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Democratic Republic of the Congo: Le pont de Luzira à Kalehe de nouveau praticable grâce à la MONUSCO

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Sud-Kivu, le 16 février 2015 —Dans le territoire de Kalehe, le pont Luzira vient d’être remis officiellement le lundi 16 février 2015 au gouvernement provincial, après sa réhabilitation par la MONUSCO/Sud-Kivu.

« Nous avons tous été touchés par la catastrophe naturelle qui a coûté la vie à de nombreuses personnes et qui a mis en danger la vie de beaucoup d'autres », a déclaré Mme Christine Kapalata, chef de bureau a.i. de la MONUSCO/Sud-Kivu, lors de la remise de cet ouvrage. «La MONUSCO, dans son rôle de soutien au gouvernement de la RDC, ne pouvait pas rester passive face à cette catastrophe et donc, est intervenue en collaboration avec le Gouvernement provincial, en aidant à remettre en état une partie des infrastructures qui ont été endommagées à la suite du glissement de terrain,» a-t-elle poursuivi, expliquant le sens du geste ainsi posé par la Mission onusienne.

Le pont de Luzira est situé sur la rivière du même nom dans le territoire de Kalehe, lui-même situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Bukavu, le chef-lieu de province du Sud-Kivu. Il revêt une importance capitale pour le Sud-Kivu et le Nord-Kivu car il permet la fluidité des échanges économiques entre les deux provinces.

D’un coût de 15.000 USD, les travaux de réhabilitation de ce pont ont été exécutés par la Section du Génie et le contingent chinois de la MONUSCO, avec l’aide de la population locale. Cet ouvrage d’une longueur de 9.7 m pour une largeur de 2,8 m, devrait supporter des charges allant jusqu’à 15 tonnes.

Tout en remerciant la MONUSCO pour son geste, le président de la société civile de Kalehe a appelé le gouvernement de la RDC à renforcer cet ouvrage pour une plus grande durabilité. Pour rappel, ce pont avait été emporté dans un glissement de terrain lors d’une pluie diluvienne qui s’est abattue dans le territoire de Kalehe en octobre 2014, causant la mort d’une centaine de personnes et détruisant 700 maisons.

Tahina Andriamamonjitianasoa/MONUSCO


Democratic Republic of the Congo: Kasaï-Occidental: 3 blessés dans la répression d’une marche de l’UDPS à Tshikapa

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La police nationale est accusée d’avoir blessé trois personnes, mercredi 18 février, au cours de la répression d’une marche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Tshikapa, ville située à 265 km de Kananga (Kasaï-Occidental). Des sources concordantes indiquent que deux élèves figurent parmi les personnes blessées.

Selon les mêmes sources, les policiers vengeaient l’un de leurs officiers, blessés quelques heures avant par les militants de l’UDPS qui marchaient pour protester contre le maire de Tshikapa. Cette marche devait partir de l’aéroport de Tshikapa avec comme point de chute la mairie.

«Chemin faisant, la marche a été contrainte par les policiers qui ont tiré en l’air. Se sentant provoquée, la foule a jeté des projectiles en direction de la police. L’un des officiers a été blessé et c’est ainsi que la police a ouvert le feu sur la foule », a indiqué le président de l’UDPS à Tshikapa, Martin Ngenda. La fédération de l’UDPS à Kananga voulait protester contre le maire qui, selon elle, musèle toutes ses activités .

Le président de ce parti de l’opposition à Kananga, Martin Ngenda, a indiqué que le dernier cas remonte à dimanche dernier lorsque l’UDPS voulait organiser une manifestation pour commémorer ses 33 ans d’existence.

Des personnes touchées par les balles ont été admises aux soins à l’Hôpital général de référence de Kanzala.

Un Conseil de sécurité urbain a été organisé pour le retour de la paix dans la ville.

Democratic Republic of the Congo: Ituri: une attaque des présumés miliciens FRPI fait 2 morts à Mussa

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Des présumés miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) ont tué deux commerçantes dans l’attaque d’un convoi de trois véhicules, la nuit de mardi 17 février, dans la localité de Mussa, à près de 30 km au Sud de Bunia, en Ituri (Province Orientale).

Selon les rescapés, des assaillants, habillés en tenue des FARDC, ont ouvert le feu sur le convoi et ont volé les biens de commerçants à bord de ces véhicules qui se dirigeaient vers la ville de Bunia.

Les mêmes sources renseignent que ces commerçants revenaient du marché de bétail de Songolo un peu plus au Sud du lieu de l’incident dans la chefferie de Walendu Bindi.

C’est vers 18 heures locales que les trois véhicules sont tombés dans l’embuscade de ces présumés miliciens FRPI.

Les deux femmes mortes ont été touchées par les balles pendant qu’elles tentaient de s’enfuir dans la brousse.

«Les miliciens sont venus nous piller et tuer. Ils avaient porté des tenues des FARDC. Ils ont tué deux femmes », a témoigné un rescapé.

Des soldats des FARDC en poste à Songolo sont arrivés sur le lieu de l’incident après la fuite des assaillants.

La société civile du territoire d’Irumu condamne cette attaque et appelle les autorités militaires à augmenter les effectifs de militaires sur l’axe Songolo-Bunia.

«Nous sommes déçus. Nous recommandons aux FARDC de faire des patrouilles mixtes avec les casques bleus de la Monusco. Le tronçon Songolo-Bunia alimente la ville de Bunia en denrées alimentaires. Les FARDC sont obligées d’assurer la protection de la population et ses biens», a indiqué le président de la société civile d’Irumu, Gily Gotabo.

