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Democratic Republic of the Congo: RDC : De nouvelles fosses communes et exécutions illustrent « l’horreur persistante » dans les Kasaï – Zeid

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Source: UN Office of the High Commissioner for Human Rights
Country: Democratic Republic of the Congo

GENEVE (19 avril 2017) Des enquêteurs des Nations Unies en République démocratique du Congo confirment l’existence d’au moins 17 nouvelles fosses communes dans la province du Kasaï Central, qui est le théâtre d’affrontements entre militaires et combattants d’une milice locale connue sous le nom de Kamuina Nsapu. Cela porte à 40 le nombre total de fosses communes documentées par les Nations Unies dans les provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental depuis août 2016. 

La présence de nouvelles fosses communes a été confirmée lors d’une enquête menée dans la province du Kasaï Central entre les 5 et 7 avril 2017 par une équipe composée du personnel du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) et de la Police des Nations Unies (UNPOL). 

Quinze de ces fosses communes se trouvaient dans un cimetière dans la ville de Tshimbulu et deux autres dans la localité de Tshienke. L’équipe des Nations Unies a reçu des informations selon lesquelles des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) auraient creusé ces tombes suite à des affrontements avec des miliciens présumés de Kamuina Nsapu entre les 26 et 28 mars. Au moins 74 personnes, dont 30 enfants, auraient été tuées par des militaires lors de ces affrontements. 

L’équipe des Nations Unies s’est également rendue à Kananga afin de collecter des informations sur des allégations de violations et d’atteintes aux droits de l’homme commises dans cette ville. Entre les 28 et 30 mars, les militaires des FARDC auraient tué par balle au moins 40 personnes, dont 11 enfants et 12 femmes, dans la commune de Nganza de la ville de Kananga, et blessé au moins 21 autres. La plupart des victimes auraient été tuées dans leurs maisons, alors que des militaires faisaient du porte-à-porte pour traquer les miliciens.  

Deux des victimes sont décédées à l’hôpital tandis que les 38 autres auraient été enterrées par la population locale dans trois fosses communes. Des militaires des FARDC auraient aussi enterré un nombre indéterminé de corps dans une quatrième fosse commune dans le cimetière de Nganza.  

Le BCNUDH a également reçu des informations faisant état du viol d’au moins deux femmes et trois filles par des militaires des FARDC pendant la même opération à Nganza. Des membres des forces de défense et de sécurité seraient aussi responsables de l’arrestation arbitraire et de la détention illégale de 27 personnes, dont 10 garçons et une fille de 15 ans.  

Les enquêteurs des Nations Unies, qui se sont également rendus dans la commune de Katoka de la ville de Kananga, ont reçu des rapports selon lesquels, pendant des opérations de ratissage conduites par des agents de la Police nationale congolaise (PNC) le 28 mars, un homme de 23 ans, un garçon de 17 ans et un bébé d’un mois ont aussi été tués. L’équipe des Nations Unies a appris que le bébé aurait été mortellement blessé après avoir été piétiné par des agents de police qui fouillaient leur maison.  

La milice Kamuina Nsapu, loyale à un chef coutumier tué par l’armée le 12 août de l’année dernière, est accusée de recruter des centaines d’enfants dans ses rangs et de cibler des agents et symboles de l’Etat, y compris des bâtiments gouvernementaux, des écoles, des hôpitaux, des commissariats de police et des églises. Une telle violence est illustrée le 30 mars lorsque environ 30 présumés miliciens de Kamuina Nsapa attaquèrent l’église de Saint-Jean de Masuika sur le territoire de Luiza, où ils maltraitèrent au moins trois sœurs et un prêtre, les menaçant de les tuer. Le prêtre et une des sœurs furent supposément séquestrés puis relâchés le jour suivant après paiement d’une rançon. Les miliciens ont également vandalisé l’église, détruisant portes et fenêtres, et brûlant les chasubles du prêtre. 

« La découverte de nouvelles fosses communes et les rapports faisant état de violations et d’atteintes continues aux droits de l’homme témoignent de l’horreur persistante dans les provinces de Kasaï au cours des neuf derniers mois » a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein.  

« Il est absolument essentiel que le gouvernement de la RDC prenne les mesures nécessaires, et jusqu’ici manquantes, pour qu’une enquête immédiate, transparente et indépendante, qui établisse les faits et les circonstances des violations et atteintes aux droits de l’homme et à la justice, soit mise en place. Mon bureau a offert son assistance afin de conduire une enquête crédible de la sorte. Nous réitérons notre demande d’accéder à tous les sites où se trouvent les fosses communes, ainsi qu’à tous les témoins, y compris ceux en détention, et à d’autres informations pertinentes nécessaire à déterminer qui est responsable à tous les niveaux, » affirme Zeid.  

« Le niveau et la nature des violences démontrent encore davantage le besoin de suivre de près la situation. Dans le cas où une enquête nationale n’aurait pas lieu, je n’hésiterai pas à demander à la communauté internationale de soutenir une enquête menée par un mécanisme international, y compris par la Cour pénale internationale, qui a tout récemment rappelé aux autorités de la RDC leur responsabilité première, en vertu du Statut de Rome, d’enquêter et de poursuivre en justice les actes de violence présumés, commis dans les provinces du Kasaï », a dit le Haut-Commissaire. 

