To improve their cropping systems and increase production, the ICRC also provided the aid recipients with training in farming practices and techniques for managing fish-breeding ponds.

Democratic Republic of the Congo: Rebels in DR Congo warned to surrender or face military action

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Source: UN Radio
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Listen

Rebels who have been operating in the eastern part of the Democratic Republic of the Congo have been told to surrender or face military action.

The warning has come from the Force Commander of the UN mission in the DR Congo (MONUSCO) which is helping to bring stability to the country.

The Rwandan Hutu rebels of the so-called Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) have been operating in the DR Congo after participating in the Rwanda genocide of 1994.

A deadline to surrender and disarm expired on 2 January.

Eleuteiro Guevane has been discussing this issue with MONUSCO Force Commander Lieutenant General Carlos Alberto dos Santos Cruz.

Democratic Republic of the Congo: In phone call with DR Congo President, Ban urges ‘decisive action’ against armed group

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Source: UN News Service
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

7 January 2015 – United Nations Secretary-General Ban Ki-moon, in a phone call with Democratic Republic of the Congo’s President, Joseph Kabila, today appealed for decisive action against the armed group FDLR (Democratic Forces for the Liberation of Rwanda), after it failed to surrender on deadline.

Mr. Ban reiterated that the FDLR has “failed to deliver on its promise to disarm and that the deadline of 2 January had expired without significant results”, according to a read-out of the phone call provided by his spokesperson during the daily press briefing at UN Headquarters this afternoon.

The Secretary-General welcomed President Kabila’s assurance that his Government is ready to take action and noted that the UN Stabilization Mission in the DRC (MONUSCO) is ready to engage in operations alongside the Congolese military, also known by the French acronym FARDC.

Echoing that sentiment, UN Force Commander of MONUSCO, Lieutenant General Carlos Alberto dos Santos Cruz today in an interview with UN Radio said that as FDLR had failed to meet its deadline to surrender voluntarily, action to force disarmament may be imminent.

“As you know, 2 January was [the deadline] for the FDLR to surrender voluntarily. Unfortunately, they didn’t meet expectations. One option is to…defeat the FDLR and to force the surrender of this group,” General dos Santos Cruz said over the phone from DRC’s capital, Kinshasa.

“It is very important for FDLR to stop its activities in the eastern part of Congo to bring stability to the region. We don’t have only FDLR as an armed group but they are very important politically and their surrender is important to stability here,” General dos Santos Cruz added.

He explained that MONUSCO and the Congolese army have joined forces to follow-up on the progress of disarming the group. An upcoming 15 January meeting with several regional organizations is expected to focus on the matter and decide what action to take.

In the meantime, General dos Santos Cruz said that the leaders of the 2,000-strong FDLR take action toward surrendering based on international negotiations.

“They need to surrender to bring more stability to the eastern part of Congo and to the whole region. If they don’t comply with that, we are ready to follow up with the political authorities and we are going start operations against them,” the General warned.


Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : les agents de l’hôpital de Panzi ont assiégé la DGI

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Une centaine d’agents de l’hôpital général de référence de Panzi à Bukavu (ud-Kivu) ont assiégé, mardi 6 janvier, les installations de la Direction générale des impôts (DGI). Ils protestent contre le gel des avoirs de cette formation hospitalière et le prélèvement de l’impôt sur le revenu professionnel.«La DGI s’est servie dans le compte de l’hôpital de Panzi à la BCDC ; ça c’est le premier problème. Le second problème est qu’étant agents de la fonction publique, cet impôt sur le revenu professionnel est déjà prélevé à la source avant que nous soyons servis », a affirmé le porte-parole des manifestants qui a requis l’anonymat.

La DGI a confisqué au mois de décembre dernier 43 millions de francs congolais (près de 46 740 dollars américains) appartenant à l’hôpital de Panzi renommé pour les soins aux femmes victimes des violences sexuelles. La régie financière dit avoir procédé légalement à un recouvrement forcé de l’impôt professionnel sur la rémunération que cet hôpital doit au trésor public.

