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Democratic Republic of the Congo: En RDC, l’autonomisation des femmes rurales est un combat de tous les jours

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Source: UN News Service
Country: Democratic Republic of the Congo

Pour sa première participation à la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CSW), Mireille Tushiminina a témoigné des défis rencontrés par les filles et les femmes en République démocratique du Congo (RDC) et des solutions que son ONG apporte pour tenter d’y remédier.

Dans ce pays d’Afrique centrale ravagé par plusieurs années d’instabilité et de conflit, les femmes vivant en milieu rural sont confrontées à de multiples difficultés. Leurs opportunités en matière d’éducation et de travail et leurs accès aux services sociaux et de santé sont limitées. Désavantagées par rapport aux hommes, les femmes congolaises ne sont également pas épargnées par les violences sexuelles.

En RDC, « la situation des femmes rurales demeure déplorable », a déclaré Mme Tushiminina. Cette femme congolaise de 42 ans a fondé et dirige la Fondation Shalupe, une organisation qui a pour mission de renforcer l’autonomisation économique des femmes congolaises notamment en milieu rural.

En 2010, la Fondation Shalupe a ainsi lancé en RDC un projet de fabrication de craies qui sont ensuite vendues dans les écoles du pays.

« Cette idée nous est venue parce que dans beaucoup d’écoles situées dans des zones reculées du pays, les enfants n’avaient pas accès aux craies en raison deumanque de fournitures scolaires », a expliqué Mme Tushiminina. « Les femmes se sont regroupées et elles ont suivi une formation pour fabriquer des craies sur place ».

Les premières craies fabriquées ont d’abord été distribuées gratuitement dans les écoles. « Beaucoup de femmes sont venues », s’est félicité la responsable de la Fondation Shalupe. « Nous les formons, nous leur apprenons à fabriquer des craies blanches et de couleur, les boites et après à les commercialiser ».

A ce jour, plus de 5.000 femmes congolaises de différentes régions du pays ont bénéficié de ce projet d’autonomisation économique.

Grâce à cette activité, de nombreuses femmes ont ainsi trouvé un moyen de faire vivre leurs foyers. « Beaucoup de ces femmes sont des jeunes filles mères célibataires qui élèvent plus de trois ou quatre enfants et ce projet représente leur seule source de revenus », a souligné Mme Tushiminina.

Rétablir la dignité des femmes victimes de violences sexuelles et sensibiliser les hommes

La majorité des femmes congolaises aidées par la Fondation Shalupe ont survécu à des violences sexuelles. Pour beaucoup d’entre elles, le projet lancé par l’ONG est une voie pour recouvrir leur dignité. « Beaucoup des jeunes filles que nous aidons ont moins de 15 ans et ont été violées », a précisé Mme Tushiminina.

Les actions entreprises par la Fondation Shalupe ne se limitent pas à venir en aide aux femmes maltraitées. L’organisation cherche également à sensibiliser les hommes congolais aux conséquences des violences sexuelles domestiques subies par les femmes sur leurs communautés.

« En 2016, pendant les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, nous avons créé des petites scènes intitulées ‘Art pour la paix’ dans lesquelles les femmes articulaient ce qu’elles vivaient à la maison devant leurs maris, les chefs coutumiers et les gendarmes », a expliqué Mme Tushiminina. « Toutes ont relaté leurs histoires dans des chants et dans des danses. Pour nous, c’était vraiment le seul moyen de pouvoir sensibiliser les hommes ».

Les réponses de ces derniers ont été très positives, a indiqué l’activiste congolaise. « Les hommes voulaient participer, en savoir plus, pour qu’à leurs tours, ils puissent mobiliser d’autres hommes », a-t-elle dit.

En 2018, Mme Tushiminina n’est pas en mesure de dire que les violences sexuelles faites aux femmes ont diminué en RDC. « Le parcours reste encore long », reconnait-elle, « mais nous avons plus de ‘He for She’, d’hommes qui répondent ‘présent’, qui veulent participer à nos événements, qui contribuent financièrement mais aussi en s’impliquant dans certains de nos projets ».

Un engagement suscité par la pauvreté des femmes congolaises

Pour cette femme formée aux Etats-Unis et également active avec des ONG au Gabon et au Cameroun, la pauvreté dans laquelle sont piégées de nombreuses femmes congolaises a été le principal déclencheur de son engagement en faveur des femmes africaines. « Vous devez voir la manière dont les femmes vivent », a-t-elle dit.

La situation dans les maternités congolaises a révolté cette jeune femme et l’a poussé à agir. « En RDC, la plupart des femmes enceintes n’ont pas les moyens de payer leurs frais de maternité. C’est révoltant parce qu’au lieu de les soigner, on les emprisonne. Des femmes y restent pendant des mois. Et elles attendent que des organismes internationaux ou des ONG comme la Fondation Shalupe les aident », a-t-elle raconté.

La fondation de Mme Tushiminina aide les jeunes femmes congolaises à travers des actions de prévention et de planning familial. L’organisation aide également les femmes à prendre soin d’elle pendant et après leurs grossesses.

Filles et femmes rurales : « cette année est la leur »

Après 18 ans d’activisme en faveur des droits des femmes africaines, Mireille Tushiminina considère sa participation à la CSW62 plus que jamais importante en raison de sa thématique consacrée à l’autonomisation des felles et des filles des régions rurales.

« Cette année est une année spéciale pour moi. Pendant toutes ces années, en tant qu’activistes, en tant que féministes, on a tellement fait de bruits pour les filles et les femmes rurales », a souligné Mme Tushiminina. « C’est un combat et cette année est la leur ». 

Pour cette femme de 42 ans, la CSW est la plateforme idéale pour donner une résonnance aux problèmes rencontrés par les femmes rurales du monde entier.

« Je voulais échanger avec d’autres femmes d’autres pays qui ont les mêmes problèmes que nous et voir comment on peut apprendre d’elle, ramener leurs expériences chez moi et faire en sorte qu’elles apprennent de nous également », a-t-elle expliqué.

Malgré les difficultés persistantes auxquelles elles sont confrontées, Mireille Tushiminina estime que les filles et femmes de la RDC et d’Afrique ne doivent pas perdre espoir. « Avec l’élan que nous avons déjà pris, elles sont déjà à la Une, et nous devons continuer à forcer », a-t-elle dit, soulignant que les organisations de la société civile et ONU Femmes sont là pour les soutenir.

« Mon rêve pour elles, c’est que demain l’une d’elles suive les traces de la Présidente Ellen Johnson Sirleaf, que l’une d’elle devienne la Wangari Maathai de demain », a déclaré Mireille Tushiminina. « Mon rêve, c’est qu’elles deviennent les femmes fortes dont l’Afrique a besoin ».


