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Democratic Republic of the Congo: Fosse commune de Maluku:Evariste Boshab attendu à l’Assemblée nationale

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab Mabudj, sera de nouveau face aux députés samedi 2 mai ou lundi prochain, à la suite d’une motion de défiance initiée contre lui par des députés de l’opposition sur l’affaire de la fosse commune de Maluku. Les députés signataires de cette motion dont Delly Sessanga Ipungu lui reprochent l’enterrement massif le 19 mars dernier de 425 Congolais dans des conditions qu’ils jugent inhumaines dans une fosse commune dans la commune urbano-rurale de Maluku.

«Il y a eu des atteintes grave à la dignité humaine. Il a y eu une forte banalisation de ce qui s’est passé. Et il nous semble que la responsabilité politique du vice-Premier ministre [Boshab] est engagée. Et nous attendons nous en expliquer dans le cadre de ce que prévoit la constitution», a affirmé le député Sessanga.

A (re) Lire: Fosse commune de Maluku: Evariste Boshab visé par une motion de défiance

Il a par ailleurs dit avoir été surpris que cette motion n’ait pas été débattue en plénière depuis son inscription au bureau de l’Assemblée nationale, il y a plus d’une dizaine de jours. «Alors que de droit, elle [motion de défiance] doit pouvoir être alignée et que la condition de recevabilité est purgée par la présence de plus de cinquante signatures apposées sur le document», a estimé la même source. Vous pouvez écouter Delly Sessanga:

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A en croire Aubin Minaku, le retard enregistré dans la programmation de cette motion en plénière de la chambre basse est consécutif à son absence au pays. Le président de l’Assemblée nationale a tenu donc à préciser que le dépôt de cette motion avait coïncidé avec son voyage pour la République du Corée.

Les signataires de la motion reprochent notamment à Evariste Boshab l’enterrement massif le 19 mars dernier de 425 à Maluku. La découverte de la fosse commune avait été faite par la population riveraine du cimetière Fula-Fula de Maluklu qui avait saisi la Monusco, la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC. Elle avait à son tour saisi le Procureur général de la République qui a ouvert une enquête sur cette affaire.

Evariste Boshab va revenir à l’Assemblée pour la deuxième fois pour élucider l’affaire de cette fosse commune. Le 20 avril dernier, le vice-Premier ministre avait, devant la chambre basse du Parlement, reconnu l’inhumation massive de ces Congolais au cimetière Fula-Fula, dans la commune de Maluku, à 80 km de Kinshasa. A la suite d’une question orale qui lui avait été adressée, Evariste Boshab avait estimé que cet enterrement avait respecté la loi en la matière qui date de l’époque coloniale. Pour lui, il s’agit non pas d’une fosse commune, mais plutôt d’une tombe commune.


Democratic Republic of the Congo: Apprendre à épargner avec les Mutuelles de Solidarité

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Source: UN Development Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

Vert, bleu et rouge ! Voici les couleurs des trois caisses d’épargne que brandit fièrement André et son groupe. Une couleur pour chaque fonction : le rouge pour les urgences et l’assistance sociale ; le bleu pour l’argent des partenaires et enfin le vert pour les crédits aux investissements. Un code simple pour comprendre en un coup d’œil les mécanismes d’épargne.

Au Nord-Kivu, les populations des zones minières connaissent de nombreux soucis d‘ordre financier, dus à un taux de chômage important et des revenus volatiles, basés sur l’agriculture. Dans un tel contexte, l’épargne n’est pas une pratique commune. "Avant on ne savait pas épargner", reconnaît un bénéficiaire. Le PNUD et ses partenaires s’efforcent donc d’inciter de plus en plus de groupes à épargner et à prendre un petit crédit auprès de Mutuelles de Solidarité (MUSO).

Grâce à une formation proposée par l’ALPM (Actions pour la Lutte contre la Pauvreté et la Malnutrition), les bénéficiaires apprennent comment épargner au sein de leur propre communauté. Dans le village de Matanda, André résume : "Maintenant je peux mettre 1 000 francs congolais de côté pour m’aider dans le futur !". *

Les membres de la MUSO se réunissent ensuite tous les mois et choisissent ensemble comment financer à tour de rôle les projets des uns et des autres. Une fois le prêt accordé, il/elle a trois mois pour rembourser le crédit avec un taux d’intérêt à 3%. Germain, explique qu’avec la somme allouée, il a pu mettre en place une activité de scierie. Il a remboursé le crédit sans difficulté et a conservé non seulement sa scie mais surtout 200 planches, qu’il pourra revendre 2 USD pièce. Il a donc engrangé un bénéfice conséquent qui inspire et encourage ses voisins.

Vision à long terme

L’accent est mis sur les activités génératrices de revenu (AGR) offrant une vision sur le long terme du développement économique. Dans la région, les revenus sont encore généralement basés sur l’agriculture et ils varient donc drastiquement d’une saison à l’autre. Si la météo est mauvaise, c’est tout le village qui peine aux champs sans résultat. De plus, de nombreux jeunes préfèrent travailler à la mine, délaissant les bancs de l’école et les bienfaits d’une éducation. Grâce à l’approche des MUSO, les membres sont incités à favoriser des activités fiables qui assurent un revenu sûr, stable et durable, comme des dépôts pharmaceutiques ou d’autres petites boutiques.

Pour les accompagner dans cette voie, un projet conjoint FAO, UNICEF ** et PNUD propose depuis novembre 2013, des formations aux membres de la communauté de Matanda. Ce centre est aujourd’hui rattaché à la Division Provinciale de la Jeunesse, qui prend en charge le salaire des enseignants. Les étudiants peuvent y apprendre la menuiserie, la cuisine, la coupe-couture, la maçonnerie et la mécanique automobile. Après neuf mois de cours, ils disposent de trois mois de stage pour perfectionner leur savoir-faire. L’année dernière, 409 apprenants, dont 222 femmes, ont ainsi obtenu un brevet. Ils se sont vus remettre à la fin de l’année, un kit de démarrage pour lancer leurs activités et les insérer professionnellement. Réunis par groupe de dix, ils lancent ensemble une AGR commune.