Pour les travailleurs qui ont passé toute la journée devant les installations de la DGI à Bukavu, cette décision est injuste. C’est la troisième fois que les agents de cet hôpital ont organisé un sit-in depuis le gel des fonds de leur formation médicale.

Ils disent avoir introduit des réclamations à la DGI pour que celle-ci n’applique pas une autre taxation. Le directeur provincial intérimaire de la DGI, Jules Nsimba Nzita, dit avoir attesté toutes les réclamations des agents de l’hôpital de Panzi. Après examen, son institution a décidé de dégrever l’imposition de la paie d’octobre 2014.

« Il y a eu erreur de la part de notre gestionnaire », a reconnu Jules Nsimba Nzita. Aucun incident n’a été constaté entre les manifestants et les policiers postés devant toutes les entrées du bâtiment de la DGI.

Pour sa part, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu a considéré que la mesure qui frappe l’hôpital de Panzi devait s’étendre sur les autres formations sanitaires de l’Etat qui sont exemptés de payer les IPR (impôts professionnels sur le revenu).

La société civile propose aussi que cette mesure d’étende sur les députés, les ministres provinciaux et sur le personnel exécutif de l’assemblée et du gouvernement provincial.​

Dans un communiqué publié mardi 6 janvier, le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement belge, Alexander De Croo, se dit inquiet pour la survie de l’hôpital Panzi et appelle le gouvernement congolais de renoncer à la taxe mensuelle de plus de 50.000 dollars dont doit s’acquitter l’hôpital Panzi.

« Avec la nouvelle taxation de plus de 40.000 euros par mois, les soins et le travail du Dr. Mukwege à l’hôpital Panzi sont menacés. Les comptes de l’hôpital ont été saisis et la direction ne peut plus payer les salaires des 500 membres du personnel soignant que compte l’hôpital », a affirmé Alexander De Croo.

Dans son communiqué, il a rappelé que le Dr. Mukwege et l’hôpital de Panzi bénéficient d’une reconnaissance internationale pour le travail difficile qu’ils fournissent dans l’Est du Congo.

South Sudan: OCHA Country-Based Pooled Funds (CBPF) 2014

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Source: ReliefWeb, UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Afghanistan, Central African Republic, Colombia, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Haiti, Jordan, Lebanon, Myanmar, occupied Palestinian territory, Pakistan, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Turkey, Yemen

Donor contributions are monetary donations provided by Governments and the private sector. This mechanism gives them the opportunity to pool their unearmarked contributions to a specific country. With these pooled donations, CBPFs offer rapid and flexible financing instruments to scale up humanitarian operations, increase humanitarian access, and strengthen our partnerships with local and international NGOs and UN agencies. This complements the overall humanitarian response based on affected people's needs identified under country-specific strategic response plans. The following are paid contributions and pledges received from 1 December 2013 to 1 December 2014.

Democratic Republic of the Congo: RDC : Ban Ki-moon appelle à une action décisive contre les groupes armés

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Source: UN News Service
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

7 janvier 2015 – Lors d'une conversation avec le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé mercredi à une action décisive contre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Le chef de l'ONU s'est entretenu par téléphone avec M. Kabila dans la matinée du 7 Janvier 2015 sur la situation actuelle dans le pays, a indiqué son porte-parole dans une note à la presse.

A cette occasion M. Ban a réitéré sa déception face au fait que les FDLR n'aient pas tenu la promesse de leur reddition complète, regrettant que la date butoir qui avait été fixée à cette fin au 2 janvier soit désormais passée sans que des résultats significatifs n'aient été obtenus.

En conséquence, M. Ban a appelé de ses vœux « une action décisive contre le groupe armé ».

