Quantcast
Channel: ReliefWeb - Updates on Democratic Republic of the Congo
Viewing all 24936 articles
Browse latest View live

Democratic Republic of the Congo: Katanga : le FNUAP et une ONG locale signent un partenariat dans la lutte contre le cholera

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et l’ONG Action contre la pauvreté (ACP) ont signé samedi 21 février à Lubumbashi au Katanga, un protocole d’accord pour intervenir en urgence dans la lutte et la prévention contre le choléra dans la zone de santé de Mufunga Sampwe, territoire de Mitwaba.

Cinq aires de santé sur les 22 que compte cette zone sont concernées par cette campagne prévue pour deux mois, a affirmé le coordonnateur provincial de l’ACP, Georges Kadinga.​


Democratic Republic of the Congo: Katanga: une pluie accompagnée de vents violents fait 2 morts à Kongolo

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La pluie accompagnée de vents violents qui s’est abattue ce week-end à Kongolo au Nord du Katanga a fait deux morts et plusieurs blessés. Cinq églises évangéliques ont particulièrement été touchées.

Dans la nuit de samedi à dimanche 22 février, un mur d’une église située au quartier Majengo Mapya s’est écroulé, tuant un jeune homme de 17 ans et blessant grièvement trois autres membres de l’église.

Un volontaire de la Croix-Rouge locale rapporte que l’effondrement des murs de quatre autres églises évangéliques de Kongolo a blessés plusieurs autres personnes.

Dans la localité Nzibo, un homme a été tué par la chute d’un arbre arraché par un vent violent. La victime était mariée et père de deux enfants.

World: Resident and Humanitarian Coordinator Positions (23 February 2015)

$
0
0
Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Colombia, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Eritrea, Ethiopia, Haiti, Indonesia, Iraq, Jordan, Lebanon, Libya, Mali, Myanmar, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Somalia, South Sudan, Sri Lanka, Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen

Angola: Zaire: Repatriation process of Angolan former refugees in DRC resumes

$
0
0
Source: Government of Angola
Country: Angola, Democratic Republic of the Congo

Mbanza Congo - The second phase of the voluntary and organized repatriation of the Angolan former refugees in DR Congo was resumed on Thursday in the northern Zaire province, with arrival of the ninth train with 185 people, whose process started on 10 November 2014 at the region.

This was said to Angop on Saturday by the Provincial Director for Assistance and Social Reinsertion in Zaire, Manuel José António.

He said that it enters through the Luvo border post 47 Angolan families integrated by children, adults and elderly people from the localities Matadi, Lucala, Kimpese, Cuilo Ngongo and Lufu Ntoto, region of Bas Congo in DRC.

At least 1.488 Angolan ex-refugees have already returned to the country through Luvo border post, Mbanza Congo, since the beginning of the second phase of the referred process on 10 November in 2014.

The voluntary and organized repatriation process of these compatriots is taking place under jurisdiction of the Angolan government, through the Ministry of Assistance and Social Reinsertion (MINARS), in partnership with the HCR.

Democratic Republic of the Congo: Province de l’Equateur/RDC : Situation toujours préoccupante des réfugiés centrafricains dans le camp de Inke

