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Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler, Chef de la MONUSCO, condamne avec la plus grande fermeté les tirs contre un hélicoptère de la MONUSCO près de Beni

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 4 Mai 2015 : « Je condamne fermement l'attaque d'un de nos hélicoptères dans le territoire de Beni», a déclaré Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo.

L'attaque est survenue dans la matinée du 4 mai, dans la zone d'Oicha, à 20 km au nord de Beni. Les hélicoptères ont essuyé des tirs de la part d'un groupe de miliciens non identifiés entraînant un atterrissage contrôlé.

« Cette attaque visant le personnel des Nations Unies est inacceptable et intolérable. Les attaquants seront pourchassés avec tous nos efforts et sans tolérance, dans les limites des règles d'engagement », a affirmé Martin Kobler, Chef de la MONUSCO.


Democratic Republic of the Congo: RDC : plusieurs Casques bleus tués dans une embuscade dans l'est (Mission de l'ONU)

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Goma, RD Congo | AFP | mardi 05/05/2015 - 22:52 GMT

Deux soldats de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) ont été tués mardi dans une embuscade tendue dans le territoire de Beni, dans l'est du pays, où de violents combat opposent l'armée à des rebelles ougandais.

"C'est avec tristesse et colère que je viens d'apprendre le décès de Casques bleus dans une embuscade près de Béni", un grand carrefour commercial situé dans le nord de la province troublée du Nord-Kivu, a annoncé le chef de la Monusco, Martin Kobler, sur son compte Twitter, sans préciser le nombre de soldats tués.

Interrogé par l'AFP, M. Kobler a déclaré qu'il "condamnait fermement ces attaques contre les Casques bleus", sans pouvoir donner de bilan. Un porte-parole de la Monusco a pour sa part indiqué à l'AFP qu'"on confirme deux morts" mais que le nombre précis de blessés reste inconnu.

L'administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, a donné un bilan de "deux morts" et souligné que l'"attaque" a ciblé un "convoi de soldats tanzaniens tombé dans une embuscade tendue par l'ennemi, l'ADF", les rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées.

Dans un autre tweet, en anglais cette fois, M. Kobler a rendu hommage aux "soldats de la paix tanzaniens qui sont morts", promettant que la "Monusco va mener des opérations offensives robustes" dans la région où s'est déroulée l'attaque.

Les soldats tanzaniens appartiennent aux quelque 3.000 hommes de la brigade d'intervention de la Monusco - également composée de Sud-Africains et de Malawites -, chargée de lutter contre les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est de la RDC.

Ces groupes armés, parfois actifs depuis 20 ans, s'affrontent pour des raisons foncières, ethniques ou pour le contrôle des nombreuses richesses dont regorge l'est du pays (minerais, bois...). Certains sont accusés de graves exactions (meurtres, viols, enrôlement d'enfants...) contre les civils..

Dans un communiqué publié dans la nuit de mardi, la Monusco précise que l'unité de Tanzaniens est "tombée dans une embuscade sur l'axe Mavivi-Mayimoya, au village Kikiki situé à 11 km au sud d'Eringeti". Dans cette région, l'armée affronte des rebelles de l'ADF depuis dimanche.

L'armée a fait état mardi de "16 morts côté rebelles et de 4 morts et deux blessés côté FARDC (armée)". La société civile du territoire de Beni n'a pas de chiffre quant aux pertes chez les rebelles, mais affirme que l'armée a essuyé de lourdes pertes: "28 morts parmi les FARDC, 22 blessés, 8 capturés".

"La situation est tellement grave qu'elle devrait interpeller les autorités à tous les niveaux. (...) Les rebelles s'attaquent aux FARDC de façon bien organisée. Ils ont saisi des tenues, des bottes, des armes... On sent qu'ils se sont vraiment ravitaillés en équipement militaire", poursuit cette source.

Lundi soir, M. Kobler avait condamné "fermement le fait que l'on ait tiré sur l'un de nos hélicoptères dans le territoire de Beni", forçant l'appareil, qui transportait le commandant de la force onusienne, à se poser en "urgence". L'attaque était attribuée à des "hommes armés non identifiés".

"Cette attaque ciblée contre le personnel des Nations unies est inacceptable et intolérable. Nous ne serons pas découragés dans notre (mandat de) protection active des civils. Les assaillants seront poursuivis avec le maximum d'efforts et le minimum de tolérance", avait affirmé M. Kobler.

M. Kobler estime que ces deux attaques en 48 heures révèlent "l'impérieuse nécessité de relancer la coopération entre les FARDC et la Force de la Monusco pour la sécurisation du territoire de Beni", alors que les armées sont en froid depuis un différend sur la manière de neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda.

D'octobre à décembre, plus de 260 personnes, pour l'essentiel des civils (hommes, femmes et enfants), ont été tuées, pour la plupart à l'arme blanche, dans la ville de Beni et ses environs dans une succession de massacres attribués aux rebelles musulmans ougandais de l'ADF.

En décembre, une opération conjointe de l'armée congolaise et de la Monusco avait contribué à ramener le calme mais les tueries n'ont pas cessé totalement et se sont étendues à des zones limitrophes de la Province-Orientale au tournant de l'année.

Depuis le 1er janvier, soixante personnes au moins ont ainsi péri dans des attaques similaires dans le territoire de Beni ou en Province-Orientale.

Les ADF sont présentes depuis 1995 dans l'Est congolais, où elles sont accusées de graves exactions contre les civils (meurtres, enrôlement d'enfants, pillages...) et de se livrer à un juteux trafic de bois.

L'armée congolaise a annoncé que, dans la nuit du 24 au 25 avril, ses hommes avaient abattu Kasada Karume, numéro trois de l'ADF. Selon le journal ougandais New Vision, le chef de la rébellion, Jamil Mukulu, aurait été arrêté fin avril en Tanzanie.

str-hab/plh

© 1994-2015 Agence France-Presse

Democratic Republic of the Congo: UN peacekeepers killed in eastern DR Congo ambush

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, DR Congo | AFP | Tuesday 5/5/2015 - 21:37 GMT

An unknown number of peacekeepers have been killed in an ambush near the eastern Democratic Republic of Congo city Beni, the head of the UN mission, Martin Kobler, said Tuesday.

