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Democratic Republic of the Congo: La place de l’enfant n’est pas dans l’armée mais à la maison et à l’école [Vidéo]

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on FEBRUARY 12, 2015 by PASCAL VILLENEUVE

A l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre l’utilisation des enfants soldats, Pascal Villeneuve, le nouveau représentant de l’UNICEF en RDC, partage son regard sur cette problématique bien particulière.

Mon arrivée à Goma ce lundi 9 février a fait remonter en moi des réminiscences qui datent d’il y a 21 ans. Je travaillais dans cette ville en 1994 quand nous avons tout d’un coup été surpris par le flux d’un million de refugiés rwandais fuyant les atrocités qui allaient être connues plus tard comme ‘le génocide rwandais’. Une partie de la ville que j’ai traversée en venant de l’aéroport, a changé; elle a été reconstruite après l’éruption volcanique de 2002 qui l’avait ravagée. Mais l’autre partie est restée presque intacte, et j’ai reconnu facilement le trajet que je faisais de l’Hôtel Karibu au bureau de l’UNICEF. C’est la route que j’ai prise pour me rendre au Gouvernorat.

Ma rencontre avec le Vice-Gouverneur du Nord Kivu, Maître Lutaichirwa Feller, a été très intéressante. Nous avons discuté des acquis dont le Nord Kivu peut se targuer, notamment la réduction de la mortalité infantile telle que l’a révélée la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDS II) mais aussi des défis qui prévalent et qui continuent d’entamer les droits des enfants.

Ils continuent d’être recrutés par les groupes armés, et ils continuent de subir les affres des conflits qui se sont succédé dans la province. Le Vice-Gouverneur a relevé des cas de kidnappings d’enfants et de tueries de femmes et d’enfants qui continuent pour la plupart dans le territoire de Beni, mais n’a pas manqué de louer le partenariat exemplaire que le Gouvernement provincial entretient avec l’UNICEF.

Rutshru, un territoire qui revit

Le 10 février, je me suis rendu à Rutshuru, plus de 80 kilomètres au nord de Goma. Mes collègues de l’Est m’ont raconté que le territoire de Rutshuru a vécu sous le joug du groupe rebelle Mouvement du 23 mars (M23) pendant un an et demi avant d’être libéré fin 2013 par l’armée congolaise FARDC avec l’appui de la MONUSCO. Un an plus tard, les activités économiques ont repris de plus belle, et sur le chemin qui m’y mène, j’ai rencontré des camions remplis de produits agricoles ou manufacturés en direction de Goma.

Ma première étape a été le bureau de l’Administrateur du Territoire ou j’ai été accueilli par son adjointe, Mme Liberata Buratwa. Nous avons évoqué la situation des enfants dans le territoire, de même que les efforts consentis par le Gouvernement et ses partenaires pour l’améliorer.

Mme Buratwa a loué l’appui de l’UNICEF pour l’acquisition d’ambulances destinées aux hôpitaux de référence du territoire, dans le cadre du projet d’équipement des structures sanitaires (PESS). Le matériel a été financé sur fonds propres du gouvernement de la République Démocratique du Congo, alors que l’UNICEF s’est chargé de l’achat et de l’acheminement du matériel jusqu’à destination.

J’ai visité le centre de jour de UPDECO, un partenaire de l’UNICEF dans la réinsertion des enfants ayant été associés aux forces et groupes armés. De juillet 2012 à octobre 2014, UPDECO a documenté et certifié 846 enfants associés aux forces et groupes armés, dont 232 filles. En 2014, UPDECO a assisté 356 enfants, ce qui représente 11% du nombre d’enfants assistés, en transit à travers la province.

Pour atteindre ces résultats, UPDECO a une équipe de vérificateurs expérimentés ainsi qu’un réseau de 35 familles d’accueil offrant des soins intermédiaires aux enfants. L’organisation offre également une formation sur les droits de l’enfant aux autorités militaires et civiles. Jusqu’à présent, 250 agents, dont 150 FARDC, ont été formés sur les droits de l’enfant, la protection et la résolution 1612. Famille d’accueil, une approche réussie

Aujourd’hui, de nombreux enfants sortent à nouveau depuis les opérations militaires lancées contre les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). Les enfants qui sortent des groupes armés, sont placés dans des familles d’accueil. Ils passent la journée au centre de jour où ils renouent avec leur enfance en jouant et en échangeant avec les enfants de leur âge.

La famille d’accueil que j’ai visitée, assez rompue à la tâche pour avoir accueilli 21 enfants depuis 2012, m’a permis de comprendre les difficultés mais surtout les avantages d’une telle approche. Cette étape prépare l’enfant au retour dans sa famille, dans sa communauté. La famille qui est choisie par la Division Sociale (DIVAS) doit être vertueuse et modèle, pouvant aider l’enfant à reconstruire sa vie après avoir perdu son enfance.

La réinsertion dans la communauté est parfois accompagnée d’une intégration économique selon le bon-vouloir de l’enfant. A Rutshuru, des enfants qui étaient en transit avec UPDECO à leur sortie des groupes armées, ont développé des activités génératrices de revenus dans des créneaux aussi porteurs que la coiffure, la menuiserie, la mécanique, la réparation de portables, etc. Les enfants que j’ai rencontrés parviennent à faire des bénéfices, et certains d’entre eux encadrent d’autres enfants nouvellement sortis des forces et groupes armés, gage d’une réinsertion réussie.

