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Democratic Republic of the Congo: Savoir pour Sauver n°7 : Le paludisme

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

En RDC et dans le monde,le paludisme est l’une des causes majeures des décès des enfants. Comment se protéger contre cette maladie?

Savoir pour sauver: pourquoi le paludisme est-il dangereux?

Le paludisme est une maladie grave transmise par les piqûres de moustiques. En Afrique subsaharienne, il représente une des premières causes de décès, de maladie et de retard de croissance et de développement du jeune enfant. Dans cette région, on estime qu’un enfant meurt de paludisme toutes les 30 secondes.

Le paludisme est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Quelque 50 millions de femmes enceintes y sont exposées tous les ans. Dans les régions endémiques, le paludisme en cours de grossesse contribue à presque 20 % des insuffisances pondérales à la naissance, en plus des cas d’anémie, de morts à la naissance et même de décès des mères.

Le paludisme se propage par les piqûres d’anophèle, un moustique qui transmet le parasite du paludisme, le plasmodium, d’une personne à l’autre. Les personnes piquées tombent alors très malades et sont prises de fortes fièvres, de diarrhées, de vomissements, de maux de tête, de frissons et de maux grippaux. Chez les enfants, en particulier, la maladie peut rapidement s’aggraver et provoquer le coma ou la mort. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus vulnérables au paludisme car ils disposent d’une très faible immunité acquise pour y résister.

De nombreuses vies peuvent être sauvées grâce à la prévention et au traitement précoce. Les enfants et leur famille ont le droit d’obtenir des soins de qualité pour un traitement rapide et efficace et pour prévenir le paludisme.

Le paludisme en RDC : Comment se protéger?

savoir pour sauver paludisme DRC : proportion of Children tested positive to malaria

En RDC, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide était de seulement 6% et 7% respectivement pour les enfants et les femmes en 2007. Aujourd’hui 56% des enfants et 60% des femmes y ont accès. Ce progrès considérable a contribué à la réduction de la mortalité infantile, qui a diminué de 30% de 2007 à ce jour.

Ce que chaque famille et chaque communauté est en droit de savoir sur la vaccination:

  1. Le paludisme est transmis par les piqûres de certains moustiques. Le meilleur moyen de prévenir ces piqûres est de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.

  2. Partout où le paludisme sévit, les enfants sont en danger. Tout enfant présentant de la fièvre doit donc immédiatement être examiné par un professionnel de santé qualifié et recevoir dès que possible un traitement antipaludique approprié en cas de diagnostic positif. L’OMS recommande des traitements combinés à base d’artémisinine (TCA) pour traiter le paludisme à Plasmodium falciparum. Ce type de paludisme est le plus grave et responsable de presque tous les décès imputables à cette maladie.

  3. Le paludisme est très dangereux pour la femme enceinte. Partout où il est présent, il importe que la femme enceinte prenne de façon préventive des comprimés antipaludiques prescrits par un professionnel de santé qualifié et qu’elle dorme sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.

  4. Un enfant souffrant de paludisme ou en convalescence a besoin de beaucoup boire et manger

Les Savoir pour Sauver ont été faits pour donner aux familles et aux communautés les informations dont elles ont besoin pour protéger les enfants et améliorer leur existence. Les parents, les grands-parents, tous ceux qui s’occupent d’enfants et les jeunes peuvent trouver les réponses à leurs questions et apprendre comment donner aux enfants le meilleur départ dans la vie.


Democratic Republic of the Congo: R.D. Congo – Bas-Uele, Haut-Uele, Ituri & Tshopo : Note d’informations humanitaires no 5 (19/4/2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo, South Sudan

Ce rapport a été produit par OCHA en collaboration avec les partenaires humanitaires. Il couvre la période du 4 au 18 avril 2017. Le prochain rapport sera publié vers le 25/4/2017.

FAITS SAILLANTS

  • L’existence de groupes d’autodéfense dans le sud Irumu fragilise la protection des civils

  • La présence de chenilles légionnaires risque de plonger Bondo et Aketi dans l’insécurité alimentaire

Aperçu de la situation

Les acteurs de protection s’inquiètent à la suite des informations faisant état de l’organisation des jeunes en groupes d’autodéfense dans plusieurs localités dans le sud du Territoire d’Irumu, en Ituri, dans le but de contrecarrer les attaques, incursions et de nombreuses exactions des miliciens de Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI). Ces acteurs expriment leur crainte de voir la situation de protection de civils se détériorer et d'assister à l’émergence des tensions intercommunautaires et de phénomène de justice populaire. Dans cette région déjà instable, ces mouvements d'autodéfense pourraient occasionner d'autres vagues de déplacements de population. Selon le Suivi de protection, ces forces d’autodéfense sont signalées depuis le début du mois d’avril, dans les localités de Modhiro, Kaswara, Mogbe et Anyanga (situées entre 3 et 5 km au nord-est d’Aveba) et à Badjanga, Kaniangabhi, Ruzinga Mudogo et Kanyoro (situées entre 3 et 4 km au nord d’Aveba) où les FARDC ont quitté leurs position. Face à cette situation, le Cluster Protection plaide auprès des autorités gouvernementales et de la MONUSCO pour un renforcement de la présence d’éléments de sécurité pour assurer la protection des civils. 444 civils, fuyant des affrontements entre des miliciens Mayi-Mayi et l’armée nationale ont quitté les villages de Bandingo et Bavaido, en Territoire de Mambasa, pour trouver refuge à Badengaido (environ 300 km à l’est de Bunia) entre fin mars et début avril. Ces personnes déplacées vivent dans les familles d’accueil sans aucune assistance et dans une situation précaire. Les principaux besoins s’expriment en termes de vivres et d’intrants agricoles, d’articles ménagers essentiels, et de médicaments. Par ailleurs, les patrouilles des FARDC ont permis de libérer 11 otages.

La Société civile d'Aru a rapporté une incursion de présumés militaires du Soudan du Sud, le 6 avril dernier, dans la localité de Kendryo, Territoire d'Aru. Selon la société civile locale, plusieurs habitants des localités frontalières auraient fui à cause des incursions répétées des éléments de l’Armée sud soudanaise dans le Territoire d'Aru. Ce contexte pourrait provoquer à la longue un déplacement de population, réduire l'accès aux champs et provoquer ainsi une insécurité alimentaire, dans une région déjà en proie aux catastrophes naturelles (attaques des criquets qui ravagent les cultures).
L'Inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage (IPAPEL) de la Province du Bas-Uélé a signalé, depuis le mois de mars dernier, la présence de chenilles légionnaires dans les territoires de Bondo et Aketi. Les cultures de maïs et courges sont les plus touchées pour le moment. Les autorités de l'IPAPEL craignent que les populations de ces deux territoires puissent être affectées par l’insécurité alimentaire. Par ailleurs, le Cluster sécurité alimentaire a recommandé à IPAPEL d'effectuer une mission dans la région pour avoir de plus amples informations sur l'ampleur de la présence de ces chenilles, notamment l'étendue de cultures affectées et les dispositions prises pour combattre ce phénomène. Pour rappel, ces chenilles légionnaires ont dévasté plusieurs milliers d'hectares de cultures dans l'ancienne province du Katanga et dans plusieurs pays de l’Afrique australe et de l’Est.