Central African Republic: LRA Crisis Tracker Rapport Mensuel | janvier - février 2018

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Source: Invisible Children
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Il y a eu au moins 22 attaques sur des civils en janvier 2018, dans la région frontalière de Mbomou-Uélé, lors desquelles au moins 5 civils ont été tués et 26 autres ont été enlevés. En févriern, l’on compte 30 attaques qui ont tué au moins 15 civils et mené à l’enlèvement de 25 autres. L’un des changements les plus significatifs de janvier-février 2018, en comparaison avec des périodes similaires des années précédentes, fut la réduction drastique de l’activité de la LRA, particulièrement au sujet de leurs enlèvements. Les incidents violents impliquant la minorité peuhl ont également augmenté, dont huit attaques visant les Peuhls et huit attaques pour lesquelles des Peuhls armés ou la faction ex-Séléka à majorité peuhl, l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), étaient tenus responsables.

Les incidents violents impliquant des Peuhls soulignent l’existence de tensions en RCA, RDC

Des membres du groupe minoritaire peuhl ont été impliqué dans plus de 40% des attaques non-LRA sur des civils en janvier et février 2018, dans la région frontalière de Mbomou Uélé. Ce groupe minoritaire peuhl, situé dans l’est de la RCA et le nord-est de la RDC, est très diversifié et composé d’une myriade de sous-groupes, et les incidents violents sont fortement influencés par les dynamiques conflictuelles locales, rendant ainsi difficile la création de modèles conclusifs. Tandis que les tensions entre Peuhls et d’autres groups existent depuis des années dans cette région, il n’y a aucun doute qu’il y ait eu une intensification de la violence et des tensions intercommunales impliquant les Peuhls au cours de l’année passée, particulièrement à l’est de la RCA. Seulement trois incidents violents impliquant des Peuhls ont été enregistrés en janvier-février 2017, comparé à 15 en janvier-février 2018.

Des Peuhls armés ou combattants de l’UPC sont responsables de quatre attaques sur des civils dans l’est de la RCA en janvier-février 2018, trois d’entre elles ayant eu lieu dans ou près de la ville de Mboki, une ville sous le contrôle de l’UPC dans la préfecture du Haut Mbomou. Dans la préfecture de Haute Kotto, des Peuhls ont plus souvent été pris pour cibles qu’ils n’ont été accusés d’être auteurs de violence. Le 3 janvier, des forces anti-balaka ont tué trois hommes peuhls et ont sévèrement blessé trois autres qui voyageaient en direction de la ville de Bria. Des forces anti-balaka près de Bria ont attaqué des Peuhls à trois autres occasions, en février.

En RDC, quatre incidents violents ont impliqué des Peuhls. Un incident en particulier souligne les nombreuses dynamiques complexes de conflits impliquant les Peuhls en RDC. Le 25 janvier, un groupe d’hommes armés sud-soudanais a attaqué un groupe de pasteurs peuhls dans une forêt congolaise isolée entre Bangadi, RDC, et Sakure, Soudan du Sud. Les hommes sud-soudanais ont tué plusieurs vaches peuhls. Les pasteurs se sont cachés dans la brousse, mais ont éventuellement décidé de retourner sur la scène pour récupérer la viande de leurs vaches. Cependant, lorsqu’ils sont arrivés et ont aperçu que les Sud-Soudanais étaient déjà en train de ce faire, les deux groupes se sont affrontés, ce qui résulta dans la mort d’au moins 6 Sud-Soudanais. En rentrant chez eux, les pasteurs ont croisé un groupe de pêcheurs congolais sur lequel ils ont tiré, dans leur confusion, tuant ainsi l’un d’entre eux.

La violence LRA en saison sèche réduite en 2018 par rapport aux années précédentes

Depuis 2010, la LRA a été traditionnellement plus violente en janvier et février, la période de pointe de la saison sèche, que durant les autres mois de l’année. En janvier-février 2016, la LRA a enlevé 306 civils lors de 60 attaques, dont pendant une vague violente d’enlèvements d’enfants ordonnée par le commandant de la LRA, Joseph Kony. L’activité de la LRA des deux premiers mois de 2017 a diminué, avec 32 attaques et 133 enlèvements, comparé à 2016, où janvier était le premier mois et février le troisième mois en termes du plus grand nombre d’enlèvements LRA. En 2017, janvier était classé troisième et février était classé premier.

Les forces de la LRA ont enlevé 42 civils lors de 19 attaques en janvier-février 2018, ce qui marque une forte baisse comparée à l’année précédente et, en particulier, à 2016. Néanmoins, un nombre relativement faible d’enlèvements lors de ces deux mois ne signifie pas nécessairement qu’il y ait une baisse dans la capacité du groupe à augmenter ses enlèvements s’il le décide. Il est déjà arrivé qu’une baisse soudaine d’enlèvements par la LRA, tel que pendant janvier-février 2013 (65 enlèvements), soit suivie d’une hausse lors de la saison sèche des années suivantes. De plus, peu de combattants ougandais, qui constituent le noyau central de la LRA, ont défecté ces dernières années, y compris seulement un en mars 2017.

Les évènements au sein des zones à forte activité LRA pourraient aider à prédire les menaces futures pour les civils

Tandis que l’activité de la LRA en janvier-février 2018 a diminuée comparée aux années précédentes, le groupe demeure une menace aux civils à travers de nombreux territoires. En RCA, parmi les incidents les plus violents de la LRA se trouvent deux en mi-février, dans les communautés jumelles de Ngui 1 et Ngui 2, où la LRA a enlevé 12 adultes et un enfant, relâchant les adultes après les avoir forcé à porter des biens pillés, tout en gardant l’enfant en captivité. De telles attaques récentes de la LRA, à relativement grande échelle, ont souvent été l’oeuvre de combattants LRA sous des ordres de collecter et ramener de grandes quantités de provisions à Kony. Des communautés à l’est de Bria pourraient subir des attaques similaires en mars, si Kony continue à donner de tels ordres.

Un groupe séparé de la LRA a été responsable de cinq attaques au long de la frontière RCA-RDC, entre les villes de Zémio et Mboki. L’une de ces attaques était celle du 12 janvier, où deux hommes congolais et cinq hommes centrafricains ont été enlevés et forcés à porter des biens pillés. Durant ces dernières années, cette zone a été visée par le groupe d’Achaye Doctor, un groupe dissident de la LRA qui dernièrement opère plutôt dans le sud de la RDC, dans la province du Bas Uélé, soulevant la possibilité que l’activité de la LRA pourrait migrer au sud dans les semaines à venir, à travers ou proche de l’Aire Protégée de la province de Bili Uélé.

La LRA a également été active au sein du triangle Niangara-Bangadi-Ngilima, dans la province du Haut Uélé en RDC, une aire qui était déjà une cible favorite des commandants de la LRA. En mai 2016, cette zone était la cible de groupes LRA se déplaçant du sud-ouest de la RCA au Parc National de Garamba. L’activité récente à cet endroit pourrait indiquer que les communautés les plus proches du parc, vers l’est, risquent d’être prises pour cible dans les semaines et mois à venir.

Democratic Republic of the Congo: Violences interethniques en Ituri: quoi retenir ?

