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Democratic Republic of the Congo: RDC: Save the Children lance un programme pour réduire la mortalité infantile

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le «Programme Signature » a été lancé officiellement vendredi 8 mai à Kinshasa. Ce programme de santé de l’ONG Save the Children est financé par la société GSK (GlaxoSmithKline) pour aider à réduire les décès des enfants de moins de cinq ans en RDC, pendant quatre ans. Pour une enveloppe de 9 millions livres sterling, soit environ 12 millions de dollars américains, ce programme concerne quatre zones de santé, dont une à Kinshasa-Mont Ngafula et trois au Kasaï-Oriental.

Les responsables de Save The Children et de GSK confirment que ce programme vise à améliorer la qualité des soins de santé en RDC pour aider à lutter contre le fardeau des cinq maladies infantiles les plus courantes:

  • la rougeole
  • le paludisme
  • la diarrhée
  • la polio
  • la pneumonie.

Le «Programme Signature» met l’accent sur une série d’activités, notamment la construction et l’amélioration des établissements de santé, la fourniture de médicaments essentiels et de vaccins par l’amélioration des systèmes de chaine d’approvisionnement et la formation du personnel médical et des travailleurs de santé communautaires.

Plus de cent cinquante mille enfants de moins de cinq ans sont les bénéficiaires directs de ce programme; tandis que huit cent mille personnes adultes en bénéficient indirectement. Quatre autres zones de santé sont concernées par la deuxième phase de ce programme.

D’après les statistiques de Save the Children, 80% d’enfants meurent dans la communauté, 15% dans les centres de santé et 5% dans les hôpitaux généraux. Ils meurent de maladies pourtant évitables, selon la même source.


Democratic Republic of the Congo: La Monusco dote la Prison centrale d'Uvira d'un Quartier pour les détenues femmes

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

C'est à travers un Projet à Impact Rapide (QIP) d'un montant global de 35,000 dollars américains qui permet désormais aux détenues femmes d'être séparées de leurs homologues masculins. La Ministre provinciale de la Justice et Droits humains qui a présidé la cérémonie d'inauguration a demandé aux bénéficiaires de penser aux générations futures, en en faisant un usage judicieux.

Uvira, le 8 mai 2015 – Un nouveau Projet à Impact Rapide de la Mission des Nations Unies au Congo (Monusco) vient d'être inauguré à Uvira dans la Province du Sud-Kivu. Il s'agit de la construction d'un quartier pour détenus femmes à la Prison centrale d'Uvira. Construite à l'époque coloniale belge en 1948, cet établissement pénitentiaire disposait pourtant d'un quartier réservé aux hommes et à l'intérieur duquel était logé un autre quartier réservé aux détenues femmes. Seulement, suite à sa perméabilité due à la vétusté des installations, les détenues femmes étaient régulièrement exposées à toutes sortes d'abus, notamment sexuels (viols, harcèlement..).

Dans le cadre de l'appui à la restructuration du système pénitentiaire congolais et en vue de promouvoir le principe de la séparation selon les catégories (hommes et femmes) prévues par les standards internationaux, la Section d'Appui à la Justice de la Monusco a initié ce Projet d'un montant total de 35,000 dollars américains, dont 800 dollars de participation communautaire. Pour la Monusco, à travers ce Projet, il s'agit de contribuer à l'amélioration des conditions carcérales des femmes détenues ; mais également de leur sécurité face aux actes de violences sexuelles. Enfin, cet appui de la Mission des Nations Unies en RDC vise aussi la promotion de la réinsertion sociale de femmes condamnées ; car, la deuxième phase de cette intervention de la Monusco verra des femmes détenues apprendre le métier de coupe et couture, et plus tard, coudre des tenues pour les détenus.

Les travaux qui ont été exécutés par l'Aumônerie Catholique du Diocèse d'Uvira ont duré six mois à cause des intempéries mais aussi de la rareté de certains matériaux de construction sur le marché local. Ils ont consisté en la construction d'un bâtiment de 27 mètres de longueur pour 11 mètres de largeur comportant 2 grandes cellules séparées d'une quarantaine de places au total. Une guérite, une cuisine et un dépôt font également partie de la nouvelle installation qui comporte aussi deux toilettes et une douche par cellule. Lesquelles cellules sont équipées de lits avec matelas et moustiquaires.

Gisèle Balegamire, Ministre provinciale de la Justice et Droits humains qui a présidé la cérémonie d'inauguration de ce QIP a remercié la Monusco pour « cet appui qui va permettre à la prison d'Uvira d'accueillir désormais ses détenues femmes en toute dignité et selon les standards internationaux ». Elle a ajouté que, conformément aux recommandations des derniers Etats généraux de la Justice tenus récemment à Kinshasa, le Gouvernement provincial du Sud-Kivu a pris l'engagement de mettre fin à la surpopulation carcérale dans ses prisons. Un mal que celle d'Uvira connait parfaitement, car d'une capacité initiale de 250 places, la prison d'Uvira accueille aujourd'hui quelque 500 détenus, dont 8 nourrissons !

Rappelons enfin que la Monusco a entamé d'autres travaux de construction d'un "mur de clôture" pour mieux sécuriser la prison d'Uvira, en l'isolant ainsi des maisons avoisinantes. La cérémonie s'est achevée par la remise de 500 matelas aux détenus de la prison, don de la Monusco.

Jean-Tobie Okala

Democratic Republic of the Congo: L’OIM fait appel à la biométrie pour aider les déplacés en République démocratique du Congo

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Source: International Organization for Migration
Country: Democratic Republic of the Congo

DRC - L’OIM a démarré la vérification biométrique des déplacés internes pendant la distribution d’aide alimentaire dans les sites de déplacement dans la province du Nord Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

L’exercice de vérification, conçu pour accroître la responsabilité et lutter contre la fraude, a débuté en février 2015 et couvrira les sites de déplacement à Nzulo, à Buhimba et à Shasha.