Selon la Division Provinciale de la santé (DPS) de l'Ituri, l'épidémie de choléra signalée dans les zones de santé de Niania et Mambasa (Territoire de Mambasa), entre le mois de février et mars, a été maitrisée à la suite de la prise en charge médicale de l'ONG MSF et de l'intervention en eau, hygiène et assainissement de Solidarités International. Au courant du mois d'avril, aucun cas n'a été rapporté. Les deux organisations humanitaires se sont désengagées de la zone. Pour rappel, la DPS avait enregistré 600 cas dont 31 décès entre le 13 février et le 31 mars.

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo – Haut-Katanga, Haut-Lomami et Lualaba : Note d’informations humanitaires du 20 avril 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Ce rapport a été produit par OCHA en collaboration avec les partenaires humanitaires. Il est publié par OCHA et couvre la période du 12 au 20 avril 2017

Faits saillants

  • 46 000 personnes déplacées identifiées au 1er trimestre 2017 dans les provinces du Haut-Lomami et Haut-Katanga, selon la CMP

  • ACTED dote 800 ménages retournés des abris transitionnels dans le Territoire de Pweto

Aperçu de la situation

Selon la Commission mouvements de population (CMP), environ 46 000 personnes se sont déplacées au cours du 1er trimestre 2017, dans les provinces du Haut-Lomami et du Haut-Katanga. Une augmentation de plus de 45% par rapport au chiffre rapporté au dernier trimestre 2016 (octobre, novembre et décembre) où ces deux provinces avaient enregistré environ 25 000 personnes déplacées.

Ce chiffre pourrait s’accroitre dans les semaines à venir avec l’afflux de déplacés en provenance du Tanganyika et des Kasaï, à l’image des quelques 28 000 personnes arrivées, au cours du mois de mars 2017 de la Province du Lomami vers la Province du Lualaba et de 400 autres déplacés dans la Province du Haut-Lomami en provenance du Kasaï-central.

D’après la CMP, 76% de ces déplacements résultent des violences dues au conflit communautaire entre les Luba et Twa dans le Tanganyika ; 24% restant sont attribués aux activités des hommes

World: Action du CICR en faveur des enfants

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Democratic Republic of the Congo, World

Les conflits armés et les autres situations de violence privent les enfants de biens de première nécessité – nourriture, eau potable, logement – et de la chance de jouer et de se développer à leur propre rythme. Malgré la protection que leur confère leur droit international, les enfants sont exposés à toutes sortes de risques.

Ils peuvent notamment se retrouver séparés des membres de leur famille. Alors privés des bons soins et de la protection de leurs proches, ils sont plus vulnérables à la violation de leurs droits fondamentaux et aux abus, à l’exploitation ou au recrutement par des forces ou des groupes armés.

Bien trop souvent, les enfants se retrouvent aussi directement ou indirectement impliqués dans les hostilités. Garçons et filles sont recrutés comme combattants par des forces ou des groupes armés ou se voient confier des fonctions de soutien comme transporter le matériel ou se procurer des renseignements, ce qui leur fait également courir un grand danger. Les enfants qui ont été associés à des forces ou groupes armés peuvent rencontrer des difficultés lorsqu’ils rentrent chez eux du fait du traumatisme qu’ils ont vécu ou de la stigmatisation dont ils peuvent faire l’objet, et peuvent avoir du mal à retrouver leur place au sein de leur famille ou à se réinsérer dans leur communauté.

Des enfants se retrouvent aussi souvent en détention, notamment à cause de leur association avec des forces ou des groupes armés, ou parce qu’ils n’ont pas pu accéder aux procédures judiciaires adéquates. Certains sont nés en prison ou ont accompagné un parent en détention. Plus globalement, des millions d’enfants souffrent de la détention d’un parent, d’un tuteur ou d’un autre membre de leur famille, en particulier s’il s’agit de la personne qui prend principalement soin d’eux ou même de l’unique personne qui s’occupe d’eux.

Les conflits armés et autres situations de violence ont aussi de graves conséquences sur l’éducation. Les écoles peuvent être prises pour cible délibérément ou endommagées par accident, peuvent être utilisées à des fins militaires, utilisées comme centre d’hébergement par des personnes déplacées ou même utilisées comme lieu de recrutement illégal. Les enfants qui se trouvent en détention sont souvent privés de scolarité. L’interruption de l’éducation a de graves conséquences tant pour l’avenir des enfants concernés que pour la capacité de relèvement du pays, en particulier dans les situations de crise prolongée.

Activités du CICR

Sur le terrain, les activités du CICR visent les groupes d’enfants particulièrement vulnérables, comme les enfants non accompagnés ou les autres enfants séparés de leur famille, les enfants associés à des forces ou groupes armés et les enfants détenus. Les enfants migrants constituent aussi un groupe vulnérable, qu’ils soient séparés de leur famille ou placés en détention.

Nous nous employons avant tout à empêcher que les familles ne se retrouvent séparées. Si une séparation survient néanmoins à cause d'un conflit armé ou d'une autre situation de violence, ou dans le cadre de la migration, nous rétablissons le contact et, dans la mesure du possible, nous réunissons les enfants avec leurs proches. Notre personnel sur le terrain enregistre les enfants les plus vulnérables afin de veiller à ce que leur dossier soit suivi et à ce que leurs besoins soient couverts.

Le CICR entretient également un dialogue avec les forces et les groupes armés et collabore avec les communautés à risque pour empêcher les recrutements d'enfants. Dans les pays où cette question constitue un problème majeur, comme en République démocratique du Congo, nous menons aussi des activités en faveur des enfants qui ont été démobilisés, afin de les aider à se réinsérer au sein de la société.

Dans les lieux de détention, nous nous attachons à faire en sorte que les autorités protègent les enfants en prenant des mesures adéquates compte tenu de leurs besoins spécifiques. Nous veillons aussi à protéger et à soutenir les enfants dont les parents sont détenus. Toutes les activités que nous menons en faveur des enfants reposent sur le principe de l'intérêt supérieur de ceux-ci.

Outre les activités que nous menons dans nos domaines de compétences traditionnels, nous nous employons à répondre aux conséquences des conflits armés et autres situations de violence sur l'accès des enfants à l'éducation, surtout lorsqu'ils sont en détention, sont déplacés à l'intérieur de leur pays ou vivent dans des zones particulièrement dangereuses. En étroite coopération avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, nous avons réalisé avec succès plusieurs projets destinés à renforcer la sécurité des écoles et à promouvoir les comportements sûrs auprès des écoliers et des enseignants dans les zones où un conflit armé ou une autre situation de violence perturbe régulièrement les cours, par exemple à Rio de Janeiro (Brésil), Medellin (Colombie) et Ciudad Juarez (Mexique), ainsi qu'en Ukraine.

Le CICR élabore actuellement une stratégie exposant son rôle en matière d'accès à l'éducation dans les situations de conflit et autres situations de violence. Cette stratégie, qui constituera le cadre des activités de l'institution dans le domaine de l'éducation, présentera les outils et modalités de travail à employer dans ce domaine.

Le CICR travaille aussi en étroite coopération avec les gouvernements et formule des conseils à leur intention en vue de la mise en œuvre nationale des obligations qui leur incombent en vertu du droit international. Il les encourage notamment à adopter une législation spécifique et d'autres mesures destinées à protéger les enfants pendant les conflits armés.