FIN 

Pour toute demande de la part des medias, prière de contacter Rupert Colville (+41 22 917 97 67 / rcolville@ohchr.org) ou Liz Throssell (+41 22 917 94 66 / ethrossell@ohchr.org) 

Taguez et partagez - Twitter: @UNHumanRights et Facebook: unitednationshumanrights


Democratic Republic of the Congo: UNICEF West and Central Africa Regional - Humanitarian Situation Monitoring, March 2017

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Source: UN Children's Fund
Country: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Sudan

Democratic Republic of the Congo: Kasai et Tanganyika : innover pour améliorer la vie des familles déplacées

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

VIDEO– Dans les provinces du Kasai et de Tanganyika, des centaines des milliers des personnes ont été déplacées par les violences. Comment aider ces familles à reconstruire leur vie ?
La Réponse alternative aux communautés en crise (ARCC III) innove pour mieux répondre aux besoins des familles déplacées, comme celles d’Albertine et de Félicien. Reportage de notre expert au Kasai et à Kalemie.

Des milliers de familles sont déplacées

Entre juillet 2016 et février 2017, les conflits inter-communautaires ont provoqué le déplacement de 120.000 personnes vers la ville de Kalemie au Tanganyika. Parallèlement, des affrontements entre une milice locale et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont forcé plus de 216.000 personnes à fuir leurs villages au Kasai Oriental.

Aujourd’hui, certaines familles déplacées du Kasai commencent à retourner chez elles à la faveur du calme relatif dans leurs villages d’origine. Par contre, celles du Tanganyika n’entrevoient aucune possibilité d’un retour imminent.

La réponse de l’UNICEF face à la crise au Kasai

En réponse à cette crise humanitaire, l’UNICEF et ses partenaires Catholic Relief Services (CRS) et AVSI ont donc effectué début mars 2017, une mission d’évaluation de la situation et d’enregistrement des populations déplacées et retournée. L’objectif est d’apporter une réponse adaptée aux besoins des familles affectées par les conflits. Cette mission dans les localités de Moni, Kalunga, Kankomba et Kalemie au Tanganyika, ainsi qu’à Kabeya-Kamwanga au Kasai Oriental, s’inscrit dans le programme de Réponse alternative aux communautés en crise (ARCC).

A Kalemie, Kiabu et sa famille amorcent un nouveau départ

« Le programme ARCC offre la flexibilité de répondre aux besoins essentiels des familles vulnérables tels que l’accès aux biens et services de base et la diversification des moyens de subsistance » a déclaré Magali Carpy Botoulou, Chef de bureau de l’UNICEF pour la Zone Sud. « Je saisis cette opportunité pour remercier les bailleurs de fonds qui soutiennent ce programme. Notamment le gouvernement britannique (UKaid) et le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF)».

En 2016, l’UNICEFà travers son programme ARCC a déjà fourni une assistance multisectorielle à plus de 200.000 personnes déplacées et retournées en RDC.

Democratic Republic of the Congo: Sensibiliser les populations des abords du fleuve Oubangui à l’importance du traitement de l’eau

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Source: ACTED
Country: Democratic Republic of the Congo

Les populations habitant le long de la rivière Oubangui, dans le nord de la République démocratique du Congo, ont pour seule source d’eau celle de la rivière, impropre à la consommation, et qui contribue à la morbidité et la mortalité de la population. Pour répondre à cet enjeu, ACTED RDC prévoit d’installer des points d’eau et de sensibiliser les populations vivant le long de la rivière Oubangui aux techniques de traitement de l’eau.

Le monde entier a célébré le 22 mars, comme chaque année, la Journée mondiale de l‘eau. Pour l’occasion, l’équipe de sensibilisation d’ACTED a organisé une session de sensibilisation sur les modes de traitement de l’eau à Libenge, Sud Ubangui, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. ACTED intervient dans le Sud-Oubangui depuis 2012 dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, grâce au soutien financier du Bureau pour la Population, les Réfugiés et la Migration du Gouvernement américain.

Depuis début 2013, lorsque la crise a éclaté en Centrafrique, la région du Sud-Ubangui a connu un important afflux de réfugiés centrafricains fuyant les combats dans leur pays. La plupart de ces réfugiés sont logés par des familles d’accueil dans les villages situés au bord de la rivière Oubangui, dont la majorité ne dispose pas de sources ou de puits aménagés. Ainsi, les seules ressources en eau accessibles aux habitants de ces villages sont la rivière et quelques mares. ACTED a rencontré Catherine, bénéficiaire du projet vivant dans le village de Botombeke, situé au bord de la rivière Oubangui, à 59 km de Libenge, qui a livré ses impressions sur la situation : « Cela fait plus de 20 ans que j’habite ce village, la rivière est ma seule ressource en eau. Et ce, pour tous mes travaux ménagers ainsi que pour la boisson. Je sais qu’elle est sale, mais je n’ai pas d’autres choix que de l’utiliser jusqu’à ce qu’un point d’eau aménagé soit construit ». Dans le souci de réduire les risques de morbidité et de mortalité due aux maladies hydriques, ACTED met en œuvre un projet d’eau, hygiène et assainissement dans 12 villages de la zone. Botombeke est l’un des villages partenaires du projet bénéficiant de la construction d’un puit.