L’absence de documents d’identité des déplacés internes à l’est de la RDC pose un problème pour cibler l’aide humanitaire. Près de 80% des adultes vivant dans les sites n’ont aucun document d’identité. Pour y remédier, l’OIM a lancé un projet pilote d’enregistrement biométrique dans huit sites de déplacement autour de la ville de Goma en juin 2014.

Entre juin 2014 et avril 2015, l’OIM a relevé les empreintes digitales de près de 16 000 déplacés internes. Dans le cadre des distributions de nourriture, les informations recueillies sont utilisées pour s’assurer que l’aide humanitaire parvienne aux plus vulnérables et éviter la redondance et la fraude.

« Relever les empreintes digitales permet l’identification unique de chaque bénéficiaire pour éviter le double enregistrement ou la fraude », a déclaré Flora Camain, chargée de la gestion de l’information à l’OIM au Nord Kivu. « L’aide profite à tous ceux qui sont enregistrés dans la base de données. De cette manière, nous pouvons nous assurer que l’aide parvienne bien aux personnes auxquelles elle est destinée. »

Le projet a été élaboré pour rendre des comptes aux populations touchées, qui avaient exprimé des inquiétudes concernant le double enregistrement profitant à certains déplacés internes, au détriment d’autres personnes nécessiteuses.

Les opérations de vérification biométrique sont mises en œuvre en collaboration étroite avec les partenaires, notamment le Programme alimentaire mondial (PAM) et World Vision International (WVI), qui fournissent et distribuent respectivement de la nourriture, Première-Urgence – Aide Médicale Internationale (PU-AMI), partenaire de gestion des camps de l’OIM, et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), qui représente les autorités congolaises dans les sites de déplacement.

Le projet sera étendu à d’autres sites de déplacement coordonnés par l’OIM au Nord Kivu et les partenariats seront élargis en vue d’intégrer d’autres fournisseurs de services travaillant dans les sites de déplacement.

En RDC, l’OIM dirige conjointement le Groupe de travail dans les sites de déplacement (DSWG) avec le HCR, représentant le secteur de la coordination et de la gestion des camps dans le pays.

L’OIM garantit la gestion et la coordination efficaces de la réponse humanitaire pour 69 000 déplacés internes dans 29 sites de déplacement. Elle recommande l’intensification de l’aide humanitaire et le développement de stratégies d’identification et d’enregistrement fiables des déplacés internes.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Flora Camain, OIM RDC, Tel.: +243 (0)81 512 4095 / +243 (0)97 325 1666, Email: fcamain@iom.int

Mali: Mali : Caritas Congo ASBL participe à un atelier de préparation du programme intégré de lutte contre la maladie à virus Ebola (MVE)

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Source: Caritas
Country: Burundi, Cameroon, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Mali, Nigeria, Senegal

Bamako, le 08 mai 2015(caritasdev.cd) : La Caritas Congo Asbl, partenaire du Gouvernement dans la lutte contre la maladie virale à Ebola, a été invitée par la fondation Rockfeller par le canal de CORDS (Connecting Organisation of Régional Diseases Surveillance») pour participer à un module de Préparation du Programme Intégré (IPP) de lutte contre la MVE, rapporte caritasdev.cd L’atelier a eu lieu à Bamako du 24 au 25 Mars 2015 et a rassemblé les participants venus des pays de l’Afrique de l’Ouest, Est et Centrale (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Guinée, Burundi, RDC et Nigeria).
Le défi à relever lors de ces assises était d’arriver à mettre en place un plan régional et multisectoriel de lutte contre la MVE en prenant en compte des aspects culturels du milieu.

Ce projet de formation était axé essentiellement sur la communication, notamment avec les communautés en vue d’une riposte efficace et culturellement adaptée face aux flambées d’épidémies.

L’objectif était de permettre ainsi aux participants, notamment les décideurs, les superviseurs, les coordinateurs et l’ensemble des parties prenantes à acquérir des outils nécessaires pour façonner et valoriser l'approche nécessaire à la gestion du risque avant, pendant et après les situations d’urgence.
La méthodologie appliquée au cours de l’atelier de Bamako était une approche adaptée à la formation des formateurs.

Pendant cet atelier de deux jours, il y a eu d’abord un exposé sur les interventions de CORDS dans le monde, la situation épidémiologique en Guinée, Sierra Leone et Liberia depuis l’apparition de l’épidémie virale à Ebola et les travaux de groupes basés sur l’élaboration de matrice d’action et celle de changement en rapport avec l’information, la communication, la communauté, aux soins et la coordination avant, pendant et après l’épidémie.

Pour ce faire, les délégués de chaque pays présent à l’atelier ont élaboré un plan d’action à court-terme, à moyen terme et long terme en vue d’une poursuite des activités post-épidémiques.

Certaines recommandations ont été formulées aux pays participants à l’atelier, telles que réaliser une analyse situationnelle pour évaluer le niveau des capacités de répondre à une éventuelle épidémie; consolider la coordination avec les différents partenaires et mettre en place des mesures pour éviter la propagation de la MVE et intégrer l’aspect culturel pour riposter contre la MVE.

Bref, la Caritas Congo Asbl compte évaluer ses interventions de lutte contre la MVE en RDC et réfléchir sur les stratégies à mettre pour réduire les contraintes culturelles (rumeurs,…) dans le but d’accompagner le Gouvernement Congolais dans la prévention et riposte contre la MVE, indique Docteur Michel Mbambula, chargé de projet prévention et riposte contre la MVE à la Caritas Congo ASBL.

