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Democratic Republic of the Congo: RDC : l’anémie et le paludisme tuent des enfants à Tshumbe et Punia

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Une dizaine d’enfants de moins de cinq ans sont morts, en une semaine, de l’anémie sévère dans le centre diocésain de Tshumbe, territoire de Lubefu district de Sankuru (Kasaï-Oriental).

Des sources hospitalières affirment que la plupart de ces enfants meurent à la maison faute des soins appropriés. A Tshumbe, les parents confient davantage des enfants malades aux prophètes et autres charlatans pour des séances de prières qu’aux médecins.

Le médecin-directeur adjoint de l’Hôpital général de Tshumbe, docteur Jean Claude Otshudi explique que les parents n’amènent pas leurs enfants à l’hôpital parce qu’ils sont pauvres. En outre, son hôpital n’a pas assez de ravitaillement en sang.

Cette anémie qui se manifeste chez les enfants de Tshumbe se caractérise par une fièvre élevée, des vomissements et la diarrhée ainsi que la perte de conscience. Trente deux enfants de moins de cinq ans ont déjà été transfusés en une semaine.

D’autres enfants décédés à Punia

Douze personnes, huit enfants et quatre adultes, sont décédées en l’espace d’une semaine du paludisme et d’autres infections mineures dans le territoire de Punia (Maniema).

Selon John Omandji, l’administrateur de ce territoire, des personnes qui sont mortes étaient également exposées à la malnutrition et elles manquaient de médicaments.

John Omandji s’est plaint qu’à Punia les centres médicaux et les pharmacies privées ne sont pas approvisionnées en médicaments depuis la fin des affrontements, il y a deux mois, entre les miliciens Raïa Mutomboki et les FARDC.

L’administrateur de Punia demande à sa hiérarchie de convaincre MSF Belgique de rester dans le territoire pour continuer d’assister la population.


World: Au terme d’un débat sur l’Afrique, le Conseil de sécurité souligne la nécessité de répondre aux causes profondes et aux dimensions régionales des conflits

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Source: UN Security Council
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Mali, Somalia, Sudan, World, South Sudan (Republic of)

CS/10970 Conseil de sécurité
6946e séance – matin

Au terme d’un débat relatif à la « prévention des conflits en Afrique: s’attaquer aux causes profondes », le Conseil de sécurité a souligné, ce matin, dans une déclaration présidentielle, la nécessité de répondre aux causes sous-jacentes des conflits qui affectent le continent africain et à la dimension régionale de ces conflits. Cette séance du Conseil de sécurité, qui a été présidée par la Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Rwanda, Mme Louise Mushikiwabo, était axée sur la prévention structurelle des conflits, à savoir leurs causes politiques et socioéconomiques.

Dans sa déclaration, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, a indiqué que plusieurs facteurs sont à la source des conflits, que ce soit en Afrique ou ailleurs, et a cité à cet égard la faiblesse des institutions, les violations des droits de l’homme, ou la répartition inégale des ressources, des structures de santé ou du pouvoir au sein d’un pays. « En outre, les tensions persistent là où les individus sont exclus, marginalisés, et là où leur participation utile n’est pas assurée dans la vie politique ou sociale », a souligné M. Ban. Pour empêcher les conflits, le Secrétaire général a mis l’accent sur la bonne gouvernance, en particulier à travers le renforcement de la démocratie, ainsi que la création d’institutions d’État solides, responsables et plus efficaces. « Il faut également œuvrer à promouvoir l’état de droit et à établir un contrôle véritablement démocratique sur les forces armées de chaque pays », a-t-il préconisé. Le Secrétaire général a passé en revue plusieurs crises aux causes complexes, notamment dans la corne de l’Afrique ou dans la région des Grands Lacs. Dans tous les efforts déployés par les Nations Unies en Afrique, il a souligné que l’Organisation tire avantage des organisations régionales existantes « qui ont retrouvé une nouvelle vigueur ».

Pour le Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Togo, M. Elliot Ohin, les conflits internes qui éclatent en Afrique prennent souvent leurs racines dans « l’apprentissage laborieux de modèles de gouvernement et de concepts politiques exogènes ». Le Ministre d’État togolais a notamment relevé que le tracé des frontières, hérité de la colonisation, apparaissait comme une source majeure de conflits sur le continent. En outre, il a plaidé pour que la gouvernance économique des États africains soit repensée à travers un changement de mentalités, car les problèmes économiques du continent sont dus à la mauvaise gestion de ses nombreuses ressources.