À chaque réunion mensuelle de la MUSO, une fois les cotisations collectées, les participants échangent sur des thématiques transversales (VIH Sida, éducation, etc.. Ces discussions leur permettent de réfléchir à des questions de société pour trouver des solutions et apporter la paix et la cohésion au sein de la communauté.

Ces structures d’épargne solidaires sont rapidement devenues populaires au Nord, à Beni et à Mutembo. L’argent y circule facilement, et on assiste à une vraie conscience solidaire dans le remboursement. Si un membre décède, le groupe participe conjointement au remboursement. Le rapport de l’année dernière montre qu’à Matanda, les taux d’intérêt des prêts accordés ont généré 810 000 francs congolais et que 21 personnes ont pu bénéficier de ces crédits. Dans la localité élargie, on compte déjà 384 membres, dont 172 femmes, répartis en 80 MUSO différentes. Sur 112 crédits, 102 ont déjà été remboursés !

Democratic Republic of the Congo: RDC: les états généraux de la justice recommandent la lutte contre "toutes les formes" d'impunité

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, RD Congo | AFP | samedi 02/05/2015 - 16:44 GMT

Les états généraux de la justice qui se sont clôturés samedi à Kinshasa ont notamment recommandé de lutter contre "toutes les formes" d'impunité en République démocratique du Congo et que la justice soit accessible à tous.

"Un accent particulier a été mis sur la lutte contre l'impunité sous toutes ses formes, comme il a été également vivement recommandé le renforcement de l'indépendance du pouvoir judiciaire", a déclaré le ministre de la Justice et des Droits humains Alexis Thambwe Mwamba.

Il a par ailleurs été "vivement recommandé au gouvernement de favoriser l'accès à la justice à tous: indigents comme nantis, villageois comme citadins", a-t-il ajouté, s'exprimant lors de la clôture des états généraux, les premiers organisés dans le pays depuis 1996.

Les assises s'étaient ouvertes lundi pour établir un "diagnostic complet et sans complaisance" de la justice congolaise et trouver des solutions à ses maux : l'"incurie", le "clientélisme", le "trafic d'influence", la "corruption", l'"impunité" et l'"iniquité", avait énuméré M. Thambwe Mwamba.

Quelque 300 participants - dont des universitaires, des juristes, des défenseurs des droits de l'Homme - ont pris part aux travaux.

"Les participants ont élaboré un grand nombre de recommandations qui, si elles sont bien appliquées, pourraient faire une différence concrète pour mettre fin au cycle de la violence et de l'impunité en RD Congo, y compris par la création de chambres spécialisées au sein du système judiciaire congolais pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité", a déclaré à l’AFP Ida Sawyer, chercheuse senior pour Human Rights Watch en RDC, qui a pris part aux travaux.

"Le principal défi à venir sera pour le gouvernement congolais de transformer l'engagement de haut niveau durant les états généraux en une véritable volonté politique d'aller de l'avant avec les recommandations et de commencer la mise en œuvre des réformes concrètes", a-t-elle ajouté, alors que certaines de recommandations faites pendant les assises demandent en fait l’application des lois existantes.

Vendredi, Emmanuel Luzolo Bambi, conseiller spécial pour la bonne gouvernance du président Joseph Kabila, a déploré que "les sanctions prononcées en matière de corruption n'existent presque pas" alors que "dans la vie de tous les jours nous voyons la manifestation de la corruption".

Il a promis que, dans le cadre de son mandat de conseiller spécial, "toutes les hautes autorités du pays, tant civiles que militaires, qui sont concernées par le phénomène de corruption seront poursuivies", et a appelé les citoyens à témoigner en écrivant à l'adresse jedenonce2015@gmail.com.

Les états généraux de la justice se sont déroulés alors que le climat est très tendu à l'approche de la présidentielle de novembre 2016 : le président Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut se représenter, selon la Constitution, mais l'opposition l'accuse de chercher à se maintenir au pouvoir.

En janvier, l'opposition avait appelé à manifester contre un projet de révision de la loi électorale qui aurait pu permettre au chef de l'État de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, essentiellement à Kinshasa, et des opposants ont été arrêtés.

hab/dom

© 1994-2015 Agence France-Presse

Nigeria: Cholera outbreak in the West and Central Africa: Regional Update, 2015 - Week 14 [EN/FR]

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Source: UN Children's Fund
Country: Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Ghana, Niger, Nigeria, Togo

Au 05 avril 2015, la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré environ 7,837 cas et 142 décès (Let = 1.8%) de choléra dans 6 pays.
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As of 05th April 2015, 7,837 cases and 142 deaths (CFR = 1.8%) of cholera have been registered in the West and Central Africa region in 6 countries.

Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler, Head of MONUSCO, strongly condemns the attack on the MONUSCO helicopter near Beni

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, 04 May 2015 – “I strongly condemn the firing at one of our helicopters in Beni territory,” declared Martin Kobler, the Special Representative of the Secretary-General in the Democratic Republic of the Congo.

The attack took place in the morning of May 4th, in the area of Oicha, 20 km north of Beni. The helicopters were fired upon by a group of unidentified armed men leading to a safe landing.

"This targeted attack against United Nations personnel is unacceptable and intolerable. We will not be deterred in our active protection of civilians. The attackers will be pursued with maximum efforts and minimum tolerance within the rules of engagement," Martin Kobler, the head of MONUSCO added.

Democratic Republic of the Congo: IOM Uses Biometrics to Aid Displaced in Democratic Republic of the Congo

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Source: International Organization for Migration
Country: Democratic Republic of the Congo

DRC - IOM has initiated the biometric verification of internally displaced people (IDPs) during food assistance in displacement sites in North Kivu province in the Eastern Democratic Republic of the Congo (DRC.)

The verification exercise, designed to increase accountability and combat fraud, started in February 2015 and will cover displacement sites in Nzulo, Buhimba and Shasha.

The lack of identity documents for IDPs in the Eastern DRC poses a challenge in targeting humanitarian assistance. Almost 80 per cent of adults living in sites having no form of identity documents. In response, IOM launched a biometric registration pilot project in eight displacement sites around the city of Goma in June 2014.