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Gianfranco Rotigliano, le nouveau Représentant a.i. de l’UNICEF en RDC s’est rendu il y a quelques jours à Bunia, capitale de la Province de l’Ituri, pour se rendre compte de la situation malheureuse à laquelle une génération entière fait face dans la Province. Lors de cette visite, un point de presse avec des médias locaux, nationaux et internationaux a été organisé et nous, Jeunes Reporters, étions présents. Dans cet article, je vais revenir sur certaines questions relatives à l’évolution de la situation des enfants en Ituri.

La situation des enfants en Ituri ces derniers mois est alarmante suite aux tensions interethniques qui secouent la Province. Plus de 200.000 personnes ont été déplacées suite à la crise de Djugu, dont 120.000 enfants. Gianfranco Rotigliano a déclaré qu’il faut s’organiser pour accueillir toutes ces personnes

Concernant la prise en charge scolaire des enfants déplacés, le Représentant a.i. de l’UNICEF a précisé prévoir la distribution de kits scolaires et de fournitures aux enfants pour faciliter leur retour sur les bancs de l’école. Gianfranco Rotigliano a été étonné d’apprendre que les écoles ici demandent la « collation ». Il faudra parler aux autorités de cette situation qui est inacceptable, vu que les déplacés ont tout laissé là où ils étaient. La scolarisation des enfants est simple s’ils sont chez eux, par un appui aux familles et aux enfants.

Pour les enfants déplacés, s’ils ne rentrent pas chez eux, il faudra envisager des solutions différentes parce que les écoles de Bunia n’ont pas une facilité d’accueillir tous les enfants déplacés.

L’utilisation d’enfants dans les groupes armés dans le territoire de Djugu est probable. Ces groupes se forment spontanément et recrutent souvent des jeunes qui n’ont pas encore 18 ans. Ces enfants assistent à des massacres et des tueries. Ce sont des enfants traumatisés donc c’est une priorité. Si on laisse les enfants traumatisés, qu’on ne fait rien pour les remettre dans la normalité, c’est extrêmement mauvais pour les générations futures. 70 enfants non accompagnés et 250 enfants séparés de leurs familles ont enregistrés à Bunia et ses environs. L’UNICEF cherche à les intégrer dans des structures où ils seront pris en charge.

De nombreuses questions ont été adressées par les médias au Représentant a.i. de l’UNICEF en RDC lors de sa visite de travail en l’Ituri mais ce que je retiens c’est que la protection des enfants nous concerne tous.

Plus d’informations sur les violences interethniques en Ituri:

L’UNICEF très préoccupé par les 46.000 enfants déplacés ou refugiés de l’Ituri
Déplacé par les violences, Shukuru rêve de reprendre sa vie normale
Amina, mère et mariée trop jeune

World: Humanitarian Funding Update February 2018 - United Nations Coordinated Appeals

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Afghanistan, Bangladesh, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Haiti, Iraq, Libya, Mali, Mauritania, Myanmar, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Senegal, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, United Republic of Tanzania, World, Yemen

Funding required: $23.18 B
Funding received: $936.6 M
Funding percentage: 3.8%
People in need: 128.8 M
People to receive aid: 93.6 MCountries affected: 35

  • In February 2018 four humanitarian response plans already announced in the GHO 2018 were officially launched: these were for Burundi, Cameroon, Mali and Nigeria. In addition, the 2018 Regional Refugee Response Plan for Burundi was published in February. Prior to the launch of the Ethiopia Humanitarian and Disaster Resilience Plan (HDRP) in March, and to ensure gaps in funding were being addressed while the HDRP was being finalized, a Humanitarian Prioritization Document for 2018 was released in February. This document indicated that $242.2 million is urgently required to address critical gaps for the coming six months. A plan highlighting the humanitarian situation induced by drought in Mauritania was also issued in February.

  • As at 28 February 2018, UN-coordinated Humanitarian Response Plans (HRP) and the Syria 3RP Regional Refugee and Resilience Plan require $24.41 billion to meet the humanitarian needs of 128.8 million crisis-affected people in 26 countries.

  • According to FTS, appeals were funded at $936.6 million or 4% of requirements on 28 February 2018. For real time updates on incoming funds, see fts.unocha.org

  • After seven years of conflict, civilians in Syria continue to bear the brunt of a conflict marked by suffering, destruction and disregard for human life. 13.1 million people require humanitarian assistance, including 5.6 million people who are in acute need. Some 11.6 million people have had to flee their homes, including 5.5 million who have fled across the border into neighboring countries. Continued fighting and bureaucratic restrictions limit access to those in besieged and hard-to-reach areas, particularly in eastern Ghouta where hundreds have reportedly been killed over recent weeks. While access remains difficult across conflict lines, the UN and its partners continue to reach millions of people every month through its regular programming and from across borders. Funding for these operations remains critical: the 2018 humanitarian response for Syria asks for $3.5 billion to meet the needs of all Syrians throughout the country. At the same time, it is critical to sustain and reinforce international support to Turkey, Lebanon, Jordan, Iraq and Egypt, who host large refugee populations. A further $4.4 billion has been appealed for to support 5.5 million refugees in the region.

  • Securing full funding for the 2018 Yemen Humanitarian Response Plan (YHRP) is currently a top priority: after three years of conflict, conditions in Yemen are catastrophic. A record 22.2 million people need humanitarian assistance or protection – including 8.4 million who are severely food insecure. About 400,000 children under age 5 are severely malnourished and ten times likelier to die without treatment than healthy children. Some 2 million people remain displaced – 90% of whom fled their homes more than a year ago. Nearly 1.1 million suspected cases of cholera have been reported since April 2017 in what experts have called the world’s worst outbreak of the disease. An estimated 3 million women and girls in Yemen are at risk of gender-based violence.

  • In February, the governments of Saudi Arabia and the United Arab Emirates confirmed they would transfer $930 million by 31 March towards the 2018 YHRP.
    Other donors have also stepped forward, with total pledges and funding to date amounting to about one-third of the entire appeal. On 3 April, the Secretary-General will convene a pledging conference in Geneva hosted by Sweden and Switzerland where all donors will have an opportunity to work together to provide the remaining resources needed for this response.

  • Urgent funding is required to sustain and scale up life-saving assistance to vulnerable people in Mali. The 2018 HRP for Mali aims to provide life-saving aid for 1.56 million of the most vulnerable people among 4.1 million people exposed to deteriorating security conditions and a looming food and nutrition crisis; poor rains in 2017 have precipitated a lean season. Over 795,000 people require immediate food assistance, a figure expected to rise to 1.5 million people by June 2018. Over 460,000 people will be deprived of life-saving food assistance if funds are not forthcoming and if UNICEF doesn’t receive $15 million with which to treat severe acute malnutrition, 274,000 children will be placed at risk of death.

  • For information on urgent funding needs in DPRK, Burundi, CAR, Ukraine and Cameroon, click on the icon on page 2 of this update.