« L’Afrique d’aujourd’hui n’est plus l’Afrique des années 80 ni celle des années 90 », a, pour sa part, souligné le représentant de l’Éthiopie, M. Tekeda Alemu, dont le pays assume la présidence de l’Union africaine. Il a noté que les dirigeants africains avaient été en mesure de réaliser des progrès importants, comme cela a été démontré en Somalie notamment, ou de gérer des situations complexes, comme celle existant entre le Soudan et le Soudan du Sud. « Les organisations sous-régionales du continent jouent un rôle clef en faveur de la paix et de la stabilité », a souligné M. Alemu. Selon lui, la qualité des relations entre l’ONU et l’Union africaine peut encore être améliorée, en se basant sur la force de l’une et de l’autre », a-t-il insisté

De son côté, la Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Rwanda, Mme Mushikiwabo, qui présidait la séance, a fait remarquer que près de 70% de l’ordre du jour du Conseil de sécurité concernent les conflits en Afrique. Or, a-t-elle demandé, « nous acquittons-nous de notre mandat si nous n’examinons pas les facteurs qui provoquent ceux-ci? ». Elle a souligné que, depuis sa création, voilà 50 ans, l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) avait démontré que les Africains étaient capables de travailler ensemble pour prévenir et régler les conflits. Aujourd’hui, l’Union africaine doit cependant « faire plus et mieux, et elle a décidé de le faire », a-t-elle ajouté. Le Rwanda a également mis en évidence l’expérience en matière de prévention des conflits acquise avec la justice et le processus de réconciliation tiré des tribunaux gacaca, qui ont fermé leurs portes en juin 2012 après avoir traité plus de 2 millions de cas liés au génocide rwandais de 1994. Ce point de vue a été soutenu par le représentant de la Chine, qui a dit que la communauté internationale devrait aider les Africains à résoudre leurs problèmes par des voies africaines et respectant leurs vrais besoins et leurs traditions.

Parlant de justice, Mme Mushikibawo a assuré que le Rwanda a toutes les raisons d’appuyer un système robuste de justice internationale, mais qu’il ne croit pas que la Cour pénale internationale (CPI), telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, peut prévenir les conflits ou empêcher l’impunité.

Plusieurs membres du Conseil de sécurité, États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), comme l’Argentine, l’Australie, la France, le Royaume-Uni, le Luxembourg et la République de Corée, ont d’ailleurs regretté que la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité ne fasse pas mention de la CPI. « La justice joue un rôle essentiel dans la prévention des conflits, car elle est essentielle pour rappeler que le recours à la violence est illégal », a dit le représentant de la France.

Pour les États-Unis, prévenir les conflits nécessite de mettre en place des institutions capables et légitimes de gouvernance. Mais la présence d’une société civile efficace et de médias libres peut aussi augmenter la confiance que les citoyens ont envers le système politique, leur permettre de se faire entendre et de faire comprendre leurs préoccupations.

Saluant la spécificité des organisations régionales, la Fédération de Russie a proposé de renforcer le partenariat entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Pour lever les obstacles qui empêchent de transformer le continent africain en un continent de paix, il faut se reposer sur un partenariat égal et mutuellement avantageux, sans connotation idéologique, a préconisé le représentant russe.

Le Rwanda avait élaboré un document de réflexion afin de guider les débats du Conseil.* On pouvait y lire que, durant ses 40 premières années, le Conseil de sécurité n’a créé qu’une seule opération de maintien de la paix en Afrique, l’opération des Nations Unies au Congo, en 1960. Mais, durant la période allant de 1989 à 2011, 25 opérations ont été mandatées en Afrique.

  • S/PRST/2013/4 (à paraître en français) ** S/2013/204

Central African Republic: New refugee outflows follow new violence in Central African Republic

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Sudan

This is a summary of what was said by the UNHCR spokesperson at today’s Palais des Nations press briefing in Geneva.

Fighting this past weekend in the Central African Republic capital Bangui has seen further outflows of refugees into surrounding countries. In all, and from the recent instability in CAR, there are now well over 30,000 CAR refugees in Democratic Republic of Congo, as well as some 1024 new refugees in Cameroon, and 6728 in Chad.

New refugees in DRC have told us that Seleka forces opened fire on Bangui residents resisting or protesting against looting and abuses happening during the course of disarmament operations. Young males, who make up around 80 percent of the refugees who crossed this past weekend, have been particularly affected.

In DRC, 1,200 CAR refugees arrived between Saturday and Monday. And the influx continues. The new arrivals are mostly hosted by the local population but some have also found their way to Worobe camp, across the river from CAR and located 19 km to the east of Zongo. Those in Worobe crossed by boat to Zongo and walked to the camp which now hosts 3707 refugees, up from 2000 before the weekend. Others are in the villages or staying in public buildings. UNHCR provided all new arrivals with warm meals and is working to move all of them to the camp.

