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Democratic Republic of the Congo: Katanga : les pluies font 3 morts et plusieurs dégâts à Kalemie

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les pluies diluviennes qui se sont abattues, vendredi 12 et samedi 13 avril, ont fait deux morts dont une femme et un enfant sur la plaine de la Lugumba, à une quinzaine de Km de la ville de Kalemie (Katanga). Des sources locales affirment que les eaux de pluie ont également provoqué l’effondrement des maisons, blessant ainsi plusieurs enfants de cette localité, considérée comme le grenier de la ville de la ville de Kalemie. Selon les mêmes sources, le débordement de la rivière Lugumba a également détruit des champs.

«C’est la mort ici à Lugumba où les maisons continuent de s’écrouler. Des enfants ont été blessés par les briques des murs écroulés. Des personnes sont mortes. La femme dans son champ a été emportée par les eaux, l’enfant, lui, est mort de l’autre côté de la rivière », a témoigné une femme de la localité de Lugumba.

Le commissaire de district du Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoy, se dit à la fois surpris et attristé par cet événement:

«C’est vraiment désolant, les choses se sont beaucoup plus empirées que la fois passée. Vous êtes en train de voir comment l’eau pousse dans les villages, toutes les maisons inondées. Que dire des champs ? Les gens sont dehors, ils n’ont pas d’abris ».

Pour le chef du service de Plan à Tanganyika, Crispin Michel Ilunga, les dernières pluies torrentielles ne sont pas la seule cause de cette catastrophe.

«Il y avait des canaux de manière à offrir des espaces agricoles. Alors, depuis que l’entreprise Filtisaf est partie, personne n’avait pris en charge le curage », a expliqué Crispin Michel Ilunga.

En décembre dernier, les habitants du quartier de la Paix à Kalemie à 1 300 km de Lubumbashi avaient érigé des barricades sur la principale chaussée de la ville pour protester, d’après eux, contre l’indifférence des autorités locales face aux inondations qui avait affecté leur quartier depuis près deux mois. Les FARDC étaient intervenues pour rétablir la circulation. Le quartier de la Paix était très agité ce jour-là où des dizaines de personnes avaient crié leur colère dans la rue.

«Nous sommes complètement désolés! L’eau est entrée dans les maisons des gens, et les autorités en place ne trouvent aucune solution», a déclaré un habitant du quartier de la Paix.

Ce dernier avait avancé un bilan humain de quatre morts, à la suite des inondations. «Quatre enfants décédés, deux pour le cholera et deux autres pour l’asthme. L’asthme, c’est-à-dire, il y a le froid qui entre dans le ciment, ça attaque les poumons», avait-t-il expliqué.


Democratic Republic of the Congo: Province Orientale : une maladie tue 350 chèvres et porcs en moins de deux semaines à Isangi

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

L’Organisation des éleveurs d’Isangi a déploré, vendredi 12 avril, la mort de plus de 350 chèvres et porcs, en moins de deux semaines, dans ce territoire situé à 125 km de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Cette structure citoyenne a livré cette information lors d’une réunion d’évaluation de la situation des maladies des bêtes domestiques, organisée par la Caritas du diocèse d’Isangi. L’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage confirme cette information et indique que cinq cents autres bêtes sont décédées, en mars dernier, au chef-lieu du territoire d’Isangi et dans les chefferies de Kombe, Liutua et autres.

Des sources locales indiquent que les éleveurs d’Isangi connaissent cette situation depuis plus de six mois et la plupart d’entre eux parlent de la diarrhée et de toux comme signes de cette maladie non autrement identifiée.

Pour lutter contre les maladies de bêtes à Isangi, la caritas a dernièrement ouvert une pharmacie vétérinaire.

Selon la directrice de Caritas à Isangi, sœur Marie-Madeleine Bofoe, cette pharmacie va permettre d’offrir les soins aux animaux malades.

La Sr Marie-Madeleine Bofoe a également indiqué que ses agents travailleront avec les techniciens de l’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage pour traiter les animaux et vacciner ceux qui ne sont pas encore contaminés.

La Caritas attend également éduquer la population sur la manière de bien élever les chèvres et les porcs pour éviter les maladies.

Il s’agit notamment de garder les bêtes dans l’enclos, de garder les installations propres et de les faire vacciner régulièrement.

Selon l’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage, la divagation des animaux est l’une des causes de la propagation rapide de la maladie et du nombre élevé de décès.

En juin dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avait mobilisé une aide d’urgence en faveur de la RDC afin d’enrayer la propagation rapide de la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virulente qui s’attaque aux caprins et aux ovins.

«La maladie menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais pourrait également se diffuser aux pays d’Afrique australe qui n’ont jamais été en contact avec le fléau», avait affirmé la Direction nationale de la production et de la santé animales de la RDC.

Democratic Republic of the Congo: Le gouvernement lance une campagne de solidarité en faveur de la population du Nord-Kivu

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le ministre des Affaires sociales, Nawej Mundele, a lancé une campagne nationale de solidarité en faveur de la population du Nord-Kivu, ce samedi 13 avril à Kinshasa. Les fonds récoltés au cours de cette campagne de trois mois serviront à construire des « œuvres de solidarité » tels que des écoles et des hôpitaux ou un stade, dans cette province meurtrie par la guerre. Le ministre des Affaires sociales a encouragé tout congolais de contribuer à la hauteur de ses moyens financiers.

Nawej Mundele a expliqué qu’un compte Caritas sera ouvert dans une banque de la place afin d’y canaliser l’argent récolté lors de cette campagne de solidarité. La gestion des fonds a été confiée à l’ONG catholique Caritas Congo, a-t-il indiqué.

A la fin de la campagne, les fonds seront utilisés selon les besoins réels de la population bénéficiaire. Mais le ministre des Affaires sociales a insisté sur le caractère de l’œuvre :

« C’est pour une œuvre de solidarité et non d’assistance. C’est une contribution volontaire et qui vient du cœur des Congolais mais le gouvernement continuera à s’atteler aux besoins humanitaires avec les moyens de l’Etat », a-t-il souligné.

Aucun montant minimum n’a été fixé « afin de permettre au gagne-petit de contribuer », a affirmé le ministre. Il espère cependant récolter un montant permettant au Gouvernement d’intervenir au Nord-Kivu et dans d’autres provinces de la RDC affectées par la guerre et les attaques des miliciens à répétition.

Les députés provinciaux du Nord-Kivu avaient invité le gouvernement congolais à déclarer leur province «zone sinistrée» afin que des allégements fiscaux soient accordés aux opérateurs économiques. Ils justifient leur démarche par la situation sécuritaire «désastreuse», qui ne permet pas aux opérateurs économiques de fonctionner normalement.

Le ministre des affaires sociales, Nawej Mundele, a expliqué qu’il s’agit là d’un problème d’ordre administratif que le ministère des finances est prêt à examiner. Entre temps, il a demandé aux opérateurs économiques de contribuer eux aussi à cette campagne nationale de solidarité avec la population du Nord-Kivu.

La province du Nord-Kivu, située dans l’Est de la RDC est en proie aux guerres depuis des décennies. Plusieurs groupes armés sont auteurs d’attaques à répétition dans cette partie du pays.

A l’exemple des miliciens du M23 qui avaient occupé la ville de Goma, chef-lieu de la province du 20 novembre au 1er décembre 2012.

Democratic Republic of the Congo: Province Orientale : l’année scolaire menacée par les attaques des miliciens à Aru

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Six écoles n’ont pas fonctionné normalement au cours de cette semaine dans les collectivités de Kakwa et de Kaliko dans le territoire d’Aru (Province Orientale), à cause la présence des hommes armés. Une dizaine d’autres écoles ont fermé leurs portes depuis plus d’un mois dans ces collectivités pour la même raison. La population de cette partie d’Aru se plaint aussi des exactions commises par les militaires sur les jeunes soupçonnés d’appartenir aux groupes armés.

Dans les localités d’Adi et d’Ingbokolo, les écoles n’ont pas ouvert leurs portes mercredi 10 avril à cause de l’attaque de village de Rendo situé au milieu de ces deux entités, par des hommes armés. Des militaires auraient tiré plusieurs coups de balles pour traquer ces bandits, selon des sources locales. Cette situation a paniqué les parents, qui ont hésité à envoyer leurs enfants à l’école.

Au cours de cette semaine, des assaillants ont fait incursion dans les villages de Sumura et Ludranya. Plusieurs habitants avaient fui les affrontements entre les miliciens et les Forces armées de la RDC. Certains ont regagné leurs villages respectifs.