  • In all, $80.8 million have been allocated through CERF in 2018, including $77.4 million in rapid response and $3.4 million in underfunded emergency grants. In February, $49.9 million was disbursed to agencies in Yemen following the USG announcement in January. $19.7 million were allocated through the rapid response window to support key aspects of the L3 operational plans in DRC. The funds will have a direct and catalytic impact on the scale-up of the response and operational capacity in the L3 areas to deliver a more coordinated and informed response by supporting enhanced coordination and information management capacity at the provincial hubs, joint assessments and analysis, common logistics and air services, as well as rapid multi-sectoral assistance for more than 400,000 people within the food, WASH, shelter/NFIs, health and protection sectors. CERF also supported the scale-up of refugee response activities in neighboring Uganda and Zambia where tens of thousands of people have fled the violence in DRC. The First Underfunded Emergencies Round of 2018 is ongoing through March with $100 million in the approval process for nine countries. Grants totaling some $3.4 million were approved in February for Tanzania, Mali and Eritrea.

  • Contributions (including pledges) to country-based pooled funds (CBPFs) have reached $161 million in the first two months of 2018, with nine donors committing funds to 17 CBPFs. The Humanitarian Funds for the whole-of-Syria response ($30 million), Sudan ($24.5 million), Democratic Republic of Congo ($20.6 million) and Afghanistan ($16.8 million) have received funds and pledges for the largest amounts to fund urgent humanitarian activities. The majority of CBPF funds have been allocated to NGOs, with 49.5 per cent going to international NGOs and 12.5 per cent to national NGOs. Allocations have been made in Afghanistan and occupied Palestinian territory Humanitarian Funds, filling critical gaps for 140,000 of the most vulnerable Palestinians, due to cuts in UNRWA funding. The Turkey Humanitarian Fund called for a First Reserve Allocation for 2018 for $15 million, to meet life-saving needs of newly displaced people following the recent surge of violence in north-west Syria, proposed projects for which are currently under final review.

World: Humanitarian Access Overview, March 2018

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Azerbaijan, Bangladesh, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, El Salvador, Eritrea, Ethiopia, Guatemala, Honduras, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Mali, Myanmar, Niger, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Saudi Arabia, Somalia, Sudan, Syrian Arab Republic, Turkey, Ukraine, Venezuela (Bolivarian Republic of), Western Sahara, World, Yemen, Zimbabwe

Geneva, Thursday 15 March 2018

Humanitarian access has deteriorated in seven countries over the past six months, according to the Humanitarian Access Overview report released today by ACAPS.

Out of the 37 countries included in the report, nearly half of them (18) are currently facing high humanitarian access constraints. Moderate humanitarian access constraints are an issue in nine countries and ten present low humanitarian access constraints.

“We are deeply concerned that in countries such as Myanmar and Mali that are already facing significant humanitarian challenges, it has become more difficult to operate. This means that even more people in need do not have access to critical humanitarian assistance” said Lars Peter Nissen, ACAPS Director.

This bi-annual analysis is the second released by ACAPS. The first publication was released in August 2017. What has changed in six months?

In comparison with the situation six months ago:

• Humanitarian access situation has deteriorated in 7 countries: Cameroon, Ethiopia, Libya, Mali, Myanmar, Pakistan, and Turkey.

• Although some countries are categorised as ‘no change’ over six months, there may have been fluctuations during this period.

• Myanmar is the country where humanitarian access has deteriorated the most, as access for the Rohingya population has become increasingly difficult.

• In Cameroon, curfews, check-points and violence constrain access in the Anglophone regions where the security situation has worsened over the past six months.

• In Libya, insecurity deteriorated in 2017 and early 2018 when direct attacks against UNSMIL and abductions of humanitarian workers were reported in Southern and Eastern part of the country.

• In Mali, violence has been increasing and movement has become more restricted. Over 130 incidents against humanitarian workers were reported in 2017, more than double the previous year.

• In Pakistan, in the second half of 2017 over 20 INGOs had their permissions revoked, deteriorating the operating environment.

• Humanitarian access situation has improved in one country: The Republic of Congo where the end of hostilities in Pool department following the 23 December ceasefire point to improving humanitarian access.

World: Aperçu de l’accès humanitaire, mars 2018

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Azerbaijan, Bangladesh, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, El Salvador, Eritrea, Ethiopia, Guatemala, Honduras, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Mali, Myanmar, Niger, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Saudi Arabia, Somalia, Sudan, Syrian Arab Republic, Turkey, Ukraine, Venezuela (Bolivarian Republic of), Western Sahara, World, Yemen, Zimbabwe

World: Situación actual del acceso humanitario, marzo 2018

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Azerbaijan, Bangladesh, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, El Salvador, Eritrea, Ethiopia, Guatemala, Honduras, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Mali, Myanmar, Niger, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Saudi Arabia, Somalia, Sudan, Syrian Arab Republic, Turkey, Ukraine, Venezuela (Bolivarian Republic of), Western Sahara, World, Yemen, Zimbabwe

World: Global Weather Hazards Summary - March 16 - 22, 2018

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Afghanistan, Angola, Belize, Botswana, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Guatemala, Honduras, Kazakhstan, Kenya, Kyrgyzstan, Madagascar, Malawi, Mozambique, Namibia, Pakistan, Somalia, South Africa, Tajikistan, Turkmenistan, United Republic of Tanzania, Uzbekistan, World, Zambia, Zimbabwe

Drought continues in Southern Africa, while parts of Madagascar and Kenya are on flood watch

  1. Due to poor rainfall since November western Namibia is in a severe drought. Conditions may worsen as limited rain is forecast next week.

  2. In southwestern Madagascar, an uneven and inadequate rainfall distribution since the start of the rainfall season has resulted in severe drought. Drought conditions are likely to persist.

  3. In northwestern Angola, little to no rainfall is forecast next week, which could increase moisture deficits and worsen conditions on the ground.

  4. There is a high potential for Tropical cyclone formation over the south Indian basin, which could bring torrential rain and strong winds and result in flooding over northeastern Madagascar during the next week.

  5. Copious amounts of rain are forecast over southern and central Kenya during the next week, increasing risks for flash flooding in Nairobi.


World: Food Assistance Outlook Brief, March 2018

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, El Salvador, Ethiopia, Guatemala, Haiti, Honduras, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritania, Mozambique, Nicaragua, Niger, Nigeria, Rwanda, Somalia, South Sudan, Sudan, Uganda, World, Yemen, Zimbabwe

PROJECTED FOOD ASSISTANCE NEEDS FOR SEPTEMBER 2018

This brief summarizes FEWS NET’s most forward-looking analysis of projected emergency food assistance needs in FEWS NET coverage countries. The projected size of each country’s acutely food insecure population (IPC Phase 3 and higher) is compared to last year and the recent five-year average and categorized as Higher (p), Similar (u), or Lower (q). Countries where external emergency food assistance needs are anticipated are identified. Projected lean season months highlighted in red indicate either an early start or an extension to the typical lean season. Additional information is provided for countries with large food insecure populations, an expectation of high severity, or where other key issues warrant additional discussion. Analytical confidence is lower in remote monitoring countries, denoted by “RM.” Visit www.fews.net for detailed country reports.