Benitha TANDUNDU

Democratic Republic of the Congo: RDC : L’Abbé Coordinateur de Caritas –Développement Boma donne des nouvelles de cette structure caritative

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 8 mai 2015 (caritasdev.cd) : L’Abbé Coordinateur de Caritas –Développement Boma a accordé une interview à caritasdev.cd récemment à Boma, chef-lieu du diocèse du même nom situé dans le Nord-ouest de la RD Congo. Le prêtre aborde dans cette interview (à lire dans son intégralité ci-dessous) divers sujets, notamment les projets qu’est en train de mener cette Caritas diocésaine, ses rapports avec Caritas Congo Asbl, ses difficultés, ses souhaits pour 2016, les Caritas paroissiales, etc. rapporte caritasdev.cd

Question (Q) : La Caritas-Développement Boma mène des projets dans les domaines de la santé, des urgences, et bientôt dans celui de la Solidarité et du Partage. Peut-on savoir ce qu’il en est des projets du domaine de la santé ?

Réponse (R) : Je signale nos 5 projets en ce qui concerne la santé. Le premier est celui de la lutte contre le paludisme, financé Sanru et dont la zone d’exécution est le diocèse de Boma et dont le bénéficiaire est la population à travers les zones de santé (ZS) que l’on compte dans le diocèse. Le projet de lutte contre le VIH a comme bailleur le même Sanru et comme zone d’exécution le diocèse de Boma et dont le bénéficiaire est la population à travers les ZS. Quant au projet d’amélioration de la santé, il est financé par Misereor et il est exécuté sur l’ensemble du diocèse de Boma. La population en est le bénéficiaire à travers les formations sanitaires. Notre projet Dépôt pharmaceutique, financé par Misereor, a comme bénéficiaire la population à travers les formations sanitaires. Le dernier projet est celui d’appui institutionnel dont le bailleur est Cordaid et dont le lieu d’exécution est Boma avec comme bénéficiaires les formations sanitaires.

Question (Q) : Que dire de vos projets dans le domaine des Urgences ?

R : Ces projets ne sont pas encore entrés dans leur exécution. Je signale celui sur les OEV avec comme lieu d’exécution Boma et comme bénéficiaires les enfants ciblés. Il y a aussi le projet des pratiques familiales et le lieu d’exécution est Boma et celui dit CS Kizito à exécuter dans le diocèse de Boma et le bénéficiaire est la jeunesse.

Q : Que doit-on retenir des projets de la Caritas-Développement Boma concernant le développement ?

R : Nos quatre projets dans ce domaine sont tous clôturés. Il s’agit du projet APV-FLEGT dont le bailleur a été l’Union Européenne, du projet MANOS qui a eu comme cadre d’exécution le diocèse de Boma. Il s’agit aussi du projet Bceco (PRRIS) avec comme bailleur le Gouvernement congolais et comme bénéficiaires 12 écoles primaires et du projet UCOP avec comme bailleur le Gouvernement congolais, le lieu d’exécution étant le diocèse de Boma et les bénéficiaires 4 écoles primaires.

Q : Qu’est-il des rapports entre la Caritas Congo Asbl et la Caritas-Développement Boma ?

R : Les rapports entre Caritas Congo Asbl et la Caritas-Développement Boma en 2014 sont bons dans l’ensemble : contacts, formations, rapports d’activité (plutôt par bureau/ service), accompagnement… Notre système de communication Internet n’étant pas (encore) performant, beaucoup de contacts avec Kinshasa sont fort perturbés ou retardés. Caritas Congo Asbl d’un coté, Caritas-Développement Commission diocésaine (la notre) d’autre part, ces nuances d’identité et de statuts, malgré les textes, entrainent parfois de petites divergences d’interprétation dans le fonctionnement. Soulignons que dans notre diocèse, toutes les commissions diocésaines sont coordonnées par le Centre pastoral (…). De ce point de vue, notre structure, bien que très en lien avec le secteur de l’économie diocésaine et étant de la pastorale.

Q : Comment s’est présenté en 2014 le personnel de Caritas-Développement Boma ?

R : Notre structure est en cours de réintégration, qui est un processus remis en route au 3eme trimestre de 2014. A part les 3 directeurs, la plupart des agents étaient - et beaucoup sont encore - liés aux projets à financement extérieur. Jusqu’à la fin 2014, chaque bureau avait son organigramme du personnel, des agents compétents et performants (qualification et expérience), mais voués à repartir si « leur » projet ne se renouvelait pas. Au 24 novembre 2014, on signalait 8 agents au Bureau Diocésain de Développement, directeur compris, 3 aux Urgences, Solidarité et Partage et 21 au Bureau Diocésain des Œuvres Médicales.

Q : Que retenir du renforcement des capacités à la Caritas-Développement Boma (CDB) ?

R : Les différentes formations et animations ont été bénéfiques et restent nécessaires. Mais, dans le contexte du processus d’intégration, il faut utiliser davantage les capacités et progressivement les mettre en synergie en profitant de ce qu’elles sont positivement au niveau de différents bureaux. Q : Quelles sont les difficultés que rencontre la CDB en 2015 ?

R : Il s’agit de la mise en place d’un fonctionnement effectivement intégré, du problème de renforcement de moyens propres à la structure et de la difficulté de communication Internet.

Q : Quels sont vos souhaits pour 2016 ?

R : Plus que des souhaits pour 2016, c’est toute une projection, un planning avec des projets concrets. Il s’agit de celui de rendre effective l’intégration de notre CDB, de redynamiser le lien avec les Caritas paroissiales, de continuer la mise en route des projets-témoins (agri-élevage dont le terrain est en vue, la progression du Complexe scolaire privé catholique KIZITO, initiative de la Caritas-Développement Boma.

Q : Que dites-vous à propos des Caritas paroissiales dans le diocèse ?

R : Sur les 48 paroisses du diocèse, une trentaine ont leur Caritas paroissiale. Une vingtaine la rend opérationnelle.

Q : Quel est votre mot à Mgr Cyprien MBUKA, l’Evêque de Boma ?

R : Que Son Excellence nous appuie davantage dans l’actualisation, la redynamisation et l’harmonisation de l’organigramme de la Caritas-Développement Boma. Que Monseigneur l’Evêque structure notre Commission diocésaine dans les décisions qu’il permet. Le rapport ordinaire lui arrive mensuellement par la Coordination pastorale et le Vicariat épiscopal pour les œuvres.