La population se plaint aussi des exactions des militaires. Les militaires traquent les jeunes soupçonnés de faire partie des groupes armés, procèdent à des arrestations arbitraires et vont jusqu’à passer à tabac ces jeunes, selon certains habitants.

La population locale accuse également les FARDC de livrer à des actes de pillage.

Ils auraient emportés des articles des boutiques et de l’argent au village de Ludranya, profitant de la fuite de la population à la suite de l’incursion des miliciens. Selon des sources locales, les activités commerciales sont également paralysées dans cette zone.

La société civile locale plaide pour que les forces de la Monusco soient déployées dans cette zone afin de protéger la population.

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : résurgence des cas de choléra à Kamanyola

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le choléra sévit à Kamanyola au Sud-Kivu depuis une semaine. Le bilan diverge selon les sources. Selon des sources locales, quatre personnes en sont morts et plusieurs autres hospitalisées. Tandis que des sources proches de l’inspection provinciale de la santé parlent de deux morts et vingt-deux personnes hospitalisées. Des kits de médicaments ont été apportés sur place et la chloration de l’eau a commencé depuis le vendredi 12 avril.

Un comité mixte composé des autorités locales et du personnel de santé a été mis en place à Kamanyola. Ce comité devra sensibiliser efficacement la population sur les règles d’hygiène de base pour lutter contre le choléra.

En effet, les responsables de ce comité estime que l’épidémie de choléra est due à l’utilisation de l’eau sale provenant des deux sources qui alimentent cette partie du territoire de Walungu dans la plaine de la Ruzizi.

De son côté, l’inspection provinciale de la santé estime qu’« il est trop tôt pour parler d’épidémie». Elle a indiqué que des recherches déjà en cours pour le déterminer. Pour l’instant, il est question d’une flambée des cas de choléra.

Democratic Republic of the Congo: Lancement du plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement de la République démocratique du Congo

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Source: UN Development Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

Le plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (UNDAF) de la République démocratique du Congo pour la période 2013-2017 a été lancé hier à Kinshasa en présence du Vice- Ministre à la Coopération Internationale et Régionale, Dismas Magbengu, et du Coordonnateur résident des Nations Unies, Moustapha Soumaré.

Organisée en marge de la signature des plans d'action pour la mise en œuvre des programmes de pays du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la cérémonie de lancement s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement et des représentants des missions diplomatiques accréditées à Kinshasa.

Selon Moustapha Soumaré, « A travers le plan cadre qu’est l’UNDAF, aligné sur les priorités nationales, les Agences des Nations Unies s’engagent collectivement à soutenir le développement économique et social de la RDC. Ceci sera réalisé par des interventions ciblées autour des grands axes stratégiques, allant du renforcement du cadre institutionnel et de la promotion des droits humains au développement de l’économie verte en passant par l’amélioration des services sociaux de base ».

Cinq grands axes de coopération entre le Gouvernement de la RDC et l’équipe de pays des Nations Unies ont été définis pour les cinq prochaines années :

  • Gouvernance et développement des institutions : Les Nations Unies aideront le Gouvernement congolais à renforcer son cadre institutionnel et ses structures citoyennes afin d’assurer la promotion des droits humains et le développement du pays. Il s’agira, par exemple, d’améliorer la planification du développement, la coordination et la gestion des ressources publiques mais aussi l’accès à la justice et la protection des droits et des personnes.

  • Croissance inclusive et créatrice d’emplois : Les Nations Unies soutiendront la mise en œuvre des priorités définies par le Gouvernement dans les secteurs porteurs et susceptibles d’accélérer la création d’emplois et de revenus tels l’agriculture. Compte tenu de la forte capacité des PMI/PME, notamment agroalimentaires, à créer des emplois et générer des revenus, il sera également porté une attention particulière à leur promotion et à leur intégration dans l’économie formelle.

  • Services sociaux de base et développement du capital humain : Les Nations Unies accompagneront la RDC dans ses efforts pour améliorer l’accès des populations, en particulier les femmes et les groupes vulnérables, à des services sociaux de base de qualité. Elles essayeront de cibler les plus pauvres dans une optique de réduction des inégalités. Afin de lutter contre le VIH, le programme d’élimination de la transmission des parents à l’enfant sera élargi tout comme les traitements et le soutien aux personnes vivant avec le VIH. Les capacités des structures nationales, provinciales et locales pour la coordination, la planification et le suivi de la réponse multisectorielle au VIH/sida seront renforcées.

  • Gestion durable des ressources naturelles et lutte contre le changement climatique : Les Nations Unies assisteront la RDC dans ses efforts pour améliorer la gestion de ses ressources naturelles (minières, énergétiques, biodiversité et foncières) et des bénéfices qui y sont associés notamment grâce à l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et politiques environnementales et portant sur l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Elles soutiendront également la mise en place d’un système national et provincial de gestion des risques et catastrophes ainsi que l’engagement du pays dans l’économie verte.

  • Stabilisation et consolidation de la paix : En réponse aux défis de stabilisation et de consolidation de la paix, les Nations Unies s’associeront aux actions du Gouvernement congolais en faveur de la protection des civils, le respect des droits humains et la réduction des tensions et conflits. Elles continueront leur accompagnement dans la formulation et la mise en œuvre d’une stratégie conjointe d’appui au développement du secteur de la sécurité (armée, police, justice) et soutiendront la restauration de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

Outre la réalisation de ces objectifs de développement, les Nations Unies poursuivront leurs actions d’assistance humanitaire et de maintien de la paix, notamment à l’est de la RDC.

« Cette cérémonie s’inscrit dans l’optique de l’engagement du Gouvernement et des Agences des Nations Unies pour assurer une gestion efficace des résultats de développement de qualité dans le cadre des Plans d’Action quinquennaux des Programmes de Pays» a affirmé Dismas Magbengu, Vice-Ministre à la Coopération Internationale et Régionale. « Il est important de réaffirmer la pertinence du mécanisme mis en place conjointement par les Agences et le Gouvernement, dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la lisibilité de leurs actions, en appui au Gouvernement de la RDC » a-t-il ajouté.

Les plans d’actions s’inspirent de l’UNDAF qui a été préparé par l’équipe de pays des Nations Unies composée de 20 agences, fonds et programmes et par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) en étroite concertation avec le gouvernement, les bailleurs de fonds et les acteurs de la société civile.

Son financement, estimé à 2,4 milliards de dollars américains (soit une moyenne de plus de 484 millions USD par an), sera assuré par les Nations Unies, les partenaires financiers, le gouvernement de la RDC et le secteur privé. A ce jour, la contribution des Nations unies représente moins d’un quart des ressources totales requises, ce qui signifie que la réalisation des six objectifs dépendra de l’effort conjoint de mobilisation des ressources dans un contexte de crise économique mondiale.

Sa mise en œuvre se fera de façon conjointe sous la responsabilité de l’équipe de Pays et sous le leadership du Coordonnateur résident. Alors que la priorisation des interventions se fera au niveau des programmes et projets des agences spécialisées, les Nations Unies, en tant que système, veilleront à ce que la programmation soit basée sur les droits de l’homme, à la promotion de l’égalité du genre, à la durabilité environnementale, au développement des capacités nationales et au rééquilibrage géographique des activités afin de tenir compte des zones les plus fragiles.

Democratic Republic of the Congo: Bulletin trimestriel d’information sur la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo : Numéro 7/2013 - Janvier/Février 2013 - N° Spécial

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Source: World Food Programme, Food and Agriculture Organization
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Uganda
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Points saillants

  • D’une manière générale, l a sécurité alimentaire des ménage s en RDC s’es t déteriorée davantage au cours du dernier trimestre 201. Selon, leème cycle d ’analyse IPC revisé en décembre 2012, environ 6 , 4 millions de personnes seraient en crise alimentaire et de moyens de subsistance aiguë, necessista nt une assistance humanitaire d’urgence . Ce chiffre représente une augmentation de 1.6% par rapport à la situation en octobre 2012 et de 19% par rapport à juin 2012.

  • Le regain des combats en mi - novembre 2012 entre les FARDC et le mouvement rebelle du M23 q ui a conduit à la prise pendant une semaine de la ville de Goma au cours de la troisième semaine de novembre 2012 a contribué de manière significative à la déterioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, surtout des populations dans la province du Nord Kivu, particulièrement dans les territoires de Rutshuru, Nyirangongo et Masisi ainsi que dans la ville de Goma et ses environs.

  • L es conflits armés non seulement dans la province du Nord Kivu mais également dans celles du Sud Kivu, Orientale, Katan ga et Maniema ont continué à déplacer les populations et à perturber leurs moyens de subsistance, entrainant subséquemment une déterioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations affectées.