It is of urgent importance that the Seleka authorities put an end to violence against civilians and restore security in Bangui and the rest of the country. This is necessary both to stem the outflow, and to allow for resumption of critical humanitarian operations inside the country. Inside CAR, we estimate that there are 173,000 internally displaced people. In addition to this there are 17,000 mostly Congolese and Sudanese refugees in CAR, plus some 4,000 new Darfur refugees who crossed into northern CAR ten days ago following tribal clashes in the Um Dukhun area of Western Darfur.

For further information on this topic, please contact:

  • In the region (on mission), Fatoumata Lejeune-Kaba on mobile +41 79 249 34 83
  • In Geneva, Adrian Edwards on mobile +41 79 557 91 20

Central African Republic: West and Central Africa Humanitarian Bulletin, April 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Sudan
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HIGHLIGHTS

  • Humanitarian situation is rapidly worsening in Central African Republic

  • Despite good harvest in 2012, high prices reduce access to food for most vulnerable households

  • 10.3 million people remain food insecure across the Sahel

  • While Côte d’Ivoire transitions to development, pocket of humanitarian needs must be addressed

Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Nord-Kivu N° 13/13, 16 avril 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Affrontements à Mpeti (Territoire de Walikale) depuis début avril : mouvements de populations vers Kalembe (Masisi)

  • Le PAM et ses partenaires distribuent des vivres à plus de 260 000 personnes déplacées

  • Près de 700 000 personnes risquent de ne plus accéder aux soins de santé du à la détérioration de l’axe Sake-Masisi

Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : 90 femmes et filles victimes de viols ont été soignées à l’hôpital de Panzi

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Quatre vingt-dix femmes et filles victimes de violences sexuelles liées à la guerre ont quitté mardi 16 avril la Cité de la Joie de Panzi, au Sud-Kivu, où elles ont été accueillies après avoir été soignées à l’hôpital de Panzi pendant 6 mois des traumatismes physiques et psychologiques qu’elles avaient subis. Elles regagnent leurs localités d’origine au Sud-Kivu et au Nord-Kivu.

Le Dr Denis Mukwege, président de la Fondation Panzi, qui gère la Cité de la joie, a encouragé ces femmes et filles à «lutter contre toute forme de violence». Il s’est dit satisfait « du changement qui s’est produit dans la vie de ces femmes».

«Quand elles sont arrivées ici, elles n’avaient pas le courage de nous regarder dans les yeux. Il y en a qui ne savaient même pas marcher. Il y en a que j’ai accueillies à l’hôpital, paralysées. Mais quand je les vois danser, je compte sur elles. Si nous avons échoué au sommet, nous pouvons réussir à la base», a-t-il affirmé.

L’une de ces femmes, Wakubenga Georgette, s’est dit satisfaite et reconnaissante de cet encadrement. «Nous avons la joie et nous savons que nous sommes capables de faire quelque chose dans notre communauté», a-t-elle affirmé.

Pour Christine Deschriver, responsable l’ONG V-Day, qui a assuré l’encadrement de ces femmes, il revient maintenant au pouvoir public de les prendre en charge dans leurs milieux d’origine. «Je sais que tout est urgent tout est prioritaire au Congo, mais ils doivent mettre ça en tête de liste parce que trop, c’est trop. Aujourd’hui, on a des enfants même de deux ans [qui sont violés]. C’est inadmissible, c’est insupportable», a-t-elle affirmé.

Un autre groupe de victimes de violences sexuelles arrivera dans deux semaines dans la Cité de la Joie de Panzi, pour la 4e session de ce projet.

Democratic Republic of the Congo: Des centaines de nouveaux réfugiés centrafricains fuient les flambées de violence

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo

KINSHASA, République démocratique du Congo, 16 avril (HCR) – Le HCR a appelé mardi à la fin des violences en République centrafricaine après les flambées de violence dans la capitale, Bangui, qui ont forcé à nouveau des centaines de personnes à fuir le pays.

« En tout, et depuis la récente instabilité en République centrafricaine, on compte désormais plus de 30 000 réfugiés centrafricains en République démocratique du Congo (RDC), ainsi que 1024 nouveaux réfugiés au Cameroun et 6 728 au Tchad », a indiqué le porte-parole du HCR Adrian Edwards à Genève.

Selon le porte-parole du HCR, les nouveaux réfugiés en RDC ont déclaré que les rebelles seleka avaient pris Bangui le mois dernier et qu'ils avaient ouvert le feu sur des habitants entrés en résistance ou protestant contre les abus et les pillages commis durant les opérations de désarmement. Les hommes jeunes, qui comptent pour 80% des réfugiés ayant traversé la frontière la semaine dernière, ont été particulièrement affectés.