"It is with sadness and anger that I have just learned of the deaths of peacekeepers in an ambush near Beni," a trading hub in the north of troubled North Kivu province, Kobler said on his Twitter account, without stating the number killed.

Kobler told AFP he "firmly condemned these attacks against the Blue Helmets", adding that an investigation was under way and the death toll was as yet unknown.

Local administrator Amisi Kalonda said Ugandan rebels of the Allied Democratic Forces (ADF) staged the ambush targeting a convoy of Tanzanian peacekeepers in the UN force known as MONUSCO.

He said the attack occurred around Oicha, some 20 kilometres (12 miles) north of Beni.

Earlier Tuesday, a DR Congo military spokesman said army troops killed 16 ADF rebels in two days of clashes in the region.

It said four soldiers died in the fighting, while a civil society source said 28 soldiers were killed, 22 wounded and eight captured.

Kobler issued a statement Monday after a UN helicopter came under fire by "unidentified armed men" near Oicha.

The Muslim rebels of the ADF, who launched an insurgency in neighbouring Uganda against President Yoweri Museveni in the mid-1990s, are accused of killing more than 260 civilians in and around Beni town between October and December last year.

Most of the victims were hacked to death, in atrocities that prompted a joint operation by the Congolese army and UN troops to put down the jihadist fighters in December.

A degree of calm was restored, but the combined intervention failed to bring a halt to the killings of civilians, which spread northwards to Orientale province.

Since January 1, at least 60 people have lost their lives across the region.

hab/gd/jg

© 1994-2015 Agence France-Presse

Morocco: Morocco UNHCR Operational Update January-March 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Mali, Morocco, Nigeria, Senegal, Spain, Syrian Arab Republic

HIGHLIGHTS

  • End of February, the Bureau des Réfugiés et des Apatrides started the regularisation process of the refugees identified through UNHCR’s refugee status determination procedure after September 2013. At the end of March, 28 new refugees had been auditioned by the inter-ministerial Committee on regularisation and all were regularised.

  • UNHCR registered a pick in Syrians approaching the office in January, with 222 persons. In February and March, the trend is back to what it was during the last quarter of 2014 (around 100 persons per month).

  • On March 10, the Ministry of Moroccan residing abroad and of Migration Affairs presented to the donor community its “National strategy for Immigration and Asylum”. The strategy includes 11 sectorial programmes aiming at supporting refugees and immigrants to have access, i.a., to education, health, housing, social and humanitarian assistance and employment. It also includes the creation of a Moroccan Office for Refugees and Stateless Persons.

  • On March 31, the Ministry of Migration Affairs organized the second annual forum on immigration under the theme “Challenges of multiculturalism and integration issues”. The forum was an opportunity to begin a national dialogue on the various dimensions of interculturalism, studying the achievements and limits of integration policies in other countries, focusing on the lessons which should guide public action in the construction of a Moroccan model of cultural integration.

Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler, Head of MONUSCO, condemns the deadly attack against peacekeepers in Beni territory

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, 5 May 2015 - "I strongly condemn the ambush perpetrated against Tanzanian Peacekeepers deployed in Beni region to protect the population.”

“I want to express my sincere condolences to the families of those who died in combat. I also express my solidarity with the injured and promise to visit them on Wednesday”, said Martin Kobler, Head of MONUSCO.

The Tanzanian unit from the Force Intervention Brigade was ambushed along the Mavivi-Mayimoya axis in Kikiki village located 11 km South of Eringeti resulting in several casualties and injured among the Peacekeepers.

This is the second attack in less than 48 hours against MONUSCO Peacekeepers in the Grand Nord. Last Monday, a UN Helicopter with the Force Commander on board, was shot at, hitting the fuel tank and provoking an emergency landing.

“We definitively need to resume cooperation between FARDC and the MONUSCO military force to secure the territory of Beni”, added the Special Representative of the Secretary General.

Burundi: UNHCR regional update: Burundi situation No. 0006

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, United Republic of Tanzania

Burundi

  • The situation in the country remains tense with shops closed and not much business happening in the capital.
  • Areas where Congolese refugees are located (Ruyigi and Muyinga) remain relatively calm.

Rwanda

  • The daily arrival rate of has decreased from a peak of over 1,000/day to an average of 300 per day over the last few days.
  • UNHCR is conducting biometric registration of new arrivals: Level 1 registration in reception centres and Level 2 registration at the refugee camp.
  • A large number of unaccompanied and separated children has been identified; ICRC has joined the emergency response for family tracing and reunification. Child protection and SGBV referral mechanisms are established.
  • Recently more young men have been arriving. More affluent people are seen driving cars with Burundian license plates in Rwanda. Some are reluctant to go to camps. New arrivals are coming from Kirundo, Ngozi and Muyinga provinces as well as Bujumbura.
  • Bugesera reception centre remains congested with about 10,000 people although relocation to Mahama is continuing. Nyanza reception centre is less congested and able to accommodate new arrivals. Refugees continue to be relocated to Mahama camp.
  • The population of Mahama is 13,000 refugees, as of 4 May.
  • UNHCR is to establish an office in Kirehe district close to where Mahama camp is located.
  • Additional staff have been deployed to support refugee response operations.
  • A CERF rapid response proposal to cover the initial urgent needs for the refuge response is being developed under UNHCR’s leadership with OCHA’s support.