Between June 2014 and April 2015, IOM took the fingerprints of nearly 16,000 IDPs. In the context of food distributions, the collected information is used to ensure that humanitarian aid reaches the most vulnerable and avoids duplication and fraud.

“Taking fingerprints allows unique identification of each beneficiary to avoid double registration or fraud,” said Flora Camain, Information Management Officer at IOM North Kivu. “The aid goes to those registered in the database. That way we can ensure that the aid benefits the individuals for whom it is meant.”

The project was developed to ensure accountability to affected populations, after concerns had been voiced over double registrations benefiting some IDPs, at the expense of others in need of assistance.

The biometric verification operations are implemented in close collaboration with partners, including the World Food Programme (WFP) and World Vision International (WVI), which respectively provide and distribute food. Première-Urgence – Aide Médicale Internationale (PU-AMI), IOM’s camp manager partner and the Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR), which represents the Congolese authorities in displacement sites.

The project will be extended to other IOM-coordinated displacement sites in North Kivu and partnerships will be expanded to include other service providers operating in displacement sites.

In DRC, IOM jointly leads the Displacement Sites Working Group (DSWG) with UNHCR, representing the Camp Coordination and Camp Management sector in the country.

IOM ensures effective management and coordination of the humanitarian response for 69,000 IDPs in 29 displacement sites. This includes advocating for more humanitarian assistance and the development of strategies for reliable identification and registration of IDPs.

For more information, please contact Flora Camain at IOM DRC, Tel.: +243 (0)81 512 4095 / +243 (0)97 325 1666, Email: fcamain@iom.int

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo - Conflict (ECHO Daily Flash of 5 May 2015)

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Source: European Commission Humanitarian Aid department
Country: Democratic Republic of the Congo

Renewed tensions between Pygmies and Lubas have been registered in the territory of Nyunzu (north of Katanga). During last week, an armed Luba group burned several shelters in one of the IDP camps (with a major presence of Pygmy) located 7 km from the city of Nyunzu.

Following the attack, hundreds of Pygmies fled to the adjacent woods and to Nyunzu, asking for assistance and protection from the authorities. As of today, women and children who have fled the violence are hosted in a warehouse in the city of Nyunzu and are in urgent need of humanitarian assistance. The exact number of people displaced is still unknown. ECHO is closely following the situation and looking at partners who could provide a quick and adequate response.

Before this attack, 10 000 IDPs were hosted in three camps near Nyunzu as a result of the ethnical conflict that started late February.

Democratic Republic of the Congo: Katanga : lancement des travaux de construction du pavillon des tuberculeux multi-résistants à Malemba-Nkulu

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Malemba-Nkulu, le 04 mai 2015 (caritasdev.cd): L’Administrateur du Territoire (AT) chargé des Questions Politiques et Administratives de Malemba-Nkulu a lancé lundi, au nom de sa hiérarchie, les travaux de construction d’un pavillon pour la prise en charge des malades tuberculeux multi-résistants dans l’enceinte de son Hôpital Général de Référence (HGR). C’était à l’issue d’une réunion de chantier qui a regroupé les Autorités sanitaires, politico-administratives, la délégation de la Caritas Congo Asbl et celle de l’entreprise DRIDA (Domaine de Réhabilitation des Infrastructures et Développement Agricole), basée à Lubumbashi.

L’AT a.i. Dany Mwendelote a d’abord salué le partenariat Gouvernement-Fonds Mondial et Caritas Congo Asbl, « puisqu’il va sauver des vies, particulièrement à Malemba-Nkulu». Il a ensuite remercié sincèrement tous ces partenaires du gouvernement pour « cette œuvre salvatrice »

Six mois des travaux Le coût des travaux s’élève à 102.350 $, financés par le Fonds Mondial, dans le cadre du programme de lutte contre la Tuberculose, dont Caritas Congo Asbl est Récipiendaire Principal, aux côtés du Ministère de la Santé. Comme l’a indiqué le Chargé des Infrastructures de Caritas Congo Asbl, celle-ci s’occupe de l’approvisionnement (achat des médicaments antituberculeux, équipements et matériels médicaux et non médicaux, consommables et réactifs de laboratoire) ; des réhabilitations des bâtiments, du soutien alimentaire aux patients et des soins communautaires. Ir Alidor Bangu a indiqué en outre que l’entreprise sélectionnée a gagné le marché sur une base compétitive, respectant les procédures du Fonds Mondial. Par ailleurs, DRIDA va commencer le travail selon le principe de préfinancement.

« Sauf stipulations contraires, nous tenons à respecter le délai de 180 jours nous accordé pour construire ce bâtiment », a rassuré M. Anaclet Kambuyi, ADG de DRIDA Sprl, abordé par caritasdev.cd. Son entreprise bénéficie d’un mois supplémentaire à cause de l’enclavement de ce territoire, de manière à lui permettre notamment de faire acheminer les matériaux de Lubumbashi. En fait, il faut au moins quatre jours pour parcourir actuellement par véhicule 4 x 4 près de 650 km séparant Lubumbashi du centre de Malemba-Nkulu.
Pour sa part, souhaitant la bienvenue aux hôtes, aux noms du Médecin-Chef de Zone de Malemba et celui du Médecin–Directeur de l’Hôpital, tous en mission à Lubumbashi, Dr Anaclet Numbi a émis le vœu de voir ces travaux arriver à leurs termes.

Deux locaux pour 20 malades Le bâtiment à construire aura une superficie de 25 mètres sur 13. Il comprendra deux grands locaux dotés des latrines, d’une capacité d’accueil de dix malades chacun, respectivement pour les femmes et pour les hommes. Ce pavillon permettra ainsi d’offrir une bonne prise en charge des malades tuberculeux multi-résistants, obligés de suivre les soins en internement durant 24 mois ; ce qui aide à éviter les cas de contamination au sein de la communauté. L’acquisition récente de l’appareil ‘Gene Xpert MTB/RIF’, augmente les capacités de l’HGR de Malemba-Nkulu à connaître très tôt les cas de résistance en vue de les mettre rapidement sous traitement et arrêter la chaîne de transmission. Tout cela est le fruit de la visite de prospection conjointe que la Caritas Congo Asbl et le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) avaient effectuée lundi 29 septembre 2014 à Malemba-Nkulu.