Cet incident survient trois jours seulement après que le gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa Saïdi, avait appelé les responsables des églises à participer à la lutte contre l’insécurité en dénonçant les personnes suspectées de participer aux attaques armées ainsi que celles qui détiennent illégalement des armes.

Il avait lancé cet appel à l’issue d’une réunion de concertation avec certains leaders religieux de l’Ituri.

Jean Bamanisa avait également demandé à la population d’être vigilante pour signaler aux services de sécurité les comportements susceptibles de perturber la sécurité dans la région.

Democratic Republic of the Congo: RDC : les Nations unies engagées à financer les élections

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

« Nous allons une fois de plus voir dans quelle mesure nous pouvons mobiliser la communauté internationale pour apporter ce qui manque le plus, c’est-à-dire l’argent pour financer ces élections. Nous allons donc contribuer à la mobilisation des fonds pour ces élections », a affirmé mercredi 18 février, le porte-parole intérimaire de la Monusco, Charles Bambara, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies.

Selon Charles Bambara, les Nations unies sont engagées à financer les élections et le chef de la Monusco, Martin Kobler, rencontre régulièrement les ambassadeurs accrédités en République démocratique du Congo pour la mobilisation des fonds.

« Vous savez que les agences des Nations unies sont très mobilisées autour du financement de ces élections. M. Martin Kobler, le chef de la Monusco rencontre très souvent les ambassadeurs accrédités en RDC en séance de travail pour évoquer cela », a ajouté Charles Bambara.

Le porte-parole intérimaire de la Monusco dit croire que « de plus en plus ces rencontres vont monter en puissance pour que les fonds promis par les uns et par les autres puissent être disponibles pour le déroulement de ces élections ».

Lors de la publication jeudi 12 février du calendrier global des élections, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a évalué le coût global des élections à 1 145 408 680 dollars américains.

Democratic Republic of the Congo: Le centre d’analyse et de diagnostic médical de Caritas Goma réduit les cas référés à l’étranger

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Goma, le 17 février 2015 (caritasdev.cd): Pour accéder aux services d’imagerie médicale et de laboratoire de qualité, les habitants de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), doivent aller à l’étranger. Mais Caritas Goma vient de trouver la solution: un diagnostic fiable et de qualité est désormais possible à l’hôpital “Charité maternelle”.

Etre démuni et se faire soigner relève d’un exploit en RDC. C’est à cette dure réalité que sont confrontés les Congolais en général et les habitants de Goma en particulier. De nombreuses personnes au Nord-Kivu (avec ses six millions d’habitants) ne peuvent avoir accès à des analyses et des diagnostics fiables et de qualité pour être prises en charge et soignées correctement à cause de manque d’équipements dans la région.

Nonobstant, les Gomatraciens nantis vont à Mumbai ou à New Delhi (Inde) pour se faire soigner du cancer, du rein, du cerveau ou encore des maladies cardio-vasculaires. Le coût approximatif : chaque candidat au départ débourse près de 30.000 dollars. A cela, il faut ajouter le prix du billet aller-retour : environ 2.000 dollars. D’autres Gomatraciens se font soigner à Kigali (Rwanda), à Kampala (Ouganda) ou à Nairobi (Kenya).

Considérant ce coût, Caritas Goma a, dans son objectif de rapprocher de bons soins à la population, construit, en 2011, un centre d’analyse et de diagnostic doté d’un laboratoire de qualité. Une première dans l’est du pays ! Avec l’appui d’Austrian Help Program (AHP), le centre est érigé dans l’enceinte de l’hôpital général de référence “Charité maternelle” de Caritas Goma. Aujourd’hui, les services de radiologie numérisée, de radiologie dentaire, de mammographie, d’échodoppler, d’échographie… y sont opérationnels. Des services organisés grâce à une équipe formée en Europe, maîtrisant les techniques nouvelles et travaillant dans le strict respect des normes internationales pour assurer un maximum de sécurité.

“Avec des coupes plus fines pour obtenir une meilleur résolution, le scanner permet de réaliser des examens précis, explique Thomas Ndabukiye, responsable du centre. Mais pour y arriver, l’appareil utilise les rayons X. Pour cela, certaines précautions doivent être prises pour assurer la sécurité notamment des femmes enceintes”.

L’Austrian Help Program a équipé le centre en matériels d’échographie, de radiologie et de radioscopie. Cependant, le laboratoire était resté souffrant, sans équipement. C’est ainsi que Caritas Goma a, en 2013, sollicité l’aide de Caritas Belgique pour l’achat de matériels et réactifs ad hoc. Grâce à financement, le laboratoire réalise des analyses antibiogrammes, biochimiques, immunologiques, ionogrammes, hématologiques, hormonogrammes. Mais aussi de culture, de coagulation sanguine ou encore de marqueur de tumeurs.

Aujourd’hui, c’est tout Goma et ses environs qui sont bénéficiaires directs des services rendus par le centre. Car à partir de 5 dollars, un patient peut se faire diagnostiquer selon l’examen demandé par un médecin. Le centre est installé dans un hôpital dont le taux d’occupation tourne autour de 96 à 112% par mois. Et enregistre, pendant la même période, plus de 350 accouchements et analyse quelque 2.500 examens demandés. Une situation qui, selon l’Inspection provinciale de la Santé du Nord-Kivu, a réduit de 70% les cas référés à l’étranger.