Democratic Republic of Congo

  • The SRSG in DRC and Head of the MONUSCO, Mr Martin Kobler, visited Uvira territory and held meetings with IDPs from Mutarule (Ruzizi Plain) and Burundian refugees at Kavimvira transit centre. IDPs and refugees raised concerns related to safety, disarmament, impunity and assistance. The SRSG promised that the UN will forward their concerns to the Government and make all efforts to identify solutions to their problems.
  • New arrivals reached the number of 7,189 (Burundian refugees and DRC returnees) with an arrival rate of 325 per day. The peak was on 25 – 26 April 2015. So far the new arrivals, mainly female, have been hosted by local communities. .
  • Under the co-lead of the Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) and UNHCR, arrangements are being made to settle 6,000 refugees in Uvira territory and 4,000 in Fizi. A new site has been identified where refugees will be out-of-camp and will settle with local populations in order to benefit from existing government facilities such as schools, health posts, and security presence.
  • UNHCR has asked DRC authorities that new arrivals from Burundi be granted prima facie refugee status.
  • Biometric registration will be conducted once refugees have settled in the designated area. UNHCR’s assistance will be provided only to refugees who have opted to staying in the settlement areas.
  • UNHCR started sensitization missions with the support of the local authorities and the CNR. However, the burden on hosting families that are already very poor is high.
  • Relocation of refugees from the border with Burundi is a key priority to prevent protection incidents.
  • ICRC has fielded a mission to register and conduct family tracing for 49 Burundian unaccompanied minors identified so far.
  • WFP approved the procurement of food for 1,000 Burundian refugees over 30 days.
  • 23 Kits were distributed to breastfeeding women in the Kavimvira (19) and PR Sange (4) transit centres.
  • MONUSCO contributed 5,000 litres of water to Kavimvira transit site and will continue to do so daily.

Tanzania

  • Up to 3,,000 refugees in the country including those reportedly on islands on Lake Tanganyika. Many are arriving on the islands, making it difficult to access. Authorities also reports refugees arriving through Rwanda and Uganda to Kigera.
  • A boat was hired to transport them from the islands to the NMC transit centre in Kigoma; thereafter they will be relocated by road to Nyarugusu camp.
  • Refugees include persons who were previously repatriated in 2008.
  • Reports of refugees arriving through Rwanda and Uganda to Kigera according to authorities

For more information, please contact:

RWANDA: Martina Pomeroy, pomeroy@unhcr.org (link sends e-mail) OR Erika Fitzpatrick, fitzpat@unhcr.org (link sends e-mail)

DRC: Celine Schmitt, schmitt@unhcr.org (link sends e-mail) OR Chiara Cavalcanti, cavalcan@unhcr.org (link sends e-mail)

GENEVA: Karin de Gruijl, degruijl@unhcr.org

Democratic Republic of the Congo: RDC: l'ONU renforce sa présence à Beni après la mort de deux Casques bleus

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Goma, RD Congo | AFP | mercredi 06/05/2015 - 12:59 GMT

La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a envoyé mercredi des renforts dans le territoire de Beni, dans l'est du pays, au lendemain de la mort de deux Casques bleus tanzaniens dans une embuscade, et a promis des "actions robustes" contre les rebelles ougandais suspectés de l'attaque.

"Hier, à 18H15, un convoi du contingent du bataillon tanzanien de la brigade d'intervention a été pris dans une embuscade à hauteur du village de Kisiki, (...) à environ 50 kilomètres au nord de (la ville de) Beni", a raconté mercredi le général Jean Baillaud, commandant adjoint de la force de la Monusco.

"Les FARDC (armée congolaise) et la Monusco ont dépêché immédiatement des renforts pour mettre fin à cette attaque, procéder à la sécurisation du périmètre, et aussi, bien sûr, à l'évacuation de nos blessés", a-t-il ajouté lors de la conférence de presse hebdomadaire de l'ONU.

Mardi soir, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait fait part de sa "tristesse" et sa "colère" après l'attaque, et avait promis que la "Monusco va mener des opérations offensives robustes".

"Ce matin, nous avons envoyé des renforts dans la région de Beni, une unité de réaction rapide pour renforcer ceux pris en embuscade" dans le nord du territoire de Beni, situé dans la province troublée du Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP Félix Prosper Basse, porte-parole civil de la Monusco.

Il a ajouté que le chef de la force militaire de la Mission, le général brésilien Carlos Alberto dos Santos Cruz, se rendra dans la ville de Beni pour "coordonner les activités, car il faut prendre des mesures énergiques contre ces éléments supposés appartenir à l'ADF".

Les Forces démocratiques alliées (ADF) sont des rebelles musulmans ougandais opposés au président ougandais Yoweri Museveni. Ils sont présents depuis 1995 dans l'Est congolais et sont accusés d'avoir perpétré une série de massacres ayant fait plus de 300 morts depuis octobre, essentiellement dans le territoire de Beni.

En décembre, une opération conjointe de l’armée congolaise et de la Monusco avait contribué à ramener le calme mais les tueries n’ont pas cessé totalement et se sont étendues à des zones limitrophes de la Province-Orientale.

"Aujourd'hui - contrairement à ce qu'on pourrait croire, contrairement à ces attaques, et malheureusement à ces pertes que nous subissons aussi bien dans les rangs des FARDC que de la Monusco - ADF n'a jamais été aussi affaibli", a estimé mercredi le général Baillaud.

"La neutralisation d'un certain nombre de ses chefs", notamment, devrait "nous renforcer dans notre détermination à aller au bout de ce processus (...) d'éradication d'ADF", qui en est à une "phase cruciale", a-t-il insisté.

Problème: la Monusco et l'armée congolaise sont en froid depuis un différend sur la manière de neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda.

Les récents événements soulignent la "nécessité d'une action forte et coordonnée de l'armée congolaise et de la Monusco pour ramener la sécurité dans la région de Beni", a expliqué mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.

L'embuscade est la deuxième attaque lancée contre l'organisation en 48 heures: lundi, un hélicoptère de l'ONU transportant le général dos Santos Cruz avait essuyé des tirs d'hommes non identifiés qui avaient forcé l'appareil à atterrir d'urgence.

Lors de l'embuscade, deux Casques bleus tanzaniens sont décédés et treize autres, dont la nationalité n'a pas été précisée, ont été blessés "par balle", a indiqué le général Baillaud.

L'embuscade a également coûté la vie à deux civils, d'après la Monusco. Ce bilan est confirmé par le Cercle international pour la défense des droits de l'Homme, la paix et l'environnement (CIDDHOPE), qui précise qu'un "autre civil (...) était gravement blessé et se trouve actuellement en soins intensifs".

Les soldats tanzaniens appartiennent aux 3.000 hommes de la brigade d'intervention de la Monusco, qui compte quelque 20.000 hommes, chargée de lutter contre les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est de la RDC.