La Journée mondiale de l’eau y a été célébrée cette année autour du thème des eaux usées, organisée par l’équipe de sensibilisation d’ACTED à Libenge en collaboration avec le Bureau Central de zone de santé de Libenge. Les statistiques démontrent que 612 personnes souffrant de maladies diarrhéiques se présentent tous les mois dans les centres de santé de la Zone de santé de Libenge pour se faire soigner. En effet, les maladies hydriques, comme le choléra, sont endémiques dans la province, et sont causées par ces eaux de mauvaise qualité. Il était ainsi devenu nécessaire de sensibiliser les populations hôtes et réfugiées au plus vite sur l’importance d’utiliser une eau de qualité pour la boisson et la cuisine. Les sensibilisations continueront tout au long du projet jusqu’à la réalisation des ouvrages hydrauliques prévus. À l’occasion de cette Journée mondiale de l’eau, ACTED a sensibilisé des centaines des personnes sur le mode de traitement de l’eau, stratégie qui a rencontré l’assentiment de tous.

Democratic Republic of the Congo: UNICEF DRC Kasai Humanitarian Update No. 2, 17 April 2017

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Highlights

  • The conflict has continued to spread with intensity, while fragmenting and reactivating interethnic tensions: OCHA has drastically revised its key figures for the crisis, and now estimate that over 1 million people have been displaced

  • UNICEF remains the main humanitarian responder to the crisis on ground, and is currently providing child protection, nutrition, non-food, education and WASH assistance targeting highly vulnerable returnees following CERF allocation.

  • UNICEF funding requirements to respond to this crisis is estimated at $ 11 million, and would increase to introduce a Rapid Response -type multi-sector emergency response, currently seen as the most acute gap in the region.

UNICEF’s Response with partners

8 ongoing projects with 7 partners targeting 173,000 people across 3 provinces and 7 sectors

37,737 affected people reached as of 31 March, including 23,079 children

333 children enrolled in militias and detained in Kananga Central prison released

3,722 children enrolled in recreational activities

2 schools (12 classrooms out 24 planned) for 935 children rebuilt

Situation Overview

The conflict has continued to spread and intensify, while fragmenting and reactivating interethnic tensions. Based on UNICEF monitoring reports, there have been 22 attacks allegedly perpetrated by Kamuina Nsapu militia groups in the last month, representing a sharp increase of up to 50 attacks since the beginning of the conflict in August 2016.

OCHA estimated that these incidents have claimed the lives of over 400 people mostly policemen, militiamen, soldiers and civilians. In one attack, on 24 March, 2017 the militia ambushed a convoy of police reinforcements on the main road between Tshikapa and Kananga, and killed 39 policemen according to official sources. More than one million displaced population are reported1 .

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of the Congo - Burundian Refugees (Situation as of March 31, 2017)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo

Democratic Republic of the Congo: Republique Democratique du Congo: Statistiques Mensuelles des Réfugiés Burundais (Situation au 31 Mars 2017)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo

World: Renforcer la réponse de l'ONU à l'exploitation et aux atteintes sexuelles

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Source: UN News Service
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Haiti, South Sudan, World

19 avril 2017 – Suite à un rapport sur l'exploitation et les atteintes sexuelles commises par des soldats de la paix en République centrafricaine, l'ancien Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a nommé en février 2016 Jane Holl Lute comme Coordonnatrice spéciale pour l'amélioration de la réponse de l'Organisation à l'exploitation et aux atteintes sexuelles.

Près d'un an plus tard, le 6 janvier 2017, l'actuel Secrétaire général, António Guterres, a demandé à Mme Lute de diriger un groupe de travail de haut niveau pour améliorer l'approche des Nations Unies pour prévenir et réagir à l'exploitation et aux atteintes sexuelles.

« Le Secrétaire général - avant même de prendre officiellement ses fonctions - a clairement indiqué qu'il avait l'intention d'être associé personnellement et continuellement à tous les efforts pour débarrasser cette Organisation de ce fléau », a déclaré Mme Lute, dans un entretien accordé à ONU Info quelques-uns jours avant la publication du rapport du Secrétaire général intitulé 'Dispositions spéciales visant à prévenir l'exploitation et les atteintes sexuelles : une nouvelle stratégie'.

Dans cet entretien, Mme Lute s'est faite l'écho de la préoccupation du Secrétaire général pour qui « l'inégalité profonde entre les sexes est au cœur de ce que sont l'exploitation et les atteintes sexuelles ».

Une nouvelle stratégie

« Nous devons faire mieux et nous devons faire plus », souligne Mme Lute, en décrivant une stratégie de l'ONU en quatre volets pour lutter contre l'exploitation et les atteintes sexuelles.

Afin de faire des victimes la priorité, António Guterres a annoncé qu'il avait l'intention de nommer au siège de l'ONU un défenseur des droits des victimes, tout en demandant à chacune des quatre missions sur le terrain des Nations Unies qui représentent le plus grand nombre d'incidents d'en nommer un également.

Ces quatre missions de maintien de la paix se trouvent en République centrafricaine, en Haïti, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud.