Q : Voulez-vous vous présenter ?

R : Je m’appelle André LELO Mbumba. Je suis né dans ce diocèse de Boma en 1957 d’une famille chrétienne de 7 enfants. Je suis prêtre depuis 1988. J’ai une expérience professionnelle dans l’enseignement et en action sociale (réflexions, études et interventions de terrain). J’ai été nommé à la coordination de la Caritas-Développement Boma en novembre 2014. Je suis Vicaire épiscopal chargé des Œuvres diocésaines depuis juillet 2014 (un mandat de 3 ans). Mes contacts sont les suivants : Téléphone 09 731 764 87. Mon adresse e-mail est: leloandre@yahoo.fr Les sites et blogs sous ma responsabilité sont : AFRICADEV ; PREBO ; BETO NA BAWU.

Q : Que signalez-vous d’autre de particulier ?

R : En lien avec le social et le développement, je fais savoir que mes réflexions de ces années sont fort partagées à la Coordination de la Caritas-Développement, du Centre pastoral et au Conseil épiscopal. Je n’ai pas oublié une analyse sur cette liste toujours longue des projets à financement extérieur « en faveur de nos pays », du nôtre spécialement.

Je n’ai pas non plus oublier l’autonomisation et la pérennisation des projets de développement. Il y a les projets qui nous arrivent par ou de notre Gouvernement. Me préoccupent aussi le partenariat responsable et l’avenir socio-économique de notre Eglise locale.

Burundi: Burundi situation: Displacement of Burundians into neighbouring countries (as of 08 May 2015)

Democratic Republic of the Congo: Julien Paluku: «Nous sommes à plus de 300 personnes tuées dans le territoire de Beni en 6 mois»

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La tension est vive dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), où sept civils ont été tuées le week-end dernier par des présumés rebelles ADF. Invité de Radio Okapi ce matin, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, demande au Premier ministre d’instaurer une réunion hebdomadaire sur les questions sécuritaires dans l’Est de la RDC comme c’est le cas pour le secteur de l’économie.

«J’estime que la situation est plus que grave parce que depuis le mois d’octobre 2014, nous sommes à plus de 300 personnes tuées à Beni. J’estime que dans ce pays où on a réussi à stabiliser le taux de croissance, il est temps qu’on puisse se réunir pour parler maintenant des questions sécuritaires », a indiqué le gouverneur du Nord-Kivu.

Julien Paluku répondu aux questions de Jacques-Yves Molima.

Écouter

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu: 462 réfugiés burundais ont reçu des cartes biométriques à Uvira

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Source: Radio Okapi
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo

Environ 462 réfugiés burundais sur les 7 836 enregistrés ont reçu, depuis une semaine, les cartes biométriques qui les identifient au centre de transit du HCR à Kavimvira, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu). Ces chiffres ont été livrés, lundi 11 mai, par la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) qui mène cette opération avec l’appui du HCR.

Les réfugiés burundais fuient les tensions préélectorales dans leur pays, où le président Nkuruziza tente de briguer un troisième mandat à la présidentielle.

L’opération d’enregistrement biométrique des réfugiés burundais se poursuit dans la Plaine de la Ruzizi notamment à Luvungi et Lubarika.

A re) Lire: Sud-Kivu : le HCR enregistre plus de 7000 Burundais demandeurs d’asile

Le chef d’antenne de la CNR à Uvira, Christophe Migale, affirme qu’après l’enregistrement biométrique, ces réfugiés seront transférés dans le site de Lusenda, à Tongo, secteur de Tanganyika, dans le territoire de Fizi (Sud-Kivu), où ils auront droit à la nourriture, aux soins de santé, à la scolarité et autres avantages reconnus à tout refugié.

L’ONG des droits de l’homme dénommée Association contre le mal et pour l’encadrement de la jeunesse (ACMEJ) dénonce le fait que de nombreuses familles d’accueil ne sont pas en mesure de prendre en charge ces Burundais pour longtemps, à la plaine de la Ruzizi.

La plupart de ces réfugiés ont fui leur pays sans pour autant amener la nourriture. Ils sont arrivés au moment où les villages d’accueil de ces réfugiés (Kamanyola, Lubarika, Katogota, Luvungi et Luberizi) sont frappés par la mosaïque africaine, une maladie qui attaque la culture du manioc, principal denrée alimentaire de la région.

Face à l’afflux des réfugiés burundais à Uvira au Sud-Kivu, le député national Justin Bitakwira, avait appelé la semaine dernière les autorités congolaises à redoubler de vigilance et à renforcer la sécurité à la frontière entre la RDC et le Burundi.

Selon ce député de l’opposition, il est important d’identifier chaque Burundais et la raison de son arrivée sur le sol congolais.


Democratic Republic of the Congo: UNICEF and EU confirm joint effort to fight malnutrition among children in DRC

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Source: European Commission Humanitarian Aid department, UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

2 million children are severely malnourished in the Democratic Republic of Congo.

UNICEF and the European Commission’s Directorate-General for Humanitarian Aid and Civil Protection (ECHO) – have agreed to pursue their joint efforts to fight malnutrition among children in the Democratic Republic of Congo. Under a 3-million agreement signed earlier this month, a particular focus will be given to children aged 6 to 59 months living in areas confronted with a malnutrition exceeding emergency levels.

The programme is built on an ongoing collaboration between the two organizations since 2011. It will set up a rapid response mechanism to nutrition crises in order to treat 12,000 children affected by Severe Acute Malnutrition (SAM) in 8 selected areas.

Despite recent improvements, child mortality in the Democratic Republic of Congo (DRC) remains high with an under-five mortality rate of 104 per 1,000 live births (Demographic and Health Survey (DHS) 2013-2014). Under nutrition accounts for 45% of all child deaths per year (The Lancet, 2013).

Over the last decade, the prevalence of global acute malnutrition has significantly decreased from 16 % in 2001 to 8 % in 2013 (DHS 2013-2014). But the rates of severe acute malnutrition remain high and translate every year into 2 million children being are severely malnourished.