Dans la même région, l'armée affronte l'ADF depuis dimanche, avec des bilans variés: l'armée a fait état mardi de "16 morts côté rebelles et 4 morts et deux blessés côté FARDC", mais la société civile affirme que les combats ont fait "28 morts parmi les FARDC, 22 blessés, 8 capturés".

hab-str/mbb/jhd

Democratic Republic of the Congo: Congo : l’alternance démocratique est-elle possible ?

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Source: International Crisis Group
Country: Democratic Republic of the Congo

Le rapport complet est disponible en anglais (PDF).

SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS

Les élections présidentielle et législatives de 2016 seront décisives pour la République démocratique du Congo (RDC) : elles pourraient être les premières élections organisées sans la participation du président actuel. Cette perspective met tous les acteurs de la scène politique congolaise sous tension et a déjà causé des violences mortelles. Le président Joseph Kabila doit impérativement respecter la limite de deux mandats imposée par la Constitution et se préparer à quitter le pouvoir. Un consensus sur les questions électorales clés, en particulier l’adoption du calendrier et la liste électorale, ainsi qu’un engagement à haut niveau des bailleurs et partenaires internationaux sont nécessaires. En cas d’absence d’accord et de manque de clarté sur le processus électoral, et si celui-ci accuse un retard significatif, les partenaires internationaux devraient revoir leur soutien au gouvernement. La majorité au pouvoir est fragmentée et à cours d’options pour faire reculer la date butoir de 2016. Les tentatives du gouvernement de réviser la Constitution et les lois électorales afin de permettre à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat ont suscité une forte opposition, y compris au sein de la majorité présidentielle, comme l’a montré la mini-crise politique de janvier 2015. Cette mini-crise, qui a entrainé des violences mortelles et une répression contre les activistes pro-démocratie, a donné un premier aperçu de ce qui pourrait se dérouler en 2016. Dans ce contexte tendu, les acteurs internationaux engagés en RDC doivent répondre à un discours de plus en plus souverainiste, qui affecte en particulier la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Compte tenu des insuffisances techniques et de l’absence de consensus autour de la liste électorale, les élections locales et provinciales prévues pour 2015 pourraient saper la crédibilité des élections nationales de 2016. En plus d’un calendrier électoral trop ambitieux et trop coûteux, le gouvernement précipite une décentralisation qui manque de ressources et n’est pas correctement préparée, notamment quant à la division des onze provinces actuelles en 26 comme le prévoit la Constitution de 2006. Le pouvoir cherche à finaliser en six mois ce qui n’a pas été accompli en neuf ans. Accélérer la décentralisation, au moment où le calendrier électoral est mis en œuvre, pourrait aggraver les tensions locales, causer des troubles sécuritaires lors des scrutins de l’an prochain et aggraver l’instabilité.

Il semble que gagner du temps en capitalisant sur de potentiels retards soit pour le gouvernement le principal objectif sur lequel il puisse se mettre d’accord. L’opposition, fragmentée et incapable de former un front uni, s’accorde toutefois pour s’opposer à toute manœuvre politique visant à prolonger le pouvoir du président Kabila au-delà de 2016. En plus des signaux ambigus envoyés par le président sur son intention de respecter ou non la limite de deux mandats, les problèmes rencontrés lors des élections de 2011 demeurent : le manque de confiance dans la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et une liste électorale controversée.

Le moment de vérité approche pour le processus de démocratisation lancé il y a une décennie. Les espoirs excessifs engendrés par les élections de 2006, les premières et jusqu’à présent les seules relativement libres depuis l’indépendance, ne se sont pas concrétisés. Néanmoins, retarder à ce stade les scrutins présidentiel et législatifs de 2016 équivaudrait à une extension inconstitutionnelle du régime. Les violences qui se sont déroulées en janvier à Kinshasa ont démontré clairement le désir de changement de la population congolaise. Si le processus électoral ne peut se dérouler librement, les acteurs internationaux, avec une importante mission des Nations unies en place, risquent de soutenir un régime encore moins légitime qu’il ne l’est maintenant.

Tous les efforts doivent se concentrer sur la création des conditions requises pour la tenue d’élections crédibles en 2016. A cette fin, les acteurs politiques congolais et la CENI devraient revoir le calendrier électoral et reporter les élections locales jusqu’à ce que le processus de décentralisation soit achevé. Les élections provinciales devraient être organisées de façon à coïncider ou à être combinées avec les élections nationales. Une stratégie sérieuse de prévention et de résolution des conflits doit être mise en place, en particulier au niveau local. Des élections réussies ne signifient pas démocratie et bonne gouvernance : la transformation du système politique est bien loin d’être acquise et requiert un changement dans les pratiques de gouvernance.

RECOMMANDATIONS

Pour empêcher le pays de sombrer dans la crise et favoriser un processus électoral consensuel

Au gouvernement de la RDC :

  1. Affirmer son engagement à respecter la Constitution, en particulier la limite de deux mandats présidentiels et l’échéance des élections présidentielle et législatives.

  2. Garantir le droit à la liberté d’expression pour la population, la société civile et l’opposition et s’abstenir de harceler et d’arrêter les opposants.

  3. Mettre à la disposition de la CENI les ressources financières nécessaires, et ce de façon transparente.

  4. Renforcer les structures judiciaires qui ont une responsabilité en matière électorale, tels que les tribunaux de grande instance et la Cour constitutionnelle.

  5. Ouvrir un dialogue inclusif sur la nature et la rapidité de la décentralisation, et en particulier sur la mise en place des autorités locales qui organiseront les élections locales dans le futur.

Au gouvernement de la RDC, aux partis d’opposition, à la société civile et à la CENI :

  1. Etablir un dialogue de travail permanent et institutionnalisé ayant entre autres objectifs de parvenir à un consensus sur le calendrier électoral, la liste électorale et l’ouverture de l’espace politique.

  2. Réviser le calendrier électoral et annuler l’achèvement du cycle électoral de 2011 (élections provinciales, sénatoriales et locales) pour se concentrer sur l’organisation des scrutins présidentiel et législatifs du 27 novembre 2016, si possible en combinaison avec les élections provinciales.

  3. Etablir en étroite collaboration avec les acteurs internationaux, en particulier la Monusco, une stratégie inclusive de prévention et de résolution des conflits et de sécurisation (comprenant pour la Monusco le déploiement de sa force et une surveillance au niveau local) comme précondition à la tenue des élections locales.