« En RDC, 1 200 réfugiés centrafricains sont arrivés entre samedi et lundi. Et l'afflux continue », a indiqué le porte-parole. Les nouveaux arrivants sont majoritairement hébergés par la population locale mais certains ont rejoint le camp de Worobe, de l'autre côté du fleuve bordant la République centrafricaine et situé à près de 20 kilomètres à l'est de Zongo.

Les personnes arrivées à Worobe ont traversé par bateau vers Zongo puis elles ont marché vers le camp qui accueille désormais 3 707 réfugiés. D'autres sont dans des villages ou ont trouvé abri dans des bâtiments publics. Le HCR a fourni, à tous les arrivants, des repas chauds et fait son possible pour tous les transférer vers le camp.

« Il est urgent que les autorités seleka mettent fin à la violence contre les civils et restaurent la sécurité à Bangui ainsi que dans le reste du pays. C'est nécessaire à la fois pour ralentir l'exode et pour permettre la reprise des opérations d'aide humanitaire essentielles à l'intérieur du pays », a souligné Adrian Edwards.

Selon le HCR, on compte 173 000 personnes déplacées internes en République centrafricaine. De plus, quelque 17 000 réfugiés pour la plupart congolais ou soudanais se trouvent en République centrafricaine, ainsi que 4 000 nouveaux réfugiés soudanais qui ont rejoint le nord de la République centrafricaine il y a 10 jours suite à des affrontements tribaux survenus dans la région d'Um Dukhun à l'ouest du Darfour.

Central African Republic: Hundreds more flee Central African Republic to escape fresh violence

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Sudan

KINSHASA, Democratic Republic of the Congo, April 16 (UNHCR) – The UN refugee agency on Tuesday called for an end to violence in Central African Republic (CAR) after fresh fighting in the capital, Bangui, forced hundreds more people to flee the country.

"In all, and from the recent instability in CAR, there are now well over 30,000 CAR refugees in Democratic Republic of Congo (DRC), as well as some 1,024 new refugees in Cameroon and 6,728 in Chad," said UNHCR spokesman Adrian Edwards, in Geneva.

He said that new refugees in DRC had told UNHCR that Seleka forces who captured Bangui last month had opened fire on residents resisting or protesting against looting and abuses committed during disarmament operations. Young males, who account for around 80 per cent of the refugees who crossed this past weekend, have been particularly affected.

"In DRC, 1,200 CAR refugees arrived between Saturday and Monday. And the influx continues," the spokesman said. The new arrivals are mostly hosted by the local population but some have also found their way to Worobe camp, across the river from CAR and located almost 20 kilometres to the east of Zongo.

Those in Worobe crossed by boat to Zongo and walked to the camp which now hosts 3,707 refugees. Others are in the villages or staying in public buildings. UNHCR provided all new arrivals with warm meals and is working to move all of them to the camp.

"It is of urgent importance that the Seleka authorities put an end to violence against civilians and restore security in Bangui and the rest of the country. This is necessary both to stem the outflow, and to allow for resumption of critical humanitarian operations inside the country," Edwards stressed.

UNHCR estimates that there are 173,000 internally displaced people in Central African Republic. In addition to this there are 17,000 mostly Congolese and Sudanese refugees in CAR, plus some 4,000 new Sudanese refugees who crossed into northern CAR ten days ago following tribal clashes in the Um Dukhun area of Western Darfur.


Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Sud-Kivu N° 16/13, 16 avril 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants
- Plus de 70 000 enfants ciblés par une campagne de vaccination contre la rougeole à Fizi.
- 7 200 ménages retournés reçoivent des articles ménagers essentiels à Ziralo, dans le Territoire de Kalehe.
- Distribution de 106 tonnes de vivres pour plus de 12 000 personnes déplacées en Territoire de Kabare.

Democratic Republic of the Congo: Choléra : la lutte contre la maladie se poursuit

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Source: Solidarités International
Country: Democratic Republic of the Congo

La République Démocratique du Congo, souffre actuellement d’une flambée épidémique de choléra. Le manque de structures d’hygiène, d’eau et d’assainissement et les déplacements de population accélèrent la propagation de la maladie. L’épidémie sévit actuellement dans de nombreuses villes du pays et en particulier dans la province méridionale du Katanga (7 266 cas recensés en 2013 dont 209 décès). Les zones les plus touchées se situent à l’est du pays et sont essentiellement les régions lacustres.

SOLIDARITES INTERNATIONAL agit dès à présent sur le terrain pour lutter contre l’épidémie. Ainsi, nos équipes se sont rendues à Lubumbashi pour mettre en œuvre des activités d’urgence dans la ville ainsi qu’à Pweto, ville située à l’est de la province du Katanga. Des points mis en place afin de traiter l’eau et des séances de promotion de bonnes pratiques d’hygiène ont été organisées.