Democratic Republic of the Congo: Africa: Fall Armyworm Outbreaks (25 April)

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Benin, Botswana, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Namibia, Nigeria, Rwanda, South Africa, Swaziland, Uganda, United Republic of Tanzania, Zambia, Zimbabwe

Crisis impact

Update since 23 March: The further spread of Fall Armyworm was observed in Ethiopia, Kenya, Malawi, Tanzania, and Zimbabwe in March. Damage from existing outbreaks was also sustained in Rwanda, Uganda, and Zambia. While further outbreaks are expected only in northern Tanzania in the coming months, all countries are advised to continue monitoring diligently and to apply appropriate preventative measures. Although the Fall Armyworm season is expected to end in June, long-term impacts are expected for affected countries, and neighbouring countries should also remain diligent. (Lancaster 05/04/2017; Reuters 13/04/2017)

Outbreaks of Fall Armyworm, Spodoptera frugiperda, were reported in Botswana, DRC,
Ghana, Kenya, Malawi, Namibia, South Africa, Swaziland, and Zambia. Regionally, around 330,000 hectares of staple crops, especially maize, have been affected. The remaining southern African mainland countries remain at high risk.

The severity of the impact on regional crop production is yet to be established. The damage caused by the infestation depends on the stage at which the pest attacked the plant. Crops that were infested during the early stages of crop development, in late December, had to be replanted, while those infested later in their growth seem to have recovered without intervention.

Households dependent on maize production as well as El Niño-affected families are particularly vulnerable to this new shock as they have already been exhausting their coping mechanisms due to sustained drought, livelihood loss, and food insecurity.

Anticipated scope and scale

Given that Fall Armyworms can affect almost all types of crops, especially maize and cereal, the loss of agricultural production, the main source of income, and food for households in many countries in the region is likely to impact on the food security situation.

It is also highly likely that other neighbouring provinces and/or countries will be affected, given the high speed at which the worms spread.

Priorities for humanitarian intervention

Food security is a concern in many of the affected countries.
Disruptions to food availability or access may compound food insecurity.
Livelihoods: Agriculture is an important source of income for much of the rural population in the affected countries. Crop damage is a concern and livelihood assistance is a major priority.

Humanitarian constraints

The Fall Armyworm problem is compounded by how new the pest is to the region, its resistance to commonly used pest control chemicals, and the rainy season, which reduces the effectiveness of chemical operations.

South Sudan: South Sudan situation: Regional update 15 - 31 March 2017

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Kenya, South Sudan, Sudan, Uganda

KEY FIGURES

305,298*
South Sudanese arrivals in 2017, based on field reports as of 31 March

1,769,241*
Total South Sudanese refugees as of 31 March 2017 (pre and post Dec 2013 caseload and new arrivals)

265,921
Refugees in South Sudan

1.9 M
Internally Displaced People (IDPs) in South Sudan, including 214,979 people in UNMISS Protection of Civilians site

FUNDING

USD 781.8 M
Requested by UNHCR in 2017 for the South Sudan situation

USD 86.5 M
Received by UNHCR as of 4 April 2017

Funded: 11%
Gap: 89%

*The population and arrival figures are based on best available information at the time of production. UNHCR continues to verify the numbers in all countries and future updates may vary as new information becomes available. The arrivals into Uganda since July 1 are based on manual emergency registration or head-counts/wristbanding. Actual population to be confirmed upon biometric registration by the Government.

HIGHLIGHTS

  • Over 102,000 new South Sudanese refugees fled South Sudan into neighbouring countries during the month of March. The rate of arrival into Uganda decreased in March, particularly over the second half of the month, though remained high with 56,852 new South Sudanese refugees, compared to 65,373 in February. Over 28,000 South Sudanese refugees arrived in Sudan in March, with an additional 20,500 refugees newly accessed and arriving since January along the Sudanese border in East Darfur, following a border monitoring mission. In Ethiopia, over 16,000 new South Sudanese refugees arrived in Gambella.

  • UNHCR continues to appeal to the international community for urgent and massive support for the thousands of South Sudan refugees in the region. The UNHCR funding appeal for South Sudan situation of US$781.8 million is only 11 per cent funded.

Sierra Leone: WHO AFRO Outbreaks and Other Emergencies Week 15 – 21 April 2017 (Data as reported by 17:00 21 April 2017)

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Source: World Health Organization
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Niger, Nigeria, Sierra Leone, South Sudan

Overview

This weekly bulletin focuses on selected public health emergencies occurring in the WHO African region. WHO AFRO is currently monitoring 42 events: three Grade 3, six Grade 2, two Grade 1, and 31 ungraded events.

This week, two new events have been reported: monkeypox outbreaks in Sierra Leone and Central African Republic. In addition, two events have been graded: the acute watery diarrhoea/cholera outbreak and the humanitarian crisis in Ethiopia have been elevated to grade 3 emergency while the meningitis outbreak in Nigeria has been graded as level 2 emergency. The bulletin also focuses on key ongoing events in the region, including the grade 3 humanitarian crisis in South Sudan, the grade 2 cholera outbreak in Democratic Republic of Congo and the meningitis outbreak in Niger.
For each of these events, a brief description followed by public health measures implemented and an interpretation of the situation is provided.

A table is provided at the end of the report with information on all public health events currently being monitored in the region.

Major challenges to be addressed include:

• Timely laboratory confirmation of disease outbreaks in order to implement appropriate control measures.

• The prompt availability of sufficient doses of vaccines in order to implement effective reactive vaccination campaigns.

New events

Monkeypox
Sierra Leone
1 Cases
0 Deaths
0% CFR

Event description

A single case of monkeypox has been confirmed in Pujehun district in the southern region of Sierra Leone. The putative index case, a 35-year old peasant farmer from Kpaku village, Galliness Perri chiefdom, Pujehun district, developed ill-health on 14 March 2017. He presented to a local health facility on 16 March 2017 with fever, body pains, malaise, dysphagia, and enlarged cervical lymph nodes; and was presumptively treated for malaria and sore throat as an out-patient. On 17 March 2017, he developed generalized vesicular skin eruptions in addition to the initial constitutional clinical features. The case-patient was admitted to Pujehun district hospital on 25 March 2017. Biological samples including blood and vesicular swabs were collected on 28 March 2017 and shipped to the National Reference Laboratory in Freetown. The samples were then transported to the Institut National de Recherche Biomedicale (INRB) in Kinshasha, the Democratic Republic of Congo. Laboratory results from INRB relayed on 17 April 2017 to Sierra Leone indicated that the vesicular swab tested positive for Orthopox virus by polymerase chain reaction (PCR) assay and monkeypox virus by GeneXpert technique. Based on these results, the Sierra Leone Ministry of Health notified WHO on 17 April 2017 of the outbreak of monkeypox. Part of the samples have been shipped to the Centres for Diseases Control and Prevention (CDC) in Atlanta, United States for further analysis.
Thirteen close contacts to the index case were listed and are being followed up. None of them have developed any febrile illness and/or skin lesions in the first 21 days since the last exposure.
The contacts are still being monitored for additional 21 days (twice the maximum incubation period of monkeypox). No other significant exposure risks have been identified except for the fact that the index case, being an occasional hunter, caught a squirrel (a known vector of the monkeypox virus) in the preceding days of his illness for domestic consumption.