Given the magnitude of the problem, no partner can address alone the needs of the country. In order to reach a maximum of the children most in need, UNICEF and the European Commission have agreed to fund the treatment of cases of Severe Acute Malnutrition (SAM) among young children in DRC in 2015.

The intervention started in April 2015 and will last for a year. It will enable UNICEF and partners to continue saving lives of children threatened by SAM in DRC.

“In spite of all efforts and recent improvements, child mortality in the Democratic Republic of Congo remains an important problem, and the rates of malnutrition among young children are still too high. It is therefore fundamental to keep up our efforts and give all these children the aid they so much need. Thanks to our partnership with UNICEF, 12,000 children affected by SAM in DRC will be able to receive life-saving emergency nutrition response,” said Ms Andrea Koulaimah, Head of Unit for Central Africa, Sudan and South Soudan in the European Commission’s Directorate-General for Humanitarian Aid and Civil Protection.

The primary aim of this project is to reduce the mortality due to severe acute malnutrition among young children (6 – 59 months) in areas where the prevalence are above the emergency thresholds (Global Acute Malnutrition (GAM) above 15% or SAM above 5%) by providing treatment for SAM cases.

Pascal Villeneuve, UNICEF Representative in DRC explained: “A particular focus will be placed on linking treatment interventions with the promotion of infant and young child feeding and the promotion of good hygiene and sanitation practices“.

This project will allow to timely identify malnutrition prone health zones, and extend the existing Food Security and Nutrition Surveillance System to 90 new sites in 4 provinces to achieve full coverage of the 481 health zones in 10 out of 11 provinces.

About European Commission’s Humanitarian Aid and Civil Protection department (ECHO)

The European Union funds relief operations for victims of natural disasters and conflicts around the world. Its assistance is provided via the European Commission’s Humanitarian Aid and Civil Protection Directorate (ECHO) and relies on the principles of humanity, neutrality, impartiality and independence. The European Commission is among UNICEF’s largest humanitarian donors.

For more information, visit: http://ec.europa.eu/echo and the UNICEF-EU web portal: www.unicef.org/eu/

About UNICEF

UNICEF promotes the rights and wellbeing of every child, in everything we do. Together with our partners, we work in 190 countries and territories to translate that commitment into practical action, focusing special effort on reaching the most vulnerable and excluded children, to the benefit of all children, everywhere.

For more information, visit www.unicef.org and for information about UNICEF DRC, www.ponabana.com.

For further information, please contact:

Elitsa Vucheva, ECHO Brussels, +32 229 66025 Elitsa.VUCHEVA@ec.europa.eu
Rebekka Opfermann, UNICEF Brussels Office, +32 505 01 06, ropfermann@unicef.org
Yves Willemot, UNICEF Democratic Republic of Congo, +243 81 88 46 746, ywillemot@unicef.org

Democratic Republic of the Congo: L’UNICEF et l’UE confirment leur coopération dans la lutte contre la malnutrition des enfants de RDC

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Source: European Commission Humanitarian Aid department, UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

2 millions d’enfants sont sévèrement sous-alimentés en République Démocratique du Congo.

L’UNICEF et le service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne (ECHO) sont tombés d’accord sur la poursuite d’un effort conjoint contre la malnutrition qui touche les enfants de la République Démocratique du Congo.

L’accord, signé au début du mois d’avril, porte sur trois millions d’euros. Il se concentrera principalement sur les enfants âgés de six à cinquante-neuf mois qui vivent dans les zones où la malnutrition est la plus prégnante.

Le programme d’aide résulte de la coopération entre ces deux organisations qui a débutée en 2011. Il vise à fournir une réponse rapide aux crises alimentaires en traitant douze mille enfants atteint de malnutrition aiguë sévère, répartis dans huit zones précises.

Malgré les récentes améliorations, la mortalité infantile en République Démocratique du Congo (RDC) demeure élevée avec un taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans de 104 pour 1000 naissances vivantes (étude santé et population (DHS) 2013-2014).

45% des morts infantiles le sont pour cause de sous-nutrition (The Lancet, 2013). Durant la dernière décennie, la malnutrition aiguë a sensiblement baissé, passant de 16% en 2001 à 8% en 2013 (DHS 2013-2014). Cependant, le taux de malnutrition aiguë sévère reste haut et deux millions d’enfants supplémentaires rentrent chaque année dans cette catégorie.

Face à ce problème, aucune organisation ne peut répondre seule à tous les besoins du pays. Dans le but d’aider un maximum d’enfants, l’UNICEF et l’UE se sont mises d’accord pour financer les traitements des cas de malnutrition sévère aiguë chez les plus jeunes des enfants de RDC en 2015. Ces traitements ont commencé en avril 2015 et vont durer un an. Cela doit permettre à l’UNICEF et à ses partenaires de continuer à sauver des vies d’enfants menacés par la malnutrition sévère aiguë en RDC.

Mme Andrea Koulaimah, chef d’unité pour l’Afrique Centrale, le Soudan et le Sud-Soudan au service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne, explique : « Malgré tous les efforts et les récentes améliorations, la mortalité infantile en République Démocratique du Congo demeure un problème important, et le taux de malnutrition parmi les jeunes enfants est encore trop élevé. Il est par conséquence fondamental de poursuivre nos efforts et de donner à ces enfants l’aide dont ils ont tant besoin. Grâce à notre partenariat avec l’UNICEF, douze mille enfants affectés par la malnutrition sévère aiguë en RDC vont recevoir des soins d’une importance vitale face à cette urgence ».

L’objectif premier du projet est de réduire la mortalité due à la malnutrition sévère aiguë chez les jeunes enfants (de six à cinquante-neuf mois) dans les zones touchées qui dépassent les seuils d’alertes (Malnutrition aiguë généralisée supérieure à 15% ou Malnutrition sévère aiguë supérieure à 5%), en fournissant des traitements adaptés.