A la CENI :

  1. Avoir pour priorité l’élaboration et le maintien d’un consensus maximum autour de l’intégralité du processus électoral.

  2. Communiquer régulièrement et de façon totalement transparente ses décisions, les progrès qu’elle accomplit et les défis qu’elle rencontre dans la mise en œuvre du calendrier électoral, à travers une plateforme accessible publiquement et dans les médias.

  3. Travailler de façon transparente avec l’opposition, les experts électoraux, la société civile et le gouvernement sur la création de listes électorales légitimes et complètes.

  4. Collaborer étroitement avec les médias, la société civile, le gouvernement, l’opposition et les partenaires internationaux sur une campagne de sensibilisation publique et d’éducation des électeurs.

Aux partis de l’opposition politique :

  1. Créer une structure inter-partis pour améliorer leur coordination sur les problèmes électoraux. Aux principaux bailleurs de fonds et aux partenaires internationaux (ONU, Union africaine, Communauté de développement de l’Afrique australe, Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, Union européenne, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Belgique) :

  2. Envoyer une délégation ministérielle composée de représentants des Nations unies, de l’Union africain (UA), de l’Union européenne (UE) et des Etats-Unis pour entamer un dialogue avec le président et les principaux acteurs congolais à propos du processus électoral. Confier le suivi de ce dialogue au groupe des envoyés spéciaux. Le message clé devrait être l’engagement total du président et du gouvernement au respect de la Constitution, soulignant qu’un non-respect aurait un impact sérieux sur le soutien international.

  3. Assurer une communication et des prises de positions cohérentes par le groupe de travail des ambassadeurs, coordonné par le représentant spécial du secrétaire général (SRSG) à Kinshasa.

  4. Fournir un appui cohérent aux tentatives de l’envoyé spécial des Nations unies pour la région des Grands Lacs et du SRSG d’apporter leurs bons offices en vue des élections, en conformité avec leurs mandats.

  5. Concentrer le soutien financier et matériel sur l’enregistrement des électeurs et la formation des agents électoraux pour contribuer à l’organisation des élections présidentielle et législatives de 2016 dans de bonnes conditions et dans le respect des délais, ainsi que sur l’observation par la société civile et l’éducation des électeurs.

  6. Envoyer des missions d’observations de long terme avec des effectifs adéquats et assurer une communication et une collaboration étroites entre elles.

  7. Evaluer et vérifier les avancées dans le processus électoral, comme prévu par la résolution 2211 du Conseil de sécurité, et suspendre le soutien au processus électoral et aux forces de sécurité congolaises si le président et le gouvernement continuent de tergiverser sur le respect de la limite de deux mandats. En cas d’importants retards et de violation flagrante du principe des deux mandats, revoir l’aide publique au développement et envisager la révision du mandat de la Monusco.

Nairobi/Bruxelles, 5 Avril 2015


Democratic Republic of the Congo: UN reinforces DRCongo troops after two blue helmets killed

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, DR Congo | Wednesday 5/6/2015 - 11:09 GMT

The United Nations has deployed reinforcements to its Democratic Republic of Congo peacekeeping force near the eastern town Beni, after two soldiers were killed in an ambush Tuesday.

"This morning we sent reinforcements to the Beni area -- a rapid response unit to back up those caught in ambush," Felix Prosper Basse, spokesman for the UN's MONUSCO DRCongo mission, told AFP the day after the two Tanzanian blue helmets were killed near Beni.

Basse added that MONUSCO's military leader, Brazilian General Carlos Alberto dos Santos Cruz, would also travel to Beni -- a trading hub in an area regularly bloodied in attacks by Ugandan rebels from the Allied Democratic Forces (ADF).

Santos Cruz's objective in the town, Basse said, was to coordinate "robust measures" against members of the ADF suspected of having staged Tuesday's deadly ambush.

The Muslim rebels of the ADF, who launched an insurgency in neighbouring Uganda against President Yoweri Museveni in the mid-1990s, are accused of killing more than 260 civilians in and around Beni between October and December last year.

In addition to the two Tanzanian peacekeepers killed this week, 13 other UN forces were wounded, and an undisclosed number of civilians also died.

The attack was the second within 48 hours on UN personnel.

On Monday a UN helicopter carrying Santos Cruz was fired upon by unknown gunmen and forced to make an emergency landing.

Recent battles in the region have also left 28 ADF fighters dead, 22 wounded, and eight captured, according to civilian sources.

The slain Tanzanian blue helmets were members of a 3,000-soldier UN intervention brigade, itself part of broader 20,000 MONUSCO force struggling to quell violent activity by scores of armed groups from DRCongo and neighbouring countries operating to the east of the mineral-rich country.

The zone around Beni was relatively calm on Wednesday.

hab/bc/jz

Democratic Republic of the Congo: In Sange, Martin Kobler promises the displaced from Mutarule he will plead their case with the Congo

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo

The Special Representative of the United Nations Secretary-General in the DR Congo made that promise on Monday, 4 May 2015 during his security evaluation trip to Uvira territory, South Kivu. On this visit, his third to the region in 11 months, Martin Kobler observed that little had been done for people displaced from Mutarule nearly a year ago to return to their village. Mr. Kobler promised he would continue advocating with the provincial and national authorities to address the case of the Ruzizi Plain in general and Mutarule in particular.

Uvira, 4 May 2015 - Martin Kobler, Special Representative of the United Nations Secretary-General (SRSG) in the Democratic Republic of Congo, paid a working visit to Uvira territory, South Kivu province, on Monday, 4 May 2015.

He was accompanied by Mr José Maria Aranaz , Director of the United Nations Joint Human Rights Office in the DRC, Mme Christine Kapalata, Acting Head of MONUSCO Office in South Kivu, and General Ayyaz Massod, Commander of the South Kivu Brigade of MONUSCO.

Authorities of Uvira territory and representatives from the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) and the National Commission for Refugees (CNR) also joined Mr. Kobler in Mutarule where he began his visit by paying homage at the graves of the victims of the August 2013 and June 2014 massacres.