Les enfants continuent de payer un lourd tribut aux conflits armés

En matière de Désarmement, Démobilisation, et Réinsertion (DDR), l’UNICEF et ses partenaires utilisent l’approche ‘Centre de transit et d’Orientation (CTO), et c’est l’exemple du centre CAJED que j’ai visité le 11 février à Goma. De 2012 à fin 2014, le CAJED a assuré la prise en charge de 1 653 enfants sortis des forces et groups armés.

L’organisation a réunifié 627 enfants avec leur famille en 2014. Plus de 91 enfants sortis de différents groupes armés y sont accueillis actuellement et ils prennent part à des activités créatives et récréatives pour se reconstruire. Aujourd’hui, ils y ajoutent l’activité sportive et ludique de la capoeira. L’art martial brésilien aide les enfants à forger un respect mutuel.

A la capoeira, même s’il y a deux personnes qui s’affrontent, il n’y a ni gagnant, ni perdant. Car, au moment d’arriver au milieu de la ronde pour s’affronter, les deux personnes se tiennent les mains, et après la danse de la capoeira, ils se saluent en s’attirant l’un contre l’autre et se prenant dans les bras: une preuve de respect mutuel et d’affection.

Comme nous étions à la veille de la journée internationale de la lutte contre le recrutement des enfants, j’ai réitéré devant la presse que la place de l’enfant n’est pas dans l’armée mais à la maison et à l’école; et que le recrutement d’enfants dans les forces et groupes armés est un crime puni par la loi congolaise et la loi internationale, de même que la Résolution 1612 du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies.

Aujourd’hui, d’importants efforts ont été faits par l’armée congolaise FARDC qui compte peu d’enfants dans ses rangs. Les enfants qui sont encore au sein des groupes armés sont estimés à un millier. J’en appelle aux groupes armés de libérer les enfants afin de leur permettre de commencer ou de continuer leur éducation afin de bâtir un avenir radieux pour la nation.

Pascal Villeneuve, représentant de l’UNICEF en RDC, appelle les groupes et forces armés à relâcher les enfants:


Democratic Republic of the Congo: Children shouldn’t be in the army but at home and at school [Video]

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on FEBRUARY 12, 2015 by PASCAL VILLENEUVE

When I arrived in Goma this Monday, February 9th, it brought back memories from 21 years ago. I was then working in this city, in 1994, when we were suddenly surprised by the influx of a million Rwandan refugees fleeing the atrocities later known as ‘the Rwandan genocide.’ Part of the city I went through coming from the airport, has changed; it was rebuilt after the 2002 volcanic eruption had ravaged the city. But the other part remained almost intact, and I easily recognized the path I used to take between the Karibu Hotel and the UNICEF office. This is the exact same road I took to get to the Governorate.

My meeting with the Vice-Governor of North Kivu, Master Lutaichirwa Feller, was very interesting. We discussed the progress North Kivu can brag about, including reducing child mortality as it was revealed by the last Demographic and Health Survey (DHS II), but also the challenges that still exist and continue to affect the rights of children.

They are still being recruited by armed groups, and they continue to suffer from the consequence of the conflicts that have been prevailing in the province. The Vice-Governor noted cases of child kidnappings and killings of women and children still happening in Beni territory, but was quick to praise the laudabld partnership that the provincial Government has with UNICEF.

Rutshru, a territory that lives again

On February 10th, I went to Rutshuru, more than 80 kilometers north of Goma. My colleagues from the East told me that, for a year and a half, Rutshuru territory lived under the yoke of the rebel Movement of 23 March (M23), before being liberated at the end of 2013 by the Congolese army FARDC with support from MONUSCO. A year later, economic activities have resumed as I met trucks filled with agricultural and manufactured goods heading towards Goma.

I first stopped over the office of the Administrator of the Territory where I was welcomed by his deputy Ms. Liberata Buratwa. We discussed the situation of children in the territory, as well as the efforts of the Government and its partners to improve it. Ms. Buratwa praised the support of UNICEF to the project to equip health facilities (PESS). UNICEF is currently buying ambulances to equip hospitals of reference across the territory. The material is funded by the Government of the Democratic Republic of Congo, while UNICEF is responsible for the purchase and delivery of the equipment.

I visited the day center UPDECO, an NGO partnering with UNICEF in the reintegration of children formerly associated with armed forces or groups. From July 2012 to October 2014, UPDECO certified 846 children associated with armed forces and groups, including 232 girls. In 2014, UPDECO assisted 356 children, which represents 11% of the number of children assisted with transit care across the province.

To achieve these results, UPDECO has a team of experienced auditors and a network of 35 host families providing intermediate care for children. The organization also provides training on child rights to military and civil authorities. So far, 250 officers, including 150 FARDC were trained on child rights, protection and the UN Resolution 1612.

Transit family, a successful approach

Today, many children come out of armed groups since the military operations against the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) were announced. Children leaving armed groups are placed in foster care. They spend the day in the Day Center where they reconnect with their childhood playing and sharing with children of their age.