  • Environ 1 million de personnes, représentan t% de la population du Sud Kivu sont affectés par l’insécurité alimentaire de manière sévère , s elon les résultats préliminaires de l’évaluation approfondie de sécurité alimentaire (EFSA) conduite par le Ministère de l’A griculture , le PAM et leurs partenaires en octobre 2012 .
    Globalement l’insécurité alimentaire sévère et modérée affecterait 62% de la population en Octobre 2012 contre 60% en octobre 2011.

  • La situation nutritionnelle reste préocupante , particulièrem ent dans la zone de santé de Minova, dans la province du Sud Kivu où le s taux de malnutriti on aiguë globale sont de,8 % , selon les résultats de l’enquête nutrit ionnelle menée par le PRONANUT au cours du 3 ème trimestre 2012.

Central African Republic: Conflict trends (no. 13): Real-time analysis of African political violence, April 2013

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Source: Armed Conflict Location and Events Dataset
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Egypt, Kenya, Mali, Namibia, Nigeria, Somalia, Sudan, World, Zimbabwe, South Sudan (Republic of)
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This issue of ACLED Conflict Trends marks a year since ACLED began publishing monthly updates summarising and analysing real-time data on conflict in the African continent. Past issues of Conflict Trends are available online at acleddata.com where analysis has included regional conflict trends, the highest violence states at present and in historical perspective, and states displaying unique or paradigmatic violence profiles. Special issue topics have included the urbanization of conflict, electoral violence, violent Islamist groups in Sub-Saharan Africa, and profiles of some of the most dominant violent groups including Boko Haram and Al Shabaab.

This issue of Conflict Trends focuses on recent developments in Central African Republic (CAR), Kenya, Mali, Nigeria and South Sudan. The special focus section this month provides a conceptual and methodological overview of ACLED terminology and categorisation of violence, and its relevance to the analysis and understanding of discrete patterns and dynamics of conflict.

Elsewhere on the continent, violence declined in Sudan after a period of relatively elevated conflict there, as in Namibia after a period of unrest. Conflict escalated in Egypt, while levels remained largely unchanged in DR-Congo, Zimbabwe and Somalia.


Burundi: Burundi : Bulletin 1 - Janvier - Mars 2013

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Uganda
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Au sommaire:

  • Crise au Congo : le HCR ouvre un nouveau camp à Cankuzo

  • Succès unanime pour les Vouchers

  • Evaluer pour mieux protéger

  • Pour être protégé, viens mettre tes données à jour !

  • 4 mois plus tard ...que deviennent les rapatriés de Mtabila?

  • Le parlement burundais se familiarise avec la convention de Kampala sur les PDI en vue de sa ratification

  • L'ouganda, le Burundi et le HCR signent un accord sur le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant en Ouganda.

Democratic Republic of the Congo: Province Orientale: Bilan 2012 assez positif pour la Caritas Développement Buta au regard de son processus de revitalisation structurelle

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 15 avril 2013 ( caritasdev.cd) : Le bilan 2012 de la Caritas Développement Buta est assez positif et ceci au regard de ce qui a été prévu en cette année, à savoir la poursuite de son processus de revitalisation structurelle. C’est ce qu’estime dans une interview accordée à Kinshasa à caritasdev.cd le 3 avril 2013 monsieur l’Abbé Jules GBAGBU, Coordonnateur de Caritas Développement Buta, sitée dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Le prêtre dans ladite interview (à lire ci-dessous in extenso) affirme que « nous pouvons nous réjouir maintenant que la grande partie de la gestion de Caritas Développement Buta a été finalement formalisée à travers l’adoption des textes de base ». Et M. l’Abbé Jules GBAGBU d’indiquer qu’« un tel résultat, nous le devons également à la visite de solidarité, effectuée en mars 2012 par la délégation de la Caritas Congo, conduite par le Dr Bruno Miteyo, le Secrétaire exécutif », rapporte caritasdev.cd

Question (Q ) : Quel est, selon vous, le bilan de Caritas-Développement Buta pour ce qui est de l’année 2012 et qu’est-ce qui justifie votre réponse ?

Réponse (R ) : Au regard de ce qui avait été prévu pour l’année 2012, c’est-à-dire la poursuite du processus de revitalisation structurelle, je peux dire que le bilan est assez positif. Nous pouvons nous réjouir maintenant que la grande partie de la gestion de Caritas Développement Buta ou Caritas Développement Buta a été finalement formalisée à travers l’adoption des textes de base. Un tel résultat, nous le devons également à la visite de solidarité, effectuée en mars 2012 par la délégation de la Caritas Congo, conduite par le Dr Bruno Miteyo, le Secrétaire exécutif.

Q : Quels sont les projets qu’envisage la Caritas-Développement Buta prochainement ou qu’elle mène déjà ?

R : Des contacts sont assez avancés avec certains partenaires pour que Caritas Buta intervienne en faveur des populations vulnérables en matière d’assistance alimentaire. A ce stade, je préfère taire les détails pour n’en parler que quand le projet sera effectivement réalisé.

Sur le compte de la Caritas diocésaine, je ne peux pas ne pas parler du service précieux que la Caritas Développement Buta est entrain de rendre aux enseignants du réseau catholique en assurant le déploiement des salaires à travers les coins et les recoins du diocèse de Buta. En effet, 108 écoles regroupées autour de 16 paroisses et parsemées à travers les Territoires d'Aketi, de Bondo, de Buta, de Bambesa et de Poko ont été payées chaque mois, sans retenu de salaire, ni ponction, et cela dans un délai de 7 jours depuis le lancement des opérations par la Caritas Congo.

Q : Qu’est-ce que la Caritas-Développement Buta est en train de mener en cette année 2013 comme activités dans le domaine du développement ?

R : Dans le domaine de développement, la Caritas Développement Buta poursuit les projets de multiplication des semences améliorées de riz, des arachides et de soja. Initié en 2012, ce projet a pour objectif de rendre disponible dans le milieu, les semences de bonne qualité pour la population paysanne du diocèse de Buta. Nous utilisons à cette fin les tracteurs reçus du Gouvernement congolais en pratiquant à petite échelle l’agriculture mécanisée, avec nos fonds propres. En 2012, nous n’avons pas réalisé une bonne récolte des arachides à cause surtout de la perturbation climatique.

En plus de l’agriculture, la Caritas Développement Buta s’est investie également dans la production des briques cuites à mettre à la disposition de la population locale pour l’amener progressivement à améliorer ses conditions de logement. 40.000 briques cuites ont déjà été produites depuis janvier 2013 et l’on observe qu’avec la baisse du prix du sac de ciment, baisse due à la réouverture de la route Kisangani-Buta, les briques sont de plus en plus sollicitées.

Q : La Caritas-Développement Buta n’a qu’un seul projet dans le domaine de la santé en cette année 2013. Pouvez-vous nous en parler ?

R : En 2013, la CD Buta est en train de construire un poste de santé à Buta, dans le quartier Coton pour faciliter la proximité des soins de santé primaires en faveur de 3.500 familles.

Q : Quelles sont les difficultés que rencontre la Caritas Développement Buta et celle-ci a-t-elle des souhaits à émettre en ce qui la concerne pour son avenir ?

R : La grosse difficulté qui défie pratiquement la Caritas-Développement Buta, c’est de savoir, de vouloir et de pouvoir mobiliser, de l’extérieur comme de l’intérieur, les ressources (humaines, financières et autres) requises par son travail. Pour cela, elle est obligée de poursuivre le processus de revitalisation et de s’y investir profondément. Je pense que c’est cela le besoin prioritaire de la Caritas Développement Buta. Un appui qui lui parviendrait dans ce domaine sera de grande utilité.

Q : Comment la population qui est à Buta réagit-elle en rapport avec les services que la Caritas-Développement locale rend à la communauté ?

R : La population de Buta pense que la Caritas Développement Buta devrait faire plus que ce qu’elle fait déjà maintenant. Elle a raison dans la mesure où elle nous pousse à travailler davantage. Mais la Caritas Développement Buta ne peut donner que ce dont elle dispose, c’est-à-dire faire vivre véritablement la charité chrétienne dans la communauté diocésaine ainsi que parmi les populations locales, en faisant de telle sorte que l’aide extérieure vienne en appui à des efforts internes.

Q : Que dites-vous concernant les Caritas paroissiales qui sont dans le diocèse de Buta ?