Le chef du Département de l'appui aux missions, Atul Khare, qui est chargé de la lutte contre l'exploitation et les atteintes sexuelles dans les opérations de paix de l'ONU, explique dans un entretien séparé que des mesures ont été prises en étroite coopération avec les États membres pour faire face à ce fléau sur le terrain et fournir une assistance aux victimes. Par exemple, les besoins immédiats et urgents sont couverts par le budget de chaque mission et le Département collabore étroitement avec les États membres pour effectuer des tests ADN afin d'établir la paternité et assurer la reconnaissance des droits de la mère et de l'enfant.

En outre, un fonds d'affectation spéciale pour aider les victimes a été créé et les États membres peuvent y contribuent volontairement afin d'améliorer l'assistance médicale et psychosociale fournie aux victimes en coordination avec les agences humanitaires de l'ONU et les organisations non gouvernementales.

Les mesures préventives comprennent la formation obligatoire, la sensibilisation, la gestion des risques et un meilleur contrôle du passé du personnel militaire, policier ou civil, s'agissant des fautes antérieures commises alors qu'ils servaient au sein de l'ONU. Les mesures d'intervention comprennent le déploiement rapide d'équipes pour recueillir et préserver les preuves, des enquêtes rapides, des mesures disciplinaires immédiates telles que le rapatriement du personnel en uniforme lorsque l'auteur est connu et la suspension des paiements, et les poursuites pénales avec les États membres, y compris l'emprisonnement.

Pour M. Khare, les actes répréhensibles de certaines personnes ne devraient pas ternir le sacrifice de plus de 100.000 membres du personnel de maintien de la paix et de leurs pays respectifs. « Les protecteurs ne peuvent pas être des prédateurs », a-t-il insisté.

Alors que les États membres collaborent davantage avec l'ONU sur cette question, des efforts sont également entrepris pour sensibiliser les communautés vivant à proximité des bases de l'ONU, y compris par des messages diffusés par les stations de radio des Nations Unies sur le terrain.

De plus amples données sur les victimes, les allégations, les enquêtes et les mesures de responsabilisation sont également fournies grâce à un site web récemment remanié concernant le comportement et la discipline.

Dans le cadre des efforts de formation, des cartes 'Pas d'excuse' ont été créées pour l'ensemble du système des Nations Unies. Tous les employés des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire et de maintien de la paix, doivent les avoir sur eux quand ils sont sur le terrain.


Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo: South Sudanese Refugees Situation (as of March 31, 2017)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo, South Sudan

World: Mixed Migration in the Horn of Africa & Yemen Region, (March 2017)

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Source: Danish Refugee Council, Regional Mixed Migration Secretariat
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Egypt, Eritrea, Ethiopia, Greece, Italy, Kenya, Libya, Saudi Arabia, Somalia, South Sudan, Sudan, World, Yemen

Regional mixed migration summary for March 2017 covering mixed migration events, trends and data for Djibouti, Eritrea, South Sudan, Sudan, Ethiopia, Kenya, Puntland, Somalia, Somaliland and Yemen.

Terminology: Throughout this report the term migrant/refugee is used to cover all those involved in the mixed migration flows (including asylum seekers, trafficked persons, smuggled economic migrants, refugees). If the caseload mentioned refers only to refugees or asylum seekers or trafficked persons it will be clearly stated.

Democratic Republic of the Congo: Changing lives with one swipe

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Source: Norwegian Refugee Council
Country: Democratic Republic of the Congo

The Norwegian Refugee Council in DR Congo has introduced a new distribution system, where people displaced by conflict are provided with electronic e-Voucher cards to enable them to chose for themselves which foods or household items they want.

As the mid-day sun appears between the clouds, Kahanbu Mastayaboo, 26, unfolds an umbrella to protect her five-months-old daughter, Esther, tied to her back, from the scorching rays. The young mother and her husband, Muhinto Meso, 23, are doing their shopping at a dusty, bustling market at the outskirts of Kanyabayonga, a small town in Eastern DR Congo. The couple stop at a small booth.

“Let’s buy some of this oil,” Kahanbu Mastayaboo suggests to her husband.

They agree on five litres of palm oil and pass their electronic payment card to the trader, who swipes the card on a scanner on the back of a smartphone. $3.79 USD is subtracted from the card and Kahanbu Mastayaboo taps her personal code on the screen to confirm the purchase.

Many advantages

Markets in the conflict-ridden North Kivu province in DR Congo are not normally this technologically advanced. The allocation of electronic cards and setting-up of a market place have been organized by the Norwegian Refugee Council (NRC) after an assessment of the situation of newly displaced families by the organisation’s emergency response teams.

“These e-Vouchers have many advantages”, says Jose Kibasubwamo, 52, one of several local traders with a palm oil stall at the market. “Compared to paper vouchers, the electronic system is much more secure and precise, and by the end of the day it is easy and fast to calculate how much we have sold and then sort our payment with NRC,” explains the trader with a big smile. He has left the operation of the smartphone to her oldest daughter who seems more comfortable with such modern devices.

A new kind of payment

Two improvised market streets are occupying most of Kanyabayonga’s football field – the only place in Kanyabayonga’s hilly landscape that is sufficiently large and flat to accommodate more than 6,000 families. One street is lined with small food stalls, while the other street has booths with household items such as mattresses, clothing, shoes, radios and solar chargers. The selection of goods has been chosen through meetings between NRC and the beneficiaries themselves.