World: Accelerating children’s HIV/Aids treatment

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Source: Government of the United States of America
Country: Cameroon, Democratic Republic of the Congo, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, United Republic of Tanzania, United States of America, World, Zambia, Zimbabwe

This report shares the promising practices and lessons learned from the Accelerating Children’s HIV/AIDS Treatment (ACT)
Initiative. It was informed by a call for inputs, issued to more than 100 implementing partners in nine countries.
The report is for local, national, regional, and global stakeholders interested in the design, implementation, funding, and sustainability of HIV care and treatment for children. It can be used in the countries involved in ACT and beyond.
ACT was a concerted, strategic, and ambitious response to the treatment gap among children with HIV. In the absence of antiretroviral therapy (ART), 50% of children living with HIV die before their second birthday, and 80% die before their fifth birthday. Early initiation of treatment is known to significantly lower mortality among children. Yet, as of 2014, of the estimated 1.9 million children living with HIV worldwide, fewer than half (44%) were receiving ART1 . The majority of those children were in sub-Saharan Africa.
The two-year ACT Initiative was launched at the Africa Leaders Summit in August 2014. It aimed to initiate an additional 300,000 children living with HIV on lifesaving treatment in priority countries in Africa. ACT was a $200 million publicprivate partnership that brought together the U.S. President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) and the Children’s Investment Fund Foundation (CIFF), which committed $150 million and $50 million, respectively. ACT was implemented in nine PEPFAR-supported countries in Africa:
Cameroon, the Democratic Republic of Congo (DRC), Kenya, Lesotho, Malawi,
Mozambique, Tanzania, Zambia, and Zimbabwe. CIFF’s focus countries were Kenya, Malawi, Tanzania, and Zimbabwe.
In each country, the PEPFAR country team, working in close collaboration with the national government’s ministry of health, guided the strategy and management of ACT. The work was operationalized by implementing partners–local and international organizations already receiving funding from PEPFAR to provide HIV services.
In 2014/15, the first year of ACT, ART coverage for children under 15 years of age rose in all nine countries2 . Increases of more than 10% were seen in Kenya,
Lesotho, Malawi, Tanzania, Zambia, and Zimbabwe. Coverage in Zimbabwe reached 80%, compared with 49% coverage globally.
As of September 2016, the end of its twoyear program, ACT was supporting 561,610 children (19 years or under) living with HIV with access to high-quality treatment.
Between 2014 and 2016, the number of children under 15 years receiving treatment with support from PEPFAR and CIFF increased by 44% across the nine countries.
As of September 2016, the ACT initiative had also enabled 16,431,861 children (19 years or under) to have an HIV test, with 468,149 found HIV-positive.
As a public-private partnership, ACT combined a unique pool of resources and technical expertise to achieve greater efficiencies, leading to these combined results. Each organization brought value and comparative advantages to the partnership. PEPFAR and CIFF shared a focus on transparency, accountability, innovation, and scale, working closely in joint planning and the review of program results. In many cases, PEPFAR and CIFF funded the same implementing partners. ACT showed the power of public-private partnerships and how increased focus and attention can lead to tremendous impact in just two years.
ACT was designed to contribute to global frameworks for health, development, and HIV – notably, the Sustainable Development Goals3 and the 90-90-90 HIV treatment targets4 .
It was developed within the closing phases of “The Global Plan Towards the Elimination of New HIV Infections Among Children by 2015 and Keeping Their Mothers Alive” (Global Plan)5 , which saw a 60% reduction in new HIV infections among children in 21 sub-Saharan African priority countries. ACT was also key to the 2016 launch of Start Free, Stay Free,
AIDS Free. This new global framework, led by PEPFAR and the Joint United Nations Programme on HIV and AIDS (UNAIDS), represents a super-fast-track approach to the scale-up of HIV prevention, treatment, care, and support for children, adolescents, and young women.


Democratic Republic of the Congo: RDC : 64,5 millions USD pour un million de déplacés dans les Kasaï, lancent l’ONU et des humanitaires

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 26 avril 2017 (caritasdev.cd) : «Je viens aujourd’hui auprès de vous, auprès de nos donateurs, auprès des populations du Congo et de tous ceux et celles qui ont le Congo dans leur cœur, à travers l’Afrique et le monde, pour lancer ce jour un appel pour des fonds humanitaires d’urgence. Cet appel de fonds humanitaire d’urgence se chiffre à 64,5 millions américains». Ces propos sont ceux du Coordonnateur humanitaire en RDC, Mamadou Diallo, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, animé mardi 25 avril 2017 à Kinshasa. Cet appel fait suite à l’impact humanitaire des violences dans le grand Kasaï, au centre de la République Démocratique du Congo (RDC), impact demeurant extrêmement préoccupant.

Ce montant est celui estimé par OCHA et par les organisations humanitaires comme étant la somme nécessaire pour pouvoir apporter une aide d’urgence et multiple aux personnes qui sont affectées par les affrontements entre miliciens Kamuina Nsapu et forces de l’ordre. Ces personnes « sont estimées actuellement à peu près 731.000 au cours de six prochains mois, à la fois déplacées mais également celles dans les familles d’accueil», a indiqué Mr Diallo.

Plus de 62.000 nouveaux déplacés internes ont été signalés depuis une semaine dans le grand Kasaï. Cela porte le nombre total de déplacés à 1,09 million, s’inquiète le Bureau de Coordination des Actions Humanitaires de l’ONU (OCHA) en RDC.

Dans un rapport daté du 20 avril 2017, OCHA-RDC note que ces déplacements se produisent quotidiennement en fonction de l’évolution géographique du conflit. A ce jour, les principaux « hotspots » du conflit se trouvent dans les territoires de Luebo et Mweka (province du Kasaï) ; Luiza (province du Kasaï Central) et Luilu, Kamiji ainsi que dans la ville de Mwene-Ditu (province du Lomami). Si aucune nouvelle alerte n’a été enregistrée dans les provinces du Kasaï Oriental, Sankuru, Haut-Lomami et Lualaba au cours de la période couverte par ce rapport, il n’en demeure pas moins qu’elles fassent aussi partie de la zone touchée par cette crise humanitaire.

Que le processus de pacification prenne également compte l’aspect humanitaire, recommande la Conférence Episcopale Nationale du Congo

Dans une déclaration sur la situation socio-politique actuelle de la RDC datée du 20 avril 2017, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) déplore des affrontements sanglants qui ont opposé les Forces de l’ordre aux miliciens se réclamant du défunt chef coutumier Kamuina Nsapu. « Des violences d’une rare cruauté ont causé de nombreuses pertes en vies humaines et des destructions des infrastructures publiques et ecclésiastiques. La CENCO dénonce et condamne fermement ces actes ignobles », perpétrés récemment dans le Grand Kasaï, particulièrement dans l’Archidiocèse de Kananga et dans les Diocèses de Mbujimayi, de Luebo et de Luiza.

Tout en saluant les efforts de réconciliation déployée par le Gouvernement central avec l’appui de la MONUSCO (Mission de l’ONU pour la Stabilisation de la RDC) afin de ramener la paix dans le Grand Kasaï, la CENCO recommande vivement que ce processus de pacification prenne également en compte l’aspect humanitaire. Pour les Evêques, ce processus doit s’étendre sur l’ensemble de la région sinistrée afin de favoriser l’accès aux populations meurtries.

Que font Caritas Congo et ses Bureaux Diocésains ?

A l’instar des autres acteurs humanitaires, les Agences Catholiques présentes en RDC sont aussi engagées dans la recherche d’une réponse humanitaire en faveur de ces populations du Kasaï. C’est le cas de Caritas Congo Asbl et Caritas International Belgique engagées dans le plaidoyer et la mobilisation des fonds afin de venir en aide à ces nombreuses personnes qui ne savent à quel saint se vouer.