Ci-dessous, une séance de sensibilisation, donné sous forme de démonstration de théâtre dans une école.

Pour plus d'infos : http://solidarites.org/fr/agissons-pour-l-eau/l-acces-a-l-eau-en-r-d-congo

Somalia: Mixed migration in the Horn of Africa and Yemen - March 2013

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Source: Regional Mixed Migration Secretariat
Country: Democratic Republic of the Congo, Egypt, Eritrea, Ethiopia, Kenya, Oman, Saudi Arabia, Somalia, Sudan, Uganda, United Republic of Tanzania, Yemen, South Sudan (Republic of)
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Democratic Republic of the Congo: Democratic Republic of Congo: Concept of Operations - Equateur Province (as of 10 Apr 2013)

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Source: Logistics Cluster
Country: Democratic Republic of the Congo
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Democratic Republic of the Congo: RDC: l'ONU enquête sur des viols présumés par l'armée dans le Kivu

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

04/17/2013 14:22 GMT

KINSHASA, 17 avr 2013 (AFP) - La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a annoncé mercredi le lancement d'une enquête sur les violations des droits de l'homme de l'armée congolaise, dont des éléments sont soupçonnés d'avoir violé 126 femmes dans l'Est du pays.

Fin novembre 2012, 126 viols ont été commis dans et près de Minova, une localité au nord de la province instable du Sud-Kivu (Est). Ils ont été perpétrés alors que l'armée fuyait une offensive des rebelles du M23 sur Goma, capitale de la province voisine du Nord-Kivu.

Suite à des allégations d'exactions attribuées à l'armée sur la période du 15 novembre au 2 décembre dans les Kivu, la Monusco a décidé de mener une "enquête sur les violations des droits de l'Homme par les FARDC (armée) et le M23", a déclaré mercredi au cours d'une conférence de presse le porte-parole de la mission onusienne, Madnodje Mounoubai.

Il a annoncé un "soutien aux investigations judiciaires" en cours ainsi qu'un "plaidoyer auprès des autorités congolaises de plus haut niveau pour qu'elles prennent des actions appropriées et que la justice soit rendue".

Par ailleurs, un rapport de l'ONU est en cours de finalisation sur les violations des droits de l'homme perpétrées par les FARDC et le M23, dans et autour de Goma et à Minova, entre le 15 novembre et le 2 décembre.

Selon le porte-parole du département des opérations de paix de l'ONU, Kieran Dwyer, l'armée a suspendu 12 militaires suite à ces accusations.

Ces militaires peuvent être désormais traduits devant la justice, et des entretiens avec les victimes et les suspects ont déjà commencé, avait précisé M. Dwyer, citant le compte-rendu du gouvernement de la RDC.

Début avril, la RDC et l'ONU ont signé un accord visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles commises pendant les conflits par des groupes armés et des soldats de l'armée régulière, principalement dans l'Est congolais.

hab/hba

Democratic Republic of the Congo: UN to probe claims of rape by DR Congo army, rebels

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

04/17/2013 16:05 GMT

KINSHASA, April 17, 2013 (AFP) - The United Nations said Wednesday it would investigate dozens of claims of rape by army officers and rebels in eastern Democratic Republic of Congo.

The UN's mission in the country, Monusco, said that 126 cases of rape were recorded between November 15 and 30 last year in and around Minova, in the restive eastern province of South Kivu.

Monusco will lead "an inquiry into rights violations by the army and the M23" rebel movement, spokesman Madnodje Mounoubai said Wednesday.

He said the UN would "support judicial investigation" into the violence and push "Congolese authorities at the highest level to take appropriate action and ensure justice is done".

The rapes were reportedly carried out as the army retreated from an assault by the M23 rebels on the regional hub of Goma. Widespread pillaging was also reported around Minova.

The launch of the investigation comes as a separate UN report into rights violations in the resource-rich east -- home to a number of armed groups -- nears completion.

Its damning content has already led DR Congo's military to suspend 12 officers, who could face charges, said Kieran Dwyer, spokesman for the UN's peacekeeping operations unit.

Earlier this month, the UN and DR Congo signed an accord aimed at reducing rape and sexual violence in conflict zones.

It includes providing help to victims of sexual violence and reinforcing specialised police units that deal with protecting women and children.