From Mutarule, Mr. Kobler returned to Sange, which is about 15 km away. There he first met with a delegation of the population displaced from Mutarule. Once again he expressed his sympathy and promised that MONUSCO would continue to plead with the national and provincial authorities to create the conditions in Mutarule and the entire Ruzizi Plain for these people to return to their homes.

Mr. Kobler heard the same message from all his interlocutors, including representatives of the displaced from Mutarule and the Coalition of Women Members of the Local Protection Committee (representing all the communities). They all said the conditions necessary for their return to Mutarule were far from being met.

On this visit, Mr. Kobler sought to understand why nearly one year after the massacres of June 2014, people who had fled from Mutarule to Sange and its surroundings have still not returned to their area of origin. Addressing them Mr. Kobler said: “This is the third time in less than a year that I come here, and I see that not much has changed. Help me to understand what is preventing you from returning to your homes.” He added: « Let me know your demands so I can convey them to the Government.”

The displaced presented a list of demands. These included restoring security which they said is dependent on the disarmament of all the militia groups sustained by the different communities, or on the erection of a security cordon around Mutarule to prevent any militia infiltration; and removing the commanders of the FARDC regiments (3304 and 3305), who, they said, are suspected to have participated or at least turned a blind eye to the 2014 massacres. Moreover, they demanded rehabilitation of houses, schools, health centers and other infrastructure that were destroyed; provision of food and non-food assistance, as well as micro-credits to allow them to start small development projects to fight the poverty that prevails in their community.

Martin Kobler and his delegation took note of these grievances and promised « to do every effort to ensure the question of Mutarule is not forgotten, ». The Special Representative recalled however that MONUSCO was not there to replace the Government, but he said he continue to plead the cause of Mutarule within the framework of the regular exchanges with the Congolese authorities.

From Sange, the Special Representative flew to Uvira where he interacted with Burundian refugees in the HCR transition camp at Kavimvira. Martin Kobler listened to the grievances of these men and women who said they had fled insecurity in their country and who, while praising the work being done by HCR and its partners, said they were living in difficult conditions. They said many of them were still in the forests and that others were sleeping out in the open without assistance and were suffering from numerous diseases. They expressed their wish to be all assembled on the same site. Martin Kobler promised the UN family would not abandon them.

It was shortly before 17:00 (local time) when the Special Representative of UN Secretary-General in the DRC and his delegation left Uvira heading for for Goma, in North Kivu.

Jean-Tobie Okala/MONUSCO

Burundi: ACAPS Briefing Note: Burundi: Electoral violence, 06 May 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, United Republic of Tanzania

Crisis Overview

Socio-political tensions are rising in Burundi with the approach of parliamentary and presidential elections in May and June, and the constitutional court’s approval of President Nkurunziza’s bid for a third term. Mass protests organised by civil society and some opposition parties since 26 April have turned violent. As of 5 May, at least 13 individuals have been killed, more than a hundred injured, and at least 600 arrested, and nearly 39,100 have fled to neighbouring countries. Inter-ethnic tensions, a rift between the military and the police, and an existing challenging humanitarian situation are all potential aggravating factors.

So far, clashes have taken place mostly in the capital Bujumbura and surrounding areas, but eight provinces have been identified as potential ‘hot spots’ for an election crisis and related violence. Young men and those seeking to flee the country are particularly vulnerable

Burundi: Burundi: Electoral violence (as of 5 May 2015)

South Sudan: East and Central Africa – Disaster Risk Reduction Fact Sheet #1, Fiscal Year (FY) 2014

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Source: US Agency for International Development
Country: Burundi, Central African Republic, Congo, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Kenya, Rwanda, Somalia, South Sudan, Sudan, Uganda, United Republic of Tanzania, United States of America

OVERVIEW

  • East and Central Africa (ECA)—comprising Burundi, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Kenya, Republic of the Congo, Rwanda, Somalia, South Sudan, Sudan, Tanzania, and Uganda—faces a range of natural disasters and complex emergencies. Environmental hazards, including disease outbreaks, drought, and floods, negatively impact health, livelihoods, and food security. Additional factors, such as conflict, climate variability, political instability, and limited government capacity, have further increased communities’ vulnerability to disasters.

  • USAID/OFDA supports DRR programs that build the capacity of at-risk communities to prepare for and respond to emergencies in ECA. USAID/OFDA also integrates strategic, context-specific DRR components into programs designed to strengthen community resilience and improve preparedness, mitigation, and emergency response capacities. In FY 2014, USAID/OFDA provided nearly $12 million for DRR projects throughout ECA, including programs that integrate DRR with disaster response.

Democratic Republic of the Congo: Security Council Press Statement on MONUSCO Peacekeepers

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Source: UN Security Council
Country: Democratic Republic of the Congo

SC/11883-AFR/3130-PKO/482

The following Security Council press statement was issued today by Council President Raimonda Murmokaitė (Lithuania):

The members of the Security Council condemned in the strongest terms the attack against United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO) peacekeepers in Beni territory on 5 May 2015, in which two Tanzanian peacekeepers were killed and others injured.

The members of the Security Council expressed their deepest condolences to the families of the peacekeepers killed, as well as to the Government and people of the United Republic of Tanzania, and to MONUSCO. The members of the Security Council also wished a speedy recovery to those injured.

The members of the Security Council called on the Government of the Democratic Republic of the Congo to swiftly investigate this attack and bring the perpetrators to justice and stressed that those responsible for the attack shall be held accountable. The members of the Security Council underlined that attacks targeting peacekeepers may constitute war crimes under international law.

The members of the Security Council reiterated their full support to the Special Representative of the Secretary-General in the Democratic Republic of the Congo and MONUSCO to implement their mandate.

The members of the Security Council reiterated their deep concern regarding the security crisis in eastern Democratic Republic of the Congo due to ongoing destabilizing activities of foreign and domestic armed groups.

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo : Province du Katanga - Rapport hebdomadaire du 06 mai 2015

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • L’escalade des violences communautaires à Nyunzu, la communauté humanitaire exhorte les autorités à protéger les civils
  • Katanga : plus de 4 400 cas de rougeole dont 78 décès enregistrés depuis le début de l’année.