Afghanistan: Polio this week as of 13 March 2018

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Source: Global Polio Eradication Initiative
Country: Afghanistan, Chad, Democratic Republic of the Congo, Nigeria, Pakistan, Somalia, Syrian Arab Republic

Polio this week as of 13 March 2018 New on www.polioeradication.org: For International Women’s Day, we highlighted the critical role that women play in global polio eradication efforts. Dr Adele Daleke Lisi Aluma works to reach children who have never been vaccinated, whilst in Somalia, women are the face of polio eradication. In Nigeria, dedicated female mobilizers are ending polio, one home at a time.
We also launched the Gender and Polio section of our website.
On the WHO Instagram, and on Twitter at @WHOAfghanistan, see the March polio vaccination campaign in Afghanistan from start to finish.

The Strategic Advisory Group of Experts on immunization (SAGE) Polio Working Group recently met in Geneva, Switzerland, to review global progress against polio. The group reviewed and endorsed the main elements of the Post-Eradication Strategy (PCS) currently being developed at the request of Member States, aimed at ensuring the availability of core functions to sustain a polio-free world after global certification (such as outbreak response capacity, surveillance, immunization and containment). The PCS will be presented in April to the full SAGE, and to Member States at the World Health Assembly (WHA) in May. The group also reviewed current outbreak response protocols to vaccine-derived poliovirus, and agreed with a proposed plan to harmonize recommendations on immunization schedules in countries with Polio Essential Facilities (PEFs – facilities that will continue to handle poliovirus stock under appropriate containment).

Summary of newly-reported viruses this week: Afghanistan: Advance notifications have been received of two new cases of wild poliovirus type 1 (WPV1), one occurring in Kunar province, and one in Kandahar province. Three new wild poliovirus type 1 (WPV1) positive environmental samples have been reported in Nangarhar province. Pakistan: One new WPV1 positive environmental sample has been reported in Balochistan province. Democratic Republic of the Congo: Two cases of circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) reported, one from Tanganyika province, and one from Haut Lomami province.

See country-specific sections for further details.

Afghanistan

  • Advance notifications have been received of two new cases of wild poliovirus type 1 (WPV1), one occurring in Kunar province, and one in Kandahar province.
  • This will raise the total number of officially reported WPV1 cases in Afghanistan in 2018 to five.
  • Three new WPV1 positive environmental samples were reported this week in Nangarhar province, two in Jalalabad district, collected on 24 February, and one in Behsud district, collected on 25 February.
  • Supplementary immunization days are currently ongoing, with vaccinators aiming to vaccinate children across 34 provinces using bivalent oral polio vaccine (bOPV). The days are synchronized with a campaign taking place in Pakistan, part of efforts to interrupt transmission of the virus across the shared border.
  • Follow the campaign on the WHO Instagram, and on Twitter at @WHOAfghanistan.
  • Read the latest polio update from Afghanistan to see information on cases, surveillance and vaccination campaigns.

Pakistan

  • No new cases of wild poliovirus type 1 (WPV1) were reported in the past week.
  • The total number of officially reported WPV1 cases in Pakistan in 2017 remains eight. There are no cases reported in 2018.
  • The most recent case (by date of onset) was reported in Zhob district, Balochistan province, with onset on 15 November 2017.
  • One new WPV1 positive environmental sample was reported this week, collected in Quetta district, Balochistan province, on 13 February.
  • Supplementary immunization days are currently ongoing, with vaccinators aiming to vaccinate children across six provinces using bivalent oral polio vaccine (bOPV). The days are synchronized with a campaign taking place in Afghanistan, part of efforts to interrupt transmission of the virus across the shared border.
  • Follow the campaign on Twitter at @WHOPakistan.
  • Read the latest polio update from Pakistan to see information on cases, surveillance and vaccination campaigns.

Nigeria

  • No new cases of wild poliovirus type 1 (WPV1) were reported in the past week.
  • The total number of WPV1 cases for 2016 is four and no cases have been reported in 2017 or 2018.
  • The most recent case (by date of onset) was reported in Monguno Local Government Area, Borno, with onset on 21 August 2016.
  • Nigeria continues to implement an emergency response to the detected WPV1 strain and circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) strains affecting the country (last detected in 2016).
  • The next immunization days are planned for early April, synchronized with campaigns in countries across the Lake Chad basin.
  • As part of the emergency response, subnational surveillance continues to be strengthened.

Lake Chad Basin

The detection of wild poliovirus type 1 (WPV1) (Borno state, Nigeria in 2016) and circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) (Borno and Sokoto states in 2016) continue to pose a risk to the neighbouring countries of the Lake Chad basin.
Emergency outbreak response efforts continue across the Lake Chad basin, together with activities to fill subnational surveillance gaps across the region.
These activities include efforts to vaccinate children at markets, in internally displaced persons camps, and at international borders.
The next set of supplementary immunization days are planned for early April, synchronized across countries in the Lake Chad basin.
Read the latest polio update from the Lake Chad basin to see information on surveillance and vaccination campaigns.

Central Africa

Two new cases of circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) were reported this week in the Democratic Republic of the Congo. One case was reported in Mulongo district, Haut Lomami province, with onset of paralysis on 16 January, and one case was reported in Manono district, Tanganyika province, with onset of paralysis on 19 January. These are the first reported cases of 2018.
In response to recent cases, the government of the Democratic Republic of the Congo (DRC) recently announced the cVDPV2 outbreak ongoing in the country a Public Health Emergency of National Concern. The Ministry of Health, supported by WHO and partners of the Global Polio Eradication Initiative, remains fully committed to outbreak response, including use of monovalent oral polio vaccine type 2 (mOPV2) across the country, in line with internationally-agreed outbreak response protocols.
Children living in the districts where the latest cases were reported were last targeted with mOPV2 during December vaccination days. The next campaign will take place following the completion of microplanning exercises to ensure high vaccination coverage during campaigns.
Surveillance and immunization activities continue to be strengthened in neighbouring countries.
Read the latest polio update from the DRC to see information on surveillance and vaccination campaigns.
Learn more about vaccine-derived polioviruses through this short animation or this ‘Coffee with Polio Experts’ video.

Horn of Africa

  • Circulation of vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) is confirmed in Somalia.
  • Three vaccine-derived poliovirus type 2s (VDPV2s) were isolated from two environmental samples collected in Hamarweyn district, Banadir province (Mogadishu), one on 4 January, and one on 11 January 2018. These latest isolates are genetically linked to previously isolated VDPV2s from 2017, collected on 22 October and 2 November from environmental samples collected from Waberi district, Banadir province. In total, four environmental samples (with seven unique virus sequences) positive for cVDPV2 have been collected in Somalia between October 2017, and January 2018.
  • No cases of acute flaccid paralysis (AFP) associated with this cVDPV2 have been detected at this time – the viruses were all isolated from environmental samples.
  • Surveillance for AFP cases in the area is being strengthened.
  • Since detection of the initial isolates in 2017, outbreak response campaigns in line with internationally-agreed guidelines have been implemented, consisting of two large-scale immunization activities. A third activity is planned for March 2018.
  • WHO and its partners are continuing to support local public health authorities in conducting field investigations and risk assessments to more clearly assess any potential risk of circulation of the identified cVDPV2, and to continue to support the outbreak response and strengthening of disease surveillance.
  • Read our Somalia country page to see information on surveillance and vaccination campaigns.
  • Learn more about vaccine-derived polioviruses through this short animation or this ‘Coffee with Polio Experts’ video.