Pascal Villeneuve, le représentant de l’UNICEF en RDC, explique : « Une attention particulière sera attachée au fait d’associer les traitements en tant que tels à une sensibilisation à l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ainsi qu’à une bonne hygiène personnelle et de bonnes pratiques sanitaires ».

Le projet permettra d’identifier de manière opportune les zones enclines à la malnutrition et ainsi étendre le système de surveillance de la sécurité alimentaire et de la nutrition à 90 nouveaux sites dans 4 provinces, de manière à couvrir toutes les 481 zones de santé dans 10 des 11 provinces du pays.

À propos du service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne (ECHO):

L’Union Européenne finance des opérations de soutien aux victimes de catastrophes naturelles et de conflits partout dans le monde. Son assistance est fournie par le service d’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne (ECHO) qui se base sur les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance. La Commission Européenne fait partie des plus grands donateurs de l’UNICEF.

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter : http://ec.europa.eu/echo et le portail UNICEF-UE: www.unicef.org/eu/

À propos de l’UNICEF :

L’UNICEF promeut les droits et le bien être de chaque enfant. Avec ses partenaires, ils sont présents dans 190 pays et territoires pour transformer cet engagement en actions réelles, en se concentrant tout spécialement sur les enfants les plus exclus et les plus vulnérables, pour le bénéfice de tous les enfants, partout. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter www.unicef.org et pour plus d’informations sur l’UNICEF en RDC, www.ponabana.com.

Pour plus d’informations, merci de contacter:

Elitsa Vucheva, ECHO Brussels, +32 229 66025 Elitsa.VUCHEVA@ec.europa.eu

Rebekka Opfermann, UNICEF Brussels Office, +32 505 01 06, ropfermann@unicef.org

Yves Willemot, UNICEF République Démocratique du Congo, +243 81 88 46 746, ywillemot@unicef.org

Democratic Republic of the Congo: First ICC Acquitted Defendant Returned to DR Congo

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Source: Human Rights Watch
Country: Democratic Republic of the Congo

Netherlands Rejected Asylum Claim Over Safety Fears

(Brussels, May 11, 2015) Mathieu Ngudjolo, the first defendant to be acquitted by the International Criminal Court (ICC), was deported to Kinshasa, Democratic Republic of the Congo, on May 11, 2015, his lawyers said. Following his acquittal by the ICC, Ngudjolo said he feared for his safety if returned to Congo. However, Netherlands immigration authorities did not find grounds to grant his asylum claim.

“We and others will be looking to the Congolese authorities to ensure Mathieu Ngudjolo’s safety and security once he is back in Congo,” said Géraldine Mattioli-Zeltner, international justice advocacy director at Human Rights Watch. “The ICC, which has an office in Kinshasa, and the Dutch embassy should closely monitor Ngudjolo’s situation for as long as necessary.”

Ngudjolo was the former chief of staff of the Front for National Integration (FNI), an armed group involved in the local and regional conflict that ravaged the Ituri province of eastern Congo in the early 2000s. He was arrested in Kinshasa by the Congolese authorities in 2008 pursuant to an ICC arrest warrant on charges of war crimes and crimes against humanity in the village of Bogoro, Ituri, in February 2003. The ICC trial chamber acquitted Ngudjolo of all charges in December 2012. The acquittal was confirmed in appeal on February 27, 2015.

Ngujdolo has filed for compensation at the ICC following his acquittal.

Democratic Republic of the Congo: Secretary-General Appoints Mamadou Diallo of Guinea as Deputy Special Representative for United Nations Mission in Democratic Republic of Congo

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Source: UN Secretary-General
Country: Democratic Republic of the Congo

SG/A/1569-BIO/4723-PKO/485

United Nations Secretary-General Ban Ki-moon today announced the appointment of Mamadou Diallo of Guinea as the Deputy Special Representative for the United Nations Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO), where he will also serve as United Nations Resident Coordinator, Humanitarian Coordinator and Resident Representative of the United Nations Development Programme (UNDP).

Mr. Diallo succeeds Moustapha Soumaré of Mali, who completed his assignment in March. The Secretary-General is grateful for Mr. Soumaré’s outstanding contribution and dedicated service for the past three years in supporting the implementation of MONUSCO’s mandate and coordinating the activities of the United Nations system in the Democratic Republic of the Congo.

Mr. Diallo currently serves as the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) Regional Director for West and Central Africa. He brings to the position many years of experience with the United Nations system, with over two decades of increasingly responsible managerial and leadership positions in development and humanitarian operations at the national, regional and international level.

Until 2012, Mr. Diallo was the United Nations Resident Coordinator, Humanitarian Coordinator and UNDP Resident Representative in Asmara, Eritrea. He served as Representative of the United Nations Population Fund (UNFPA) in Mali from 2005 to 2009 and in Sierra Leone from 2001 to 2005. Prior to those assignments, he served as Regional Adviser in positions dealing with maternal health and family planning issues with UNFPA in Senegal and in the Democratic Republic of the Congo, and as a medical doctor and Chief of medical staff in Guinea.

A graduate of the Université de Conakry School of Medicine in Guinea, Mr. Diallo holds a master’s degree in public health from San Diego State University in California in the United States. Mr. Diallo is married and has three children.

For information media. Not an official record.

Democratic Republic of the Congo: RDC : Le premier suspect acquitté par la CPI a été renvoyé en RD Congo

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Source: Human Rights Watch
Country: Democratic Republic of the Congo

Les Pays-Bas ont rejeté la demande d’asile qu’avait déposée Mathieu Ngudjolo en raison de craintes pour sa sécurité

(Kinshasa) – Mathieu Ngudjolo, le premier suspect à être acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), a été expulsé vers Kinshasa, République démocratique du Congo, le 11 mai 2015 ont révélé ses avocats. À la suite de son acquittement par la CPI, Ngudjolo avait dit craindre pour sa sécurité s’il était renvoyé en RD Congo. Toutefois, les autorités de l’immigration des Pays-Bas ont estimé qu’il ne remplissait pas les exigences nécessaires pour accepter sa demande d’asile dans ce pays.