Democratic Republic of the Congo: Katanga : environ une centaine de mineures violées en janvier, selon des ONG

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Près d’une centaine de mineures ont été violées en janvier dernier dans les territoires de Kalemie, Moba et Pweto au Katanga. L’ONG « Assistance multisectorielle » a livré ces chiffres dimanche 15 février. D’après cette ONG, dix mineures ont été violées dans le territoire de Kalemie en en janvier dernier. Dix-sept à Moba et soixante-cinq à Pweto. Concernant le territoire de Pweto, l’ONGDH Libertas a noté pour sa part avoir enregistré soixante-onze cas de viols. De façon générale, note «Assistance multi-sectorielle», les présumés auteurs de ces viols sont des civils, des soldats et des combattants des groupes armés. Pour le cas de Pweto, soixante-quatre cas impliquent des civils, six des miliciens Maï-Maï et un cas implique trois policiers, a affirmé le président de Libertas, Delphin Lwembe. A en croire Delphin Lwembe, ces trois policiers ont violé une mineure alors que celle-ci était détenue dans un cachot.

Democratic Republic of the Congo: Kasaï Occidental: Caritas et UNICEF dotent six écoles de Luebo des ouvrages d’assainissement de base

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Jeudi, 19 Février 2015 08:09

Luebo, le 19 février 2015 (caritasdev.cd) : 2.058 enfants, filles et garçons, de six écoles primaires de la Cité de Luebo, dans la Province du Kasaï Occidental, ont accès à des latrines propres avec un système de lave-mains susceptible de les mettre à l’abri des maladies d’origine hydrique. C’est grâce au projet « Ecole Assainie » exécuté par Caritas Luebo, sur financement de l’UNICEF /Kasaï Occidental, rapporte caritasdev.cd.

L’objectif de ce projet est de doter des écoles primaires des ouvrages d’assainissement de base et du système de lave-mains pour promouvoir les pratiques hygiéniques nécessaires afin que l’environnement scolaire soit favorable au développement éducatif des enfants. Cela dans le but de les mettre à l’abri des maladies des mains sales.

Les populations bénéficiaires sont d’abord les élèves de 6 écoles primaires de trois Sous-Divisions et tous les membres de ces Communautés.

Par rapport à la localisation, deux écoles appartenant à la Sous-Division de Kananga sont au quartier Malole et au village Tshimpidinga dans la Commune de Kananga. 3 écoles font partie de la Sous-division de Kazumba Centre et sont situées toutes à Bilomba, paroisse Saint Bemjamin. Enfin, une école se trouve dans la Sous-division de Luebo, à la cité de Luebo.

Benitha Tandundu

Democratic Republic of the Congo: Ituri: une attaque des Maï-Maï fait 4 morts à Ezekere

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Des Maï-Maï ont tué quatre personnes et blessé grièvement plus de dix autres, dans la nuit de mardi 17 février, au terme d’une incursion à Ezekere, localité située à plus de 30 km au Nord de Bunia, dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Selon la société civile de Djugu, ces assaillants ont également incendié plus de 20 maisons et pillé des biens de la population en tirant à balles réelles dans toutes les directions avant de se retirer dans la brousse.

Les miliciens étaient munis de fusils et d’autres armes blanches. « Des inciviques armés ont fait irruption à Ezekere. Une position des FARDC est loin de ce milieu là », a indiqué le président de la société civile de Djugu, Jules Tsuba. Pour sa part, le député national élu du territoire de Djugu, Raymond Tshedya Pataye, qualifie cette situation « d’insupportable » et condamne cette incursion.
Cet élu invite le gouvernement de la province Orientale à doter les services de sécurité de moyens nécessaires pour leur permettre de renforcer la lute contre le banditisme armé à Djugu : «Nous déplorons et dénonçons ce qui s’est passé dans ce groupement. Le gouvernement provincial doit équiper les services spécialisés de l’État pour un bon travail. A leur tour, ces services étatiques doivent doubler des efforts pour qu”ils arrivent à mettre hors d’état de nuire tous les malfrats qui viennent nous “insécuriser” dans le territoire de Djugu ».

Les autorités locales ignorent encore le mobile de cette attaque.
Cet incident survient sept mois après que la campagne de désarmement volontaire des civils dans le district de l’Ituri avait permis de récupérer quatre-vingt-cinq armes à feu des mains des civils, à Djugu.
Parmi les quatre-vingt-cinq armes à feu récupérées, on comptait des fusils d’assaut, des bombes, des grenades, des mines et deux mille six cent quatre-vingt-sept cartouches.


Sierra Leone: Outbreak Bulletin - Vol. 4 Issue 6, December 2014

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Source: World Health Organization
Country: Algeria, Angola, Benin, Burundi, Central African Republic, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Equatorial Guinea, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritius, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, South Africa, South Sudan, Togo, United Republic of Tanzania

Epidemic prone diseases remain to be serious public health threats to Mem- ber States in the African region. In response to these threats, Member States through the adoption and implementation of the Integrated Diseases Surveil- lance and Response Strategy and the International Health Regulations, con- tinue to strengthen their public health emergency response systems and struc- tures. In this issue, a summary of acute public health events that occurred dur- ing the course of 2014 is provided

In this issue:

Overview of major outbreaks in the WHO African Region:
Ebola
Cholera
Meningitis
Polio

I. Introduction

Epidemic prone diseases remain to be serious public health threats to Mem- ber States in the African region. In response to these threats, Member States through the adoption and implementation of the Integrated Diseases Surveil- lance and Response Strategy and the International Health Regulations, con- tinue to strengthen their public health emergency response systems and struc- tures. In this issue, a summary of acute public health events that occurred dur- ing the course of 2014 is provided.