Sur le plan technique, ces pavillons se construisent sur base de grandes ouvertures pour garantir la circulation de l’air et l’effet de serre, en vue de limiter les risques de contamination. Ils sont constitués d’une structure solide en bétons armés avec maçonnerie en blocs ciment ou en briques cuites. Ces pavillons sont pourvus d’une alimentation électrique et des installations sanitaires internes avec un système d’évacuation en P.V.C et des fosses septiques pour au moins trente-cinq usagers. Un dispositif permet aussi d’évacuer par la toiture de l’air chaud.

A côté, il y a d’une part le bureau du médecin-traitant pouvant entrer de deux côtés du bâtiment, une salle d’eau « pour lui permettre de sortir du pavillon sans risque » et une pharmacie. D’autre part, un hangar ouvert accueille les patients en ambulatoire avant d’être reçus par le médecin ainsi que les visiteurs. Par ailleurs, en-dehors de ce pavillon, une paillote permet aux garde-malades de faire la cuisine.
C’est pour l’exécution heureuse de ces travaux que l’abbé Marcel Kabila, Curé de la paroisse St Jean Evangéliste de Malemba-Nkulu, les a confiés à son tour entre les mains de Dieu Tout-Puissant.

Il sied de signaler ici que, pour les trois premières années de ce programme, Caritas Congo Asbl a déjà réhabilité les bâtiments suivants : le laboratoire de contrôle de qualité de Bunia/BAAR (travaux de toiture et assainissement) et le Centre Antituberculeux de Kisangani (CAT) dans la Province Orientale ; le laboratoire de culture de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental ; les pavillons des tuberculeux multi-résistants de Kananga au Kasaï Occidental ; Hôpital Général de Référence (HGR) de Mosango au Bandundu ; et HGR Kalemie au Katanga.

En outre, si les travaux de construction sont en attente pour le laboratoire de culture de Mbandaka, ils ont déjà démarré pour les pavillons des Hôpitaux Généraux de Référence (HGR) de Ciriri à Bukavu (au Sud-Kivu) et de Virunga à Goma(au Nord-Kivu).
Guy-Marin Kamandji (Envoyé Spécial)


World: IDMC Quarterly Update January - March 2015

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Source: Internal Displacement Monitoring Centre
Country: Bangladesh, Bosnia and Herzegovina, Burundi, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Myanmar, Nigeria, occupied Palestinian territory, Philippines, Somalia, Ukraine, World

The Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) is pleased to present its quarterly update for the period January to March 2015 in a modified format that reflects IDMC’s new strategic objectives and expected outcomes. 2015 is a transitional year for IDMC during which we will meet our running commitments and at the same time engage in activities within the new strategic framework. These reports will of course continue to keep you updated on progress made towards achieving our goals.

Burundi: European Commission releases EUR 1.5 million humanitarian funds for Burundi refugees

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Source: European Commission Humanitarian Aid department
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, United Republic of Tanzania

05 May, Nairobi -- The European Commission is releasing EUR 1.5 million to meet the immediate needs for assistance and protection of Burundi refugees in neighbouring countries. The funding is part of the EUR 47 million of total humanitarian aid foreseen for the Great Lakes region for 2015, and follows the increase in number of refugees from the country in the last weeks.

"Such sudden and massive displacement is a humanitarian tragedy and a serious challenge to neighbouring countries' capacities to accommodate refugees. It is a serious concern in an already fragile region" said EU Commissioner for Humanitarian Aid and Crisis Management, Christos Stylianides.

Rwanda, the Democratic Republic of Congo and Tanzania are experiencing flows of refugees from Burundi, who cite intimidation, threats, or fear of violence as reasons for fleeing. Over 30,000 people, the majority of whom women and children, are estimated to have fled already, with more feared to follow suit. More than 24,700 new refugees were reported by 3 May in Rwanda alone.

The surge follows last week's clashes in Burundi's capital Bujumbura between police and opposition to President Nkurunziza, after he announced his candidacy for a third term as president at the upcoming elections in June.

The European Commission is closely monitoring the situation and has expressed its concern at the increasing number of refugees.

Press contacts Malini Morzaria (malini.morzaria@echofield.eu) Martin Karimi (martin.karimi@echofield.eu)

Burundi: La Commission européenne débloque 1,5 million de l'aide pour les réfugiés Burundais

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Source: European Commission Humanitarian Aid department
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, United Republic of Tanzania

05 Mai, Nairobi -- La Commission européenne débloque/alloue 1,5 million d'euros en réponse aux besoins humanitaires immédiats en termes d'assistance et de protection des réfugiés Burundais dans les pays avoisinants. Conséquence du nombre rapidement croissant de réfugiés fuyant leur pays vers des pays voisins durant les dernières semaines, ce financement fait partie des 47 millions d'euros prévus pour la région des Grands Lacs en 2015.

"Ce déplacement soudain et massif, très préoccupant pour une région déjà fragilisée, est une tragédie humanitaire et un défi pour les pays voisins quant à leur capacité à accueillir les réfugiés," a déclaré le Commissaire européen chargé de l'aide humanitaire et de la gestion des crises, Christos Stylianides.

Le Rwanda, la République démocratique du Congo et la Tanzanie font face à un flux de réfugiés qui invoquent l'intimidation, les menaces, ou la peur de la violence comme motifs de fuite. On estime à plus de 30.000 le nombre de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ayant déjà fui, avec la crainte que ce chiffre puisse encore croître. Rien qu'au Rwanda, plus de 24 700 nouveaux réfugiés étaient déjà comptabilisés au 3 mai.

La flambée fait suite aux affrontements ayant eu lieu la semaine passée à Bujumbura, la capitale du Burundi, entre la police et les opposants au Président Nkurunziza, ce dernier ayant annoncé sa candidature pour un troisième mandat à l'élection présidentielle de juin.

La Commission européenne suit de près l'évolution de la situation et exprime son inquiétude face aux nombre croissant de réfugiés.