The host family I visited, very much devoted to the cause for having hosted 21 children since 2012, helped me understand the difficulties but especially the benefits of such an approach. This step prepares the children to return to their families, in their communities. The family chosen by the Social Division (DIVAS) must be virtuous and a role model that can help children rebuild their lives as they have lost their childhood.

Reintegration into the community is sometimes accompanied by economic integration according to the good-will of the child. In Rutshuru, children who were in transit with UPDECO after leaving the armed groups, have developed income-generating activities such as hairdressing, carpentry, mechanics, cellphone repairing, etc. The children I met manage to make profit, and some of them are even helping newly released children from armed forces or groups, guaranteeing successful rehabilitation. Children continue suffering from the consequences of armed conflicts.

As for Disarmament, Demobilization, and Reintegration program (DDR), UNICEF and its partners use the approach called ‘Transit and Orientation Centre (CTO), as the CAJED center that I visited on February 11th in Goma. From 2012 to 2014, CAJED has provided support for 1,653 children released from armed forces or groups. The organization reunited 627 children with their families in 2014.

More than 91 children out of various armed groups stay in Cajed now, in order to participate in creative and recreational activities aimed at helping them recover from the trauma and sufferings they witnessed. One of these activities is the capoeira. This Brazilian martial art helps children master mutual respect. With capoeira, even if there are two people who compete, there is no winner nor loser. Because when getting to the middle of the round to start, the two people are holding hands, and after the dance of capoeira, they greet each other and hug: a proof of mutual respect and affection.

At the eve of the International Day against child recruitment, I told journalists in Goma that children shouldn’t be in the army but at home and at school; and that recruitment of children into armed forces or groups was a crime punishable by Congolese and international laws as well as by Resolution 1612 of the Security Council of the United Nations.

Today, significant efforts have been made by the Congolese army FARDC who has now few children in its ranks. It is considered that one 1000 children remain detained by armed groups.

Pascal Villeneuve, UNICEF representative in the DRC asking armed groups and forces to release children:

Democratic Republic of the Congo: RDC - Province du Nord-Kivu: Personnes en situation de déplacement interne (au 25 janvier 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Democratic Republic of the Congo: Gemena : les leaders locaux sensibilisés sur la lutte contre le VIH/Sida

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Source: Radio Okapi
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

La Croix-Rouge sensibilise les leaders communautaires sur la lutte contre le VIH-Sida et la protection des personnes vivant avec cette pandémie (PVV) à Gemema. Dans cette partie de la province de l’Équateur, les PVV sont souvent stigmatisées. En outre, cette zone de santé, qui accueille de nombreux réfugiés venus de la Centrafrique, a un taux de prévalence de 1,6%, et donc, supérieur au taux national qui est de 1,2%.

Dans la zone de santé de Gemena, selon le constat fait par le Programme national multi-sectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS), de nombreuses personnes vivant avec le VIH, à peine 480 identifiées sont prises en charge par les structures sanitaires locales.

La plupart des PVV restent dans l’anonymat par peur d’être stigmatisées et discriminées. La situation est telle que, faute de suivre les personnes affectées par cette maladie, les risques d’augmentation des cas sont élevés.

Cette crainte est exacerbée surtout par l’afflux des réfugiés centrafricains dont le taux de prévalence dans leur pays est de 17%, selon la même source. Pire encore, la plupart des femmes réfugiées s’adonnent à la prostitution, entretenant des relations sexuelles non protégées.

Cette situation a attiré l’attention de la Croix-Rouge locale. Avec l’appui de l’ONG protestante Vision mondiale, elle s’est engagée à sensibiliser les leaders communautaires. La première session de formation organisée à l’intention des cent leaders communautaires, qui s’est achevée samedi, avait pour but d’impliquer les participants dans la lutte contre le Sida et de bannir la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH/Sida dans leurs communautés respectives. Cette formation, animée par Aimé Yongo, coordonnateur du PNMLS Nord-Equateur, et par Joachim Makwala, président de la Croix-Rouge/Sud-Ubangi, consistait notamment à vulgariser la loi 08/011 du 14 juillet 2008 portant protection des PVV. La deuxième session est prévue de lundi 16 février à mercredi 27 février sur la même matière.

Democratic Republic of the Congo: Bulletin humanitaire provincial: Province du Sud-Kivu | RD Congo, 2014 en revue

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

FAITS SAILLANTS

  • La protection des civils a continué à se détériorer face à l'activisme des groupes armés en 2014

  • Le Sud-Kivu compte 609 566 personnes déplacées internes au 31 décembre 2014

  • Près de 13 000 personnes ont été affectées par les catastrophes naturelles dans la Province

  • Les flambées épidémiques de choléra et de rougeole persistent

  • 58 182 enfants malnutris pris en charge en 2014

CHIFFRES CLES

Superficie: 64 719 km2

Population: 6 240 239 habitants (dénombrement sanitaire 2014)