R : Les Caritas paroissiales existent. Toutefois, elles parlent très peu d’elles -mêmes et moins encore de ce qu’elles réalisent comme activités caritatives. Elles ne se rendent pas encore suffisamment compte du potentiel qu’il y a dans les communautés paroissiales en matière de solidarité et de partage. Elles se contentent, le plus souvent, des offrandes récoltées durant les célébrations liturgiques pour assister les plus pauvres. Mais elles osent difficilement pousser la communauté paroissiale à affronter, en tant communauté chrétienne, le problème de la pauvreté. Elles attendent au contraire des solutions d’ailleurs. Cela révèle que la Caritas diocésaine anime encore insuffisamment les communautés paroissiales à l’auto-prise en charge responsable. Je vous avoue qu’en ce domaine quelque chose se fait déjà, mais l’on doit aller plus loin.

Q : Que dites-vous pour ce qui est des rapports entre Caritas Congo et la Caritas-Développement Buta ?

R : Caritas Congo et Caritas Développement Buta sont des partenaires et je dirais même des vieux amis. Dans les méandres du travail au service de plus démunis, elles réussissent toujours de maintenir et d’entretenir des bons rapports de collaboration. Ce que la Caritas Développement Buta pourrait demander à la Caritas Congo, c’est de continuer à l’accompagner sur le chemin de sa maturation.

Q : Comment se présente l’organigramme de la Caritas Développement Buta et qu’en est-il de ses ressources humaines et de leur renforcement des capacités ?

R : La Caritas Développement Buta est organisée et fonctionne comme plusieurs autres Caritas Développement diocésaine. A la tête de l’organigramme, on trouve l’Evêque. Il est le Président du Conseil d’administration qui donne les grandes orientations de la pastorale sociale dans le diocèse de Buta. Ensuite vient la Coordination qui est un organe d’exécution et qui coordonne le Bureau Diocésain de Développement (BDD), le Bureau Diocésain Caritas (BDC), le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) ainsi que les services généraux (comptabilité, logistique et autres…). Elle est appuyée par le Conseil de gestion ainsi que par des services d’administration (communication et secrétariat). Le BDD, le BDC et le BDOM constituent des services spécialisés pour des interventions dans le développement, la solidarité et le partage et la santé. Toute l’équipe n’est pas encore au complet et dans l’optique de la revitalisation, la Caritas Buta a vraiment besoin de renforcement des capacités et d’avoir son personnel au complet.

Q : Voulez-vous revenir à un aspect important ?

R : Pour terminer, je voudrais revenir sur la nécessité d’aider la Caritas Développement Buta, en citant les paroles du Pape Benoît XVI sur l’importance du service organisé de Caritas dans l’Eglise : « La charité n’est pas pour l’Eglise une sorte d’activité d’assistance sociale qu’on pourrait aussi laisser à d’autres, mais elle appartient à sa nature, elle est une expression de son essence elle-même, à laquelle elle ne peut renoncer ». Deus caritas est, n° 25 »[071/2013]

Propos recueillis par JOSEPH KIALA

Uganda: "Beauty" brings confidence and hope to Congolese refugee woman

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo, Uganda

KAMPALA, Uganda, April 15 (UNHCR) – Few customers come to the simply named Beauty Salon in Kampala's Kisenyi slum, but for refugee owner Rosette Wabenga, it is still a dream come true.

"I am a very lucky woman to have this shop," Wabenga says. "Words cannot express how grateful I am to UNHCR. They have helped me fulfil my dream," she adds, referring to a small-business loan that the refugee agency helped secure.

She has travelled on a harrowing journey to achieve even a modicum of success. "It has been a painful journey, with a lot of trauma and sadness," the single mother of three says, wiping away a tear.

The last time she saw her husband, a political activist, he was being dragged away by armed men who broke into their home in Goma, eastern Democratic Republic of the Congo (DRC). He was thrown in jail in 2006 and she's not heard from him since.

"There were gunshots all over so I had to flee from home with my children," Wabenga says, recalling the events of seven years ago. She was lucky enough to meet a truck driver who brought the family to Uganda. He dropped them at a church on the outskirts of the Ugandan capital, Kampala.

"I was so lost in this new town," Wabenga reveals. "But I knew that only God would save me through this new journey that I had taken." Someone at the church steered her in the right direction to apply for refugee status.

Wabenga, now 37, found a job as a restaurant waitress, but it did not pay enough to support her family. "Back home I was a hairstylist and here in Uganda I was working as a waitress," she said. "This is not what I wanted, this was not my dream."

So she decided to seek help at Interaid, a counselling, health and legal aid service funded by UNHCR that last year alone assisted more than 19,000 refugees. They needed help in areas ranging from asylum and physical disability to education and livelihood support.

It took two years, but Wabenga did not give up. Every day she woke up at 6:00 am and went to the InterAid office. "I actually made friends with the staff, the guards and the other refugees," she notes. "I knew what my goal was [to open a salon] and I was not about to give up."

After all she had suffered in DRC, Kampala did not turn out to be the safe haven she had hoped. In 2010, Wabenga was kidnapped by three men, thrown into a car, and driven away. All she remembers is waking up in a Kampala hospital where doctors told her she had been raped. Her attackers have never been found.

InterAid "put my life back on track even when I thought I could not go on," she says, recalling the counselling the agency provided.

Finally she hit on a winning business proposal that netted a start-up loan from InterAid of US$320 and let her finally open Beauty Salon. Here she not only braids hair, but also earns money training other hairdressers on behalf of InterAid and UNHCR. In addition to being able to work in her chosen field again, her salon has brought other benefits.

"I have gained a lot of respect from my neighbours and community," Wabenga says proudly. "They know where my money comes from and they have supported me too. One day I will be successful with my hard work."

By Sophie Namugenyi in Kampala, Uganda

Democratic Republic of the Congo: La MONUSCO soutient une campagne de sensibilisation sur le Dialogue

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Dans le cadre de son mandat consistant à assurer la promotion des idéaux des Nations Unies, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la Paix en République Démocratique du Congo (MONUSCO), co-organise avec le Conseil des Laïcs Chrétiens et Islamiques du Congo (COLCIC), une campagne de sensibilisation pour la Promotion de la Paix. Ce sera à Kinshasa, du mardi 16 au jeudi 25 avril 2013.

Cette campagne, essentiellement axée sur le Dialogue Inter religieux, interpellera leaders religieux, jeunes universitaires, sociologues, historiens, éducateurs, communicateurs, leaders des organisations de la société civile et membres d’organismes des Nations Unies afin qu’ils apportent leur éclairage sur les moyens à employer pour parvenir à une entente entre les différentes confessions religieuses, afin de consolider la paix.

A l’occasion de la célébration de la Journée de la Non violence, le Secrétaire Général des Nations Unies faisait cette remarque, dans son message : « J’ai fait de la prévention une priorité absolue dans le programme d’action de l’ONU pour les cinq prochaines années. Mais la prévention ne se limite pas à séparer les parties belligérantes et à apaiser les tensions. Il faudra édifier une culture de non-violence et de paix si l’on veut éradiquer les causes des conflits et de l’intolérance…Nous devons redoubler d’efforts pour promouvoir l’entente entre les religions et les peuples et en leur sein, ainsi qu’entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.»

Cette entente ne peut s’entretenir que par un dialogue continuel entre différents membres d’une même culture ou membres de différentes cultures et de différentes religions. Le dialogue inter religieux comme facteur de promotion de la paix est un phénomène qui implique la collaboration des élites de ces religions. Ce dialogue doit être le socle sur lequel pourrait reposer le respect de la croyance de l’autre, le respect des différences, le respect des idées. C’est ce que ce projet veut encourager, particulièrement en cette période où les chefs de confessions religieuses entreprennent ensemble un lobbying pour la paix.

En RD Congo où les grandes religions sont pratiquées par de nombreux fidèles, l’on remarque que ces religions sont mal ou peu connues de ceux qui ne les pratiquent pas. Cela entraine une méfiance et même des heurts et tensions entre les pratiquants. Ce dialogue doit être le socle sur lequel pourrait reposer une pratique modérée, fondée sur le respect de la croyance de l’autre, le respect des différences, le respect des idées. Il existe cependant, en RDCune tradition de dialogue inter religieux à travers l’engagement social et civique au niveau des hauts responsables religieux qu’il est bon d’encourager et de soutenir ; particulièrement en cette période où les chefs de confessions religieuses entreprennent ensemble un lobbying pour la paix.

La MONUSCO et le COLCIC invitent tous les organes de presse représentés en RD Congo à couvrir cette importante campagne de sensibilisation qui se déroulera essentiellement dans les médias audio visuels, dans les langues nationales et dont le point d’orgue sera une conférence, le jeudi 25 avril, au Centre Interdiocésain de Kinshasa, à partir de 8h30mn, selon le programme ci-joint.