Democratic Republic of the Congo: L’école de police de Mugunga a diplômé des officiers de police judiciaire spécialisés dans la lutte contre les violences sexuelles

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Source: UN Development Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

C’est sous une pluie battante que les apprenants, officiers de police judiciaire, de l’école de police de Mugunga à Goma, ont effectué le défilé marquant la fin de trois mois de formation. Ils étaient 59 au total dont 7 femmes, provenant de 7 unités. Ils ont acquis des compétences nécessaires qui vont leur permettre d’améliorer les services judiciaires rendus aux victimes de violences sexuelles.

"La formation que je viens de suivre à l’école de police de Mugunga va changer ma façon de travailler sur le terrain. J’ai appris que le travail d’enquête sur des cas de violences sexuelles doit se faire en équipe. Il faut une certaine célérité dans la transmission du dossier à la justice. J’ai appris également des méthodes scientifiques de collecte des indices et des preuves en matière de violences sexuelles", déclare une apprenante venue de l’Ituri à l’issue de la clôture de formation.

Sur financement du gouvernement canadien et du Bureau for Crisis Prevention and Recovery (BCPR) pour un coût de 120 000 $, les apprenants recrutés sur concours ont appris de nouvelles approches et techniques dans la qualification des infractions liées aux violences sexuelles et basées sur le Genre. Ils provenaient des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de la Province Orientale. Le PNUD a assuré la logistique comme partenaire de mise en œuvre dans la gestion de fonds alloué dans le cadre du Programme conjoint de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre en République démocratique du Congo.

"La spécificité de la formation dans l’aspect juridique réside dans le fait que nous sommes la première promotions des officiers de police judiciaire formés sur le protocole de Londres en matière de violences sexuelles", explique un apprenant. Ce protocole international porte sur les enquêtes et la collecte d’informations sur le viol et les violences sexuelles dans les zones de conflit et la nécessité de rechercher et de poursuivre en justice, toute personne accusée de crimes graves tels que le viol et les violences sexuelles, indépendamment de sa nationalité, ou du lieu où elle se trouve dans le monde.

Le général Bandombe, directeur adjoint chargé de la formation au sein de la police nationale congolaise a affirmé que la police congolaise est appelée bannir avec hargne et sévérité les violences sexuelles dans nos mœurs. Il a également insisté sur le fait que toutes les personnes formées soient affectées aux unités de lutte contre les violences sexuelles. "La peur doit changer de camp", a-t-il dit.

Marc Ngwanza

Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu: beaucoup de dossiers judiciaires sans procès à Rutshuru

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les juridictions secondaires, civiles et militaires du Nord-Kivu font face à d’énormes difficultés au niveau de leur fonctionnement, notamment en ce qui concerne l’organisation des audiences foraines [hors des palais de justice] dans les territoires. Dans le cas du territoire de Rutshuru, par exemple, une vingtaine de dossiers sont actuellement fixés au tribunal sur une centaine en souffrance à l’auditorat. Plusieurs autres dossiers trainent dans ces juridictions et les responsables ne savent pas quoi faire.

Faute de moyens logistiques et financiers, les juridictions civiles et militaires ne peuvent pas organiser elles-mêmes des audiences foraines à travers la province, affirment des sources proches de l’auditorat militaire.

Cette situation a pour conséquence, notamment le retard observé dans l’instruction de plusieurs dossiers et la détention prolongée des prévenus dans différentes cachots et lieux de détention de la province.

Grâce au soutien de la Monusco, du PNUD ou de certaines ONG internationales, les juridictions parviennent tout de même à organiser des procès en audience foraine. Henri Mashagiro, qui s’occupe de ce volet au PNUD, explique la procédure d’accès aux fonds lorsqu’il faut organiser des chambres foraines dans l’arrière-pays:

«C’est la juridiction qui évalue dans les différents territoires les types de crimes qui y sont commis et nous soumet les demandes d’appui. Et sur base de ces demandes que nous, nous agissons. C’est le cas, par exemple actuellement à Kitchanga, où il y a une audience foraine.»

Face aux nombreux abus et violations commis à travers la province, les victimes souhaitent qu’il y ait diligence dans le traitement de leurs dossiers. Elles espèrent ainsi être rapidement rétablies dans leurs droits, à travers les jugements rendus par les cours et tribunaux civils ou militaires.

Democratic Republic of the Congo: Insertion d’un nouveau programme d’enseignement technique à Isangi

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Dix-huit écoles d’enseignement techniques d’Isangi, territoire situé à près de 125 km de la ville de Kisangani (Province Orientale) bénéficient d’un nouveau programme d’enseignement. Ce programme de la réforme est mis en place par le gouvernement congolais en partenariat avec la Coopération Technique Belge (CTB).

Le point sur l’insertion de ce nouveau programme dans cet entretien que Jody Nkashama a eu avec le professeur Isaac Bandombele, secrétaire général académique de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP/Kisangani).