Personnes de contact pour la presse

Malini Morzaria (malini.morzaria@echofield.eu) Martin Karimi (martin.karimi@echofield.eu)

World: Global Emergency Overview Snapshot 29 April–5 May 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bolivia (Plurinational State of), Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Colombia, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, India, Iraq, Jordan, Kenya, Kiribati, Lebanon, Liberia, Libya, Malawi, Mali, Mauritania, Myanmar, Namibia, Nepal, Nicaragua, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, Vanuatu, World, Yemen

Snapshot 29 April–5 May 2015

Nepal: The death toll from the earthquake has reached 7,250, with more than 14,000 injured. Aftershocks are still occurring, and some villages have still not been reached. 300,000 homes are estimated to need rebuilding or repair.

Yemen: The estimated number of IDPs has doubled since 17 April to reach 300,000, as conflict continues. Food distribution, health, and WASH systems are on the verge of collapse, due in large part to severe fuel shortages.

Nigeria: 9.7 million people are living in the areas worst affected by the Boko Haram insurgency, and 300,000 new IDPs have been recorded since February. In Damasak, Borno state, hundreds of people have been found dead following Boko Haram attacks.

Updated: 05/05/2015. Next update: 12/05/2015

Global Emergency Overview Web Interface

Democratic Republic of the Congo: La FAO facilite la collaboration entre les entreprises agricoles de la filière manioc et les Institutions financières en RD Congo

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Source: Food and Agriculture Organization
Country: Democratic Republic of the Congo

Financer le développement des activités de production, de transformation et de commercialisation de la filière manioc Kinshasa, 05 mai 2015 – «Faciliter le développement du processus de collaboration entre les micros, petites et moyennes entreprises agricoles (MPMEA) de la filière manioc et les Institutions de micro finances (IMF) et les banques commerciales afin de permettre l’accès aux microcrédits », est l’objet de l’atelier organisé par la FAO du 21 au 22 avril 2015 à Kinshasa.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote sur la ''Promotion de la chaîne de valeurs du manioc en République Démocratique du Congo''

En effet, après un an d’exécution de différentes activités, le projet a facilité la structuration de 12 micros, petites et moyennes entreprises agricoles de la filière manioc. Neuf (9) d’entre elles se sont positionnées dans le maillon de la production, une (1) dans la transformation, une (1) dans la transformation et la commercialisation et une (1) dans la commercialisation. A cette même occasion, toutes ces structures ont eu à élaborer des plans d'affaires devant leur permettre de solliciter des microcrédits auprès des Institutions financières. En RDC, l’intensification des activités de la filière manioc est buttée au problème d’accès au financement.

« La tenue de ces assises permettra de promouvoir la collaboration qui a très souvent fait défaut entre les acteurs du secteur agricole, dont ceux de la filière manioc, et les institutions financières », a dit Mr. Ndiaga Gueye, le Représentant de la FAO en RDC.

« Le gouvernement congolais se réjouit de l’initiative de la FAO consistant à réunir les parties prenantes à discuter sur la problématique du financement des activités de la filière manioc », a renchérit, Mr. Gabriel Kombozi, le Représentant du Secrétaire général de l’agriculture, pêche et élevage. « J’exhorte, donc, les institutions financières à clarifier aux différentes micro, petites et moyennes entreprises agricoles toutes les conditions d’octroi de crédit et les normes pour qu’elles soient éligibles », a t – il ajouté.

En effet, les institutions contactées par la FAO (MECRECO, MUFESAKIN, RAW BANK, ADVANS BANK Congo et SOFIBANK...) ont d’abord exposé les produits et services pour accéder aux financements. En suite, les micro, petites et moyennes entreprises ont à leur tour présenté leurs business plans déjà élaborés.

Au terme des assises, les deux parties se sont engagées à poursuivre les échanges afin de permettre aux MPMEA de ficeler les plans d’affaires et aux IMF, de réfléchir sur la possibilité l’élaborer et mettre au point de nouveaux produits adaptés au financement des activités agricoles, qui constitue un volet à risques.

Par ailleurs, la FAO, en sa position de conseiller du Gouvernement dans le domaine agricole, a été appelée à faire un plaidoyer pour l’adoption des politiques et stratégies pour un investissement accru dans le secteur agricole et pour la mise en place d’ un mécanisme de financement durable à travers le partenariat public-privé.

Burundi: Burundi: l'afflux des réfugiés se poursuit au Rwanda et en RDC

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Source: UN Radio
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Fuyant la tension qui monte à l’approche des élections de juin, les réfugiés burundais sont de plus en plus nombreux à traverser la frontière. Ils sont plus de 25.000 à avoir franchi le Rwanda voisin et plus de 7.000 à se réfugier aussi en République Démocratique du Congo (RDC), notamment dans les territoires d'Uvira et de Fizi au Sud-Kivu. Une situation qui n'est pas simple pour Kinshasa qui a déjà accueilli ces dernières semaines plus de 90.000 Centrafricains qui ont également fui les violences dans ce pays.

Selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), ces 32.000 réfugiés au Rwanda et en RDC sont en majorité des femmes et des enfants, qui ont fui depuis début avril en citant pour motif l’intimidation et les menaces de violences liées aux prochaines élections.

En attendant, les réfugiés burundais vivent chez l'habitant. Le gouvernement congolais et le HCR s'activent pour leur trouver un lieu d'accueil décent au Sud-Kivu.

Dans son dernier bulletin en date du 26 avril, le Bureau pour la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dit se préparer d'ailleurs à un possible afflux de réfugiés dans les pays voisins du Burundi – le Rwanda, la RDC, la Tanzanie et l’Ouganda. « Les partenaires humanitaires prévoient qu’en cas de violences pré-électorales, quelque 50.000 personnes risquent d’être affectées au cours des huit premières semaines, et, dans le pire des scénarios, jusqu’à 350.000 au cours des six premiers mois », fait remarquer OCHA, évoquant un « impact humanitaire » potentiellement massif.

Avec ces prévisions alarmantes, l'ONU a demandé aux pays donateurs 11,6 millions de dollars pour couvrir les premières opérations préparatoires d’aide.