Cette conversation a eu lieu alors que, suite au non-respect de l'échéance du 2 janvier, la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) se prépare depuis plusieurs jours à des opérations militaires contre les FDLR.

Mardi 6 janvier, le chef de la MONUSCO, Martin Kobler, s'était par ailleurs félicité du succès d'une opération militaire menée conjointement par les forces armées congolaises (FARDC) et des troupes de la Mission de l'ONU contre les rebelles du Front national de libération (FNL) dans la province du Sud-Kivu.

« Cette action conjointe des FARDC et de la MONUSCO contre le FNL est un signal fort pour tous les groupes armés, y compris les FDLR : il faut faire le choix de la paix et désarmer volontairement », avait-il déclaré dans un communiqué de presse à cette occasion.

Au cours de sa conversation avec M. Kabila, le Secrétaire général a salué la détermination du gouvernement du pays à prendre les mesures qui s'imposent et a réaffirmé que la MONUSCO était prête à s'engager aux côtés des FARDC contre les rebelles.

Democratic Republic of the Congo: Traque des FDLR: plaidoyer pour la mise en place des sites d’accueil pour les civils

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Plusieurs organisations du territoire de Walikale au Nord-Kivu demandent au gouvernement et à ses partenaires de définir des zones d’accueil des civils avant le lancement des opérations contre les rebelles rwandais des FDLR. Des sources locales indiquent que des habitants commencent à fuir leurs localités pour se mettre à l’abri dans de grandes agglomérations en vue d’éventuelles opérations armées contre ces combattants rwandais.

L’ultimatum de 6 mois lancé aux FDLR pour désarmer volontairement a expiré le 2 janvier dernier. Une traque doit être lancée contre les combattants qui n’ont pas déposé les armes.

Pour le réseau des Associations de développement pour la réhabilitation et la maintenance des routes de desserte agricole (ARDA), le gouvernement et ses partenaires devraient d’abord définir des zones d’accueil des populations avant le lancement des opérations contre les FDLR.

Cette organisation active à Masisi et Walikale estime que la mise en place de ces zones d’accueil devrait permettre que les civils soient correctement assistés pendant toute la durée des opérations contre les combattants rwandais. « Nous voudrions à ce que les populations civiles soient orientées vers des zones d’accueil, par exemple à Pinga. Que le tronçon Pinga-Kalembe soit réhabilité en vue de faciliter aux humanitaires d’aller assister les populations qui vont s’orienter dans cette zone d’accueil », plaide Emile Muhombo, coordonateur du réseau ARDA.
La même source réclame également un centre d’accueil à Mubi où les populations pourront être assistées par les humanitaires.

Certaines sources locales indiquent que depuis l’expiration de l’ultimatum lancé aux FDLR de déposer volontairement les armes, la psychose s’est installée dans les groupements d’Usala, Utunda et Ikobo, à Walikale.​

Democratic Republic of the Congo: Playing With Fire: Children Who Live Among the Remnants of War

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Source: DanChurchAid
Country: Democratic Republic of the Congo

A family with children lived for years on top of an old ammunition depot in the Democratic Republic of Congo. An example of the widespread problem with unexploded ordnance in the troubled country

By Thea Lacey

Nine year old Esther Regina lives in a crowded compound in Uvira, a city of 300,000 people on the shores of Lake Tanganiyka in the Democratic Republic of Congo (DRC).

At the back of Esther’s modest home is a garden of about fifteen square metres. It is, on first sight, indistinguishable from any other backyard in this populous and impoverished district. A laden papaya tree and several cassava plants grow out of the dust. Three skinny chickens peck at the grass. Next to the wall, an improvised bread oven exudes a wispy trail of grey smoke.

But scattered among the plants are some more unusual objects. Over the last few months, a handful of finger-sized pieces of scrap metal have been uncovered by the rain. They are recognised instantly by the ordnance disposal team from DanChurchAid that has arrived to investigate the site. They are, in fact, unexploded 12mm warheads and the first indication to the team of a more sinister booty buried beneath.