Pop. déplacée : 609 566 au 31 déc. 2014

Pop. retournée: 256 735 au 31 déc. 2014 sur les 18 derniers mois

La protection des civils se déteriore face à l’activisme des groupes armés

La protection des civils demeure un défi au Sud-Kivu

La situation de protection des civils s'est détériorée tout au long de l'année 2014 dans la Province du Sud-Kivu et la communauté humanitaire s'inquiète des conséquences d'une persistance probable de cette tendance en 2015. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à travers son projet de suivi de protection des civils, 33 080 incidents de protectionont été enregistrés en 2014 contre 23 437 l’année précédente soit une hausse de 41%. Le Territoire de Shabunda a enregistré une augmentation des incidents de protection de plus de 49% (4 264 incidents en 2014 contre 2 858 incidents en 2013), illustrant la détérioration de la situation résultant du fort activisme de la milice Raïya Mutomboki et des récentes opérations militaires.
L’ensemble des groupes armés serait auteur de 28% des incidents de protection, tandis que les forces de défense et de sécurité (FARDC, Police nationale et Agence nationale des renseignements) sont présumées auteurs de 39% des incidents, poussant entre autres les civils au déplacement. Les territoires les plus affectés par ces incidents de protection demeurent les mêmes qu'en 2013, à savoir Fizi (19% du total des incidents de protection en 2014), Kalehe (18,1%), Uvira (16%) et Shabunda (12,8%).
Les raisons avancées pour cette prévalence des incidents de protection sont la présence insuffisante des forces de sécurité et de défense ou l’incivisme de celles-ci lorsqu’elles sont présentes, la tenue d’opérations militaire, l'activisme continu des groupes armés facilité par les vides sécuritaires et l’environnement général d’impunité. Dans plusieurs territoires, un processus de démobilisation des groupes armés a été amorcé et se poursuit mais en l'absence d'encadrement et de soutien des éléments à démobiliser, les conséquences positives sur la situation de protection des civils se font attendre.
En 2014, près de 3 millions de personnes vulnérables, notamment des personnes déplacées internes (PDI) et retournées, ont été assistées dans les huit domaines d'intervention humanitaire au Sud-Kivu. La protection des civils demeure une des principales préoccupations de la communauté humanitaire.

Democratic Republic of the Congo: Au Nord-Kivu, l'offensive annoncée contre les rebelles rwandais inquiète habitants et ONG

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kiwanja, RD Congo | AFP | mardi 17/02/2015 - 12:37 GMT

Par Stéphanie AGLIETTI

Habitants et organisations humanitaires craignent de possibles représailles et de nouveaux déplacements de populations à la faveur de l'offensive promise par l'armée congolaise contre les rebelles hutu rwandais dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Les exactions des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Jean Bosco Hitimana, cultivateur de 35 ans, les connaît déjà bien: les FDLR "nous confisquent une partie de nos récoltes, puis nous demandent de l’argent lorsque nous voulons accéder à nos champs".

"Si vous n’avez pas d’argent, ils vous ligotent et vous frappent", explique le cultivateur rencontré au bord d’un champ de manioc près de Kiwanja, dans le Nord-Kivu, à une soixantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de cette province limitrophe du Rwanda et de l'Ouganda.

Le père de quatre enfants soutient l'offensive annoncée fin janvier par le gouvernement contre les rebelles, "parce que la population souffre", mais la redoute en même temps.

"Ça fait à peine un an que je suis revenu d’Ouganda", se souvient celui qui, comme beaucoup, a "tout perdu" en fuyant à deux reprises en 2008 et en 2013 à cause de combats opposants l'armée à des rébellions congolaises à dominante tutsi soutenues par le Rwanda.

"Je vais être obligé de retourner en Ouganda", se lamente-t-il.

Le Nord-Kivu est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés alimentés par des querelles ethniques ou foncières, ou par la volonté de contrôler l'exploitation et le commerce des richesses naturelles dont regorge la province (bois, minerais, métaux précieux).

Les FDLR, qui ne compteraient plus aujourd'hui que 1.500 à 2.000 combattants disséminés essentiellement dans les collines boisées du Nord et du Sud-Kivu, ont été fondées par des extrémistes hutu dont certains sont soupçonnés d'avoir participé au génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda.

Elles sont en lutte contre le Rwanda du président Paul Kagame (au pouvoir depuis juillet 1994 après avoir mis fin au génocide), mais n'ont plus lancé d'incursion sérieuse en territoire rwandais depuis le début de la décennie 2000.

En cas d’offensive contre les FDLR, des ONG locales s'attendent à d’importants mouvements de populations en direction de la frontière ou à l’intérieur du territoire du Rutshuru.

'Tueries et kidnappings'

"Nous venions à peine de commencer à mettre en place des projets de réinsertion" pour les populations de retour dans la zone, soupire Paul Kambale, directeur de l’ONG Cederu (Centre de développement rural). "Et là, on repart dans des défis d’avant-guerre", poursuit-il, résigné.

Outre les déplacements de population, ce sont les exactions qui sont à craindre, selon les humanitaires. "Si on organise de telles opérations, les FDLR vont s'attaquer aux populations", assure M. Kambale. Soit "pour se venger", soit pour trouver des moyens de subsistance, l'offensive ne leur permettant plus de rançonner les agriculteurs sur la route de leurs champs, explique-t-il.

Pour M. Kambale, mettre hors d’état de nuire les FDLR est une nécessité, à la condition que des mécanismes soient mis en place pour protéger les civils. "On craint par exemple que toutes les forces de sécurité soient déplacées vers le front, laissant vides et vulnérables les agglomérations".