Democratic Republic of the Congo: Réduction des effectifs militaires de la MONUSCO: le bataillon d’infanterie égyptienne quitte le Sud

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Bukavu, le 25 avril 2015 - A Bukavu, le samedi 25 avril 201, le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies aux Opérations de Maintien de la Paix, Hervé Ladsous, a pris part à la cérémonie organisé lors du départ définitif du bataillon d’infanterie égyptienne de la Force de la MONUSCO. Il était accompagné, entre autres, du lieutenant général Maqsood Ahmed, Conseiller militaire du Département des Opérations de Maintien de la Paix (DOMP), de Hanny Salah Mostafa, Ambassadeur de l’Egypte en RDC, de Martin Kobler, Chef de la MONUSCO et du lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, commandant de la Force de la MONUSCO.

Aussitôt après son accueil à l’aéroport de Kavumu, localité située à environ 35 km au nord de Bukavu, par la chef de Bureau intérimaire de la MONUSCO/Sud-Kivu Mme Christine Kapalata, M. Hervé Ladsous a pris part à la parade militaire organisée par le bataillon de l’infanterie égyptienne basée au Sud-Kivu. Cette cérémonie a revêtu une importance particulière car elle marque le départ définitif de ces forces spéciales, dans le cadre de la réduction des effectifs militaires de la MONUSCO, tel qu’autorisé par le Conseil de Sécurité. En effet, dans sa résolution numéro 2211 du 26 mars 2015 , le Conseil de Sécurité a « fait sienne la recommandation du Secrétaire Général tendant à réduire la force de la MONUSCO de 2000 soldats tout en maintenant un effectif maximum autorisé de 19815 militaires, 760 observateurs militaires et officiers d’état-major, 391 policiers et 1050 membres d’unités de police constituée. » Au Sud-Kivu, c’est tout le bataillon de l’infanterie égyptienne, soit 850 éléments, qui est concerné par la décision du Conseil de Sécurité.

Pour l’ambassadeur de l’Egypte Hanny Salah Mostafa, la cérémonie de ce 25 avril 2015 célèbre « l’accomplissement des tâches dévolues au bataillon égyptien d’infanterie en RDC. » Ces tâches, a-t-il précisé, ont été réalisées « avec succès. » C’est donc la fin d’une « histoire réussie, écrite par les forces égyptiennes» a conclu le diplomate égyptien.

Même son de cloche de la part du Commandant de la Force de la MONUSCO, le lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz. Ce dernier a loué les six ans d’efforts de paix du contingent égyptien au sein de la Mission onusienne en RDC.

A son tour, le Chef du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP), Hervé Ladsous a surtout reconnu la contribution du contingent égyptien dans la stabilisation de la RDC. Ladsous a salué l’engagement du gouvernement égyptien à la cause de la paix, déjà manifesté pour le cas de la RDC il y a un peu plus de 55 ans. Pour lui, ce départ du contingent égyptien ne signifie pas la fin de l’engagement militaire et sécuritaire de l’Egypte envers la RDC. Ladsous espère que « le processus de consolidation de la sécurité dans les Kivus va se poursuivre avec le reste des troupes. »

Avant de quitter le Sud-Kivu, le Chef du DOMP s’est entretenu avec les autorités provinciales sur des questions de sécurité. Les décisions futures du Conseil de Sécurité en termes de la configuration de la MONUSCO sont tributaires de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.


Morocco: UNHCR Morocco Factsheet, 1 April 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Mali, Morocco, Nigeria, occupied Palestinian territory, Syrian Arab Republic

HIGHLIGHTS

679 Persons who have approached UNHCR Office to apply for asylum in 2015

987 Persons of concern who have been auditioned and/or regularised by the ad hoc Commission on Regularisation

141 Vulnerable households benefitting from regular cash assistance since January 2015

160 Refugees having benefitted from a vocational training or support to develop an income generating activity in 2014

Democratic Republic of the Congo: A Sange, Martin Kobler promet de plaider la cause de Mutarule et de ses déplacés auprès des autorité

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

C'était au cours d'une visite d'évaluation sécuritaire effectuée ce lundi 4 mai dans le Territoire d'Uvira ; troisième visite du genre en l'espace de onze mois qui a permis au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC de constater que depuis bientôt un an, pas grand-chose n'a été fait pour le retour des déplacés de Mutarule dans leur Village. Martin Kobler a promis de poursuivre le plaidoyer auprès des autorités provinciales et nationales au sujet de la Plaine de la Ruzizi en général et de Mutarule en particulier.

Uvira, le 4 mai 2015 - Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, a effectué ce lundi 4 mai 2015 une visite de travail dans le Territoire d'Uvira en Province du Sud-Kivu. Il était accompagné du Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme en RDC Jose Maria Aranaz, du Chef de Bureau intérimaire de la MONUSCO au Sud-Kivu Christine Kapalata et du Commandant de la Brigade du Sud-Kivu de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), le Général Ayyaz. Des autorités du Territoire d'Uvira et des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et de la Commission Nationale des Refugies (CNR) l'ont également rejoint à Mutarule par où le Représentant spécial a commencé sa visite, en s'inclinant devant les tombes des disparus des massacres d'août 2013 et juin 2014. De Mutarule, Monsieur Kobler a regagné Sange à une quinzaine de kilomètres. Sur place, il a d'abord rencontré une délégation de déplacés de Mutarule. Une fois de plus, il leur a exprimé la compassion des Nations Unies et promis que la MONUSCO allait continuer à plaider la cause de Mutarule en particulier et de la Plaine de la Ruzizi en général auprès des autorités nationales et provinciales, pour permettre le retour des déplacés dans leurs milieux.

Aussi bien les représentants des déplacés de Mutarule que le Collectif des femmes membres du Comité de Protection Local (représentant toutes les communautés) que Monsieur Kobler a rencontré, tous ses interlocuteurs ont répété la même chose: les conditions pour leur retour à Mutarule sont loin d'être réunies. Car cette visite de Martin Kobler avait aussi et surtout pour but de comprendre pourquoi près d'un an après les massacres de juin 2014, les populations qui avaient fui le Village pour Sange et ses environs ne sont toujours pas retournées à Mutarule. « C'est la troisième fois que je viens ici en moins d'un an, et je constate que pas grand-chose n'a changé: aidez-moi à comprendre ce qui vous empêche de retourner chez vous, leur a lancé Martin Kobler avant de poursuivre: proposez-moi des conseils, faites-moi part de vos revendications pour me permettre de les relayer auprès du Gouvernement ».