Sur le terrain, les Caritas diocésaines et paroissiales opérationnelles dans ces provinces sinistrées apportent très modestement à certains déplacés des abris (bâtiments paroissiaux), de l’eau potable et quelques rares nourritures. Et tout cela, malgré l’insécurité dont elles sont elles-mêmes victimes !

Position du Gouvernement congolais

Au cours d’un point de presse tenu lundi 24 avril dernier, le porte-parole du Gouvernement congolais a déploré également des « atrocités indescriptibles » perpétrées « depuis 9 mois par des bandes terroristes opérant sous la dénomination de milices Kamuina Nsapu », semant la mort et la désolation au sein de la population de l’espace kasaïen. Des forces de défense et de sécurité, y compris des enquêteurs de l’ONU et leur interprète ont aussi été tués par « ce nombre indéterminé de bandes de malfrats qui revendiquer l’étiquette de Kamuina Nsapu », a poursuivi le Ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende.

« Aussitôt informées de premiers incidents survenus au Kasaï-central, les autorités de la RDC n’ont ménagé aucun effort pour traquer tous les auteurs d’actes pénalement répréhensibles dans l’espace kasaïen, les arrêter et les déférer comme il se doit devant les juridictions compétentes qui, à leur tour, jugent et condamnent ceux d’entre eux reconnus coupables », a déclaré le ministre Lambert Mende. « Il est dès lors du devoir de toutes les institutions, notamment de l’Exécutif national de mettre un terme à l’action déstabilisatrice de ces groupes terroristes», a-t-il conclu. Guy-Marin Kamandji

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : des ex-combattants démobilisés et membres de communautés d’accueil formés sur les activités génératrices de revenus

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Bukavu, le 25 avril 2017 (caritasdev.cd) : Dans le cadre du ‘’Projet d’accompagnement technique des ex-combattants démobilisés et Membres de Communautés d’Accueil (MCA) dans leurs activités économiques de réinsertion’’, exécutée par Caritas-Développement Bukavu, en collaboration l'UEPN-DDR, une mission a été diligentée du 23 au 25 mars 2017 à MINOVA. Objectif : assurer la formation des ex-combattants démobilisés et les MCA .

Cette formation a porté sur le thème ’’Création et Gestion des activités génératrice de revenus’’. Elle avait comme objectifs de renforcer les capacités des ex-combattants démobilisés sur les notions des Activités Génératrices des Revenus (AGR) ; de définir ce qu’on appelle AGR ; d’identifier les critères de choix d’une AGR ; d’initier les ex-combattants au bon choix d’une AGR et d’identifier quelques éléments essentiels à tenir compte pour faire prospérer son AGR.

Le formateur a exposé la matière en mettant l’accent sur les points suivants : définition d’une AGR ; avantages et importance d’une AGR ; critères de choix d’une AGR. Quant aux stratégies commerciales pour attirer la clientèle, le formateur a brossé la notion du marketing en expliquant en bref la notion des 4 P à savoir : Produit, Place, Promotion et Prix.

Avec Bulletin d’information de Caritas-Développement Bukavu n°076/Mars 2017

Burundi: UNHCR Regional Update 35 - Burundi Situation, March 2017

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Uganda, United Republic of Tanzania

KEY FIGURES

405,106 New Burundian refugees in asylum countries since April 2015 as of 31 March 2017

FUNDING

USD 214.5 million Requested by UNHCR for the overall Burundi Situation in 2017

PRIORITIES

  • Tanzania: Continue discussions with the Government to ensure asylum seekers continue to have access to its territory, while advocating for new land and the publication of the Refugee Status Determination procedures that will be implemented.

  • Burundi: Increase border and protection monitoring on the border areas with Tanzania.

  • DRC: Advocate for funding to ensure the new site near Baraka can be developed.

  • Rwanda: Implement the recommendations from the inter agency gender assessment.

  • Assist WFP in advocating to assure food rations of Burundian refugees will not be cut as of May 2017.

HIGHLIGHTS

  • Regional:Over 400,000 refugees have fled Burundias the socio-political crisis hits its two-year threshold. UNHCR’s overall funding outlook is poor, as regionally a total of US$2.7 million has been received since 1 January 2017, representing 1%of this year’s needs for the Burundi situation.

  • Tanzania:Some 3,915 Burundian asylum seekers entered the country in March 2017. UNHCR continues to raise its concerns to the Government concerning the challenges faced by incoming asylum seekers and the importance to ensure proper Refugee Status Determination,in line with Tanzania’s 1998 Refugee Act and the 1951 Refugee Convention.

  • Rwanda: UNHCR is concerned about WFP’s expected cut in food assistance as of May 2017 due to lack of funding.Furthermore, to celebrate International Women’s Day,the new Women’s and Girl’s Opportunity Centre was inaugurated in Mahama Camp on 9 March.

  • Democratic Republic of Congo: Relocations to Lusenda have stopped as of 2 March, as the camp is hosting far beyond its maximum capacity of 18,000. Some 1,496 Burundian refugees are living in transit centers, while nearly 2,000 refugees stay outside with host families in precarious conditions. Some 400 Burundian refugees found shelter in a church in Katogota. Funding is needed to develop the newly identified site Barakain Fizi Territory.

Democratic Republic of the Congo: Oceans of fortune, oceans of peril

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Source: UN Development Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

26 Apr 2017 by Clotilde Goeman, Regional Technical Advisor, Climate Change Adaptation and International Waters

In the run up to the Ocean Conference in June, this blog series explores issues related to oceans, seas, marine resources and the implementation of Sustainable Development Goal 14, Life below water.

On Africa’s West Coast, the ocean is everything. For thousands of years, its bounty has provided food for families, employment for fisher folk, remarkable sunsets that attract tourists, ports that carry goods and build economic resilience, and coastal barriers that buffer the earth, cleanse the ocean and create a more sustainable ecosystem. The ocean is hearth and home. But changes in the climate are resulting in rising sea levels, degraded fish stocks, coastal degradation, and more. Making this both an ocean of fortune and an ocean of peril. 

The west coast of Africa represents a major source of revenues for its communities. In some countries, like Senegal, 66 percent of the population live in coastal areas. In addition, due to high population growth and the decreased productivity of agricultural lands in coastal zones – caused more particularly by an increased salinization of the soils – coastal communities are under ever-greater pressure and increasingly dependent on ocean resources for their survival.

This results in intensive unsustainable fishing close to the coastal zones where fish reproduce, as well as sand displacement resulting from the ever-growing fleets of fishing boats that land on the shore. Mangrove and other natural buffers are cut down for firewood, and the construction sector mines the sand to build new houses for a growing population.

In addition to the unsustainable human-induced pressures depleting these resources (especially fish populations), climate change is putting an additional stress on livelihoods in coastal communities.

The Democratic Republic of the Congo (DRC) is witnessing unprecedented rates of erosion on its 40-km sliver of coast, where 15 metres of coastline has already been lost over the past 10 years.

In certain areas, large colonial homes are slipping into the sea. Erosion here happens due to the low topography of the coastal area, the gritty nature of the rock, but most importantly the increased impact of sea level rise. This erosion means infrastructure and valuable assets can be wiped out, and salt water can intrude on agricultural lands, cutting economic productivity for this least developed country.