Ecouter

World: Natural Resources and Conflict: A Guide for Mediation Practitioners

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Source: UN Environment Programme, UN Department of Political Affairs
Country: Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Guatemala, India, Indonesia, Iran (Islamic Republic of), Liberia, Mali, Mauritania, Mozambique, Nepal, Pakistan, Papua New Guinea, Senegal, Sudan, World

Mediation Can Prevent, Resolve Natural Resources Disputes New UN Guide Launched

Drawing on decades of experience in the field of mediation of natural resource conflicts, the Guide provides best practices and strategies for mediating different types of resource conflicts.

New York/Geneva/Nairobi, 19 February 2015 - Natural resources such as land, timber, water as well as extractive resources have played an important role in igniting and prolonging conflict - particularly in fragile states where management and oversight of such resources is often weak. In parallel, there is a growing recognition of the role of mediation for preventing and resolving natural resource conflicts.

In an effort to provide mediation professionals with good practices and strategies in this context, the UN Department of Political Affairs (DPA) and the UN Environment Programmed (UNEP) have jointly produced a landmark publication entitled: "Natural Resources and Conflict: A Guide for Mediation Practitioners."

Drawing on decades of experience in the field of mediation of natural resource conflicts, the Guide provides best practices and strategies for mediating different types of resource conflicts - whether those disagreements are violent, have the potential to turn violent, or are part of a larger political struggle, including within a peace process.

"Mediation is a vital tool in preventing and resolving conflicts," says UN Under-Secretary-General for Political Affairs, Jeffrey Feltman. "Yet for various reasons it is underutilized in the context of conflicts involving natural resources. This Guide helps bridge the gap. It intends to equip mediators and mediation practitioners with practical advice, tools and strategies they may need."

"This is a timely analysis," said UN Under-Secretary-General and UNEP Executive Director Achim Steiner." With climate change, rapid population growth, and environmental degradation placing new pressures on environmental and social systems, effectively preventing and resolving resource conflicts has never been more urgent. Mediation can be particularly effective in helping parties identify ways to maximize and share resource benefits."

By focusing on a broad range of benefits tied to natural resources, including employment opportunities, revenue, services, access and infrastructure, mediators have been able to get past zero-sum positions to options that yield mutual gain.

Similarly, moving discussions away from political and ideological topics towards more technical aspects of resource disputes can be a powerful tactic to progress negotiations. Technical aspects may include resource quality, quantity, or consumption and demand trends - all factors that can be objectively assessed.

Helping to identify paths towards resolution through mediation and third-party involvement, the DPA-UNEP Guide can also be used by diverse stakeholders and natural resource management experts considering a mediated solution to a resource dispute, ranging from governments and companies to communities and nongovernmental organizations.

The Guide can be downloaded from:

www.peacemaker.un.org

www.postconflict.unep.ch

For more information, please contact:

UNEP: Shereen Zorba, Head, News and Media. Tel. +254 788 526000; unepnewsdesk@unep.org

UN DPA: peacemaker@un.org

Notes to the editor:

Mediating Natural Resource Conflicts is a collaborative research project undertaken by the Policy and Mediation Division of the United Nations Department of Political Affairs (DPA/PMD) and the Environmental Cooperation for Peacebuilding initiative of the United Nations Environment Programme (UNEP).

The project has received support from Columbia University's Center for International Conflict Resolution (CICR), the Centre for Humanitarian Dialogue (HD), and the EU-UN Partnership on Land, Natural Resources and Conflict Prevention. The Governments of Finland and Italy as well as the European Union also contributed to the project.

This guide is being published in two formats. A compact version containing only the core guidance (Part A) and short practical examples that can be used by mediators as a reference for structuring mediation processes, sharing the methodology with key stakeholders, and delivering training. The longer version of the report includes the core guidance plus nine detailed case studies (Part B) that demonstrate how different strategies and good practices have been combined in flagship mediation processes.

Democratic Republic of the Congo: Comment accélérer les progrès contre la malnutrition des enfants ?

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on FEBRUARY 19, 2015 by ERIC ALAIN ATEGBO

C’est aujourd’hui le lancement officiel à Cotonou (Bénin) du Rapport mondial sur la nutrition 2014. Entretien avec Eric Alain Ategbo, Chef du programme nutrition de l’UNICEF RDC, sur la situation actuelle et les perspectives offertes par le Rapport.

Que sait-on de la malnutrition des enfants congolais aujourd’hui ?

D’après la dernière Enquête de Démographie et de Santé (EDS 2013-2014), la prévalence de la malnutrition aigüe n’a connue qu’une diminution modeste, passant de 10% en 2007, à 8% en 2013. Cette situation est préoccupante car il faut savoir que les enfants qui souffrent de malnutrition aigüe sévère ont 5 à 20% plus de chances de mourir que les autres enfants (d’après l’Organisation Mondiale de la Santé).

Quant au taux de malnutrition chronique qu’on appelle plus simplement le retard de croissance, il n’a pas connu de baisse dans les dix dernières années et est restée à un niveau élevé estimé à 43%. Cette forme de malnutrition qui est perçu à tort comme le résultat de la génétique, compromet le bon développement physique et psychomoteur de l’enfant et est une des facteurs de la mortalité des enfants.

Un enfant mal nourri deviendra un adulte prédisposé à un certain nombre de maladies chroniques (diabète, hypertension et maladies cardio-vasculaires) et un adulte qui aura une productivité économique réduite.

Des progrès ont-ils été réalisés dans la lutte contre la malnutrition dans le pays ?

Oui, la dernière Enquête de Démographie et de Santé (EDS 2013-2014) a mis en évidence, quelques progrès notables dans le domaine de la santé : le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a tout de même été réduit de 30%.