The Middle East

  • No new cases of circulating vaccine derived poliovirus type 2 (cVDPV2) were reported this week.
  • The total number of officially reported cVDPV2 cases in Syria in 2017 remains 74.
  • The most recent case (by date of onset) was reported in Boukamal district, with onset on 21 September 2017.
  • A nationwide immunization round utilizing bivalent OPV (bOPV) is ongoing in 13 governorates. The campaign aims to reach 2.4 million children aged less than five years.
  • Immunization activities utilizing inactivated polio vaccine (IPV) are ongoing in accessible areas of Aleppo governorate; a total of 5,427 children have already been reported as vaccinated in Ein Arab district. This is the first vaccination campaign to reach the area in two years.
  • Immunization activities have commenced in Tell Abyad district, Raqqa governorate aiming to reach 6,500 children aged 2-23 months.
  • Read the latest polio update from Syria to see information on cases, surveillance and vaccination campaigns.
  • Learn more about vaccine-derived polioviruses through this short animation or this ‘Coffee with Polio Experts’ video.

Syrian Arab Republic: R2P Monitor, Issue 38, 15 March 2018

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Source: Global Centre for the Responsibility to Protect
Country: Afghanistan, Bangladesh, Burundi, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Myanmar, Philippines, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Yemen

  • The Responsibility to Protect (R2P) is a global norm, unanimously adopted by heads of state and government at the 2005 UN World Summit, aimed at preventing and halting Genocide, War Crimes, Ethnic Cleansing and Crimes Against Humanity. R2P stipulates that:

  • Every State has the Responsibility to Protect its populations from the four mass atrocity crimes (Pillar I).

  • The wider international community has the responsibility to encourage and assist individual States in meeting that responsibility (Pillar II).

  • If a State is manifestly failing to protect its populations, the international community must be prepared to take appropriate collective action, in a timely and decisive manner and in accordance with the UN Charter (Pillar III).

Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Haut Katanga, Haut Lomami et Lualaba : Qui Fait Quoi Où - 3W Opérationnel (janvier 2018)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

14 acteurs opérationnels exécutent des projets humanitaires, principalement dans les secteurs de la protection, eau, hygiène et assainissement. Plus de 70% des 23 projets sont éxécutés dans les secteurs de la protection, nutrition et eau, hygiène et assainissement.

Democratic Republic of the Congo: RD Congo - Tanganyika: Qui Fait Quoi Où - 3W Opérationnel (janvier 2018)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

8 acteurs opérationnels exécutent des projets humanitaires, principalement dans les secteurs de la sécurité alimentaire, le multisecteur et la protection. Plus de 50% des 9 projets sont éxécutés dans les secteurs de la protection et sécurité alimentaire.

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo – Haut-Katanga, Haut-Lomami et Lualaba : Note d’informations humanitaires du 15 mars 2018

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Plus de USD 9 millions pour les réponses d’urgence à Bukama, Kamina, Malemba Nkulu, Mitwaba et Pweto

  • A Kamabange, les enfants de moins de 5 ans meurent de la malnutrition

Financement

Le Fonds Central d'Intervention des Nations Unies pour les Urgences Humanitaires (CERF) vient d’accorder plus de USD 6,2 millions pour secourir environ 390 000 personnes vulnérables dans les provinces du Haut-Katanga (Territoire de Pweto) et Haut-Lomami (Territoire de Malemba Nkulu). Ces fonds vont servir à apporter des biens de base aux familles, notamment en abri, eau et assainissement, les soins médicaux, les vivres. Ce financement sera aussi affecté à la lutte contre les épidémies - choléra et rougeole- et la malnutrition ainsi qu’à l'assistance aux victimes des violences sexuelles basées sur le genre.

En décembre 2016, les conséquences du conflit communautaire entre les Bantou et les Twa, dans la Province du Tanganyika, ont eu des répercussions sur les provinces voisines du Haut-Lomami et du HautKatanga. Ainsi, entre décembre 2016 et juillet 2017, les territoires de Malemba Nkulu et Pweto ont accueilli plus 84 000 personnes déplacées internes venues principalement des territoires de Kalemie et de Manono.

Outre cela, le Fonds Humanitaire en République Démocratique du Congo a alloué plus de USD 2,9 millions pour répondre aux besoins humanitaires urgents des populations vulnérables dans ces mêmes provinces y compris celle du Lualaba. Cette allocation permettra aux organisations humanitaires de fournir, entre autres, des soins médicaux, de l’eau, des services hygiène et de la nourriture

Le conflit dans le Territoire de Pweto a provoqué le déplacement d’environ 120 000 personnes au cours de l’année 2017, à l’intérieur de Pweto, ainsi que près de 13 000 réfugiés vers la Zambie.

Les territoires de Mitwaba (Haut-Katanga), Bukama et Kamina (Haut-Lomami), connaissent également d’importants besoins humanitaires exacerbés par le manque des services sociaux de base. Plusieurs évaluations ont permis entre autres, d’identifier des taux de malnutrition aigüe globale de plus de 15%, dépassant ainsi le seuil d’urgence (10% de taux de malnutrition aigüe globale, défini par l’OMS) telle la zone de sante de Kinda. Dans certaines zones, plus de 30% de la population rurale est en insécurité alimentaire sévère (zones de santé de Mitwaba et Mufunga Sampwe). Le choléra est également endémique dans la zone de santé de Kikondja où de nombreuses structures sanitaires ont du mal à fournir des services de qualité, faute de moyens.

Quant au Territoire de Kapanga (Lualaba), il a accueilli environ 20 000 personnes en provenance de la Province de Lomami où elles ont fui les affrontements de la milice Kamuina Nsapu et l’Armée congolaise (FARDC), au premier trimestre de l’année

Democratic Republic of the Congo: Tanganyika: At a snail’s pace

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Democratic Republic of the Congo

Does anyone care about Tanganyika Province? Far from the attention of the media and humanitarian agencies, the people in this part of the south-east of the Democratic Republic of the Congo are struggling to survive. The latest clashes between communities have destroyed crops and left people there with almost nothing. The first signs of hunger are showing.

Roger walks beside the river that passes through the village of Mukambe, taking his time: he is looking for snails. He has a wife and six children, and snails are practically all they have eaten for months. Occasionally, he manages to get a few sweet potatoes or cassava leaves. But mostly, it's only snails.

Abandoned

"I trade my snails for flour, too," Roger says. "But I don't get much." Barter has become commonplace since communal violence broke out at the end of 2016. Since then the economy has flatlined, cash has stopped flowing and already-meagre harvests are now nearly non-existent.

Around 50 small huts of earth and straw make up Mukambwe. But no cooking pot bubbles before them, no family gathers to share a meal. The children, skinny and wary, wander aimlessly. There are no smiles, no cries, no games. Just empty stomachs. The signs of malnutrition are clear.