World: Improving child nutrition: The achievable imperative for global progress

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Source: UN Children's Fund
Country: Bangladesh, Burundi, Central African Republic, China, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Guatemala, Guinea, Haiti, India, Indonesia, Kyrgyzstan, Liberia, Madagascar, Malawi, Mozambique, Nepal, Niger, Nigeria, Pakistan, Peru, Philippines, Rwanda, Sierra Leone, Sri Lanka, Timor-Leste, United Republic of Tanzania, Viet Nam, World, Zambia
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Progress shows that stunting in children can be defeated – UNICEF

DUBLIN, 15 April 2013 – A new UNICEF report issued today offers evidence that real progress is being made in the fight against stunted growth – the hidden face of poverty for 165 million children under the age of five. The report shows that accelerated progress is both possible and necessary.

Improving Child Nutrition: The achievable imperative for global progress confirms that a key to success against stunting is focusing attention on pregnancy and the first two years of a child’s life. Stunting in a child is not only about being too short for his or her age. It can also mean suffering from stunted development of the brain and cognitive capacity.

“Stunting can kill opportunities in life for a child and kill opportunities for development of a nation,” said UNICEF Executive Director Anthony Lake. “Our evidence of the progress that is being achieved shows that now is the time to accelerate it.”

One in four of all under-5 children globally is stunted because of chronic undernutrition in crucial periods of growth. An estimated 80 per cent of the world’s stunted children live in just 14 countries.

The UNICEF report highlights successes in scaling up nutrition and improving policies, programmes and behaviour change in 11 countries: Ethiopia, Haiti, India, Nepal, Peru, Rwanda, the Democratic Republic of the Congo, Sri Lanka, Kyrgyzstan, the United Republic of Tanzania and Viet Nam.

The damage done to a child’s body and brain by stunting is irreversible. It drags down performance at school and future earnings. It is an injustice often passed from generation to generation that cuts away at national development. Stunted children are also at a higher risk of dying from infectious diseases than other children.

But in parts of India – home to 61 million stunted children – progress is still being made. In Maharashtra, the country's wealthiest state and second most populous, 39 per cent of children under two were stunted in 2005-2006. That however dropped to 23 per cent by 2012, according to a state-wide nutritional survey, largely by supporting frontline workers improving child nutrition.

In Peru, stunting fell by a third between 2006 and 2011 following a Child Malnutrition Initiative that lobbied political candidates to sign a ‘5 by 5 by 5’ commitment to reduce stunting in children under 5 by 5 per cent in 5 years and to lessen inequities between urban and rural areas. Peru drew on its experience of successful smaller projects and integrated nutrition with other programmes. It also focused on the most disadvantaged children and women and decentralized government structures.

Ethiopia cut stunting from 57 per cent to 44 per cent and under-5 mortality from 139 deaths per 1,000 live births to 77 per 1,000 between 2000 and 2011. Key steps included a national nutrition programme, providing a safety net in the poorest areas and boosting nutrition assistance through communities.

Stunting and other forms of undernutrition are reduced through a series of simple and proven steps such as improving women’s nutrition, early and exclusive breastfeeding, providing additional vitamins and minerals as well as appropriate food – especially in pregnancy and the first two years of a child’s life.

The report says that existing solutions and the work of new partnerships, including the Scaling Up Nutrition movement, create an unprecedented opportunity to address child undernutrition through countries accelerating progress through coordinated projects with donor support and measurable targets.

About UNICEF

UNICEF works in more than 190 countries and territories to help children survive and thrive, from early childhood through adolescence. The world’s largest provider of vaccines for developing countries, UNICEF supports child health and nutrition, good water and sanitation, quality basic education for all boys and girls, and the protection of children from violence, exploitation, and AIDS. UNICEF is funded entirely by the voluntary contributions of individuals, businesses, foundations and governments. For more information about UNICEF and its work visit: www.unicef.org

In June 2012, the Governments of Ethiopia, India and the United States with UNICEF launched a global roadmap to end preventable deaths of children under the age of five. Since then, under the banner of Committing to Child Survival: A Promise Renewed, more than 170 countries have signed up and renewed their commitment to child survival.

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For further information, please contact:

Peter Smerdon, UNICEF New York, Tel + 1 212 303 7984, Mobile: + 1 917 213 5188, psmerdon@unicef.org

Kate Donovan, UNICEF New York, Tel: + 1212 326 7452, Mobile +1 917 378 2128 kdonovan@unicef.org

Sarah Crowe, Spokesperson for the Executive Director, Tel: +1 646 209 1590, scrowe@unicef.org

Democratic Republic of the Congo: Lubumbashi Takeover: “Governance by substitution” in the DRC [EN/FR]

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Source: International Crisis Group
Country: Democratic Republic of the Congo

15 April 2013 by Marc-Andre Lagrange

The unexpected occupation of Lubumbashi, the second largest city in the Democratic Republic of Congo (DRC), by 440 Mai-Mai fighters last month is another sign of the central government’s lack of capacity to govern, ensure security or pursue reform. The occupation, which resulted in 35 dead and 53 wounded, serves as a reminder that the country’s crisis is not limited to North Kivu, in eastern Congo, or to warlords.

By raising the flag of the state of Katanga (independent from 1960-1963) on Moïse Tshombe Square in the centre of Lubumbashi, the Mai-Mai Bakata Katanga group performed a powerful symbolic act. Katangan separatism has haunted Congolese politics since independence in June 1960. The province is the country’s economic crown jewel, as industrial mining activities are concentrated there. But despite Katanga’s (and Lubumbashi’s) strategic importance, Mai-Mai Bakata Katanga entered the city with no resistance from the security forces and no protest from the population. The provincial and national governments were taken by surprise.

Since President Joseph Kabila’s controversial election victory in November 2011, government control over DRC territory has been in drastic decline. Beyond the fall of Goma to the M23 rebellion, Kinshasa has failed to repel the activities of various armed groups: the Mai-Mai Morgan in Province Orientale, the Ituri Resistance Patriotic Front (FRPI) and the Mai-Mai Yakutumba in South Kivu, Rayia Mutomboki in North and South Kivu, as well as the Mai-Mai Gédéon in Katanga. (On the eastern Congo armed groups, see our October 2012 briefing, Eastern Congo: Why Stabilisation Failed. On the Katanga armed groups, see our report Katanga: The Congo’s Forgotten Crisis.) Despite acts of violence and the displacement of 100,000 civilians since November 2011, the Congolese government neglected the Mai-Mai threat in central Katanga for months, revealing its complete indifference towards protecting its population. The government has also been surprisingly cavalier in not protecting a crucial source of its own revenue, even as it announced, in March 2012, a revision of its mining code aiming at increasing tax income.

These events also illustrate the difficulty of reform, particularly decentralisation (see our briefing Congo: A Stalled Democratic Agenda). The Mai-Mai Bakata Katanga secessionist claims (in Kiswahili, their name literally means “dividers of Katanga”) are in part a consequence of the government’s failure to implement a constitutional provision to divide the country into 24 provinces and to share tax revenues between the central government (60 per cent) and the provinces (40 per cent).

Now that the president has decided, at the beginning of this year, to implement decentralisation using Katanga as a test case, the province is supposed to be divided in four smaller provinces. The losers and winners of such partition follow a north-south division between poor Katanga (north) and rich Katanga (south, where all the mining industry is located). While some southern politicians favour decentralisation, northerners, particularly the Balubakat community and the extremely popular provincial governor, Moïse Katumbi, are opposed. The attack on Lubumbashi happening just as the president decides to re-launch decentralisation is probably not a coincidence: local politicians often manipulate Mai-Mai fighters to pressure the central government. While it is not apparent which political faction is behind this latest incursion, it is clear that, in Katanga, decentralisation is a divisive issue that could turn a poorly controlled province into a hotspot.

Events in Lubumbashi also demonstrate that President Kabila is losing his grip over his last stronghold. He was elected in 2006 with votes mostly from the eastern provinces, but in 2011 lost support in the Kivus due to the integration of the National Congress for the Defence of the People (CNDP) militia into the army, making his Katanga support decisive. His announcement of decentralisation there has alienated part of the provincial political elite, a very strategic constituency in a context where struggles between Katanga’s big men already sound like pre-electoral campaigning.