La difficulté est que "les FDLR sont confondus avec la population civile", renchérit Honoré Bavukahe, coordinateur de FEMISA, une association de femmes. "Au moment de la traque, ils vont se fondre dans la population" et échapper à l'armée, assure-t-il.

Autre source d'inquiétude: la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) et Kinshasa ne sont pas parvenus à trouver un terrain d'entente pour permettre à l'ONU de fournir son aide logistique, stratégique et opérationnelle à l'offensive.

"Nous savons que l’équipement et la logistique font défaut" à l'armée, estime M. Kambale, assurant que l’appui de la Monusco est nécessaire au succès de l'opération.

"Si la traque (des FDLR) démarre et que les (soldats) ne sont pas en mesure de les anéantir (...) il y aura des tueries et des kidnappings" de civils, prédit M. Bavukahe.

Les dernières déclarations mardi du porte-parole du gouvernement congolais ne sont pas pour rassurer les humanitaires. Pour Lambert Mende, la traque des FDLR pourrait prendre "un mois", "un an", ou peut-être "10 ans".

str/mj/fal/hba

© 1994-2015 Agence France-Presse

World: Global Emergency Overview Snapshot 11–17 February 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bolivia (Plurinational State of), Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, China, Colombia, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Egypt, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, India, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Liberia, Libya, Malawi, Mali, Mauritania, Myanmar, Namibia, Nicaragua, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sri Lanka, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, World, Yemen

Snapshot 11–17 February 2015

Myanmar: Fighting between the Myanmar army and the MNDAA, an insurgent group in the Kokang area of Shan state, displaced tens of thousands of people. Some fled into central Myanmar, while between 30,000 and 50,000 are thought to have crossed into Nansan, Yunnan province, China.

Afghanistan: 32,000 undocumented Afghans have spontaneously returned from Pakistan, after security incidents in the country have led to a military crackdown; another 2,000 people have been deported to Afghanistan. This is 130% more people than returned in all of 2014.

DRC: 1,170 cases of cholera have been recorded in Katanga province so far in 2015, with 24 deaths.

Global Emergency Overview Web Interface

Democratic Republic of the Congo: DR Congo - RRMP: Multisectoral assessments (Jan - Dec. 2014.)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo


Democratic Republic of the Congo: Orientations stratégiques du Cluster Protection en République Démocratique du Congo 2015

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Source: UN Children's Fund, UN High Commissioner for Refugees, Protection Cluster
Country: Democratic Republic of the Congo

ATELIER STRATEGIQUE :

Le cluster protection a organisé un atelier les 26-27 août 2014 auxquels ont été conviés les coordinateurs provinciaux, les coordinateurs des groupes thématiques nationaux, les co-facilitateurs nationaux et provinciaux, ainsi que les membres du cluster protection à Kinshasa, afin d’élaborer la stratégie du cluster protection pour 20151 .

La séance du 26 août a permis aux coordinateurs nationaux et provinciaux de faire un état des lieux des activités de protection, mettant en exergue les défis dans un contexte pré-électoral en RDC, au Burundi et en Ouganda, mais aussi les initiatives régionales tel que le Cadre pour la consolidation de la paix et la sécurité pour la RDC et la région2 .

La séance du 27 août a permis aux membres du cluster protection national de mener les discussions avec les participants des provinces afin d’harmoniser les visions pour une approche stratégique commune.

Cette note est élaborée sur la base des discussions qui ont eu lieu lors de ces deux journées.

Democratic Republic of the Congo: Equateur: le conflit entre Ngbaka et Ngbandi fait deux nouvelles victimes

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le conflit foncier entre les communautés Ngbaka de Lingotebe et Ngbandi de Ngbanda vient de faire deux nouvelles victimes dans le Sud-Ubangi (Equateur). Un Ngbaka qui traversait le village Nganda a été décapité dimanche 15 février et sa tête emportée. Ce crime survient après que le même sort a été réservé, trois semaines plus tôt, à un Ngbandi de la part des Ngbaka. Le ministre provincial de l’Intérieur de l’Equateur, Michel Liyele wa Liyele, annonce l’envoi de l’armée sur les lieux en remplacement de la police afin de rétablir l’ordre.

La hache de guerre semble bel et bien déterrée entre les Ngbaka de Lingotebe et les Ngbandi de Ngbanda.

Les deux communautés se disputent depuis plusieurs années une portion de forêt où elles défrichent des champs.

Ce conflit vient de faire deux nouvelles victimes malgré les deux missions qui se sont rendues sur place pour calmer la tension. La première était envoyée par le gouvernement provincial de l’Equateur et la seconde par l’Assemblée nationale.

Lire aussi: Equateur: le gouvernement provincial appelé à régler le conflit foncier entre ethnies à Dongo

Jean-Marie Agape Monoko, députe national qui faisait partie de la mission de bons offices diligentée par l’Assemblée nationale, regrette ces nouveaux crimes et appelle les deux communautés à la retenue.

Les Ngbaka de Lingotebe et les Ngbandi de Ngbanda avaient pourtant manifesté leur volonté de se réconcilier en attendant le règlement du conflit par les autorités.