« Nous attendons, tout comme d’autres observateurs, des autorités congolaises qu’elles garantissent le bien-être et la sécurité de Mathieu Ngudjolo une fois qu’il sera de retour en RD Congo », a déclaré Géraldine Mattioli-Zeltner, directrice de plaidoyer auprès du Programme Justice internationale à Human Rights Watch. « La CPI, qui dispose d’un bureau à Kinshasa, et l’ambassade des Pays-Bas devraient également surveiller de près sa situation, aussi longtemps que nécessaire. »

Ngudjolo était l’ancien chef d’état-major du Front nationaliste et intégrationniste (FNI), un groupe armé impliqué dans le conflit local et régional qui a ravagé la province de l’Ituri, dans l’est de la RD Congo, au début des années 2000. Il a été arrêté à Kinshasa par les autorités congolaises en 2008 sur mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le village de Bogoro, Ituri, en février 2003. La chambre de première instance de la CPI a acquitté Ngudjolo de toutes les charges en décembre 2012. L’acquittement a été confirmé en appel le 27 février 2015.

Ngudjolo a déposé une demande d’indemnisation à la CPI à la suite de son acquittement.

World: Long range forecast product for Africa valid for May-June-July and June-July-August 2015 seasons (Issued on April 30, 2015)

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Source: ACMAD
Country: Algeria, Benin, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Egypt, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Libya, Mali, Mauritania, Morocco, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, South Sudan, Sudan, Togo, Tunisia, Uganda, World

Highlights

  • During June-July-August 2015, Below average precipitation is very likely over southern Senegal, Gambia, Guinea Bissau, Guinea, Sierra Leone, Liberia, extreme southern Mali, Western half of Côte d’Ivoire, coastal part of Ghana, Togo, Benin and Nigeria.

  • Below average precipitation is likely over Guinea Conakry, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, extreme Southern-West Ghana, lake chad region, extreme southern of South Sudan and Ethiopia, northern-east DCR, northern Uganda, and Kenyan from May to August

  • During May-June-August 2015 near to above average temperature is very likely over southern Morocco, Algeria and Libya, northern Mauritania, Mali, northern Niger and Chad. From June to August, 2015, near to above average temperature is very likely over the most part of Niger, northern Chad, and most part of Sudan, Eastern Egypt and extreme southern Libya. In the same season near to above average temperature is likely over the whole Algeria, Tunisia, most part of Libya, eastern most part of Morocco and Western Egypt.

Democratic Republic of the Congo: Massacre de Beni : les réunions sécuritaires se tiennent discrètement, affirme Mende

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le gouvernement organise régulièrement des réunions sécuritaires pour l’Est de la RDC et on ne doit pas exposer les stratégies sécuritaires sur la place publique, a affirmé lundi 11 mai le ministre des Médias, Lambert Mende. La veille, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, invitait le Premier ministre Matata Ponyo à se concentrer sur la sécurité dans l’Est. Il a fait cet appel au lendemain de la mort de sept personnes, massacrées au quartier Matembo, dans la commune de Mulekera. Des sources locales accusent les rebelles ougandais de l’ADF d’être des auteurs de ces tueries. À ce sujet, Lambert Mende indique que des réunions de sécurité « n’ont jamais cessé de se tenir ». «En ce qui concerne ce qui se passe au Nord-Kivu, les réunions de sécurité n’ont jamais cessé de se tenir, sauf que s’agissant des problèmes de sécurité, nous ne donnons aucune publicité à ces réunions », a souligné le ministre des Médias. Des assaillants, cagoulés, avec des armes de guerre et vêtus en uniforme militaire, ont tué sept personnes dont deux femmes à coups de machettes, bêches et haches. Ces massacres ont eu lieu dans la nuit de vendredi 8 mai à Beni. Le gouverneur Julien Paluku a interpellé Matata Ponyo à s’occuper aussi des questions sécuritaires dans cette ville au lieu comme c’est le cas pour le secteur de l’économie. Pour Lambert Mende, les questions de sécurité se traitent discrètement. « Ce n’est pas parce que nous ne donnons pas de la publicité que nous ne nous soucions pas de cela. Au contraire, les questions de sécurité sont de problèmes qui se traitent discrètement pour des raisons de sécurité », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Selon lui, il y aurait une campagne menée contre le Premier ministre. «L’armée qui est en train de se battre est envoyée par les institutions nationales : le chef de l’Etat, le gouvernement. Il n’est pas question d’individualiser les choses. Il faut arrêter de diviser les responsabilités. Nous prenons les choses en mains », a poursuivi Lambert Mende. Il a reconnu qu’ à Beni (Nord-Kivu), le pays fait face « à des terroristes ». « Nous avons à faire à des terroristes et il ne faut pas que des responsables de l’Etat commencent à se chamailler pour faire plaisir à des terroristes ».


Democratic Republic of the Congo: Kisangani : la Monusco discute avec les FDLR pour leur rapatriement

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) a entamé lundi 11 mai à Kisangani (Province Orientale) des interviews des ex-combattants hutu Rwandais des FDLR et leurs dépendants au centre de transit situé au camp Lieutenant Général Bahuma, à une dizaine de kilomètres de la ville. Le but de cette opération menée par le bureau DDRRR est d’obtenir de ses rebelles leur rapatriement volontaire dans le pays d’origine. Pour cette première journée, une femme et ses quatre enfants, tous dépendants des ex-combattants FDLR, ont quitté le centre de transit du camp Bahuma pour leur rapatriement au Rwanda. Cette action est conforme à la décision conjointe prise par toutes les parties prenantes au processus samedi dernier lors du passage du chef de la Monusco au centre de transit des ex combattants FDLR à Kisangani. Martin Kobler a encouragé ces ex-combattants et leurs dépendants à participer à ces interviews au cours desquelles ils peuvent volontairement se prononcer sur leur retour au Rwanda.