Since the death of Katumba Mwanke, Kabila’s special adviser and former Katanga governor, in February 2012, the presidential political clan has been torn apart by internal conflicts. Federalists like Jean-Claude Mayembo, the president of Congolese Solidarity for the Democracy (SCODE) and Gabriel Kyunguwa Kumwanza, the president of the National Union of Federalists of Congo (UNFAC) and chairman of the provincial assembly, accuse Kabila of favouring non-Katangese and attempting to impose his family members on the Katangese political establishment. Criticism and open division are increasing among the president’s Balubakat supporters. Daniel Ngoy Mulunda, the chairman of the electoral commission, who many observers believe helped secure Kabila’s 2011 election victory, reportedly accused him in front of Katanga’s provincial assembly of being an ingrate. In addition, civil society groups have even accused some former and current figures in Kabila’s government of complicity in the takeover of Lubumbashi.

The Katanga governor and the UN mission in the Congo (MONUSCO) managed the Lubumbashi crisis, persuading the Mai-Mai Bakata fighters to surrender. Once again, the UN and local authorities filled the vacuum, bringing stability in the absence of the central government, which for its part only subsequently initiated a parliamentary investigation of the “Lubumbashi event” and suspended the general in charge of security in the province.

President Kabila appears to be losing more and more control over DRC territory: the combination of a security vacuum, his loss of influence over Katangese politicians and a set of high-risk policy decisions is a dangerous mix. He relies on actors outside his government to provide security, the latest example being the deployment of troops from Southern Africa Development Community countries to accomplish the mission the Congolese army has been unable to fulfil since 2006: neutralising Congo’s armed groups. With the vote on UN Security Council Resolution 2098 on 28 March, authorising the creation of an intervention brigade, the fight against the armed groups in Eastern Congo has become, now more than ever, the business of regional forces.

The decision by DRC’s partners to take a robust security role in support of the Kabila government was understandable back in 2006, when it was newly elected at a time of great optimism. But in 2013, after seven years of its rule, institutions remain weak and the government has demonstrated a consistent lack of both interest and capability in improving the security of the Congolese population. These lost years have led to a regime completely dependent on external support and a system of “governance by substitution” in the DRC. The UN now and the UN/SADC forces tomorrow provide a safety net to the regime; Western donors, NGOs and churches provide social services to the population; and China and the private sector build road infrastructure.

After refusing to reform from 2006 to 2011, President Kabila now seems to agree with decentralisation and reform of the security sector and natural resources sector. This may, however, be too little too late: because of the fraudulent 2011 elections, the de facto suspension of the provincial electoral process (local polls were meant to take place in 2007 but have been continually pushed back), and the 2012 North Kivu crisis, Kabila’s political credibility is at an all-time low. Whether his regime can now push through measures as politically sensitive as decentralisation, natural resource sector reform and security sector reform without stoking further, potentially even more violent, instability, remains to be seen.

La prise de Lubumbashi : gouvernance par substitution en RDC

L’occupation surprise de Lubumbashi, la seconde ville de la République démocratique du Congo (RDC), par 440 combattants Maï-Maï le samedi 23 mars 2013 est révélatrice de l’effondrement de la capacité du régime congolais à gouverner, assurer la sécurité et se réformer. Cet évènement inattendu, qui a fait 35 morts et 53 blessés, est venu brutalement rappeler que la crise que traverse la République démocratique du Congo ne se limite pas au Nord Kivu, dans l’Est du pays, et à un problème de seigneurs de guerre.

En arborant le drapeau de l’Etat indépendant du Katanga des années 1960 à 1963 sur la place Moïse Tshombe, en plein centre de Lubumbashi, les Maï-Maï Bakata Katanga ont posé un acte symbolique fort. Non seulement la tentation sécessionniste du Katanga hante l’histoire congolaise depuis l’indépendance mais le Katanga est aussi le poumon économique du pays où se concentre l’industrie minière.

En dépit de l’importance stratégique du Katanga et de Lubumbashi, les Maï-Maï Bakata Katanga sont entrés dans la capitale provinciale sans résistance des services de sécurité, accompagnés par l’indifférence bienveillante de la population et à la surprise des autorités provinciales et nationales.

Depuis l’élection controversée de Joseph Kabila en novembre 2011, le contrôle du territoire par le pouvoir congolais se réduit comme peau de chagrin. Outre la chute de Goma, la capitale du Nord Kivu, aux mains du M23, Kinshasa n’a pas su répondre aux exactions des nombreux groupes armés qui évoluent dans l’Est du pays : les Maï-Maï Morgan en Province orientale, le Front de résistance patriotique en Ituri (FRPI), les Maï-Maï Yakutumba au Sud Kivu, les Rayia Mutomboki au Nord et Sud Kivu et les Maï-Maï de Gédéon au Katanga. (Sur les groupes armés congolais, voir le briefing de Crisis Group d’octobre 2012, L’Est du Congo : pourquoi la stabilisation a échoué. Sur les groupes armés du Katanga, voir le rapport Katanga : la crise oubliée de la RDC.) Malgré les violences et le déplacement d’environ 100 000 personnes, le gouvernement congolais a laissé les Maï-Maï se développer dans le Katanga central depuis plusieurs mois. S’il n’est pas surprenant que le gouvernement néglige la sécurité de ses populations, il est plus surprenant qu’il ne sécurise pas le poumon économique du pays au moment même où il parle de réviser son code minier afin d’augmenter ses recettes fiscales. Outre un déficit abyssal de sécurité, ces événements illustrent aussi l’impossibilité d’avancer sur une réforme clé pour le pays : la décentralisation (sur ce thème, voir le briefing de Crisis Group, Congo : l’enlisement du projet démocratique). La revendication sécessionniste des Maï-Maï Bakata Katanga (en swahili « Maï-Maï coupeurs de Katanga ») renvoie à l’inachèvement de cette réforme constitutionnelle qui prévoit la division du pays en 24 provinces et un partage des revenus fiscaux entre l’Etat central (60 pour cent) et les provinces (40 pour cent).

L’application de cette réforme au Katanga comme projet-pilote, décidée au début de l’année par le président Kabila, implique la division du Katanga en quatre sous-provinces. Les perdants et les gagnants d’une telle partition suivent la ligne de clivage entre le Katanga pauvre (le Nord) et le Katanga riche (le Sud où se concentre l’industrie minière). Tandis que certains politiciens du Sud y sont favorables, ceux du Nord, les Balubakat, et le très populaire gouverneur de la province, Moïse Katumbi, s’y opposent. Dans ce contexte, l’attaque de Lubumbashi par des Maï-Maï favorables à l’indépendance du Katanga n’est certainement pas une coïncidence : ces combattants ne sont souvent que le bras armé des politiciens locaux pour faire pression sur le gouvernement central.

Plus profondément, les évènements de Lubumbashi illustrent aussi la perte de contrôle du président Kabila dans son dernier fief. Elu en 2006 grâce aux voix des provinces de l’Est, Joseph Kabila a perdu ses soutiens dans les Kivus en 2011 suite à l’intégration du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP) dans l’armée, faisant ainsi du Katanga une région clé. Or en annonçant la décentralisation au Katanga, il s’est aliéné une partie de l’élite politique de cette province, qui constitue une base politique stratégique, dans un contexte où la lutte entre les barons de la politique katangaise a déjà des accents pré-électoraux.

Depuis la mort de Katumba Mwanke en février 2012, le conseiller spécial de Joseph Kabila et ex- gouverneur du Katanga, le clan politique du président s’entredéchire. Les fédéralistes tels Jean-Claude Mayembo, le président de la Solidarité congolaise pour la démocratie (SCODE) et Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) et de l’assemblée provinciale, accusent le président Kabila de favoriser les « non-originaires » et de tenter d’imposer des membres de sa famille dans la classe politique katangaise. Les divisions apparaissent au grand jour dans le fief balubakat du président maintenant ouvertement critiqué. De même, Daniel Ngoy Mulunda, le président de la Commission électorale nationale indépendante qui, d’après certains, aurait joué un rôle clé dans la victoire de Kabila, aurait publiquement accusé ce dernier d’ingratitude devant l’assemblée provinciale du Katanga. De plus, des organisations de la société civile mettent en cause certains caciques passés et présents du régime dans la prise de Lubumbashi.

Finalement, la mini-crise des Maï-Maï Bakata Katanga a été gérée par le gouverneur du Katanga et la mission des Nations unies au Congo qui ont obtenu leur reddition. Une fois de plus, les Nations unies et le pouvoir local ont dû se substituer à un gouvernement absent qui a tout de même lancé une enquête parlementaire sur les « évènements de Lubumbashi » et a suspendu le général responsable du Katanga.