On my last mission to DRC, a local villager from the coastal town of Nsiamfumu, Muanda, underlined the true impact rising seas and coastal degradation are having on the community. “Our ancestors brought us in coastal areas to exploit the resources the ocean offers, but with the increasing impacts of climate change and the threats it poses on our families and our livelihoods, we are forced to retreat inland and leave our ancestor’s lands.” These modern-day climate refuges will strain national resources and face new perils on their inland journey.

Among the various projects UNDP supports to address the challenges posed by climate change in Africa’s coastal areas, the Strengthening Resilience of Muanda’s communities from coastal erosion in the Democratic Republic of Congo project is providing a comprehensive and sustainable approach to support vulnerable communities in their efforts to adapt to climate change. Financed through the Global Environment Facility’s Least Developed Countries Fund (GEF-LDCF) with US$5.3 million in grant funding, the project will be a centrepiece in the nation’s efforts to protect its coast. By collecting climate data and translating it into usable and understandable information, the project will enable decision-makers to plan and budget for climate change and provide communities with the necessary climate information and early warnings they need to prepare in case of extreme weather.

Local communities will be directly supported by investments in coastal defence, including the introduction of pilot adaptation measures to stabilize the cliffs at Muanda and secure fisherman docking and landing operations at Nsiamfumu. In addition, the project will create alternative income-generating activities for women and youth organizations to reduce pressure on coastal resources and uplift the economic status of these at-risk groups.

In the end, the ocean always abides. Whether it is an ocean of fortune, that protects and nurtures the vulnerable people of DRC, or an ocean of peril, where rising tides force migration, perpetuate poverty traps and diminish stability-building efforts, remains to be seen. But with sustained support, and active engagement with at-risk coastal communities, the chances of building an ocean of fortune remain high.

Democratic Republic of the Congo: Crise au Kasaï : comment l’UNICEF répond à l’urgence ?

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

INTERVIEW D’EXPERT – La situation sécuritaire et humanitaire dans les Provinces des Kasaï est grave, avec un impact alarmant sur des milliers d’enfants. Quatre questions à Aude Rigot, Chef des urgences de l’UNICEF en RDC pour faire le point sur la crise au Kasaï, la situation des enfants et la réponse de l’UNICEF dans cette urgence.

Quels sont les conséquences de la crise au Kasaï pour les enfants ?

Depuis le début de cette crise jusqu’à ce jour la situation des enfants est préoccupante. On estime qu’actuellement plus d’un million de personnes sont déplacées par les violences, dont de nombreux enfants.

Nous signalons de nombreux cas d’enfants séparés de leur famille par les violences, Plus de 4 000 enfants séparés de leur famille ont été recensés dans les provinces affectées et 384 enrôlés dans les groupes armes. D’autres également ne peuvent plus se rendre à l’école à cause de cette période de vives tensions. Il y a donc un sérieux problème d’accès à l’éducation pour les enfants du Kasaï. On compte plus de 350 écoles détruites dans les Provinces du Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental.

Outre le volet éducation, il y a un problème d’accès aux soins de santé. Les services de santé sont dysfonctionnels et font face à un manque de médicaments. Il y a également de nombreux cas d’épidémie de rougeole, des centres de santé ont été pillés… bref la situation sanitaire est critique, les enfants risquent de ne plus pouvoir être soignés.

Au Kasaï central 163 aires de santé dans les zones touchées par la crise ne sont plus opérationnelles sur les 420 que compte la province. Il s’agit donc d’une aire de santé sur trois qui ne fonctionne plus.

Que fait l’UNICEF pour les enfants dans la crise au Kasaï ?

L’UNICEF est actif depuis le début de la crise dans les Kasaï, et avait déjà atteint près de 38 000 personnes, dont 23 079 enfants dans sa réponse à l’urgence au 31 mars 2017.

Avant la crise, l’UNICEF disposait déjà de programmes de développement dans les provinces du Kasaï, qui se poursuivent. Dans le domaine de la Justice, l’UNICEF collabore avec le Tribunal pour Enfant pour assister les enfants en conflit avec la Loi, en particulier les enfants emprisonnés.

L’UNICEF intervient aussi dans le domaine de la santé et de l’accès à l’eau. Par exemple, dès le mois de novembre 2016, l’UNICEF a lancé un programme d’assistance multisectorielle, intégrant les volets : assistance en Articles ménagers essentiels (AME) pour les populations déplacées et les communautés vulnérables qui les accueillent. Ainsi l’UNICEF a distribué à 445 ménages déplacés et/ ou retournés les plus vulnérables, des articles ménagers essentiels (bidons, savons, bassine, bâches plastiques) ; 3 722 enfants affectés par le conflit ont participé à des activités éducatives, ludiques, récréatives et sportives et ont reçu un accompagnement psychosocial ; 35 000 habitants des zones les plus touchées par le conflit et personnes déplacés ont un accès gratuit à des soins de santé primaire de qualité ; 24 salles de classes sont en cours de reconstruction, ce qui permettra à 1 440 élèves des zones les plus touchées par le conflit d’avoir de nouveau accès à l’école .

Citons aussi les programmes d’appui aux services sociaux de base à partir de ses bureaux de Mbuji Mayi et Kananga depuis les années 90, et d’appui psychosocial au bénéfice des enfants affectés par les violences.

Enfin, signalons que l’UNICEF est actif dans la région de manière structurelle et continue à mettre en œuvre- dans la mesure où la sécurité le permet – ses programmes de développement structurel, tout en mettant en place une réponse d’urgence.

Pour pouvoir répondre aux besoins des enfants victimes de violence dans le Grand Kasaï, l’UNICEF a besoin des moyens financiers supplémentaires.

Quels sont les principaux défis pour répondre à cette urgence ?

Les défis sont nombreux. Tout d’abord sur le plan physique, il y a un problème d’accès logistique : les zones sont approvisionnées à partir de Kinshasa ou Lubumbashi, mais la logistique est un vrai défi !

Deuxièmement, la crise étant volatile et en pleine évolution il est difficile de savoir où intervenir précisément. La capacité de réponse est donc limitée étant donné que le besoin est croissant et l’accès sécuritaire reste également une difficulté.

Enfin sur le plan financier, ces deux provinces ayant toujours été stables et calmes, l’UNICEF mettait principalement en œuvre des programmes de développement. Les fonds humanitaires disponibles étaient jusqu’à présent affectés principalement à la partie est du pays et à la province du Tanganyika, qui sont les provinces les plus touchées par les crises et conflits armés. Il faut donc réajuster les allocations financières et développer les capacités de réponse humanitaire en complément des actions de développement.

L’UNICEF a besoin de 20.6 millions de dollars américains pour pouvoir mettre en place la réponse d’urgence pour les enfants dans le Grand Kasaï. Actuellement l’UNICEF a pu sécuriser 3.5 millions de dollars seulement.

Nous en appelons à la responsabilité de tous, pour rassembler les fonds nécessaires pour permettre aux millions de familles affectées de se relever de la crise et permettre à leurs enfants de poursuivre leur développement. Sans soutien, l’UNICEF ne saura poursuivre sa réponse à la hauteur nécessaire.

Democratic Republic of the Congo: Comprendre la spirale de la violence au Kasaï - Avril 2017

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Source: International Peace Information Service
Country: Democratic Republic of the Congo

Le Kasaï Central et trois autres provinces voisines sont en proie à des violences mêlant miliciens, policiers et soldats et ayant fait, selon un rapport récent des Nations Unies, plus de 200 morts. Depuis septembre, un soulèvement des partisans du chef coutumier Kamwina Nsapu, tué en août par les forces de l’ordre après s’être rebellé contre les autorités congolaises, a embrasé la région.