De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur a accusé, sans donner plus d’explications, des députés nationaux d’être à la base de l’exacerbation du conflit entre les deux peuples.​

Democratic Republic of the Congo: Province Orientale: des présumés LRA ont tué 3 personnes à Dungu

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo, Uganda

Des présumés rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sont accusés d’avoir tué trois personnes et blessé quatre autres, lundi 16 février, dans le groupement Nangume, sur la route IV, en territoire de Dungu (Province Orientale). Des personnes grièvement blessées sont admises dans une formation sanitaire de la contrée, en attendant leur évacuation pour un grand centre médical en vue des soins appropriés, affirme l’administrateur du territoire de Dungu.

Edmond Lokakau, a indiqué que les victimes qui roulaient à bord d’un véhicule sont tombées dans l’embuscade tendue par ces rebelles en plein parc de la Garamba.

Les assaillants présents dans le parc ont ouvert le feu sur le véhicule qui provenait d’Ariwara pour la ville d’Isiro via Dungu.

L’administrateur du territoire de Dungu a souligné que ces hommes armés avaient commencé à le piller quand des éléments FARDC, positionnés non loin du lieu de l’incident, sont venus s’enquérir de la situation. Il s’en est suivi alors un échange de feu.

Cet incident est survenu près de deux semaines après que les rebelles de la LRA ont kidnappé huit personnes et pillé plusieurs biens de valeurs dans le territoire d’Ango, à plus de 500 km au Nord de Kisangani (Province Orientale).

Ces ougandais sont accusés de commettre de diverses exactions contre les populations civiles dans les territoires de la Province Orientale.

Democratic Republic of the Congo: Katanga: 6 personnes tuées dans un conflit entre Bantous et pygmées à Sengatchimbu

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, dimanche 15 février, dans une attaque armée attribuée à une milice de la communauté pygmée dans la localité de Sengatchimbu, en territoire de Manono (Katanga). Des sources de la région renseignent que la localité de Sengatchimbu, située à 160 km au Nord-Est de Manono-centre, est devenue depuis quelques mois le théâtre des affrontements entre pygmées et bantous.

Les mêmes sources indiquent que l’accrochage entre les membres de deux communautés a duré plus d’une heure. Cette attaque survient une semaine seulement après une autre de la part des pygmées dans le même secteur de Nyemba, en territoire de Manono.

Un employé d’une ONG internationale qui se trouvait dans ce secteur affirme qu’au cours de l’attaque du 9 février le chef de localité Sengatchimbu avait été tué avec ses quatre compagnons dans la localité Kinsunkulu.

A (re) Lire: Katanga: 800 pygmées se réfugient à Kabalo-centre, après l’attaque d’une milice

En août 2014, trente-trois personnes, bantoues et pygmées, avaient été arrêtés à Manono dans le cadre des conflits récurrents entre les deux communautés au Nord du Katanga. Certaines d’entre elles étaient accusées d’être des instigateurs du conflit, d’autres étaient poursuivies pour incendies des maisons.

Ces conflits inter-communautaires engendrent les difficultés de fonctionnement des structures scolaires et sanitaires dans le territoire de Manono. Des enseignants et des infirmiers ont dû fuir certaines localités de Manono pour échapper aux violences.

Democratic Republic of the Congo: Diocèse de Molegbe en RDC : Une Caritas paroissiale à Gbadolite en rapports exemplaires avec la Caritas diocésaine

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Source: Caritas
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Gbadolite, le 17 février 2015 (caritasdev.cd) : Saint Joseph Ouvrier, dans la ville de Gbadolite, est l’une des 24 paroisses que compte le Diocèse de Molegbe, situé dans le Nord-ouest de la RD Congo. Elle dispose d’une Caritas paroissiale qui constitue un exemple en ce qui concerne ses rapports avec la Caritas diocésaine, en l’occurrence la Caritas-Développement Molegbe.

Cette dernière a par exemple associé ladite Caritas paroissiale à sa distribution des pagnes et autres habits de friperie destinés aux réfugiés centrafricains installés à Inke, dans un camp situé à 45 km de la ville de Gbadolite, dans ce même Diocèse susmentionné, rapporte caritasdev.cd Selon le Président de la Caritas paroissiale Saint Joseph Ouvrier, celle-ci a été représentée lors de ce travail de distribution dans le camp par un de ses membres qui y a œuvré tout au long de cette opération pendant 5 jours. Ces habits et pagnes ont été remis à la Caritas-Développement Molegbe par Caritas Congo Asbl pour que celle-ci les donne à des enfants et enfants réfugiés centrafricains vivant présentement à Inke. Le Président de la Caritas paroissiale Saint Joseph Ouvrier de Gbadolite est monsieur Gaston GBOKO. Il s’est entretenu le mardi 9 février 2015 dans cette ville avec un représentant de caritasdev.cd A en croire M. Gaston GBOKO, les excellents rapports existant entre la Caritas de sa paroisse et la Caritas-Développement Molegbe ont comme preuve le travail d’animation, d’encadrement et de collaboration de celle-ci au profit de la première Caritas citée. Cela sans omettre l’appui que cette Caritas paroissiale reçoit de la Caritas-Développement Molegbe en termes de sensibilisation à l’attention permanente à accorder aux démunis, vulnérables et aux personnes de 3ème âge.