Le territoire congolais semble échapper de plus en plus au contrôle du président Kabila : le vide sécuritaire, la perte d’influence sur les barons de la politique katangaise et des décisions risquées comme la décentralisation forment un cocktail explosif. Au plan de la sécurité, le président Kabila compte désormais plus sur des acteurs extérieurs que sur son gouvernement. Dernier exemple de cette politique : le futur déploiement de troupes des pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) pour remplir la mission que l’armée congolaise s’est révélée incapable d’accomplir depuis 2006 (neutraliser les groupes armés). Depuis la création d’une brigade spéciale d’intervention par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies le 28 mars 2013, la lutte contre les groupes armés est devenue l’affaire des forces de la région.

La décision des partenaires de la République démocratique du Congo d’assumer un rôle sécuritaire plus offensif au profit du gouvernement congolais aurait été compréhensible en 2006, lorsque les espoirs de renouveau existaient encore. Mais en 2013, après sept ans de régime kabiliste, les capacités de gouvernance institutionnelle sont toujours très faibles et le régime a démontré son manque d’intérêt et de capacité à assurer la sécurité de sa population. Le résultat de ces années perdues est un pouvoir qui est complètement dépendant de soutiens extérieurs et un système de « gouvernance par substitution ». Les forces des Nations unies aujourd’hui et les forces combinées des Nations unies et de la SADC demain fournissent un filet de sécurité au régime ; les bailleurs occidentaux, les ONG et les églises fournissent des services sociaux à la population ; et la Chine et le secteur privé construisent des infrastructures routières.

C’est le même pouvoir qui, après avoir dit non aux réformes de 2006 à 2011, semble maintenant acquiescer à la décentralisation et aux réformes du secteur de la sécurité et du secteur des ressources naturelles. Ces concessions risquent, cependant, d’être trop minces et trop tardives : les élections frauduleuses de 2011, la suspension des élections provinciales et la crise du Nord Kivu en 2012 ont réduit la base politique du régime à néant. Il reste donc à savoir comment le pouvoir peut maintenant s’engager dans des politiques aussi sensibles que la décentralisation et les réformes du secteur de la sécurité et du secteur des ressources naturelles sans générer davantage d’instabilité et de violences.

World: Security Council statement stresses conflict prevention in Africa must address root causes - poverty, poor governance, political exclusion

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Source: UN Security Council
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Mali, World

Security Council
6946th Meeting (AM)

Secretary-General: Unrest Flourishes Where People Are ‘Without Hope’;
Council Also Hears from African Union, Foreign Ministers for Togo, Rwanda

Capping debate in the Security Council today on ways to anticipate, prevent and respond more nimbly to conflict across the vast and varied African continent was a presidential statement that stressed the need to address the root causes and regional dimensions of the violence and underlined the valuable contribution of regional and subregional organizations in ensuring the coherence, synergy and collective effectiveness of those efforts.

In particular, the 15-member body acknowledged the efforts of the African Union. It also recognized the importance of a comprehensive strategy comprising operational and structural measures for preventing armed conflict and encouraged the development of steps to address its root causes — such as poverty, weak State institutions and political exclusion — and to ensure sustainable peace, reaffirming the central role of the United Nations in that regard.

Opening the discussion was United Nations Secretary-General Ban Ki-moon, who said “conflicts breed where there is poor governance, human rights abuses and grievances over the unequal distribution of resources, wealth, and power”. Similarly, he said, “tensions simmer where people are excluded, marginalized and denied meaningful participation in the political and social life of their countries”. Unrest flourished where people were poor, jobless and without hope.

Whether in the Horn of Africa or the Great Lakes region, the continent was afflicted by interconnected instabilities spreading from one territory to its neighbours, he said. The challenges were particularly acute when States were fragile and armed movements operated with impunity across porous borders, he said, citing Mali as an example where that had paved the way for transnational criminal organizations and terrorist networks to disrupt regional stability and compromise territorial integrity.

Pledging support for African organizations, he said the United Nations’ own efforts across the continent benefitted from reinvigorated regional organizations, which were playing a stronger and strategic role as key partners. He cited, among examples, United Nations’ efforts to strengthen the Southern African Development Community’s (SADC) conflict prevention and early warning architecture, as well as its 10-year capacity-building partnership with the African Union.

Also key, he said, was ensuring that agreements, once reached, were fully enforced, and that mediation efforts were not just pacts between political elites that addressed the immediate political problems, but allowed all stakeholders to participate. Noting that 20 African countries were holding elections this year, he said the “relatively peaceful” polls in Kenya were an example of how electoral disagreements could be handled without recourse to violence.

Speaking on behalf of the African Union’s Chairperson, Ethiopian Ambassador Tekeda Alemu said that “more than any time in the past, Africa is ready to play its part for peace and stability in the continent, and it has the wherewithal to be a good partner for the United Nations and the Security Council for the realization of this objective”. However, no one could deny that Africa still required the strong support of the United Nations and Security Council.

At the core of the conflicts, said Elliot Ohin, Minister of State, Minister for Foreign Affairs and Cooperation of Togo, was the lack of structural adaptation of State institutions bequeathed by colonialism. That had generated power struggles, which had turned into ethnic rivalries, to the detriment of national identity. There were also economic factors, which, to a great extent, weakened the African State. Growing poverty, difficult access to basic social services and lack of opportunities for young people also had weakened State structures.

The Minister for Foreign Affairs and Cooperation of Rwanda, Louise Mushikiwabo, whose delegation holds the Council presidency for April, said in her national capacity that there was no issue more important than tackling conflicts. She asked whether a peacekeeping operation could truly be said to have fulfilled its mission if there was a failure to analyse what really caused the conflict in the first place.

She noted that processes adopted by the African Union promoted good governance as a conflict prevention tool, and she emphasized the importance of regional and subregional integration in conflict prevention in Africa, leading to a united, prosperous continent that was “driven by its own citizens”. A strong, prosperous African Union, with subregional building blocks that could deal with conflict prevention without outside help, would further that goal.

She drew attention to Rwanda’s home-grown “Gacaca” court system, which had handled 2 million cases over the last 10 years. The International Criminal Tribunal for Rwanda had established useful jurisprudence on various issues, though it had handled only a small number of cases over its 17-year existence. While she supported the International Criminal Court, she did not believe it was playing a constructive role in conflict prevention, as political manipulation from outside and from within conflict zones was hampering its activities.

Also participating in the discussion were the representatives of Guatemala, Argentina, Luxembourg, China, Azerbaijan, Russian Federation, Pakistan, Republic of Korea and France.

The meeting was called to order at 10:26 a.m. and adjourned at 1:14 p.m.


Central African Republic: République centrafricaine (RCA) - Revue de Presse Hebdomadaire du 8 au 15 avril 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

AVANT PROPOS: Les articles sélectionnés dans cette revue de presse ont pour but d’informer sur la situation humanitaire de la RCA ou sur le contexte général. Cette sélection d'articles ne reflète pas forcément la position d’OCHA-RCA. Si vous lisez cette revue de presse, merci de tenir compte de cette réserve

LES TITRES:

· 17 morts à Bangui ce week-end (BBC Afrique, 15 avril 2013)

· Michel Djotodia élu pour la forme président de Centrafrique (Le Monde, 15 avril 2013)

· Report au 18 avril du sommet de la CEEAC prévu lundi à N'Djamena (Xinhuanet, 15 avril 2013)

· Des centaines de Centrafricains, réfugiés au Cameroun, ont peur de rentrer (Libération, 15 avril 2013)

· Une ONG appelle à l'aide internationale (Alwihda, 15 avril 2013)

· Le patron du HCR au chevet des Centrafricains réfugiés en RDC (RFI, 13 avril 2013)

· Groups Still Recruiting Child Soldiers (VOA, 12 avril 2013)

· La rivière Chinko déclarée “Ligne rouge” par l’UA (RJDH Radios Communautaires, 09 avril 2013)

World: Les progrès réalisés montrent qu’il est possible de vaincre le retard de croissance des enfants

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo, World

À l’échelle mondiale, un enfant de moins de 5 ans sur quatre est atteint d’un retard de croissance

DUBLIN/KINSHASA, 15 avril 2013 – Un nouveau rapport de l’UNICEF publié aujourd’hui montre que de véritables progrès sont actuellement réalisés dans la lutte contre les retards de croissance – la face cachée de la pauvreté pour 165 millions d’enfants de moins de cinq ans. Ce rapport prouve qu’il est à la fois possible et impératif d’intensifier les progrès accomplis.

Le rapport Améliorer la nutrition de l’enfant : un objectif impératif et réalisable pour le progrès mondial confirme qu’il est essentiel, pour vaincre le retard de croissance, de mettre l’accent sur la grossesse et les deux premières années de la vie d’un enfant. Les retards de croissance ne concernent pas seulement la taille d’un enfant. Ils peuvent également s’accompagner d’un développement insuffisant du cerveau et des facultés cognitives.