Pour les déplacés de Mutarule, parmi ces revendications ou préalables à leur retour, il y a d'abord l'aspect sécuritaire qui passe inévitablement par le désarmement des milices entretenues par les différentes Communautés, ou encore l'érection d'un cordon sécuritaire autour de Mutarule de manière à prévenir toute infiltration de miliciens; ils insistent par ailleurs sur le changement des commandants des Régiments (3304 et 3305) des FARDC soupçonnés d'avoir participé ou favorisé les massacres de 2014 ! Au plan social, les déplacés de Mutarule demandent la réhabilitation des maisons et autres infrastructures détruites (Ecoles, Centres de santé…), l'assistance en vivres et non-vivres ou encore des micro-crédits pour leur permettre d'initier de petits projets de développement et lutter ainsi contre la pauvreté qui frappe leur communauté.

Martin Kobler et sa délégation ont pris note de ces doléances et promis de « tout faire pour que la question de Mutarule ne soit pas oubliée »; toutefois, le Représentant spécial a tenu à rappeler que la MONUSCO n'était pas là pour remplacer le Gouvernement; mais que, dans le cadre des échanges réguliers avec les autorités congolaises, il allait continuer à plaider la cause de Mutarule.

De Sange, le Représentant spécial s'est envolé par hélicoptère pour Uvira où il a échangé avec des refugies burundais du Camp de transit du HCR de Kavimvira. Une fois de plus, Martin Kobler a recueilli les doléances de ces hommes et femmes qui disent avoir fui l'insécurité dans leur pays et qui, tout en louant le travail du HCR et de ses partenaires, ont reconnu vivre dans des conditions difficiles. Ils ont affirmé que beaucoup des leurs étaient toujours dans des forêts, que d'autres dormaient à la belle étoile, sans assistance et souffraient de nombreuses maladies. D'où leur souhait d'être tous rassemblés sur un même site. Martin Kobler a promis que la famille onusienne n'allait pas les abandonner. C'est peu avant 17 heures, heure locale que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et sa délégation se sont envolés pour Goma au Sud-Kivu.

Jean-Tobie Okala

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo: MSF begins medical activities in Bikenge, Maniema Province

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Democratic Republic of the Congo

Médecins Sans Frontières (MSF) has begun medical activities in Bikenge, an isolated mining town in Maniema Province, Democratic Republic of Congo (DRC). For the first few months, as they bring in supplies, the MSF teams are offering free healthcare to pregnant women, children under 15, surgical emergencies and victims of sexual violence. Once the necessary supplies have arrived, free health services will be extended to all. Since activities began on 23 March 2015, the team has carried out more than 2,150 consultations, 21 emergency surgeries and assisted at nearly 100 births.

Bikenge is located deep in the forests of Maniema Province, where some of Congo’s worst health indicators are found. The roads linking it to other towns are extremely poor and many parts are impassable by car for most of the year; getting to it requires one day of driving from the provincial capital, Kindu. Its remote location, as well as the lack of international organisations and functioning state-run health centres in the region, means that access to quality healthcare is more or less impossible for most people.

Artisanal mining activities aggravate the already poor health situation in the area. Such activities pollute local water sources, create mosquito-infested pools of stagnant water, and create dust that can cause respiratory infections. Many people come from other parts of the province to make their living in the mines surrounding the town. The resultant overcrowding also makes for worrying health indicators like high levels of sexual violence and infections linked to unsanitary living conditions.

“MSF’s presence in the health centre in Bikenge will help thousands of people get the quality health care they need, but otherwise couldn’t access,” says Michele Telaro, project coordinator of the new facility. “Here we’re right in the middle of a healthcare desert – for tens of kilometres in any direction, there’s very little in terms of quality medical services.”

Due to the extremely remote location of the project and the lack of international actors present in the area, the MSF team has had to work hard to dispel myths and misperceptions about the organisation’s work. Now that activities have begun, the community’s perception and understanding of the MSF teams has improved. But more remains to be done.

“When a new MSF project opens, a huge amount of work goes into meeting local people, explaining who we are and why we’re here, and how we can help them,” says Michele. “There is so little in the way of humanitarian aid in this region that what we’re doing is totally new for local people. As a result, we have to work twice as hard to gain their trust.”

The 42-bed health centre is jointly run with the Ministry of Health. MSF has set up new temporary structures including an emergency room, a pediatric ward, a post-operative care ward, a maternity ward and operating theatre, as well as a triage area, a pharmacy, a lab and four consultation rooms. In late 2015 and early 2016 a new health centre, better adapted to the needs of the population, will be built. The organisation is also rehabilitating a local water source for use at the health centre and by the local population.

MSF has been present in DRC since 1981, providing free, impartial medical care to people across the country. In 2014, the organisation’s Congo Emergency Pool (PUC) launched an emergency response in Kama and Kasese, Maniema Province, following a massive influx of displaced people from South Kivu. Read more

Democratic Republic of the Congo: Congo: Is Democratic Change Possible?

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Source: International Crisis Group
Country: Democratic Republic of the Congo

EXECUTIVE SUMMARY AND RECOMMENDATIONS

The presidential and legislative polls scheduled for 2016 are a potential watershed for the Democratic Republic of Congo (DRC); they could be the first elections held without an incumbent protecting his position. The prospect of these elections is testing nerves on all sides of the Congolese political spectrum and has already caused deadly violence. There is an urgent need for President Joseph Kabila to commit to the two-term limit contained within the constitution and ready himself to leave power. Consensus is also needed on key electoral decisions, in particular regarding the calendar and the voter roll. This will require high-level donor and international engagement. Absent agreement and clarity on the election process, or should there be significant delays, international partners should review their support to the government.