Democratic Republic of the Congo: Étude sur le terrain - Impact socio-économique de la maladie à virus Ebola dans le territoire de Boende (Province de l’Équateur)

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Source: Government of the Democratic Republic of the Congo, UN Development Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

L’Afrique vient de traverser une année 2014 caractérisée par une forte épidémie de la maladie à virus Ebola. Plusieurs pays ont été touché par cette épidémie parmi lesquels, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et la République Démocratique du Congo. En Afrique de l’Ouest, la localisation de l’épicentre en milieu urbain de certains pays a favorisé une propagation rapide et causé davantage de ravages en termes de mortalité et d’autres dégâts collatéraux dans les unités familiales et au sein des communautés entières. Les impacts économiques et sociaux seront encore ressentis longtemps même après la fin officielle de cette maladie.

En RDC, ce nouvel épisode a surgi à Lokolya dans le secteur de Djera dans la province de l’Equateur. Le défi et l’approche des interventions étaient de contenir le virus dans le secteur de Djera tout autour de Lokolya et éviter à tout prix la propagation du virus vers les villages environnants et même la cité urbaine de Boende.

Nous sommes heureux d’avoir constaté une mobilisation de tous les acteurs ponctuée par une excellente coordination orientée vers le développement de la complémentarité et la mutualisation des efforts. Une réponse à la hauteur de l’enjeu. Sous cette impulsion, les résultats n’ont pas tardé à être visibles ; une maitrise du virus dans son épicentre en l’espace de trois mois. Un record par rapport aux épidémies/cycles précédentes. C’est le moment de louer l’engagement du Gouvernement et des partenaires.

Ces résultats semblent précaires tant que les germes d’un nouvel épisode, notamment la grande pauvreté, continueront à sévir dans le contexte d’une économie d’exploitation directe des écosystèmes notamment la forêt. Il est donc import de renforcer la résilience communautaire pour transformer les conditions de vies des communautés.

L’intérêt est de dépasser le caractère urgent des actions pour mettre en place les fondements d’un développement durable. Telle a été l’ambition de cette étude, celle de susciter l’intérêt de tous les acteurs afin de trouver une nouvelle opportunité de déploiement des actions dans cette région pour y développer des interventions porteuses. Le succès serait davantage garanti en y allant en masse, dans une coordination et une chronologie des actions réaliste et efficace.

Aussi, le moment est favorable et s’y prête mieux pour plusieurs raisons ; les communautés attendent la concrétisation des espoirs suscités par la vigueur de la riposte et le souci d’en finir avec l’une des épidémies les plus meurtrières. Cet élan qui ne doit pas s’éteindre à la période post-Ebola rencontre la conscience des communautés prêtes à participer et s’approprier les interventions, gage de relèvement communautaire durable. En RDC, ce nouvel épisode a surgi à Lokolya dans le secteur de Djera dans la province de l’Equateur. Le défi et l’approche des interventions étaient de contenir le virus dans le secteur de Djera tout autour de Lokolya et éviter à tout prix la propagation du virus vers les villages environnants et même la cité urbaine de Boende.

Nous sommes heureux d’avoir constaté une mobilisation de tous les acteurs ponctuée par une excellente coordination orientée vers le développement de la complémentarité et la mutualisation des efforts. Une réponse à la hauteur de l’enjeu. Sous cette impulsion, les résultats n’ont pas tardé à être visibles ; une maitrise du virus dans son épicentre en l’espace de trois mois. Un record par rapport aux épidémies/cycles précédentes. C’est le moment de louer l’engagement du Gouvernement et des partenaires.

Ces résultats semblent précaires tant que les germes d’un nouvel épisode, notamment la grande pauvreté, continueront à sévir dans le contexte d’une économie d’exploitation directe des écosystèmes notamment la forêt. Il est donc import de renforcer la résilience communautaire pour transformer les conditions de vies des communautés.

L’intérêt est de dépasser le caractère urgent des actions pour mettre en place les fondements d’un développement durable. Telle a été l’ambition de cette étude, celle de susciter l’intérêt de tous les acteurs afin de trouver une nouvelle opportunité de déploiement des actions dans cette région pour y développer des interventions porteuses. Le succès serait davantage garanti en y allant en masse, dans une coordination et une chronologie des actions réaliste et efficace.

Aussi, le moment est favorable et s’y prête mieux pour plusieurs raisons ; les communautés attendent la concrétisation des espoirs suscités par la vigueur de la riposte et le souci d’en finir avec l’une des épidémies les plus meurtrières. Cet élan qui ne doit pas s’éteindre à la période post-Ebola rencontre la conscience des communautés prêtes à participer et s’approprier les interventions, gage de relèvement communautaire durable.

Priya Gajraj Directeur Pays PNUD

Kenya: Kenya: Registered refugees and asylum-seekers (as of 01 May 2015)

Central African Republic: République centrafricaine (RCA) Rapport de situation No. 53 (au 29 avril 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Sudan

Faits saillants

• 21 personnes déplacées (PDI) Peuhles (éleveurs Peuhls Aka) ont été libérées des groupes armés dans la périphérie de Yaloké.

• Le HCR a organisé la réunification de 6 PDI de Yaloké avec leur famille au Tchad.

• En tant qu'appui au retour des PDI à Bangui, chaque ménage recevra dès le retour dans leur quartier 150 dollars en espèces, une bâche, trois moustiquaires, 2 mois de rations alimentaires pour les ménages retournés puis 2 mois de coupons alimentaires pour les ménages retournés et les familles d'accueil les plus vulnérables.

436 300 PDI en RCA, dont 43 500 dans 34 sites à Bangui

13% Financement reçu 79 millions de dollars dans le cadre du SRP 2015 d’un montant total de 613 millions de dollars)

4,6 millions Population de la RCA 2,7 millions Personnes ayant besoin d’une assistance

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo: MONUSCO, May 2015

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Source: UN Cartographic Section
Country: Democratic Republic of the Congo

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