« Le retard de croissance peut priver un enfant de ses perspectives d’avenir et priver une nation de ses perspectives de développement », explique le Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake. « Les données que nous avons obtenues sur les progrès actuellement réalisés montrent que le moment est venu d’accélérer ces progrès. »

À l’échelle mondiale, un enfant de moins de 5 ans sur quatre est atteint d’un retard de croissance du fait d’une sous-nutrition chronique à des stades décisifs de sa croissance. On estime qu’environ 80 % de tous les enfants atteints d’un retard de croissance vivent dans 14 pays seulement.

Le rapport de l’UNICEF met en évidence les succès remportés dans la mise en œuvre à grande échelle de programmes de nutrition et l’amélioration de politiques, programmes et modifications de comportement dans 11 pays : Éthiopie, Haïti, Inde, Népal, Pérou, Rwanda, République démocratique du Congo, Sri Lanka, Kirghizistan, République-Unie de Tanzanie et Viet Nam.

Les dégâts que les retards de croissance causent sur le corps et le cerveau d’un enfant sont irréversibles. Ces retards réduisent leurs chances de réussite scolaire ainsi que leurs revenus à l’âge adulte. Il s’agit d’une injustice souvent transmise de génération en génération qui nuit au développement national. Le risque de succomber à des maladies infectieuses est également plus élevé pour les enfants atteints d’un retard de croissance que pour les autres.

En République Démocratique du Congo - où 43 pour cent des enfants sont atteints d’un retard de croissance - des progrès sont encore en cours. Parmi les enfants de moins de 5 ans la RDC a coupé le nombre de décès de 254 pour 1000 naissances vivantes à 158 pour 1000 entre 2001 et 2010 grâce à des investissements dans la lutte contre la sous-nutrition. Les étapes clés incluent des campagnes nationales massives de vitamine A et de déparasitage, ainsi que le renforcement de l'assistance nutritionnelle à travers les communautés.

Le retard de croissance et d’autres formes de sous-nutrition peuvent être réduit par une série de mesures simples qui ont fait leurs preuves. Il s’agit par exemple d’améliorer la nutrition des femmes et d’assurer l’allaitement maternel exclusif dès la naissance, la distribution de suppléments de vitamine et de minéraux ainsi qu’une alimentation adéquate, notamment pendant la grossesse et les deux premières années de la vie d’un enfant.

Le rapport indique que les solutions mises en place et l’action de nouveaux partenariats, notamment le mouvement Renforcer la nutrition, offrent l’occasion sans précédent de combattre la sous-nutrition des enfants si les pays intensifient les progrès réalisés au moyen de la coordination de projets menés avec l’appui de donateurs et d’objectifs quantifiables.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF est à pied d’œuvre dans plus de 190 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à de l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements. Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son action :

www.unicef.org/french

En juin 2012, les Gouvernements de l’Éthiopie, de l’Inde et des États-Unis ont lancé avec l’UNICEF un plan d’action mondial visant à éliminer les décès d’enfants de moins de cinq ans pouvant être évités. Depuis, plus de 170 pays se sont mobilisés autour du slogan S’engager en faveur de la survie de l’enfant : une promesse renouvelée et ont réaffirmé leur volonté de garantir la survie de l’enfant.

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Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Cornelia Walther, UNICEF RDC, Communication +243 991006307, cwalther@unicef.org Peter Smerdon, UNICEF New York, + 1 212 303 7984, + 1 917 213 5188, psmerdon@unicef.org
Sarah Crowe, Porte-parole du Directeur général, Tél. : +1 646 209 1590, scrowe@unicef.org

Democratic Republic of the Congo: The Forced Inheritance of DRC’s Military Kids

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Source: Inter Press Service
Country: Democratic Republic of the Congo

By Passy Mubalama

GOMA, DR Congo , Apr 12 2013 (IPS) - The children of deceased police and army officers in North Kivu, eastern Democratic Republic of the Congo, are finding themselves forced to adopt their late fathers’careers in the armed services to help their families survive.

Children have been adopting their parents’careers in defence and policing for fear of losing the benefits enjoyed by soldiers and policemen in the DRC, particularly health care and accommodation in the army barracks.

“My father was a policeman and when he died they wanted to evict us from the house at the camp, but we had nowhere to go. We had to find a way to keep the family together, so I decided to become a policeman to help provide for my family,” said Pistchen Kalala, who became a policeman at the age of 20.

“Otherwise we would have been homeless and without health care,” he told IPS.

Congolese soldiers’ income of around 80 dollars a month is very low, and few of them can afford to own even a small home.

Following the death of his father, and his mother’s remarriage to another solider, Dibwa Ntambwe, aged 24, joined the army. He decided to become a soldier so that his brothers and sisters could continue to have access to the benefits accruing to his late father.

Around three quarters of Congolese soldiers are army children, according to Augustin Lukubashi, the chairperson of local NGO Integrated Development Association for Police and Army Children. He is also the child of a deceased soldier.

Lukubashi’s estimates are based on information from the policy and army communication departments in Goma, the capital of North Kivu province.

“Often, when a military parent dies, the children receive their monthly salary, which encourages them to follow the same career,” Lukubashi told IPS, adding that it was policy for children to receive their deceased fathers’ salaries, sometimes for up to two years after his death.

He added that “living in a military family means living a military life where you grow up in hardship. Army children are well prepared for life in the military.”

Sometimes, against their better judgement, army widows encourage their sons to join the army or police at 18 in order to protect their families.

“When my husband died, they wanted to throw us out of the house we lived in because when a soldier dies, there is a tendency to forget his family,” said Sifa Nyota, an army widow in Goma.

“To continue to receive benefits—health care and accommodation—we decided that our oldest son should take his father’s place (and join the army). That’s how he became a soldier,” she explained to IPS.

Human rights NGOs in North Kivu have protested that this is a violation of the rights of the child, as many of these children have no choice but to become soldiers just like their late fathers. NGOs say that the government should assist these children to further their studies and to embrace other careers.

“The situation these children find themselves in is unacceptable. They should be taken care of by the Congolese government, who should take responsibility for their basic needs and safety,” Duffina Tabu, the chair of the Volunteers Association of Congo, a local NGO, told IPS.

Similarly, Flavien Ciza, a member of the provincial coordinating group of civil society organizations, told IPS that “the precarious living conditions, poverty and unemployment experienced by these children, and their neglect by the government, is at the root of this social trend.”

According to a study in 2011 on poverty in the DRC, “70 percent of households live below the poverty line of less than a dollar a day.”

“The Congolese government should think about educating these children and provide them with a minimum income so that their futures are safe,” Ciza said.

Tabu said the current situation has negative consequences for the army. “This phenomenon weakens the Congolese army, which is sending untrained and inexperienced men into the field. The youth stay in the army out of desperation or to take revenge, rather than out of personal conviction.”

Lukubashi wants the government to pay for the education of all army children. “The unemployment rate and lack of support for these children is the reason for this forced inheritance.”

Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu : deux villages de Walikale sollicitent des semences pour éviter la famine

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les habitants de Rusamambu et Bukumbirwa, deux villages du territoire de Walikale, dans le Nord-Kivu, sollicitent du gouvernement des semences qui leur permettraient d’éviter la famine. Selon l’ONG Action pour la solidarité et le développement durable, ces paysans avaient fui la guerre dans leurs villages en 2012, laissant leurs cultures à l’abandon.

Une année plus tard, à leur retour, tout avait été détruit ou consommé par des membres de groupes armés actifs dans la région.

Luanda Baeni, responsable d’Action pour la solidarité et le développement durable, affirme que son ONG avait tenté de soutenir la relance de l’agriculture en distribuant des semences. Mais les paysans, dépourvus de tout, ont consommé ces semences au lieu de les planter.

Ces villageois sollicitent maintenant l’implication du gouvernement, avec ses partenaires humanitaires, pour éviter que la famine ne s’installe dans cette zone, pourtant fertile.

Democratic Republic of the Congo: Bas-Congo : pénurie de l’eau potable dans certains quartiers de Matadi

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

L’eau ne coule plus dans les robinets de plusieurs quartiers de la ville de Matadi (Bas-Congo) depuis plus d’un mois. Chaque jour, des familles se déplacent avec des sceaux, tonneaux et bidons pour chercher de l’eau potable dans les quartiers où elle est disponible.Le point de la situation sur le terrain dans cet entretien que Jody Nkashama a eu avec Philippe Mbambi, directeur technique de la Régie de distribution d’eaux au Bas-Congo.

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