Lors des temps forts liturgiques, des habits pour des démunis par dizaines

Dans le temps, la Caritas de la paroisse Saint Joseph Ouvrier avait été chargée de l’accueil des démunis et autres vulnérables venant à la paroisse pour leur donner quelque chose provenant des offrandes, sans oublier des personnes extérieures étant obligées de s’y arrêter. Ce travail se poursuit à ce jour. Lors des temps forts liturgiques (Noël et Pâques), les démunis reçoivent par dizaines des habits qui leur sont donnés ainsi que des non-vivres réunis par des paroissiens bienfaiteurs et l’équipe de la Caritas Saint Joseph Ouvrier. Une soixantaine de démunis ou « babola » viennent régulièrement assister à la messe à Saint Joseph Ouvrier, paroisse située en plein centre-ville de Gbadolite. Le Curé de cette paroisse est M. l’Abbé Serge KPALE. Celui-ci s’implique dans l’apostolat de la Caritas de sa paroisse. Il lance des appels en faveur des démunis ou des vulnérables lors des fêtes liturgiques, dont l’Avent. L’argent récolté grâce aux offrandes permet de leur acheter du café ou du riz qui leur sont distribués.

Un autre travail à l’actif de la Caritas paroissiale Saint Joseph de Gbadolite, selon son Président Gaston GBOKO, est ses descentes dans les sous-paroisses, pour les amener, par le biais de diverses rencontres, à s’intéresser davantage au sort des démunis. Du reste, cette Caritas paroissiale a demandé au Curé que lui soit restitué le foyer social situé au Bloc B numéro 26 pour qu’elle y mène des activités de développement. Ce foyer a été créé par une religieuse missionnaire du nom de Géneviève, pour œuvrer en vue de la promotion de la femme. Il est pour le moment occupé par des jeunes gens engagés dans l’apostolat de la paroisse Saint Joseph Ouvrier de Gbadolite.

En 2015 exploitation d’un champ

La Caritas de l’église paroissiale susmentionnée a assisté des vieillards démunis ou « babola » décédés lors de leur inhumation. Elle a eu à leur procurer des draps obtenus du Curé, à payer les frais funéraires exigés… En 2015, cette Caritas va exploiter un champ d’un hectare pour se lancer dans l’agriculture. L’année écoulée du maïs et de haricots y ont été récoltés. Il y a aussi à admirer dans l’œuvre que réalise la Caritas paroissiale Saint Joseph de Gbadolite le dynamisme des membres de son équipe. Outre le Président Gaston GBOKO, celle-ci comprend le Vice-président Gustave KONGAWI, le Secrétaire Jean YUMBA, le Trésorier Guillaume BOSO et la Trésorière Charlotte TOGBA. La Caritas paroissiale Saint Joseph Ouvrier de Gbadolite est l’une des 10 Commissions paroissiales de cette église comprenant elle-même 29 Communautés ecclésiales vivantes de base. Elle a vu le jour en 1970. L’actuel Curé est le 7ème à la tête de cette paroisse.

Central African Republic: Central African Republic Emergency Situation as of 13 February 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic Republic of the Congo

Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Nord-Kivu N°05/15, 17 février 2015

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Plus de 13 000 personnes déplacées dans les territoires de Lubero et Walikale

  • Le PAM distribue près de 343 tonnes de vivres à plus de 41 000 personnes à Beni

Aperçu de la situation

Depuis le 3 février, l’armée congolaise a affronté cinq fois des éléments Raia Mutomboki dans la zone d’Itebero, 36 km au sud de Walikale centre, une situation qui maintient les habitants dans un climat délétère. Le dernier affrontement remonte au 12 février. Bien que n’avançant pas de chiffre, des sources locales rapportent que la vaste majorité des habitants a trouvé « refuge » dans les forêts environnantes. Les activités socio-économiques qui étaient paralysées y compris les écoles de la zone ont repris timidement le 16 février.

Dans le Territoire de Masisi, un mouvement de population (chiffres non encore disponibles) est observé vers les localités et Nyange et Bibwe, suite aux affrontements les 8 et 9 février, entre des éléments des groupes armés Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et Front pour la défense des droits humains (FDDH), dans les villages de Mariba et Nyabikere, au nord de Masisi centre. L’activisme de groupes armés dans la zone de Lukweti contraint les habitants à fuir vers d’autres localités sécurisées. Depuis mi-mai 2014, cette zone connaissait une accalmie relative, après les opérations militaires des FARDC lancées en mi-février contre le groupe armé APCLS.


Central African Republic: UNHCR Regional Update #49 - Central African Republic Situation, 7 - 13 February 2015

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic Republic of the Congo

HIGHLIGHTS

  • Central African Republic (CAR): The Assistant Secretary-General for Humanitarian Affairs and Deputy Emergency Relief Coordinator, Ms. Kyung-wha Kang and the Special Rapporteur on the Human Rights of Internally Displaced Persons, Mr. Chaloka Beyani visited CAR from 10-15 February. UNHCR participated in the delegation’s visit to communities in Bambari (Ouaka prefecture), Yaloke (Ombella Mpoko prefecture) and the Mpoko airport site in Bangui. On 12 February, UNHCR met with Mr. Beyani and discussed a broad range of protection concerns including UNHCR’s position regarding the enclave of Yaloke and the closure of Mpoko site.