Rape is widespread in DR Congo, with perpetrators including Congolese and foreign rebel groups, but also the national armed forces, which have been much criticised for their brutality against civilians and corruption.

hab/vjf/jmm

Democratic Republic of the Congo: UNHCR D.R.Congo Fact Sheet, 31 March 2013

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Burundi, Central African Republic, Congo, Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Sudan, Uganda
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UNHCR operational highlights

• CAR refugees newly arrived in DRC have been pre-registerd by UNHCR in Equateur and Oriental Provinces. The new refugees fled the Southern part of CAR, mainly from the localities of Zemio, Rafai, Tabani, Gurekindo, and Djinikouma, the cities of Bangassou, Zime and Mobaye Mbanga, as well as from Bangui.

• Since February 2013, UNHCR deployed an emergency team in Gbadolite, Equateur Province. The Agency has also established presence in Ango and Bondo, Oriental Province.

• UNHCR is continuing monitoring and follow-up of protection cases. Refugees have received food and non-food items.

• UNHCR started the construction of a refugee camp at Inke, North Ubangui District in Equateur Province, and the construction of Transit centre at Bondo, Oriental Province.

• UNHCR organized an IDP profiling in Pweto end of March. 52,616 individuals have been profiled.


Democratic Republic of the Congo: Bulletin mensuel de suivi des prix des produits alimentaires en RDC - Mars 2013

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Source: Government of the Democratic Republic of the Congo, World Food Programme, Food and Agriculture Organization
Country: Democratic Republic of the Congo

Situation des prix au niveau mondial

L'Indice FAO des prix des aliments s'est établi en moyenne à 212 points en mars 2013, soit une augmentation de 1% par rapport au mois précédent mais une diminution de 1,7% par rapport à mars 2012. L’augmentation modérée observée en mars 2013 est principalement due à une forte hausse (11%) du sous-indice des produits laitiers, qui représente 17% de l'Indice global. L'évolution des prix a été plus modeste pour les autres groupes de produits. Dans son bilan de l'offre et de la demande mondiales de céréales, la FAO a légèrement revu à la hausse son estimation de la production céréalière de 2012, qui excède de près de 3 millions de tonnes son évaluation du mois dernier

Situation des prix en RDC

Situation des prix au mois de mars 2013 En raison de la grande étendue du pays et de la forte volatilité spatiale, il est difficile de dégager une tendance unique pour tout le pays. L’évolution des prix en Mars 2013 se présente de manière contrastée avec d’importantes hausses localisées.

World: Security Council, in day-long debate, urged to strengthen measures to end rape in war zones

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Source: UN News Service
Country: Democratic Republic of the Congo, Mali, Sudan, Syrian Arab Republic, World, South Sudan (Republic of)

17 April 2013 – Conflict-related sexual violence, horrific in itself, is also an impediment to national reconciliation and development, top United Nations officials told the Security Council at the start of a day-long debate, urging increased political and financial pressure on those who commit, command or condone sexual violence in war zones.

Secretary-General Ban Ki-moon told the 15-member Security Council that while preventing sexual violence is a primary responsibility of Governments, the international community must strengthen its collective efforts to root out its causes and prevent sexual attacks, which primarily target women and girls, but also affect men and boys.

“To succeed, we must use all the tools at our disposal. This includes our peacekeeping and political missions, our mediation efforts and our efforts to protect human rights and deliver humanitarian assistance,” Mr. Ban told the meeting, which was presided over by Rwandan Foreign Minister Louise Mushikiwabo, whose country holds the rotating Presidency of the Security Council for April.

“It encompasses the work of all those involved in building peace in the aftermath of conflict, from restoring the rule of law and advancing gender equality to promoting early recovery and longer-term development,” he added.

Mr. Ban highlighted efforts in peacekeeping missions in Sudan, South Sudan and the Democratic Republic of the Congo to establish monitoring, analysis and reporting arrangements in coordination with UN Country Teams, to be completed “by the end of the year.”

These efforts, combined with other tools, such as the updated human rights database of Office of the High Commissioner on Human Rights (OHCHR) and the protection monitoring project of the UN refugee agency (UNHCR), will better place the UN “to systematically identify trends and patterns and thereby become better at preventing these crimes.”

Also addressing the Security Council, Mr. Ban’s Special Representative on Sexual Violence in Conflict, Zainab Hawa Bangura, outlined the Secretary-General’s latest report on the topic which reviews 22 conflict areas – conflict, post-conflict and situations of concern – which include Mali for the first time.

Among the key themes in the report, Ms. Bangura said, was the nexus that includes sexual violence and the illicit extraction of natural resources.

In her remarks, she also discussed sexual violence as a driver of civilian displacement and as an interrogation tactic, as well as the plight of women forced into marriage and sexual slavery by armed groups and children born of wartime rape, on whom there is little or no information and as such no meaningful programmatic interventions.