The fragmented governing majority is running out of options to avoid the 2016 deadline. The government’s attempts to amend both the constitution to allow Joseph Kabila to run for a third term and election laws face strong, including internal, opposition, as was evident in the January 2015 mini-political crisis over proposed changes to the electoral law. This mini-crisis, which triggered deadly violence and repression against pro-democracy activists, gave a first hint of what could be in store for 2016. In this tense domestic context, engagement by international actors is met with an increasing insistence on national sovereignty that affects in particular the UN Organization Stabilization Mission in the DRC (MONUSCO).

Local and provincial polls planned for 2015, despite a technically insufficient and non-consensual voter list, could undermine credible national elections in 2016. In addition to an overly ambitious and costly electoral calendar, the government is hastily pushing through an under-resourced and ill-prepared decentralisation process, including the division of eleven provinces into 26 as provided for in the 2006 constitution. It aims to finalise in six months what was not achieved during nine years. Trying to pursue decentralisation while implementing the electoral calendar could aggravate local tensions, trigger security troubles ahead of next year’s polls and make the country highly unstable.

For the government, buying time by capitalising on potential delays seems to be the highest attainable objective it can presently agree on. The disjointed opposition is incapable of forming a united front, but there is a broad agreement to oppose any political manoeuvring to extend President Kabila’s rule beyond 2016. In addition to President Kabila’s ambiguous signals about whether he will respect his two-term limit, problems experienced during the 2011 elections remain; they include a lack of confidence in the Independent National Electoral Commission (CENI) and a disputed voter list.

The democratisation process launched a decade ago is reaching its moment of truth, as the excessive hopes raised by the 2006 elections have not materialised. These were the first, and so far only, reasonably free and fair democratic polls to take place since the country’s independence. In their wake, reform of the nature of politics and government in DRC has been limited. However, at this stage, delaying the 2016 presidential and legislative elections would be equivalent to an unconstitutional extension of the regime. The January 2015 violence in Kinshasa was a clear demonstration of the Congolese population’s aspirations for political change. If the electoral process is not allowed to move forward unhindered, international actors, with a large UN mission in place, risk supporting a regime with even less legitimacy than is currently the case.

All efforts have to focus on creating conditions for credible polls in 2016. To that end, Congolese political actors and the CENI should revise the electoral calendar and delay local elections until decentralisation has been fine-tuned, and provincial polls should be organised to closely coincide or be combined with the national elections. A serious conflict prevention and dispute resolution strategy is required, in particular at the local level. Such efforts cannot be only with the electoral horizon in mind. Successful elections do not equal democracy and good governance; the transformation of the Congolese political system has a long way to go and requires a change in governance practices that will be the work of many years.

RECOMMENDATIONS

To avoid a descent into crisis and organise a consensual electoral process
To the government of DRC:

  1. Affirm its commitment to respecting the constitution, in particular the two-term limit for President Kabila, and the timeframe for presidential and legislative elections.

  2. Guarantee the right of free expression for the people, civil society and the opposition and abstain from arresting and harassing opponents.

  3. Make available to the CENI the necessary financial resources in a transparent manner.

  4. Reinforce judicial structures that have election responsibilities, such as the tribunaux de grande instance (civil court) and the Constitutional Court.

  5. Open an inclusive dialogue on the nature and speed of decentralisation, in particular the installation of local authorities that will organise local elections in the future.

To the government of DRC, opposition parties, civil society and the CENI:

  1. Establish a permanent and institutionalised working dialogue, with the aim of reaching consensus on the electoral calendar, the voter list, the opening of political space, among other issues.

  2. Amend the electoral calendar and cancel the completion of the 2011 electoral cycle (provincial, Senate and local elections). Concentrate instead on the organisation of the presidential and legislative polls on 27 November 2016, possibly in combination with provincial elections.

  3. Establish in close cooperation with international actors, in particular MONUSCO, an inclusive conflict prevention, security and dispute resolution strategy (including MONUSCO force deployment and local monitoring) as a pre-condition for local elections.

To the CENI:

  1. Prioritise building and maintaining maximum consensus on the entire electoral process.

  2. Communicate regularly and with full transparency its decisions, progress and challenges implementing the electoral calendar through a publically accessible platform and the media.

  3. Work transparently with the opposition, electoral experts, civil society and the government on the creation of legitimate and comprehensive voter rolls.

  4. Collaborate closely with the media, civil society, the government, opposition and international partners on a public awareness and voter education campaign.

To the opposition political parties:

  1. Create an inter-party structure to improve coordination on electoral issues.

To key donors and international partners (UN, African Union, Southern African Development Community, International Conference for the Great Lakes Region, European Union, U.S., France, UK and Belgium):

  1. Send a ministerial delegation composed of UN, African Union (AU), EU and U.S. representatives to initiate a dialogue with the president and relevant Congolese stakeholders about the electoral process. Follow up this dialogue with the group of special envoys. The key message should be full commitment to the constitution by the president and government, highlighting that non-compliance would have a serious impact on international support.

  2. Streamline the positions of and communication by the ambassadors’ working group coordinated by the special representative of the Secretary-General (SRSG) in Kinshasa.

  3. Provide consistent backing to the mandated good offices efforts of the UN special envoy for the Great Lakes Region and the SRSG with regard to the elections.

  4. Concentrate financial and material support on voter registration and training of election officials to help ensure the timely and well-organised 2016 presidential and legislative polls, as well as civil society monitoring and voter education.

  5. Send adequately staffed, long-term observation missions and ensure close communication and collaboration between them.

  6. Assess and review progress in the electoral process, as is foreseen in Security Council Resolution 2211, and suspend support to the electoral process and the Congolese security forces if the president and government continue to prevaricate on the two-term limit. In case of important delays and blatant disregard for the two-term limit, review public development aid and consider revising MONUSCO’s mandate.

Nairobi/Brussels, 5 May 2015

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo: Personnes déplacées internes (Mars 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Chiffres clés
- 2 857 446 personnes déplacées internes, soit 121 000 de plus qu’en janvier
- 91% : pourcentage de mouvement forcés du fait de l’insécurité
- 81 % : le pourcentage des déplacés internes vivant dans des familles d’accueil.

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