Aperçu de la situation

Du 30 avril au 04 mai, des groupes d’auto-défense appartenant à la communauté Luba ont attaqué et incendié deux sites spontanés des déplacés à Muhuya et Vumilia 1, à une quinzaine de km à l’est de Nyunzu-centre. Lors de ces attaques, près d’une dizaine de déplacés a été tuée, d’autres sont blessés ; de nombreuses autres personne ont été aussi enlevées. Le dépôt des vivres du Programme mondial alimentaire (PAM) a été également pillé par ces miliciens Luba. Selon la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), la base abritant les Casques bleus, à Nyunzu, a été victime d’une tentative d’incendie.

Des sources indépendantes indiquent que ces attaques ciblaient principalement les communautés Twa à Nyunzu. Le bilan risque de s’alourdir dans les prochains jours, car d’autres attaques auraient eu lieu dans les villages en brousse.

A l’heure actuelle, les déplacés Twa (communément appelés pygmées) des sites attaqués – au 31 mars 2015, ces sites comptaient environ 9 300 déplacés- sont éparpillés dans la cité de Nyunzu et dans des familles autochtones. Ces déplacés n’ont plus accès à aucun service humanitaire à cause des menaces exercées par les Luba sur les acteurs humanitaires.

La protection, l’accès à l’eau potable et aux soins médicaux, les vivres, les abris ainsi que les articles ménagers essentiels sont des besoins urgents qu’expriment ces personnes vulnérables. Bien que la situation semble maitrisée par le renforcement des forces de l’ordre, les acteurs humanitaires, eux, craignent une escalade des violences dans les prochains jours au regard de la tension qui persiste.


Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu : L’insécurité persiste

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Nord-Kivu, le 07 mai 2015(caritasdev.cd) : Les territoires de Beni, Nyiragongo et Rutshuru restent confrontés à l’insécurité liée à l’activisme de groupes armés et aux affrontements entre ces groupes armés et l’armée congolaise.

Dans le Territoire de Beni, cinq personnes ont été tuées le 23 avril par des membres présumés du groupe armé Allied Democratic Forces (ADF). Des sources locales rapportent que ces personnes ont été tuées à coups de machettes dans la localité de Kitevya, à 5 Km à l’ouest de Mbau, au nord de la ville de Beni. Les assaillants ont également incendié quelques maisons. Dans la nuit du 14 au 15 avril, 28 personnes ont été tuées et sept autres blessées dans même zone.

Dans le Territoire de Rutshuru, deux mines antichars ont été découvertes la semaine passée sur le tronçon routier Rumangabo – Katale. Ces découvertes constituent une sérieuse préoccupation sécuritaire pour les acteurs humanitaires qui empruntent l’axe Goma – Rutshuru, et pourraient réduire l’accès humanitaire dans ce territoire. En outre, des cas d’enlèvements de personnes, tueries et autres exactions sont régulièrement rapportés sur les axes Rutshuru centre – Ishasha ; Kalengera – Tongo ; Rugari – Bweza ; Kiwanja – Kanyabayonga et Kikuku - JTN.

Dans le Territoire de Nyiragongo, trois membres d’une ONG internationale, partenaire de United Nations Mine Action Service (UNMAS) ont été enlevés le 23 avril par quatre hommes armés dans la zone de Kibumba. Les trois personnes ont été relâchées le 28 avril. Dans ce territoire, de nombreuses exactions on enregistre régulièrement des braquages et des tueries.

Larissa UNEGA

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu: la CNR annonce l’enregistrement biométrique des réfugiés rwandais

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

La Commission nationale pour les réfugiés (CNR) au Sud-Kivu annonce l’enregistrement, dans les jours à venir, des réfugiés rwandais vivant dans les territoires de Fizi et Uvira (Sud-Kivu). Le responsable de la CNR au Sud-Kivu, Gratien Mupenda, a fait cette annonce, jeudi 7 mai à Radio Okapi.

Il a indiqué que sur terrain la sensibilisation a déjà commencé à travers les spots diffusés à travers les médias.

Cette opération d’enregistrement biométrique va concerner des réfugiés arrivés en RDC entre 1994 et 1998 et sera menée par les agents de la CNR et ceux du HCR.

Gratien Mupenda donne le sens de cet enregistrement:

«C’est en exécution d’une mesure du gouvernement de la République que nous avons procédé à cette opération. Déjà l’année passée, on avait fait le pré-enregistrement. Cette année, on passe à l’enregistrement biométrique des réfugiés rwandais. Le réfugié va donner son empreinte digitale, décliner toute son identité et va au finish obtenir l’attestation des réfugiés».

A (re) Lire:Lubumbashi: début de l’enregistrement biométrique des réfugiés rwandais

Cette opération sera menée dans la ville de Bukavu et à travers les territoires du sud-Kivu voire au Maniema.

Les agents de la CNR seront accompagnés par ceux du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). En avril dernier, le gouvernement congolais avait lancé l’opération d’enregistrement biométrique des réfugiés rwandais à Lubumbashi (Katanga). Présent à cette cérémonie, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab était persuadé que cette opération aidera à trouver des solutions au multiple problème que connaissent les réfugiés rwandais vivant en RDC.

Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu: des FDLR multiplient des exactions contre les civils à Lubero

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les habitants des territoires de Rusamambo, Bukumbirwa, Kasiki, Luhanga, Buleusa, en territoire de Lubero (Nord-Kivu) disent être victimes de diverses exactions des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Selon la société civile locale, ces rebelles rwandais vivent au sein de la population et se comportent en maitre en commettant des actes barbares notamment des tueries, pillages, arrestations arbitraires et autres.

Après l’assassinat d’un chef local en avril dernier, ces FDLR, auraient, d’après la société civile locale, les leaders communautaires ainsi que les jeunes, dans leur collimateur.

Ces rebelles procèdent souvent au pillage des récoltes et d’autres biens de valeur comme les téléphones portables pour aussi priver les populations de ce territoire des moyens de communication, indiquent les sources de la société civile.

De leur côté, les FDLR accusent les jeunes de ces villages de collaborer avec les miliciens Maï-Maï.

Plusieurs jeunes sont arrêtés et libérés après paiement de caution dont le montant varie selon les jours et les circonstances.