As their excavations progress, the disposal team discover a cache of deadly armaments less than half a metre below the surface that have lain hidden for over a decade. Over the course of the following week, they carefully remove over 2,000 small arms and six rusty mortars from the soil and take them away for safe disposal.

Living on an ammunition depot

It transpires that Esther’s home sits on the site of a former ammunition depot that was destroyed by a retreating armed group in 2002 in order to prevent their weapons falling in to enemy hands. In the flurry of post-war reconstruction that followed the 2003 peace accords, no attempt was made to clear the dangerous debris and houses were simply built over the top, trapping the deadly hoard underneath.

The family have known for many years of the dangers lying under their feet. In 2007, a fatal accident was narrowly averted when Esther’s aunt Charlotte Wakusomba dug up two rockets in the garden while she was planting beans. Thinking they were scrap metal, she threw them on the bonfire. Moments later they exploded. One was propelled in a high trajectory and landed in the lake 500 metres away. By some miracle, nobody was injured.

“After the accident we were very careful,” Charlotte explains.

“The children weren’t allowed to play here. We did not dig in new areas in the garden.”

Children get killed every year

The scale of the contamination in Esther’s compound is exceptional but it is symptomatic of the continuing, widespread presence of weapons in this extremely poor, conflict-stricken country. All over eastern Congo, the epicentre of the war from 1996-2003 and the focus of ongoing instability and armed violence, people are living in dangerous proximity to potentially lethal abandoned weapons.

The number of accidents is not known since many go unreported. Of those that are reported, a large proportion involve children. In February 2012, two children under fourteen were injured and one killed in Kisangani, Province Orientale, when a hand grenade they found exploded. A seven year old boy was gravely injured in a similar incident involving an unexploded rocket in North Kivu at around the same time.

A few months later, three children were killed and a fourth seriously injured while playing with a grenade they found in an abandoned military camp. In October 2014, a rusting grenade was found by some children a few metres from a busy secondary school in Kalemie, Katanga Province. On this occasion the DCA disposal team were contacted and demolished it on site before it had the chance to kill or maim a child.

Just a month ago in November 2014, a child was killed and several others injured by a grenade found near a military base in Baraka, South Kivu.

Clearing effort lacks funding

The task of removing and destroying abandoned weapons in DRC is expensive and highly specialised, requiring costly equipment and trained personnel. With so many other urgent humanitarian priorities in a country that ranks consistently bottom of the UNDP Human Development Index, donor support for ordnance disposal has slowed to a trickle.

The Congolese army is too poorly equipped and trained to take on the task of ordnance disposal. Only three accredited international NGOs and one private sector organisation are currently operating in DRC and, with resources running dry, they are struggling to stay operational.

“Our teams are close to the ground and have seen first hand the scale and extent of the problem and the daily risks it poses to populations,” explains Charlotte Billoir who manages the DCA ordnance disposal and mine action programme in DRC.

“However it is very difficult for us to measure how much contamination there is or how many lives we’re saving making it hard to make the case for support.”

Information can't do it alone

You can get some sense of the scale of contamination from the work of the NGOs undertaking disposal. Over the last 18 months, DCA alone has destroyed over 3,000 armaments including rockets, grenades, RPGs as well as landmines in South Kivu province. Their emergency telephone hotline receives 2 to 3 calls per week from members of the public across the province reporting suspected hazards in their area. In short, it is clear that this is a problem that is not going away.

Education on the risks of unexploded ordnance is an essential strategy for keeping people safe. Risk Education has been part of the national curriculum since 2011 and the Congolese and United Nations mine action authorities have been supporting the roll out of the curriculum in tandem with the Ministry of Education.

But education alone will not solve the problem.

In the simple but indisputable logic of nine-year-old Esther Regina:

“Now we know that we must not touch the dangerous things in the garden. But it would be better for us if those things weren’t there in the first place.”

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