Dans le domaine de la nutrition plus précisément, deux améliorations sont à noter. Entre 2007 et 2013, la proportion des nouveau-nés nourris exclusivement par l’allaitement maternel est passée de 37% à 48% : l’allaitement maternel est la méthode d’alimentation naturelle recommandée pour tous les nourrissons car elle permet d’éviter les maladies et de réduire les risques de décès.

En outre, au cours de la dernière décennie, la RDC a réussi à supplémenter en vitamine A, deux fois par an, la quasi-totalité des enfants âgés de 6 à 59 mois. Malheureusement, les progrès réalisés restent marginaux et les groupes vulnérables restent confrontés à de fortes prévalences de malnutrition.

Quels sont les enjeux pour le développement de la RDC ?

La malnutrition constitue un véritable défi pour la RDC de la même manière qu’elle l’est pour le reste du monde. Le rapport 2014 dont le lancement se fait aujourd’hui indique en effet qu’à l’échelle nationale, la malnutrition entraine une perte de 11% du Produit Intérieur Brut (PIB).

La malnutrition affecte l’organisme, l’économie et menace l’avenir. Sa prévalence menace donc de nuire gravement aux ambitions de la RDC en matière de développement durable.

Il faut bien comprendre que, plus qu’un problème de santé publique, toute forme de malnutrition des femmes et des enfants particulièrement, constituent un réel obstacle au développement national qu’il convient de lever en urgence, comme préoccupation prioritaire.

Quelles recommandations peut-on tirer du rapport mondial pour lutter contre la malnutrition en RDC ?

Afin d’accélérer les progrès dans le domaine de la réduction de la malnutrition, le Rapport 2014 sur la Nutrition Mondiale recommande les mesures suivantes :

*Nouer des partenariats et établir des alliances solides pour réduire la malnutrition.

*Investir plus dans la nutrition car les bénéfices des investissements dans l’infrastructure humaine (nutrition) sont hautement compétitifs par rapport à ceux dans l’infrastructure lourde, les routes, les bâtiments et l’irrigation par exemple

*Renforcer les capacités des intervenants en nutrition pour des résultats beaucoup plus palpables

*Augmenter la part des investissements liés à la nutrition dans les secteurs de l’agriculture, la protection, l’eau, l’assainissement, l’hygiène et les programmes d’autonomisation des femmes.

*Renforcer la redevabilité en matière de nutrition. A l’échelle nationale, la législation, les politiques et les chartes constituent une infrastructure de redevabilité pour toutes les parties prenantes de la nutrition. Des données de qualité sont les ingrédients de base de la redevabilité car « tous ce qui est mesuré est fait ».

Il est essentiel que la RDC s’approprie ces recommandations du Rapport 2014 sur la Nutrition Mondiale afin d’accélérer la réduction de la malnutrition au sein des groupes vulnérables.

Democratic Republic of the Congo: Le VIH/SIDA chez les adolescents : une stratégie prometteuse pour le dépistage volontaire

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on FEBRUARY 18, 2015 by RACHEL NDAYA

La problématique du VIH chez les Jeunes en RDC c’est que le manque de maturité émotionnelle à laquelle ils font face les expose à avoir des relations quelquefois non planifiées. Une simple curiosité tout comme le désir d’agir à l’instar des autres sont autant d’éléments qui peuvent déterminer le comportement sexuel des jeunes.

Ce qui est le plus inquiétant c’est que très souvent ces jeunes réalisent leur première expérience sexuelle en ignorant l’existence des IST, notamment du VIH/SIDA. Avant même que l’enfant n’atteigne l’âge de l’adolescence, il devrait être informé des risques liés à un comportement sexuel actif. Parce qu’il est un risque majeur, les enfants devraient être conscient de l’existence du VIH/SIDA et connaître les moyens de s’en prémunir.

Le dépistage est la porte d’entrée de la prévention car connaître son statut sérologique contraint la personne à adopter un comportement responsable. L’importance du dépistage est méconnue des communautés.

Nombreux sont ceux aussi qui savent combien il est important de se faire dépister mais qui sont réticents à le faire. Le poids de la stigmatisation et de la discrimination pèse encore beaucoup et le manque de discrétion et d’anonymat des services des centres de santé les décourage.

Nous avons profité de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, pour sensibiliser un maximum de jeunes du Bas Congo à l’adoption de comportements responsables qui commence par le dépistage volontaire et l’utilisation correcte et systématique des préservatifs.

Pour contourner la réticence des adolescents et jeunes à aller vers les centres de santé pour se faire dépister, notre stratégie était de rapprocher ce service de leur lieu de divertissement. Les jeunes étaient ravis. C’est la première fois qu’une telle activité se produisait sur la plage, à Muanda au bord de l’Océan Atlantique.

Concrètement, cette journée nous a permis, à travers notre Campagne de Sensibilisation pour une Génération sans Sida de sensibiliser les jeunes à la Prévention de la transmission de la maladie de la mère à l’enfant (PTME) et à la planification familiale. Nous avons organisé un dépistage volontaire et une distribution de préservatifs pour les jeunes.

Plus de 200 adolescents et jeunes dépistés en 2 jours

Profitant des habitudes locales – les jeunes fréquentent beaucoup la plage les weekends – nous avons informé les jeunes, juste avant le week-end, en faisant du porte-à-porte dans les quartiers environnants la plage. Grâce à cela, plus de 500 personnes se sont déplacées à la plage durant ce weekend.