Kahanbu Mastayaboo and her family have finished today’s shopping and pass through the exit gate, where NRC staff check their e-Voucher card to confirm that the allocated amount of 130 USD for the family has been fully utilized. The family are loaded up with a mattress, a blanket, beans, palm oil, cassava roots, fruits and soap.

“This kind of payment is very new to us, but we like the system and we didn’t face any problems,” explains Kahanbu Mastayaboo. As most other newly displaced families in DR Congo, the family is struggling to making ends meet in their new home in Kanyabayonga. They work in the fields for 1,500 Congolese Francs (1.10 USD) per day to pay for rent and food.

The first time in DR Congo

Starting in December 2016, NRC was the first humanitarian agency in DR Congo to continuously implement the e-Voucher system with relative success. As NRC’s Emergency Coordinator in DR Congo, Ibrahim Abdullya Ly is responsible for the planning and implementation of e-Voucher markets.

“Vouchers have long been a useful method of allowing people to select the goods they need the most – and by using e-Vouchers, we are eliminating many of the risks of fraud and theft that exist with paper vouchers or cash distributions. And since the electronic system works much faster, we have been able to accommodate 200 more families per day compared to other systems,” he explains.

But all beginnings carry challenges. Many traders and customers in this region lack reading skills, so NRC has had to thoroughly train beneficiaries on the usage of the cards and the special smartphones used to scan the cards. NRC also has staff available throughout the market to assist and handle issues and complaints.

A total of 6,180 displaced families – more than 37,400 people – stocked up with food and household items at the Kanyabayonga e-Voucher market during the 11 days it was open.

The distribution of food and household items is one of several activities that form an integrated approach to support displaced populations in DR Congo. With funding from the European Union Humanitarian Aid (ECHO), NRC aims to provide education, legal assistance and emergency distributions under a rapid response mechanism to more than 147,000 displaced people and members of host communities in 2016 and 2017 in North and South Kivu provinces of DR Congo.

This article covers humanitarian aid activities implemented with the financial assistance of the European Union. The views expressed herein should not be taken, in any way, to reflect the official opinion of the European Union, and the European Commission is not responsible for any use that may be made of the information it contains.

Find out more about ECHO here

Rwanda: Rwanda: Factsheet, March 2017

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Highlights

  • UNHCR in Rwanda honored International Women’s Day (IWD) with two events in March: the first event was held 7 March in Kigali to launch the report of the comprehensive interagency gender assessment conducted in all refugee camps in Rwanda in 2016 by MIDIMAR, UNHCR, UN Women and other partners.

  • On 9 March, UNHCR and the Government of Rwanda celebrated IWD with refugees and members of the diplomatic and donor community by inaugurating the Women’s and Girl’s Opportunity Centre in Mahama camp. Story continued at www.unhcr.org/rw

  • The National Leadership Retreat held in late February, in which top leaders from central and local government including members of the private sector and civil society convened, made recommendations relating to refugees in Rwanda. These recommendations ban firewood and plastic sheeting in the camps and require public structures (schools, hospitals, etc.) to be built multi-story.

KEY STATISTICS (31 MARCH 2017)

2,153 New arrivals have been received in Rwanda in 2017

1,882 Refugees who are unaccompanied or separated from their parents (Burundian)

33,350 Refugees living in urban areas

307 Rwandan returnees received in 2017

Democratic Republic of the Congo: Complex Emergency in the Kasai region, DR Congo Situation Report No. 3 (20 April 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Angola, Democratic Republic of the Congo

Highlights

  • Over 62,000 new internally displaced persons (IDPs) have been reported in the Kasai region for the past week, in the wake of clashes between the militia and the FARDC or as a consequence of intercommunity tensions. Among them, approximately 32,000 are in Central Kasai Province and 29,000 in Kasai Province.

  • The impact of the crisis extends beyond the Kasai region: over 11,000 Congolese have fled to Angola since 13 April, and 28,000 people have left Kasai province for Lualaba province.

  • Despite access constraints, assistance is being rolled through 32 emergency projects, notably in the town of Tshikapa (Kasai), Kananga town and the territory of Dibaya (Central Kasai) and the territories of Mweka (Kasai), Kabeya Kamwanga,
    Miabi and Lupatapata (Kasai Oriental).

  • Considering the magnitude of humanitarian needs, a Flash Appeal is being finalized to mobilize more funding for assistance. The current capacities of humanitarian and development actors have been outstripped, as well as all the projections of the DRC 2017-2019 Humanitarian Response Plan.

  • If no durable solution is found for the crisis, the situation could deteriorate with increased displacement and the need for multisectoral assistance and protection. Despite the agreement reached between the Congolese authorities and the family of the late Kamuina Nsapu, concerns remain about the intercommunity tensions that the conflict has aroused, the social and political demands of the population, and the risk of continuing violence by the militia for economic reasons.

1,09 M Internally displaced persons
97 084 People who have Returnees in Kasai Oriental
130 000 Host communities’ members/ families
352 000 Persons covered by the current emergency assistance
11 051 Congolese who have fled to Angola
8 414 Congolese expelled from Angola

Overview of the situation

The humanitarian impact of the violence in the Kasai region remains extremely worrying, with more than 62,000 new displaced people reported over the past week, raising to 1,09 million the total number of displaced people. These displacements occur on a daily basis, depending on the geographical evolution of the conflict. The main "hotspots" of the conflict are in the territories of Luebo and Mweka (province of Kasai); Luiza (Kasai Central); Luilu, Kamiji, as well as in the town of Mwene-Ditu (Lomami Province).