A (re) Lire: Nord-Kivu: la présence des FDLR crée la panique dans 2 villages de Lubero

Les autorités de Lubero s’inquiètent le fait que les opérations de traque des groupes armés piétinent dans la région alors qu’elles ont été lancées avec pompe.

« La situation est toujours catastrophique, les FDLR sont depuis longtemps dans la région. Il y a aussi des cas d’assassinats. Ce qui fait que nous sommes en grande difficulté et nous sommes en train de se demander comment les élections vont se dérouler dans cette contrée. L’armée congolaise a promis de traquer les FDLR mais nous, nous n’avons vu aucun acte de traque pour contrer ces FDLR à quitter. Ces rebelles inquiètent la population et récoltent les champs. Nous demandons au gouvernement de ne pas se limiter aux simples paroles mais de passer n acte pour protéger la population», s’inquiète un des responsables de la société civile de Lubero.

Contacté, le Major Victor Masandi, porte-parole des opérations Sokola 1 du secteur Grand-nord, assure que les opérations de traque de tous les groupes armés progressent et vont atteindre le Sud-Lubero.

Toutefois, il appelle la population à faire confiance à l’armée nationale et à se désolidariser de tous les groupes armés.

Il y a un mois, où les FARDC avaient délogé les FDLR de trente-cinq localités au Sud et Nord-Kivu. Parmi les localités récupérées, 21 sont situées au Sud-Kivu et 14 dans la partie sud du parc des Virunga, au Nord-Kivu.

Democratic Republic of the Congo: Katanga: 8 personnes tuées dans des accrochages entre pygmées et bantous à Manono

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Huit personnes ont trouvé la mort et plus de trente autres ont été blessées dans des accrochages survenus, mardi 5 mai, entre les milices pygmée et bantoue dans le territoire de Manono (Katanga). Selon des sources de la société civile de Manono, des personnes décédées et blessées sont de la communauté bantoue.

Les mêmes sources n’ont pas cependant avancé le bilan des personnes mortes du côté de la communauté pygmée.

La première attaque est celle de la milice pygmée dans la localité de Soswa, en territoire de Manono (Katanga) et la seconde, survenue dans le secteur de Mukobo, est celle de la milice bantoue dénommée « Eléments».

Des sources militaires font également état d’accrochages récurrents entre les bantous et les pygmées dans ce territoire de Manono (Katanga).

La société civile de Manono demande aux autorités de dépasser ce qu’elle qualifie être le stade d’observateur.

«Nous demandons aux autorités congolaises de rompre avec l’étape d’observation dans ces massacres qui sont entrain de consumer beaucoup de sang, et de passer à l’étape au moins de la dissuasion », a indiqué le coordonnateur de cette structure, Abbé Moïse Kiluba.

La société civile de Manono reconnaît toutefois, l’envoi par l’autorité, des militaires dans la localité de Soswa.

Le 1er mai, une milice pygmée avait incendié vingt-huit cases des bantous dans la localité de Kazala, en territoire de Manono.

Réagissant mercredi 6 mai à Radio Okapi, le général-major Jean-Claude Kifwa, commandant de la deuxième zone de défense regroupant la province du Katanga et celles des deux Kasaï, a appelé les communautés bantous et pygmées d’arrêter les hostilités et de dialoguer au lieu de recourir aux armes blanches.

Ces conflits ethniques ont causé la mort de six personnes et le déplacement de la population.

A re) Lire: Katanga: 6 personnes meurent incendiées dans un camp de déplacés à Nyunzu

Pour cet officier supérieur, les FARDC sont prêtes à appuyer la police afin de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie de la province du Katanga, en proie aux conflits communautaires.

C’est depuis plusieurs mois que les membres de la milice bantoue dénommée «Eléments» s’affronte régulièrement avec la milice pygmée dans cette contrée.

Le passage, en avril dernier du vice-Premier et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab n’a donc pas permis d’apaiser la tension ethnique entre bantous et pygmées dans cette partie du Katanga.

Le vice-Premier ministre avait appelé les protagonistes de la région à la réconciliation.

Ces conflits, qui affectent également les territoires de Kabalo, Kalemie et Manono, ont déjà causé plusieurs morts dans la région. Ils ont aussi provoqué le mouvement des populations, qui vivent dans des conditions difficiles.

Democratic Republic of the Congo: Katanga: une centaine de miliciens Bakata Katanga prêts à se rendre à Pweto

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Une centaine de Maï-Maï Bakata Katanga ont exprimé leur volonté de quitter la brousse et de se rendre à l’armée régulière (FARDC) dans le territoire de Pweto (Katanga). Ces miliciens ont exprimé cette volonté, mercredi 6 mai, au lendemain de la mort de leur chef Mandrakwa. Les Bakata Katanga se sont confiés aux membres de l’ONG Libertas, qui les ont rencontrés dans cette contrée du Katanga. Parmi ces miliciens il y a des adultes et des mineurs.

Les hommes du chef miliciens Mandrakwa actuellement sont regroupés dans les chefferies Kyona Nzini et Mwenge, à partir d’où ils ont consulté les autorités militaires du territoire de pour leur faire part de leur désidératas.

Les responsables du 2213è bataillon des FARDC ont accueilli très positivement cette annonce.

A (re) Lire: Katanga: 18 Maï-Maï Bakata Katanga se rendent aux FARDC

Il y a même des messages qui sont envoyés auprès de leurs éléments qui sont à l’intérieur de faciliter l’action des activistes des droits de l’homme qui encouragent les redditions de ces miliciens auprès de FARDC.

L’administrateur du territoire de Pweto, Delphin Gombe, a de son côté affirmé ne pas être saisi de la demande de ces miliciens. Il a indiqué n’avoir pas encore reçu le rapport de l’ONG concernant ces miliciens.

Cependant, Delphin Gombe a salué et encouragé la démarche entreprise par ces miliciens. Le commandant de la deuxième zone de défense, Jean Claude Kifwa, a également encouragé ces miliciens à se rendre, assurant avoir pris toutes les dispositions pour les accueillir.

En janvier 2014, les hommes de Mandrakwa avaient incendié environ 600 maisons dans une vingtaine de localités du territoire de Pweto (Katanga). Selon des sources militaires de la région, des structures médicales et scolaires figuraient au nombre des bâtisses détruites par ces miliciens.

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