Les adolescents et jeunes ont émis le vœu de voir s’implanter des centres communautaires pour le Conseil et le Dépistage Volontaire (CDV) proches de chez eux, plutôt que d’être orientés vers les centres de santé. Dans les centres de santé, ils ont peur d’être jugés par le personnel médical, ou que leur anonymat ne soit pas respecté.

Le Conseil pour le Dépistage Volontaire (CDV) s’est installé directement sur la plage, ce qui a permis au Réseau des Associations Congolaises des Jeunes contre le Sida de dépister plus de 200 adolescents et jeunes en 2 jours. Trois jeunes ont été testés positifs, dont l’une venait de Cabinda en Angola. Tous étaient des nouveaux cas.

De nombreuses leçons ont été apprises

  • Les jeunes constituent une cible particulière avec des problèmes spécifiques ;

  • Les jeunes s’expriment librement entre eux par contre ils sont timides et/ou renferment devant les adultes ou leurs parents ;

  • Ils utilisent facilement les services disponibles dans leur environnement.

Il nous reste de nombreux défis à relever

  • Véhiculer l’information auprès de tous les jeunes ;

  • Réduire le poids de la discrimination et la stigmatisation dus à l’infection au VIH et SIDA ;

  • Accentuer la prévention auprès des futurs géniteurs que sont les adolescents et les jeunes ;

  • Accentuer la stratégie des centres de conseil et dépistage volontaire mobiles dans les milieux de loisir et d’attraction des adolescents et jeunes ;

  • Installer le service de CDV dans le milieu de jeune pour maximiser leur utilisation ;

  • Faire passer aux jeunes et adolescents des messages spécialement conçus pour eux ;

  • Offrir aux jeunes des services tenus par leurs pairs.

La Journée Mondiale de lutte contre le VIH/Sida (JMS) est organisée chaque 1er décembre. En ce jour le monde entier s’arrête et, à travers tous les acteurs engagés dans la lutte contre le virus, fait un focus sur l’évolution de la maladie et sensibilise les communautés. Sensibiliser les jeunes en âge de procréer sur le risque de contamination est une garantie sur les prochaines naissances, d’une génération sans sida.

Nous, les membres du Réseau des Associations Congolaises des Jeunes contre le Sida (RACOJ), combattons le VIH/Sida chez les jeunes et les adolescents, et favorisons la mise sous traitement des nouveaux cas. Nous avons mené une Campagne de Sensibilisation pour une Génération sans Sida dans 12 zones de santé à travers la RDC en novembre-décembre 2014, avec l’appui de l’UNICEF.


Democratic Republic of the Congo: HIV/AIDS and youth: a promising strategy for voluntary testing

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on FEBRUARY 18, 2015 by RACHEL NDAYA

In the DRC, the problems of HIV transmission are due in part to a lack of emotional maturity in youth, which sometimes exposes them to unplanned relations. A simple curiosity and the desire to imitate the behavior of others are factors that can determine the sexual behaviors of young people.

The most worrying aspect is that, very often, youth have their first sexual experiences, without knowing about the existence of STIs, including HIV/AIDS. Before children become adolescents, they should be informed of the risks associated with active sexual behaviors. As it is a major risk, children should be aware of HIV/AIDS and should know how to protect themselves from it.

Screening is the first step toward prevention, because knowing one’s HIV status obliges that person to practice responsible behaviors. The importance of screening is little known in many communities. Those who do know how important it is to get tested are often reluctant to do so. The impacts of discrimination and stigmatization loom large, which, combined with the lack of discretion and anonymity at health care centers, discourages testing.

We took advantage of World AIDS Day as an opportunity to educate many young people in Bas Congo on the adoption of responsible behaviors, beginning with voluntary testing and using condoms correctly and consistently. To circumnavigate the reluctance of adolescents and young people to get tested at health centers, our strategy was to bring this service to their usual leisure locations. Young people were delighted. It was the first time that such an activity took place on the beach in Muanda on the Atlantic coast.

In concrete terms, the day allowed us, through our Outreach Campaign for an AIDS-Free Generation, to raise awareness among youths about the prevention of mother to child transmission (PMTCT) and about family planning. In observance of the day, we organized voluntary testing and condom distribution for youth.

More than 200 adolescents tested in 2 days

Taking advantage of local customs – young people flock to the beach on the weekends – we informed the youth about the activities just before the weekend, by going door to door in the neighborhoods surrounding the beach. Thanks to this, more than 500 people went to the beach over the weekend.

Adolescents and youths expressed the wish to see new community centers for voluntary counseling and testing (VCT) develop in nearby neighborhoods, rather than being referred to health centers. In the health centers, they are afraid that medical personnel will judge them or that their privacy will not be respected.

The voluntary counseling and testing (VCT) center was installed directly on the beach, which enabled the Network of Congolese Youth Associations against AIDS (Réseau des Associations Congolaises des Jeunes contre le Sida – RACOJ/SIDA) to test more than 200 adolescents and youths in 2 days. Three youths tested positive, one of whom came from Cabinda in Angola. All three were new cases.

Many lessons were learned:

Young people constitute a particular target with specific problems,

Young people express themselves freely among each other, but they are shy and/or contained in front of their parents or other adults,

They readily use those service available within their own environments.