The village is remote, almost uncharted. To get to Mukambwe from Manono, the nearest major town 140 kilometres away, is a five-hour drive along rutted, potholed roads. After that, there is a river to cross. Then, for the final 35 km stretch, only a motorbike can take you along the narrow forest paths.

Roots for medicine

In such a place, even the everyday tasks can become a problem and an obsession. Finding food. Moving. Getting medicine. Two health centres that were operating a few kilometres outside Mukambwe were destroyed during the violence. But despite a lack of support and decent medical supplies and equipment, the centres are nevertheless up and running again. But Roger does not go: "If you don't have any money for the appointment, they ask for a chicken as payment instead. But even that is too much. So we use roots of plants that grow in the forest as medicine."

Hygiene, too, is an issue, and the lack of drinking water a recurrent worry. People drink from the rivers and sometimes from pools on the ground after it has rained. "They collect water in jars or even plates and drink it straightaway," says Sylvia Amaral, the ICRC's delegate in the area. "They don't have the money to buy even a little soap. They've been wearing the same dirty, ragged clothes since the fighting broke out."

Until Roger has the means to start farming again, he makes sleeping mats. He might be able to sell them or exchange them for a little food. But he is not optimistic about his future.

Where are the humanitarians?

Despite the desperate needs of the communities and the growing risk of starvation, humanitarian organizations are struggling to get through, mainly because of the lack of security, passable roads and funding.

And fighting between the Batwa and Luba ethnic groups has continued, in spite of the recent peace efforts by the country's government. According to the United Nations, communal violence in the province of Tanganyika displaced more than 650,000 people between December 2016 and February 2017. No one knows how many people have been injured, wounded or killed in the violence, not to mention the number of villages burnt down and crops destroyed.


Democratic Republic of the Congo: Regional Humanitarian Outlook for the Great Lakes: January - June 2018

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Angola, Burundi, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Kenya, Rwanda, South Sudan, Uganda, United Republic of Tanzania, Zambia

INTRODUCTION & KEY TAKEAWAYS

This Outlook provides an overview of the anticipated humanitarian situation in the Great Lakes region from January to June 2018. It focuses on Burundi, the Democratic Republic of the Congo (DRC), Rwanda, Tanzania, Uganda and neighbouring countries—including Angola, Kenya and Zambia—that have received refugees and asylum-seekers due to the DRC crisis.

The report covers: drivers of humanitarian crises in the region, particularly the intensification of violence in the DRC; manifestations of humanitarian needs, including record levels of displacement and food insecurity; and constraints to meeting humanitarian needs, including obstacles to humanitarian access and inadequate funding.

The report’s key takeaways are as follows:

• Conflict and internal violence in the DRC have intensified and spread in multiple locations, driving a severe deterioration in the humanitarian situation in the DRC and causing massive displacement, both within the DRC and to neighbouring countries in the Great Lakes region.
These trends are expected to continue in the months ahead. Conflict in the neighbouring states of the Central African Republic (CAR) and South Sudan is also expected to continue to impact the humanitarian situation in the Great Lakes region.

• The Great Lakes region is experiencing economic slowdown, rising poverty and increasing costs of basic goods as a result of conflict and political instability. Unless political solutions are found to reverse the current trends, levels of vulnerability and humanitarian needs are expected to rise in the first half of 2018.

• Several locations in the region—western Uganda, north-eastern Rwanda and southern Tanzania—are expected to face higher chances of above normal to normal rainfall from March to May 2018, increasing the risk of flooding and landslides.

• Displacement of populations is increasing at an alarming rate. Nearly 2.8 million people were newly displaced inside, into or from the Great Lakes region in 2017, including about 2.1 million newly internally displaced in the DRC following an escalation in conflict and internal violence in multiple locations. There are now about 7.4 million people internally displaced or living as refugees/ asylum seekers in or from the region1—primarily as a result of the conflicts in CAR, the DRC and South Sudan, and the situation in Burundi—and displacement is expected to rise in the months ahead.

• There is a deepening food insecurity and nutrition crisis in the region, largely driven by conflict, leaving some 10.9 million people severely food insecure at the end of December 2017 across the DRC (7.7 million people), Burundi (2.6 million), Uganda (441,000) and Tanzania (120,000). Over 2.2 million children are estimated to be severely malnourished in the DRC and an estimated 70,000 children under age 5 require treatment for severe acute malnutrition (SAM) in Burundi. Food insecurity could deteriorate in the coming months if fall armyworm is not contained.

• The region is battling simultaneous outbreaks of communicable diseases. The DRC is facing its worst cholera epidemic in 15 years, and cholera cases have also been reported in Burundi, Tanzania and Uganda. A high malaria burden— especially in Burundi—is expected to worsen during the upcoming rainy seasons in the region.

• Humanitarian access continues to be impeded by direct attacks and widespread insecurity in the DRC, with this trend expected to continue in the months ahead if violence intensifies and spreads.

Burundi: Burundi : Bulletin Humanitaire | Publication 09 | Décembre 2017 – Janvier 2018

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, United Republic of Tanzania

POINTS SAILLANTS

• Plus de 700 000 burundais ont été soutenus par le secteur de la sécurité alimentaire en 2017

• Plus de 8 200 congolais ont trouvé refuge au Burundi en janvier 2018

CHIFFRES CLES

Pop. dans le besoin 3,6 millions - H: 0,85M F: 0,88M E: 1,87M

Population ciblée 2,4 millions - H: 0,53M F: 0,55M E: 1,28M

PDI 175,936 - H: 79k F: 97k

Réfugiés congolais 64 301 - H: n/a F: n/a

Réfugiés burundais 395 594 - H: 202k F: 194k

Pers. en insécurité alimentaire 2,6 millions - IPC 3 1,9 M IPC 4 0,7 M

Les impacts positifs de la réponse humanitaire au Burundi en 2017 En 2017, les actions coordonnées de la communauté humanitaire, du Gouvernement du Burundi et des bailleurs de fonds ont permis de réaliser de nombreuses avancées. Le plan de riposte contre la malaria, développé conjointement par le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les partenaires du secteur et soutenu par les partenaires techniques et financiers ont permis de contenir l’épidémie qui avait été déclarée en mars 2017. Près de 6 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MIILDA) ont été distribuées à 2 242 551 ménages, soit 95.4% des ménages ciblés .

Dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, près de 105 000 personnes ont eu accès à l’eau potable tandis que 172 000 personnes ont été sensibilisées aux bonnes pratiques d’hygiène. Dans le secteur de l’éducation, près de 68 500 enfants, y compris les enfants déplacés et retournés, ont eu accès à l’éducation. Par ailleurs, plus de 70 salles de classe ont été réhabilitées et plus de 1 000 enseignants formés sur l’éducation en situation d’urgence .