“The report emphasizes the urgency of ensuring that sexual violence considerations are explicitly and consistently reflected in peace processes and peace agreements, and in all Security Sector Reform and Disarmament, Demobilization and Reintegration processes in which the United Nations is involved,” Ms. Bangura told the Security Council.

She also pointed to the need to continue UN-efforts to address the negative effects of war-time rape, particularly “critical health, psycho-social, legal and other interventions” that survivors of sexual health must have to rebuild their lives.

In addition, Ms. Bangura stressed that the international community must throw a more concerted spotlight on the perpetrators.

“The continued engagement of the Security Council must serve as an unequivocal statement of intent: sexual violence in conflict will not be tolerated, and the full force of international order will be brought to bear to ensure accountability for such crimes,” she said.

Ms. Bangura also urged the Council to “raise the cost and consequences” for those who commit rape, which, she maintained, remains largely “cost-free”.

“Sexual violence has been used through the ages precisely because it is such a cheap and devastating weapon, but more deadly than any bomb. We can and must reverse this reality, making it a massive liability to commit, command or condone sexual violence in conflict,” she said, adding that however great the commitment of the UN, it cannot substitute for the political will and action of national authorities.

Among other key recommendations in the Secretary-General’s report is a collective call to include the fight against conflict-related sexual violence at the forefront of peace efforts.

“Let us make the commitment around this table today that in situations where sexual violence is a concern, there will never again be a peace agreement, ceasefire agreement, or ceasefire verification mechanism that does not include sexual violence prevention and response as a part of its rationale and definition,” Ms. Bangura urged.

“This includes the agreements that must eventually be concluded in Mali and Syria, to bring an end to these conflicts,” she added.

Ms. Bangura said she plans to take up invitations by the authorities of Syria, Mali and South Sudan to visit those countries “as soon as possible.”

Democratic Republic of the Congo: RDC : le Ministère des Affaires Sociales et Caritas Congo s’engagent officiellement pour la réussite de la campagne Nationale de Solidarité

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 17 avril 2013 (caritasdev.cd) : la Convention de partenariat sur la Campagne Nationale de Solidarité (C.N.S.) a été signée mercredi au cabinet du Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale entre son Titulaire et le Secrétaire Exécutif de Caritas Congo Asbl. C’était en présence d’autres parties prenantes à cette campagne, notamment les confessions religieuses et certains syndicats. Aux termes de cette convention, les deux parties s’engagent à mettre ensemble des stratégies et des moyens pour soutenir les victimes des conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), rapporte caritasdev.cd

Cette collaboration a comme objectifs de témoigner la solidarité Nationale, ciment de la cohésion du pays ; mobiliser les fonds nécessaires ainsi que des dons en nature comme symbole pour matérialiser le profond désir du peuple congolais d’être uni et ensemble ; élaborer et définir un plan stratégique pour une solidarité nationale active et poser tous les actes ayant un lien direct ou indirect avec les objectifs sus énumérés (Article 2 de la Convention).

Le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale s’engage notamment à organiser la Campagne Nationale de Solidarité ; superviser sa mise en ouvre et veiller à son bon déroulement ; désigner par arrêté Ministériel la soussignée de seconde part comme structure de gestion de ce compte courant ; faire circuler l’information sur la gestion des comptes ouverts au nom de ladite campagne. Il s’engage aussi à s’informer de tous les mouvements opérés sur lesdits comptes et faciliter le bon déroulement de la campagne en accordant les subsides nécessaires aux experts et intervenants.

Pour sa part, Caritas Congo Asbl s’engage à sécuriser les fonds collectés par l’ouverture des comptes bancaires ; cogérer tous les biens en nature collectés pour cette fin ; cogérer les comptes courants où seront logés tous les fonds destinés à la campagne ; participer à l’organisation de la collecte des fonds avec l’appui de la Direction Générale de la Solidarité Nationale et de la Réinsertion (DGSNR). Caritas Congo Asbl a également pris l’engagement d’informer le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale ainsi que les parties prenantes du fonctionnement du compte bancaire ouvert au nom de la campagne de Solidarité Nationale et de se référer au soussigné de première part pour toute décision relative aux dépenses liées au projet.

Caritas Congo Asbl : « un partenaire stratégique »

Lors de la cérémonie de signature de cette convention, le Ministre Naweji a d’abord remercié toutes les parties prenantes pour l’appui apporté à cette initiative. Il a ensuite indiqué que Caritas Congo Asbl reste pour son ministère « un partenaire stratégique », telle que le témoigne sa présence opérationnelle dans beaucoup des coins du pays, même là où d’autres acteurs ont de la peine à se déployer. Il a chargé la délégation de la Caritas Congo de transmettre toute sa gratitude à la hiérarchie de l’Eglise catholique qui est en RDC.