We still have many challenges to overcome:

Convey information to all young people;

Reduce the burdens of discrimination and stigmatization caused by HIV and AIDS;

Emphasize prevention among future progenitors, who are adolescents and youth;

Emphasize the strategy of using mobile voluntary counseling and testing centers in recreational environments to attract adolescents and youths;

Install VCT centers in the center of those locations frequented by youths to maximize their use;

Develop awareness raising messages specifically designed for adolescents and youths;

Provide youth with those services requested by their peers.

World AIDS Day is held on December 1st each year. On this day, the whole world pauses, and through those actors engaged in the fight against the virus, focuses on the evolution of the disease and educates communities. Educating young people of childbearing age on the risk of infection is a guarantee that future newborns will be part of an AIDS-free generation.

We, members of the Network of Congolese Youth Associations Against AIDS (RACOJ in French), fight HIV/AIDS among youth and adolescents and encourage treatment for new cases. We conducted an Outreach Campaign for an AIDS-Free Generation in 12 health zones across the DRC in November and December 2014, with support from UNICEF.

World: Disasters and Conflicts Policy and Field Updates July - December 2014

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Source: UN Environment Programme
Country: Afghanistan, Bangladesh, Democratic Republic of the Congo, Haiti, Madagascar, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World

TABLE OF CONTENTS

CHAPTER 1
Post-Crisis Environmental Assessment

CHAPTER 2
Post-Crisis Environmental Recovery

CHAPTER 3
Environmental Cooperation for Peacebuilding

CHAPTER 4
Disaster Risk Reduction

CHAPTER 5
The Environment and Security Initiative (ENVSEC)

Democratic Republic of the Congo: Equateur : deux localités du Sud-Ubangi appelées à la réconciliation

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le président du regroupement de parlementaires de l’Equateur, Nicolas Akpanza, appelle les populations de Ngbada, en territoire de Kungu et de Lingotebe, dans celui de Gemena (Equateur) à la paix et à la réconciliation. Il a lancé cet appel, jeudi 19 février à Kinshasa, trois semaines après les affrontements entre les populations de ces deux villages.

Nicolas Akpanza a indiqué que ces habitants, condamnés par le destin à vivre ensemble, ne peuvent que conjuguer leurs efforts pour promouvoir la concorde et la paix entre eux.

De retour d’une mission de pacification dans cette contrée, le président du regroupement des parlementaires de l’Equateur a par ailleurs rappelé à ces populations en conflit leurs engagements pris pour une vie commune dans la paix pour le développement de leur territoire.

«Nous avons fait huit jours avec nos frères et sœurs de deux groupements. Effectivement se sont des frères et sœurs qui s’aiment. Ils se sont lavé les mains, ils se sont donné des accolades, ils ont chanté, nous avons même dansé ensemble. Ils ont juré que la paix doit nécessairement régner dans leurs localités respectives », a témoigné Nicolas Akpanza de retour d’une mission de bons offices dans le Sud-Ubangi.

Il a indiqué que peu importe les différends qui peuvent surgir, les habitants de Ngbada et ceux de Lingotebe doivent se montrer responsable vis-à-vis de ce qui se passe au sein de leur contrée.

« Là où il n’y a pas paix, il n’y a pas développement, là il y a paix, il y a un effort de développement, non seulement de la contrée mais aussi de tout le territoire national », a poursuivi Nicolas Akpanza. En décembre dernier, cinq personnes, dont une femme, avaient trouvé la mort au terme des accrochages entre les villages Ngbada et Lingotebe.

Une force mixte FARDC-police nationale avait été dépêchée fin janvier dernier à Lingotebe et à Ngbada dans le district du Sud-Ubangi, pour maîtriser la tension actuelle en attendant l’arrivée des autorités politiques et administratives.​

Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo: Personnes déplacées internes et retournées (Décembre 2014)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

De la Province Orientale au Katanga ce sont plus de 2,7 millions de personnes déplacées à l’interieur de ces 5 provinces qui forment une poudrière humanitaire depuis plus de 10 ans. Par avions, routes, pirogues, à pied, la communauté humanitaire a emaillé l’est du pays pour apporter aide et assistance à toutes ces personnes.

Democratic Republic of the Congo: Katanga: nouveau bilan des affrontements pygmées-bantous à Sengatchimbu, 7 morts

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le bilan des affrontements entre pygmées et bantous la semaine dernière à Sengatchimbu a été revu à la hausse. Les premières sources avaient évoqué un bilan de 6 morts. Le conseil de sécurité du territoire de Manono parle à présent de sept morts et douze blessés. Selon l’administrateur du territoire de Manono, ce sont des pygmées armés de flèches qui ont attaqué la localité. Mais il ne donne pas les raisons de cette attaque. « Les pygmées ont attaqué, ils avaient des flèches. Sur place, ils avaient tué six personnes. Ils sont allés dans un autre village de Kyadia où ils ont tué une personne », raconte-t-il. Pygmées et bantous s’affrontent régulièrement depuis plusieurs mois dans ce territoire de Manono. Des affrontements qui font des morts et obligent de nombreux habitants de la région à se déplacer. En août 2014, le chef de la Monusco a invité les deux communautés à mettre fin à ce cycle de violences. « Personne n’a le droit d’utiliser la violence, ni les pygmées, ni les Lubas, pour résoudre des conflits. Il faut vivre dans un pays ensemble. Il faut résoudre les conflits pacifiquement », avait-il plaidé. Quelques jours auparavant, le ministre de l’Intérieur avait exprimé la volonté du gouvernement d’arrêter les auteurs cités dans ce conflit.

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