Dans le secteur de la sécurité alimentaire, la situation s’est légèrement améliorée tout au long de l’année 2017 grâce notamment à une récolte 2017B relativement bonne. Par ailleurs, plus de 700 000 burundais ont bénéficié de la distribution de nourriture, d’intrants agricoles et de petits ruminants.
Malgré ces avancées incontestables, de nombreux défis restent à relever. Le contexte humanitaire demeure précaire en raison de la situation socio-économique et des aléas climatiques récurrents qui exacerbent la vulnérabilité de la population burundaise.

Uganda: Uganda Refugee Response - DRC Situation (16 March 2018)

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Source: Government of Uganda, UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo, Uganda

Democratic Republic of the Congo: « Mon cœur allait s’arrêter tellement que les douleurs étaient intenses »

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Dans la Province du Tanganyika, à l’est de la RDC, les violences interethniques ont des conséquences dramatiques sur la santé des mères et des enfants. Je suis allé à la rencontre de Jeanne, 34 ans, qui a accouché sous le crépitement des balles, couchée sur de simples feuilles de bananier.

« C’était au mois d’octobre 2017, j’étais chez moi à la maison dans le village de Rutuku, au bord du Lac Tanganyika. J’étais enceinte de 8 mois. Un soir vers 17 heures, alors que mon mari était parti à la pêche au lac, des soldats ont fait irruption dans notre village. Des coups de balle ont retenti… Nous avons commencé à fuir ! J’ai pris mes enfants pour aller en direction de Kalemie. Après 4 ou 5 kilomètres de marche, j’ai senti des douleurs au bas ventre et puis du sang a commencé à couler. J’avais des contractions et elles continuaient à s’intensifier. Je ne comprenais pas car je n’étais qu’à 8 mois de grossesse ! Il était impossible de retourner au village par crainte des représailles mais aussi parce que toute le village était vidé de ses villageois. »

Jeanne, une mère courage

La naissance d’un enfant est normalement un moment de joie, un moment inoubliable pour toutes les mamans. Mais l’histoire de Jeanne et de la naissance du petit Paul est toute autre.

« Je me suis forcée pour arriver jusqu’à un autre village mais je ne pouvais plus. Mes pieds ne fonctionnaient plus et ne voulaient plus avancer. Quelques femmes du groupe sont parties couper des feuilles de bananier et je me suis allongée dessus. J’entendais toujours le crépitement des balles et mes enfants pleuraient à côté de moi… Pendant plus de deux heures, j’ai crié comme un animal à cause des douleurs que je n’avais jamais connues dans ma vie. Quand Paul est sorti, je n’avais ni gant ni linges. Des femmes récupéré un roseau pour couper le cordon ombilical et se sont servi d’un vieux pagne pour l’envelopper. »

Une heure après la naissance du petit Paul, sur les rives du Lac Tanganyika, Jeanne fait face à une nouvelle douleur très vive : les contractions pour l’expulsion du placenta. « Mon cœur allait s’arrêter tellement que les douleurs étaient intenses. Toutes les techniques traditionnelles mises en place pour faire sortir le placenta étaient vaines », poursuit Jeanne, les larmes aux yeux. « C’est tard dans la nuit que le placenta est enfin sorti. Les mamans qui m’accompagnaient dans ma souffrance m’ont alors prises par la main jusqu’à Katibili, situé quelques kilomètres plus loin. Nous y sommes arrivés autour de 2 heures du matin et nous avons trouvé refuge au bord d’une maison. Il faisait très froid ce jour-là. »

Maintenir la santé des enfants et des femmes au cœur de la crise

« Après avoir passé trois jours à Katibili, mes enfants et moi avons rejoint le camp de Katanika à Kalemie. Quelques semaines plus tard, mon mari, que je croyais mort, est arrivé ici », conclut Jeanne, soulagée.

Depuis qu’ils installés au camp de Katanika, situé à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de ville de Kalemie, la situation pour Jeanne et ses enfants est toujours compliquée. Paul, qui a aujourd’hui 4 mois, n’a encore reçu aucun vaccin. Le choléra et la malnutrition sont des menaces constantes au camp.

Les conflits interethniques ont un impact dramatique sur la santé des mères et des enfants. La destruction de 30 structures sanitaires a réduit l’accès aux soins de santé pour la population affectée par la violence. Les taux de prévalence de malnutrition aiguë auprès des enfants sont en augmentation dans de nombreuses zones de santé. Le conflit, le manque de nourriture et d’accès à l’eau constituent un terrain favorable pour la prolifération des épidémies de rougeole et de choléra, récurrentes dans les Provinces de Tanganyika.

Democratic Republic of the Congo: “The pains were so intense that I thought my heart was going to stop”

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

In the Tanganyika Province of eastern DRC, interethnic violence has dramatic consequences for the health of mothers and children. I went to meet Jeanne, 34 years old, who gave birth under the crackling of gunfire, lying on simple banana leaves.

“It was in October 2017, I was home at home in the village of Rutuku, by the shores of Lake Tanganyika. I was 8 months pregnant. One evening around 5 pm, while my husband was fishing at the lake, soldiers broke into our village. Shots were fired … We started to flee! I took my children to go to Kalemie. After 4 or 5 kilometers of walking, I felt pains in the lower abdomen and then blood began to flow. I had contractions and they continued to intensify. I did not understand because I was only 8 months pregnant! It was impossible to return to the village due to fear of reprisals but also because the whole village was emptied of its villagers.”

Jeanne, a courageous mother

The birth of a child is normally a moment of joy, an unforgettable moment for all mothers. But the story of Jeanne and the birth of little Paul is quite different.

“I forced myself to reach another village but I could not. My feet did not work anymore and did not want to move anymore. Some of the women in the group left to cut banana leaves and I lay down on it. I could hear the crackling sound of gunfire and my children were crying beside me … For more than two hours, I screamed like an animal because of the pains I had never felt in my life. When Paul came out I had neither gloves nor towels. Women recovered a reed to cut the umbilical cord and used an old loincloth to wrap it.”

An hour after the birth of little Paul, on the shores of Lake Tanganyika, Jeanne faces a new pain: the contractions for the expulsion of the placenta. “The pains were so intense that I thought my heart was going to stop. All the traditional techniques put in place to get the placenta out were useless”, continues Jeanne, with tears in her eyes.

“It’s late at night when the placenta finally comes out. The mothers who accompanied me in my suffering then took me by the hand to Katibili, located a few kilometers away. We arrived around 2 am and found refuge by the side of a house. It was very cold that day. After spending three days in Katibili, my children and I joined the Katanika camp in Kalemie. A few weeks later my husband, whom I thought dead, arrived here!”

Maintaining the health of children and women at the heart of the crisis

Since they settled in Katanika camp, located about ten kilometers south-west of the Kalemie village, the situation for Jeanne and her children is still complicated. Paul, who is now 4 months old, has not received any vaccine yet. Cholera and malnutrition are constant threats on the camp.

Interethnic conflicts have a dramatic impact on the health of mothers and children. The destruction of 30 health facilities has reduced access to health care for the population affected by the violence. Prevalence rates of acute malnutrition among children are increasing in many health areas. Conflict, lack of food and access to water are fertile ground for the proliferation of recurrent measles and cholera outbreaks in the Tanganyika Provinces.

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