These new displacements took place in Kasai, Kasai Central and Lomami provinces. In Kasai province, there were 29,000 persons reported in Mweka on 10 April, including 12,500 from the Luebo area, and 16,500 from the Mweka area (displaced due to inter-community tensions). In Kasai Central, the total number of new IDPs according to the health authorities is 32,000, mainly in Demba, Dimbelenge and Kananga. In Lomami Province, more than 500 people arrived in Mwene-Ditu Territory from surrounding villages on 10 April after being driven out because of inter-community tensions. These people are housed in a primary school, presently without any assistance. No new alerts were reported in the provinces of Kasai Oriental, Sankuru, Haut-Lomami and Lualaba during the period covered by this report.

Democratic Republic of the Congo: Urgence complexe dans la région des Kasaï, R.D. Congo Rapport de situation No. 3 (en date du 20 avril 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Angola, Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Plus de 62 000 nouvelles personnes déplacées internes ont été rapportées depuis une semaine dans la région des Kasaï, dont environ 32 000 dans la province du Kasaï Central et 29 000 dans le Kasaï, suite à des affrontements entre les milices et les FARDC ou des tensions intercommunautaires.

  • L’impact de la crise s’étend au-delà des Kasaï, avec par exemple plus de 11 000 Congolais ayant fui vers l’Angola depuis le 13 avril dernier, et 28 000 personnes qui ont quitté la province du Kasaï pour celle du Lualaba.

  • En dépit des difficultés d’accès humanitaire, l’assistance multisectorielle se poursuit avec 32 projets d’urgence en cours, principalement dans la ville de Tshikapa (Kasaï), la ville de Kananga et le territoire de Dibaya (Kasaï Central), et les territoires de Kabeya Kamwanga, Miabi, et Lupatapa (Kasaï Oriental)

  • Considérant l’ampleur des besoins humanitaires, un Appel (Flash Appeal) est en cours d’élaboration afin de mobiliser davantage de financements pour l’assistance. En effet, les capacités actuelles des acteurs humanitaires et de développement sont dépassées, de même que toutes les projections du Plan de Réponse Humanitaire 2017-2019.

  • La situation pourrait se détériorer, avec une augmentation des déplacements et des besoins en assistance multisectorielle et en protection, si le conflit n’est pas résolu durablement. Malgré l’accord conclu entre le Gouvernement et la famille du défunt Kamuina Nsapu, des inquiétudes persistent concernant les tensions intercommunautaires que le conflit a réveillées, les revendications sociales et politiques de la population, et le risque de pérennisation des violences par certains miliciens pour des motifs économiques.

1,09 M Personnes déplacées internes
97,084 Retournés au Kasaï Oriental
130,000 Membres des communautés hôtes/ familles
352,000 Personnes couvertes par l’assistance d’urgence en cours
11,051 Congolais ayant fui vers l’Angola
8,414 Congolais expulsés de l’Angola

Aperçu de la situation

L’impact humanitaire des violences dans la région des Kasaï demeure extrêmement préoccupant, avec plus de 62 000 nouveaux déplacés internes rapportés depuis une semaine, portant le nombre total de déplacés à 1,09 million. Ces déplacements se produisent quotidiennement en fonction de l’évolution géographique du conflit.

A ce jour les principaux « hotspots » du conflit se trouvent dans les territoires de Luebo et Mweka (province du Kasaï) ; Luiza (province du Kasaï Central) ; et Luilu, Kamiji, ainsi que dans la ville de Mwene-Ditu (province du Lomami).

Ces nouveaux déplacements internes ont eu lieu dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central et la Lomami

Dans la province du Kasaï, les sources humanitaires ont a signalé – au 10 avril - la présence de 29 000 personnes à Mweka dont : d’une part 12 500 en provenance des environs de Luebo (déplacées en raison d’affrontements à Kabao et Sangilu) ; et d’autre part 16 500 personnes en provenance des environs de Mweka (déplacées en raison de tensions intercommunautaires). Dans la province du Kasaï Central, le nombre total de nouveaux déplacés rapportés par des nouvelles données de la Division Provinciale de la Santé (DPS) est de 32 000 personnes, principalement dans les territoires de Demba, Dimbelenge et dans la ville de Kananga. Dans la province de la Lomami, plus de 500 personnes sont arrivées le 10 avril dans le territoire de Mwene-Ditu en provenance de villages environnants, après avoir été chassées en raison de tensions intercommunautaires. Ces personnes sont actuellement hébergées dans une école primaire sans assistance. Aucune nouvelle alerte n’a été rapportée dans les provinces du Kasaï Oriental, Sankuru, Haut-Lomami et Lualaba au cours de la période couverte par ce rapport.

World: Humanity has no borders

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Source: Norwegian Refugee Council
Country: Colombia, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Nigeria, Pakistan, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen

“Internal displacement must be brought back on to the global agenda”, urges NRC’s Secretary General Jan Egeland ahead of the NRC Global Displacement Conference 2017. “Humanity has no borders, and no group should be neglected.”

“We need the full picture of global displacement to be acknowledged. Two-thirds of all people currently displaced by conflict around the world are internally displaced. To limit access to assistance and protection according to lines on a map would be a failure of humanity,” says Egeland.