De son côté, Dr Bruno Miteyo a salué cette initiative. « Elle traduit la matérialisation de l’esprit de solidarité légendaire de l’Africain et du Congolais. Grâce à votre Ministère, on en arrive aujourd’hui à officialiser cette solidarité et à la rendre nationale et matérielle », a souligné le Secrétaire Exécutif de Caritas Congo Asbl.

Ce dernier a rappelé par ailleurs que l’option préférentielle pour les plus démunis est un principe-clé de l’Eglise Catholique. Dr Miteyo a également loué l’esprit de professionnalisme avec lequel le Ministre entoure cette campagne. «Tout cela pour pouvoir garantir la transparence, la redevabilité et donc crédibiliser cette campagne. Caritas Congo Asbl vous promet une collaboration franche et sincère », a-t-il rassuré, sans manquer d’évoquer des difficultés éventuelles, mais que les mécanismes mis en place par la convention permettront de surmonter.

Les autres parties prenantes à cette campagne sont notamment l’Eglise du Christ au Congo, l’Armée du Salut, l’Eglise Kimbanguiste, la Communauté Islamiste du Congo, les Eglises de Réveil du Congo, les Eglises Indépendantes, l’Intersyndicale de la fonction publique, etc.
Guy-Marin Kamandji

Democratic Republic of the Congo: RDC : Allégations d’abus sexuels contre 4 personnes sous protection de la CPI

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Democratic Republic of the Congo

Toutes les mesures doivent être prises pour garantir une enquête effective et transparente.

La FIDH et ses organisations membres en République démocratique du Congo (RDC), l’ASADHO, le Groupe Lotus (GL) et la Ligue des Électeurs (LE), expriment leur vive préoccupation à la suite de la divulgation par la Cour pénale internationale d’informations faisant état d’allégations d’abus sexuels commis par un ancien membre du personnel en RDC à l’encontre de quatre personnes bénéficiant du programme de protection de la CPI dans le pays.

Selon le communiqué de presse publié par la CPI le 12 avril 2013, la Cour a ouvert une enquête interne au sujet de ces allégations et a pris des mesures afin de garantir la sécurité et le bien-être des personnes concernées.

Tout en reconnaissant la démarche positive adoptée par la CPI en rendant ces informations publiques, nos organisations font part de leur profonde inquiétude quant à ces allégations et rappellent l’impératif de transparence qui doit prévaloir dans la conduite de toute enquête. Dans sa communication, la CPI a insisté sur sa politique de tolérance zéro en matière d’abus sexuels.

« Il est inadmissible que de tels faits aient pu se produire. Nous exhortons la CPI, conformément à ses principes, à s’assurer qu’un soutien aux victimes soit accordé afin qu’elles obtiennent justice, des garanties de non répétition et, si ces faits sont avérés, réparation de l’institution et des juridictions nationales compétentes », a déclaré Patrick Baudouin, Président d’honneur de la FIDH.

« Dans un pays où les crimes sexuels sont commis à grande échelle, toutes les responsabilités, y compris institutionnelles, doivent être établies », a déclaré Dismas Kitenge, Président du Groupe Lotus. « La CPI doit tout mettre en œuvre afin que des enquêtes effectives, transparentes et indépendantes soient menées sur ces allégation très graves », a-t-il ajouté.

Nos organisations appellent la CPI à prendre toutes les mesures idoines pour que de tels faits ne se reproduisent plus jamais. « Il est de la responsabilité de la CPI de s’assurer que ses programmes de protection répondent aux normes les plus élevées en la matière », a déclaré Sylvain Lumu Mbaya, Secrétaire exécutif de la Ligue des électeurs. « Nous encourageons la CPI à procéder à un examen et un audit approfondis de son programme de protection », a-t-il ajouté.

« Les autorités congolaises doivent à présent veiller à ce que ces allégations fassent dûment l’objet d’enquêtes », a rappelé Jean-Claude Katende, Président de l’ASADHO. « Une bonne coopération entre les autorités congolaises et les représentants de la CPI est indispensable », a-t-il ajouté.

La FIDH et ses organisations membres en RDC appellent la CPI à garantir la plus grande transparence quant au déroulement mais également aux conclusions de l’enquête interne en cours.

Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province Orientale N° 15/13, 16 avril 2013

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

-ƒ Environ 10 000 personnes assistées en articles ménagers essentiels à Mambasa grâce à un financement ERF.

-ƒ Des projets de longue durée de plus en plus préconisés dans la lutte contre le choléra en Ituri. ƒ - Une mission inter-agence rapporte de nombreux besoins humanitaires sur l’axe Dakwa-Madi.

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