L’ONU a dénombré une quarantaine de fosses communes et accuse les rebelles d’avoir recruté des enfants et de commettre de nombreuses atrocités. Par ailleurs, les forces de l’ordre se voient reprocher par l’ONU un usage disproportionné de la force contre des miliciens armés essentiellement de bâtons et de lance-pierres.

Dans ce contexte, IPIS a réalisé une cartographie du conflit qui permet de mieux comprendre l’enchaînement de la violence au Kasaï d’août 2016 à avril 2017.

Democratic Republic of the Congo: RDC : une marche de sensbilisation sur le VIH/SIDA

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Source: ACTED
Country: Democratic Republic of the Congo

L’équipe de Libenge a organisé une campagne de sensibilisation aux risques de contamination et de propagation du VIH/SIDA dans le cadre d’un projet pour améliorer la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène pour les réfugiés et les populations hôtes vulnérables au Nord et Sud Ubangi, avec le soutien financier de BPRM, avec pour objetif d'entraîner une prise de conscience de la population.

Cette sensibilisation a pris la forme d’une marche, conduite par la fanfare kimbanguiste à Mawuya, chef-lieu du secteur de Libenge-Sud. Environ 1900 parents et enfants ont répondu à l’appel d’ACTED et ont défilé ensemble pour montrer leur soutien à cette intitiative. Par la suite, les sensibilisateurs ACTED, accompagnés de la troupe théâtrale DCMP, ont présenté une pièce de théâtre participative afin que la communauté de l’école primaire Gbandi prenne conscience des dangers du VIH/SIDA. La marche s’est conclue par une distribution de préservatifs masculins à 1400 hommes (adultes, jeunes hommes et personnes âgées).


Uganda: End of Joseph Kony hunt breeds frustration and fear

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Source: IRIN
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Sudan, Uganda

Samuel Okiror

Uganda and the United States have ended a six-year hunt for elusive warlord Joseph Kony and his notorious Lord’s Resistance Army.

But calling off the mission, focused on Central African Republic, has left the commander of Ugandan forces in the country frustrated and advocacy groups concerned that the failure to “kill or capture” Kony could see the insurgency rebound.

Uganda began withdrawing its officially 2,500 troops from their base in eastern CAR last week. The pull out of 100 US special forces, who worked alongside the Ugandan soldiers, began today.

The mission, known as the African Union Regional Taskforce (AU-RT), was almost from the start a wholly Ugandan affair.

Read more on IRIN

Central African Republic: LRA Crisis Tracker Security Brief | March 2017​

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Source: Invisible Children
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Overview

Attacks by a wide variety of armed groups on civilians in March 2017 highlighted the dynamic security environment on the border of eastern Central African Republic (CAR) and northeastern Democratic Republic of Congo (DRC). In CAR, ex-Seleka factions, local militias (anti-balaka), the Lord's Resistance Army (LRA), and unidentified armed groups were responsible for at least 16 attacks on civilians in Haute Kotto, Mbomou, and Haut Mbomou prefectures. In DRC's Bas Uele and Haut Uele provinces, the LRA, South Sudanese militias, and unidentified armed groups committed 13 attacks, abducting 13 people.

Ex-Seleka, local militias target Bria–Bakouma area

Tensions involving combatants from ex-Seleka factions and local militias (anti-balaka) intensified in northern Mbomou prefecture and western Haute Kotto prefecture, particularly in the towns of Bakouma and Bria. On March 20, clashes involving ex-Seleka fighters and local militias left at least 20 people dead in Bakouma. Two days later, armed groups attacked Nzako, north of Bakouma. On March 24, fighting in Bria displaced more than 600 people. At least five other attacks on civilians were reported in or near Bria and Bakouma in March 2017, several of which targeted members of the Peuhl community. Armed groups clashed with MINUSCA peacekeepers in both Bria and Bakouma in the late March incidents.

LRA violence in early 2017 reduced compared to early 2016

LRA forces abducted a total of 17 civilians during 14 attacks in eastern CAR and northeastern DRC in March 2017. In eastern CAR, LRA attacks were concentrated near the Congolese border along the Rafai–Mboki road, an area frequently targeted by the LRA splinter group led by Achaye Doctor. LRA attacks in DRC were clustered around the towns of Banda and Disolo. Five of the 14 LRA attacks in March 2017 targeted civilians engaged in hunting, fishing, farming, or herding cattle, highlighting the continued threat armed groups pose to civilians pursuing livelihood activities.

LRA forces abducted a total of 148 people from January–March 2017, primarily for short periods of time to porter looted goods. The 148 abductions in Quarter 1 (Q1) 2017 were significantly lower than Q1 2016, when LRA forces abducted 337 people, primarily in eastern CAR. LRA abductions tend to be highest during the Q1 dry season, indicating that overall levels of LRA abductions in 2017 will likely be reduced compared to 2016. However, the impending withdrawal of US military advisers and Ugandan troops from eastern CAR could trigger unpredictable changes in LRA attack patterns.

Central African Republic: LRA Crisis Tracker Rapport Mensuel: Mars 2017

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Source: Invisible Children
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Résumé

Les attaques par différents groupes armés sur des civils en Mars 2017 ont mis en évidence un environnement sécuritaire dynamique à la frontière de l'est de la République Centrafricaine (RCA) et du nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC). En RCA, les factions de l'ex-Séléka, les milices locales (anti-balaka), l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et les groupes armés non identifiés étaient responsables d'au moins 16 attaques contre des civils dans les préfectures de Haute Kotto, Mbomou et Haut Mbomou. Dans les provinces du Bas Uélé et Haut Uélé de la RDC, la LRA, les milices Sud-Soudanaises et les groupes armés non identifiés ont commis 13 attaques, enlevant 13 personnes.

Les ex-Séléka, les milices locales ciblent Bria et Bakouma

Les tensions impliquant des combattants de factions de l'ex-Séléka et des milices locales (anti-balaka) se sont intensifiées dans le nord de la préfecture du Mbomou et dans l’ouest de la préfecture de la Haute-Kotto, en particulier dans les villes de Bakouma et Bria. Le 20 mars, des affrontements impliquant d’anciens combattants de l'ex-Séléka et des milices locales ont laissé au moins 20 personnes mortes à Bakouma. Deux jours plus tard, des groupes armés ont attaqué Nzako, au nord de Bakouma. Le 24 mars, les combats à Bria ont déplacé plus de 600 personnes. Au moins 5 autres attaques contre des civils ont été signalées dans ou entre Bria et Bakouma en Mars 2017, ciblant souvent la communauté Peuhl. Des groupes armés se sont affrontés avec les soldats de la paix de la MINUSCA à Bria et Bakouma à la fin des mois de mars.

Violence de la LRA réduite au début 2017 en comparaison avec début 2016

​Les forces de la LRA ont enlevé un total de 17 civils lors de 14 attaques dans l'est de la RCA et du nord-est de la RDC en Mars 2017. Dans l'est de la RCA, les attaques de la LRA se sont concentrées à proximité de la frontière Congolaise le long de la route Rafai-Mboki, une zone fréquemment visée par le groupe dirigé par Achaye Doctor. Les attaques de la LRA en RDC ont été regroupées autour des villes de Banda et Disolo. Cinq des 14 attaques de la LRA en Mars 2017 ont ciblé des civils lors de la chasse, la pêche, l'agriculture ou l'élevage de bétail, soulignant la menace permanente que représentent les groupes armés pour les civils qui poursuivent des activités de subsistance.