Lack of attention and investment

The NRC Displacement Conference 2017"Behind borders and walls: ensuring internally displaced people are not left behind" takes place in Oslo on Monday 24 April.

The conference aims to push internal displacement up on the global policy agenda and to seek better solutions to the needs of people displaced within their own country.

The lack of global attention for and investment in internally displaced people are the two main topics that will be addressed and discussed at the conference.

IDPs off the agenda

In 2016 global policy commitments to internally displaced people lost momentum. That happened in stark disconnection from the reality and scale of internal displacement.

40.8 million people were displaced within their own country at the end of 2015 as a result of conflict. This is not a new development: since 1990, the number of people internally displaced by conflict measured at the end of each year has been nearly twice the number of refugees.

Today, Colombia and Syria are the countries with the highest number of people living in displacement, both seeing more than six million people displaced within their own borders. Iraq and Sudan follow with over three million internally displaced people. The figures are also high in Yemen, Nigeria, South Sudan, Ukraine, the Democratic Republic of Congo and Pakistan.


World: Briefing Paper: Tracking Conflict-Related Deaths (March 2017)

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Source: Small Arms Survey
Country: Afghanistan, Bangladesh, Central African Republic, Colombia, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Libya, Mexico, Nepal, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Thailand, World, Yemen

Overview

In the framework of the United Nations 2030 Agenda for Sustainable Development, states have pledged to track the number of people who are killed in armed conflict and to disaggregate the data by sex, age, and cause—as per Sustainable Development Goal (SDG) Indicator 16.1.2. However, there is no international consensus on definitions, methods, or standards to be used in generating the data. Moreover, monitoring systems run by international organizations and civil society differ in terms of their thematic coverage, geographical focus, and level of disaggregation. By highlighting these variations and related limitations, this Briefing Paper aims to contribute to the development of a standardized methodology for this indicator.

Key findings

  • Data on conflict-related deaths is collected and disseminated mostly by UN missions, academic projects, research institutes, and civil society organizations. Only one country’s national statistical office (NSO)—Colombia’s—currently acts as a source of data on conflict-related deaths.

  • Only one-third of the reviewed monitoring systems offer disaggregated data on the sex and age of victims and on the type of weapon used, and even fewer sources gather detailed data on victims’ profiles.

  • In the framework of the 2030 Agenda for Sustainable Development, partnerships between NSOs and other monitoring systems, including international and non-governmental organizations, can allow for the incorporation of valuable additional data on conflict-related deaths.

  • To ensure accuracy and comparability of data on conflictrelated deaths—especially if integrative monitoring approaches are to be implemented—common definitions and guidelines must be established to promote the standardization of the collection, verification, and disaggregation of data.

Download Briefing Paper: Tracking Conflict-Related Deaths

Zimbabwe: Southern Africa Monthly Food Price Update - March 2017

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Source: World Food Programme
Country: Angola, Botswana, Comoros, Congo, Democratic Republic of the Congo, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mauritius, Mozambique, Namibia, South Africa, Swaziland, United Republic of Tanzania, Zambia, Zimbabwe

Highlights

Maize price trends were mixed in February in the region. Tanzania and the DRC saw significant month-on-month (m-o-m) price increase of their main staple. Zambia and especially Tanzania registered the highest increase in the number of markets in ALPS Crisis.

Across most of the region, price of maize continued to remain above the 5 year average level with Mozambique standing high at about 119 percent. South Africa (SA) maize prices declined continually in quarter 1 of 2017 with both real and nominal price of white maize considerably dropping below the five year average to pre 2014 prices. It can be anticipated that South African maize prices will hit a price floor in quarter 2 of 2017.

Supplies of maize are expected to be average to above average from March onward as a result of good harvest prospects for most countries in the region except Tanzania. Whose maize production is expected to be below average. SA is set to harvest the second biggest maize crop on record edging close to 1980/81 bumper crop of 14.66 million tonnes.

Angola: Kasai violence drives over 11,000 Congolese to seek refuge in Angola

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Angola, Democratic Republic of the Congo

This is a summary of what was said by UNHCR spokesperson Babar Baloch – to whom quoted text may be attributed – at today's press briefing at the Palais des Nations in Geneva.

A spike of violence in the Kasai Province of the Democratic Republic of the Congo (DRC) has now forced over 11,000 refugees to seek safety in Angola. Border points and villages inside the Southern African nation have seen a sharp increase in refugee arrivals with over 9,000 arriving so far in April. The brutal conflict in Congo’s previously peaceful Kasai region has already displaced more than one million civilians within the country since it began in mid-2016.

Those fleeing into Angola continue to arrive mainly in Dundo, the capital of north-eastern Luanda Norte Province.

Refugees reported fleeing attacks from militia groups, who are targeting police, military officials, and civilians who they believe are supporting or representing the Government. After running away from fighting rebel and Government forces, some refugees had to hide in the forest for several days before fleeing to Angola. Refugees are arriving in desperate conditions, without access to clean water, food or shelter.

The situation among children is dire, as many arriving malnourished and sick - suffering from diarrhea, fever and malaria. Two children are reported to have already died from severe malnutrition. UNHCR is concerned for the fate of others suffering from worrying levels of food insecurity and illnesses. The new arrivals are terrified and still fear for their lives and mentioned they do not have any immediate plans to return home. Some parents have reportedly sent their children across the border, worrying they would be forcibly recruited by the militias if they had stayed in the DRC.