  • Cameroon: A Central African delegation visited refugees in Cameroon to discuss national dialogue and reconciliation in CAR. The delegation visited Douala and the refugee site of Lolo to exchange with refugees on the peace process to restore dialogue and advance national reconciliation. In Lolo, discussions were held in the presence of refugee representatives from Mbile, Timangolo and Kentzou. During the visit, refugees shared with the delegation their views on preconditions for reconciliation and their eventual return to CAR.

Democratic Republic of the Congo: Pygmy attacks on Bantu rivals in DR Congo leave 27 dead: UN

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Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, DR Congo | AFP | Wednesday 2/18/2015 - 16:45 GMT |

Pygmy militia attacks against Bantu villages in the Democratic Republic of Congo last week claimed the lives of 27 people, the United Nations said on Wednesday.

The three attacks, around the town of Manono in the southeastern province of Katanga, occurred between February 9 and 15, Felix-Prosper Basse, spokesman for the UN peacekeeping mission in DR Congo, told a press conference.

Since 2013, Bantu landowners have been locked in conflict with the hunter-gatherer Pygmies in the district of Taganyika, particularly around Manono, often fighting with traditional weapons like bows and arrows and machetes.

The killings mark a resurgence in the violence in the Bantu majority region which had subsided over the past few months.

Deadly attacks on civilians, and the looting and torching of entire villages, are frequent.

Since colonial times, cohabitation has never been easy between the two, with the Bantus accused of exploiting the Pygmies, paying them meagre wages, or in alcohol and cigarettes, and generally treating them as inferior beings.

In Katanga, and in DR Congo in general, the Pygmies' nomadic lifestyle is increasingly under threat from deforestation, mining and extensive farming by the Bantus.

Driven out of their natural environment, the Pygmies are increasingly dependent on the Bantus for their subsistence. The latter, seen as having the support of local authorities, are accused of denying the Pygmies their rights.

Pygmy communities can also be found in the vast forests to the north of the country where despite strained relations with other communities, violence is rare.

mbb/mj/sb/txw

© 1994-2015 Agence France-Presse

Democratic Republic of the Congo: Kalehe’s Luzira bridge passable again thanks to MONUSCO

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

South Kivu, 16 February 2015 – After being rehabilitated by MONUSCO/South Kivu, the the Luzira bridge in Kalehe territory was officially handed over to the provincial government on 16 February 2015.

« All of us were appalled by the natural disaster which claimed numerous lives and endangered many others, “said Mme Christine Kapalata, acting Head of MONUSCO office in South Kivu, at the bridge handover ceremony.

«MONUSCO, in its supporting role to the government of the DRC, could not remain passive in the face of this catastrophe and so has intervened, in collaboration with the provincial government, to help rehabilitate some of the infrastructure damaged by the landside,” she explained.

The Luzira Bridge is located on the eponymous river in Kalehe territory, which lies some 60 km north of Bukavu, the provincial capital of South Kivu. This is a critically important bridge for South and North Kivu as it allows the fluidity of trade between the two provinces.

The US $15,000 bridge rehabilitation was carried out by the Engineering Section and Chinese contingent of MONUSCO, with the help of the local population. It is 9.7 meters in length and 2.8 meters in width, and will withstand loads of up to 15 tons.

The president of the association of Kalehe civil society organizations thanked MONUSCO for this rehabilitation and called on the DRC government to reinforce the bridge for great durability.

Note that in October 2014, the Luzira bridge was swept away by a landslide as torrential rain hit Kalehe territory, killing at least 100 people and destroying 700 houses.

Tahina Andriamamonjitianasoa/MONUSCO

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo: Un mois au Sud-Kivu (au 17 février 2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Democratic Republic of the Congo: Katanga - République Démocratique du Congo: Bulletin d’information humanitaire du 18 février 2015

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • 10 000 nouveaux déplacés de Nyunzu ont besoin d’une assistance humanitaire urgente

  • Le PAM met en place un projet de transfert monétaire pour les déplacés de Pweto, une première au Katanga

  • 27 000 personnes ciblées par Catholic Relief Services dans le « triangle de la mort »

Aperçu de la situation

Environ 10 000 personnes ont fui, entre le 08 et le 10 février les villages de Mukomena et Zaire situés dans le sud du territoire de Nyunzu, pour trouver refuge vers le village environnant de Makumbo. C’est depuis fin janvier qu’une escalade de violences est observée à la frontière du nord de Manono /sud de Nyunzu où des nouveaux groupes d’auto-défense appartenant à la communauté pygmées opèrent dans plusieurs villages Luba.

Lors de ces dernières incursions, plusieurs femmes auraient été enlevées, d’autres violées et des biens de populations pillés. Environ 32 villages du Groupement Makumbo auraient aussi été affectés par des mouvements de populations après l’attaque de Mukomena et Zaire, selon les conclusions d’une mission inter-agence.

La mission déplore aussi une situation humanitaire précaire au sein de ces nouveaux déplacés. Les humanitaires plaident auprès des autorités provinciales pour que la protection des civils soit garantie, en l’occurrence celle des femmes et enfants.

Face à cette montée des violences, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) compte dans les prochains jours mettre en oeuvre un plan de réconciliation élaboré avec les autorités du District de Tanganyika en vue de désamorcer cette tension. En 2014, les autorités provinciales avaient initié plusieurs tentatives de réconciliation entre ces deux communautés. Cependant, ces multiples tentatives sont demeurées infructueuses.

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