Les forces de la LRA ont enlevé un total de 148 personnes entre Janvier et Mars 2017, principalement pendant de courtes périodes de transport de marchandises pillées. Les 148 enlèvements au premier trimestre (T1) 2017 étaient nettement inférieurs au premier trimestre de 2016, lorsque les forces de la LRA ont enlevé 337 personnes, principalement dans l'est de la RCA. Les enlèvements de la LRA ont tendance à être plus élevés au cours de la saison sèche du premier trimestre, indiquant que les niveaux globaux d'enlèvements de la LRA en 2017 seront réduits par rapport à 2016. Toutefois, le retrait imminent des conseillers militaires Américains et des troupes Ougandaises de l'est de la RCA pourrait déclencher des changements imprévisibles dans le mode opératoire de la LRA.

United Republic of Tanzania: UNICEF Tanzania Situation Report Burundi Refugee Response March to April 2017

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Source: UN Children's Fund
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, United Republic of Tanzania

Highlights:

  • Final examinations for 1,323 Burundian refugee children who missed out in last years’ exams due to displacement, were held in March 2017 for grades 9/10 and 13/14 in all three camps. The final grades from these exams will be sent to students in May 2017.

  • Since January 2017, UNICEF has provided scholastic supplies for 76,156 Burundi and Congolese primary school children as well as all teaching supplies covering all three camps.

  • Through UNICEF support an additional 20 Social Welfare Officers were deployed in April, from other districts in Tanzania, to work within the three camps over the next few months specifically focusing on case management for children.  As a result of ongoing vaccination in the camps, no outbreak of vaccine preventable disease has been reported to date.

  • The Kigoma region was declared free from cholera on 24 March, 2017, after a localized cholera outbreak that began in late 2016.

Situation in Numbers

Key Figures

  • 310,824 Total refugee population (Burundian & Congolese) living in the 3 refugee camps (UNHCR, April 2017)

  • 177,170 Refugee children (U18 years of age) living in the 3 refugee camps (Estimation based on 57% child population)

  • 68,380 Refugee children under 5 years of age living in the 3 refugee camps (Estimation based on 22% U5 population

Situation Overview and Humanitarian Needs

Tanzania hosts the largest number of Burundian refugees in the eastern and southern Africa region, and when combined with the pre-existing caseload of refugees from the Democratic Republic of the Congo, the total number of refugees in Tanzania is over 310,000. The current influx of refugees into Tanzania from Burundi averages 45 people per day, which is an 80% decrease from previous reporting periods. The decrease in the refugee influx is attributed to tighter border measures put in place by the Tanzania government after the Prima Facie status was revoked in January 2017. While the screening process of asylum-seekers by immigration authorities at border entry points is ongoing, UNHCR and partners continue to highlight concerns with the Government of Tanzania at all levels over the challenges faced by Burundian asylum-seekers in gaining entry into Tanzania.

Food rations in all three camps have been low over the past few weeks, with some commodities cut by 50%, due to a WFP pipeline break and low funding levels. However, food rations and supplementary feeding programmes targeting vulnerable groups of people, including children under five, pregnant and lactating women and people at entry points, as well as people at transit and reception centers were not affected by this food ration reduction. In May 2017, food ration quantities will have improved to 100% in all but one commodity which will ease the food strain on the population.

The Nduta camp has a carrying capacity of 127,000 people, and the current population stands at 123,000. Based on current population trends, it is expected that Nduta will reach its carrying capacity in the next 48 days. UNHCR and partners continue to advocate with the government for the allocation of new land to establish additional refugee sites.

Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo DRC Humanitarian Fund Annual Report 2016

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

EXECUTIVE SUMMARY

Since its creation in 2006, the DRC Humanitarian Fund (DRC HF) has mobilized nearly $9681 million and allocated more than $950 million through 1,316 projects.

In 2016, the DRC HF continued to play a vital role as a timely and flexible funding instrument, supporting the humanitarian community to achieve its goals by funding the most critical needs identified in the HRP and responding rapidly to new emergencies throughout the year. The DRC HF received $45.4 million from six donors and allocated $57.3 million to 66 projects, of which almost 90 per cent were implemented by NGOs.

Contributions were received from Belgium, Ireland, Luxembourg, the Netherlands, Sweden and the United Kingdom for a total of $45.4 million, a slight increase from 2015 contributions of $41 million. This represents 65 per cent of the DRC HF’s target for the year, which was $70 million (10 per cent of the HRP’s requirements of $690 million). The HRP 2016 received $414.8 million in contributions of which 11 per cent was channelled through the DRC HF.

During the year, the DRC HF financed 66 new projects implemented by 44 partners in ten sectors for a total of $57.3 million. Of these, 24 projects were implemented by national NGOs, 34 by international NGOs and 8 by UN agencies. Altogether, 130 HF-funded projects and programmes were active during the year. Through these projects, 2.3 million people received humanitarian assistance, 38 per cent of the HRP’s target.

Two standard allocations accounted for 13 projects, for a total of $12.4 million. The remainder was composed of six reserve allocations (47 projects for $33.7 million), strategic programmes (4 projects for $8 million) and the operation of the Joint Humanitarian Financing Unit (JHFU) for $3.2million. The average allocation time for the reserve was between 17 (First Emergency) and 53 (Emergency) working days, while for the standard the average was 115 working days.

DRC also received three CERF grants in 2016, under the rapid response window for $5.6 million and the underfunded emergencies window for $11 million. The underfunded emergencies grant was complemented by a $14.5 million reserve Emergency allocation to cover life-saving needs of displaced and conflict-affected communities in North Kivu and Ituri provinces, in those sectors not covered by the CERF grant.

2016 was the year the Fund completed its alignment with the Country-Based Pooled Fund (CBPF) guidelines, changing its name to the DRC Humanitarian Fund. The Grant Management System and new Operational Manual were fully operationalised. GMS trainings were held around the country for implementing partners, reaching over 180 people, as well as information sessions on the DRC HF to familiarise all stakeholders with the new guidelines. With the application of the operational modalities, the DRC HF shifted to a fully riskbased approach for grant management.

Under its accountability framework, the JHFU carried out 70 project monitoring missions and 49 financial spot checks, and commissioned 23 independent audits during the year. The Advisory Board met five times, and provided strategic direction on fund governance, allocation windows, Grand Bargain commitments, prioritisation and litigious cases among others.

The stakeholder survey launched in February 2017 received a good response rate and indicated overall strongly positive perceptions of the DRC HF. The vast majority of respondents (over 75 per cent) agreed that the DRC HF is “always” or “often” meeting its three strategic objectives. Responses were mostly highly positive for the principles of flexibility and efficiency. Most aspects of accountability were viewed positively, although lower scores were given for accountability to affected people. The two principles for which respondents gave less positive answers were inclusiveness and timeliness.

Looking ahead to 2017, the DRC HF’s strategy integrates the outcomes of the World Humanitarian Summit and the Grand Bargain, making a particular contribution to increased transparency, commitments on supporting national responders, increased use of cash programming, multi-year planning and funding, and enhanced engagement between humanitarian and development actors. The DRC HF will use the Core Humanitarian Standard (CHS) on Quality and Accountability to strengthen the focus on funding an appropriate and timely response, paying special attention to gender and vulnerability, improving timeliness and dealing with bottlenecks, and communication, participation and feedback with affected communities.

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