UNHCR, the UN Refugee Agency, is currently coordinating refugee response with the Government, local authorities and partners on the ground. We are also negotiating with the Government for proper hosting sites as the current border locations are overcrowded and not suitable. UNHCR is sending an additional emergency team to Dundo this Saturday to support relief efforts.

UNHCR is in the process of shipping family tents, kitchens sets, blankets, mosquito nets, sleeping mats and other essential relief items to the area.

Further aid is urgently needed, as refugees are forced to stay in makeshift buildings in the border villages. Angola’s wet season peaks in April, and UNHCR is especially worried about the ongoing rains –– which could further complicate living conditions and the health of refugees, especially the most vulnerable such as women, children, the elderly and the disabled.

UNHCR welcomes the response of the Government of Angola in keeping its borders open for continued refugee arrivals. We hope that this gesture of goodwill will continue as the situation remains dire in DRC’s Kasai region. UNHCR is also underlining the importance of not returning people in need of international protection to the DRC.

For more information on this topic, please contact:
In Geneva, Babar Baloch, baloch@unhcr.org, +41 79 513 95 49
In Pretoria, Markku Aikomus, aikomus@unhcr.org, +27(0)81 797 7456
In Kinshasa, Andreas Kirchhof, kirchhof@unhcr.org, +243-817 009 484

Democratic Republic of the Congo: Africa: Areas Affected by Fall Armyworms (as of March 2017)

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Benin, Botswana, Democratic Republic of the Congo, Ghana, Kenya, Malawi, Namibia, Nigeria, South Africa, Swaziland, Uganda, Zambia, Zimbabwe

Democratic Republic of the Congo: 1,5 million d’enfants sont affectés par la crise au Grand Kasaï

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

COMMUNIQUE – La crise dans le Grand Kasaï en République démocratique du Congo (RDC) a un effet dévastateur sur les enfants, a affirmé aujourd’hui l’UNICEF. Plus de 1,5 million d’enfants, dont 600.000 enfants déplacés, sont affectés par la crise.

« Les enfants du Kasaï sont forcés de subir des épreuves horribles », a déclaré Dr Tajudeen Oyewale, Représentant de l’UNICEF a.i. en RDC, au retour d’une visite dans la région touchée. « Des centaines d’enfants ont été blessés lors des violences, avec des rapports d’enfants détenus, violés et même exécutés. Il faut mettre fin à ces horribles cas d’abus d’enfants et les auteurs doivent en être tenus responsables. »

La violence et l’instabilité dans les provinces des Kasaïs, parmi les régions les plus pauvres du pays, ont débuté en août 2016 après la mort d’un chef traditionnel dans les combats avec les forces de sécurité et se sont encore détériorées au cours des trois premiers mois de 2017.

L’impact de la crise au Grand Kasai sur les enfants Selon les estimations de l’UNICEF:

• 2 000 enfants sont utilisés par les milices dans la région touchée.

• Au moins 300 enfants ont été grièvement blessés dans la violence.

• Plus de 4 000 enfants ont été séparés de leurs familles.

La violence a également eu un impact dévastateur sur les systèmes d’éducation et de santé dans la région. Plus de 350 écoles ont été détruites. Dans la province de Kasaï Central, un centre de santé sur trois n’est plus fonctionnel, ce qui met la santé et la survie des enfants en danger.

Au Grand Kasai les enfants sont en danger « Ces enfants devraient être en sécurité dans leurs maisons, leurs écoles et leurs aires de jeux, au lieu d’être forcés de se battre sur le champ de bataille, blessés ou tués dans la violence», a déclaré le Dr Oyewale.

À moins que la situation ne s’améliore rapidement, l’UNICEF estime que les six millions d’enfants – l’ensemble de la population d’enfants des trois provinces du Kasaï – sont en danger.

L’action de l’UNICEF au Grand Kasai L’UNICEF a assuré la libération de 384 enfants détenus ou retenus dans les Kasaïs, précédemment utilisés par les milices.

L’UNICEF a également élargi sa réponse d’urgence dans la région, par le biais des projets ciblant 173 000 personnes en santé, nutrition, protection, éducation, eau et assainissement et articles ménagers essentiels.

L’UNICEF réitère son appel à toutes les parties au conflit afin de garantir le respect des droits des enfants. L’UNICEF lance également un appel de fonds. À ce jour, l’organisation n’a reçu que 3,5 millions de dollars américains des 20,6 millions de dollars américains nécessaires pour répondre à la crise du Grand Kasaï.

À propos de l’UNICEF L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/french. Suivez-nous sur Twitter et Facebook.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Yves Willemot, UNICEF DRC, +243 81 88 46 746, ywillemot@unicef.org,

Sylvie Sona, UNICEF DRC, +243 81 70 96 215, nssona@unicef.org

Joe English, UNICEF New York, + 1 917-893-0692, jenglish@unicef.org

Christophe Boulierac, UNICEF Geneva, +41 22 909 5716, +41 799639244, cboulierac@unicef.org

Patrick Rose, UNICEF Dakar, +221 78 63 80 250, prose@unicef.org

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