$
0
0
Source: Caritas
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 24 février 2015 (caritasdev.cd) : La situation des réfugiés centrafricains dans le camp de Inke et dans d’autres camps dans la province de l’Equateur reste préoccupante pour la communauté humanitaire. C’est ce qu’a affirmé dans une interview accordée le vendredi 20 février 2015 à caritasdev.cd M. Arsène MINGA de Caritas Congo Asbl. Celui-ci a indiqué à leur sujet dans cette interview (à lire ci-dessous in extenso) que « les besoins sont toujours énormes, malgré les efforts des acteurs humanitaires oeuvrant sur le terrain », rapporte caritasdev.cd Question (Q) :M. Arsène MINGA, vous allez prendre la parole au cours de cette interview pour dire un mot sur la situation des réfugiés centrafricains dans le camp de Inke. Ce camp est situé dans la province de l’Equateur, dans le diocèse de Molegbe, dans le Nord-ouest la RD Congo. Voulez-vous d’abord vous présenter ?
Réponse (R) : Je réponds au nom d’Arsène MINGA. Je suis Chargé de programme au Service des Urgences de la Caritas Congo et Coordonnateur du Projet « Appui multisectoriel aux réfugiés centrafricains dans le Nord -Ubangi, diocèse de Molegbe, Province de l’Equateur, RD Congo ».
Q : Au jour d’aujourd’hui, qu’avez-vous à dire sur la situation de ces réfugiés centrafricains dans le camp de Inke ?
R : La situation des réfugiés centrafricains dans le camp de Inke et dans d’autres camps dans la province de l’Equateur reste préoccupante pour la communauté humanitaire. Les besoins sont toujours énormes, malgré les efforts des acteurs humanitaires oeuvrant sur le terrain.
Q : Voulez-vous rappeler ce que le partenariat entre la Caritas Congo Asbl et la Caritas Allemagne a permis de réaliser comme activités au profit des réfugiés centrafricains à ce jour ?
R : Le partenariat Caritas Congo Asbl et Caritas Allemagne est un partenariat privilégié. La Caritas Allemagne est toujours aux côtés de Caritas Congo chaque fois qu’il y a une catastrophe qui survient quelque part dans le pays. Aux fins de venir en aide aux réfugiés qui fuient la guerre en RCA et arrivent dans le Nord Ubangi, la Caritas Allemagne apporte un appui technique à la Caritas Congo à travers ce Projet « Appui multisectoriel aux réfugiés centrafricains dans le Nord-Ubangi, diocèse de Molegbe, Province de l’Equateur, RD Congo ».

Ce projet a 4 secteurs qui sont :

  • Articles Ménagers Essentiels, secteur qui a permis la distribution des ustensiles de cuisine, des pagnes, savons, etc.

  • Eau, Hygiène et Assainissement ; il s’agit dans ce secteur de la construction de 4 puits d’eau avec pompes manuelles (2 dans le camp de Inke, 2 dans la communauté, dont 1 à l’école)

  • Protection ; il s’agit de la sensibilisation des communautés contre les abus des droits humains - Education, secteur concernant la construction d’une école de 6 classes dotées de 90 bancs pupitres, de 6 tableaux noirs et 4 latrines.

Q : Pensez-vous que les conditions de vie de ces réfugiés posent actuellement problème ? A combien faut-il actuellement les estimer ?
R : De façon générale, les conditions de vie de ces réfugiés restent préoccupantes et ceux-ci font face à de multiples besoins. Il y a de nouveaux cas d’arrivée de réfugiés centrafricains s’étant installés à Bosobolo. Selon les statistiques ceux-ci sont à 30.000. Dans le camp de Inke on compte 11.443 réfugiés. Un nouveau camp va voir le jour à Bili, à plus ou moins 150 kilomètres de Gbadolite.
Q : Quelles sont, selon vous, les difficultés que rencontrent la Caritas Congo Asbl et la Caritas Allemagne en menant leurs activités au profit des réfugiés installés dans le camp de Inke ?
R : Signalons d’abord l’enclavement de la ville de Gbadolite, porte d’entrée pour atteindre le camp. Ceci signifie qu’il n’existe pas une compagnie commerciale desservant régulièrement cette ville. C’est une contrainte pour le suivi du projet. La communication par téléphone et par Internet n’est pas stable. Communiquer avec le reste du monde devient un casse-tête. L’on peut passer deux à trois jours sans couverture téléphonique.
Q : Qu’est-ce qui vous a franchement marqué dans le travail accompli jusqu’ici par la Caritas Congo Asbl et la Caritas Allemagne à Inke au profit des réfugiés centrafricains R : Il y a la collaboration parfaite qui existe entre la Caritas Congo Asbl et le Bureau de la Caritas Allemagne (DCV) en République Démocratique du Congo. La participation de toutes les parties prenantes du projet est active dans la mise en œuvre. Enfin, la franche collaboration existe avec le HCR, le Bureau de la Commission Nationale des Réfugiés/Gbadolite et les autres organisations humanitaires opérant dans le milieu.
Q : Avez-vous un mot particulier à l’endroit des acteurs humanitaires ?
R : Nous pensons que les acteurs humanitaires que nous sommes devront aussi prêter attention aux communautés d’accueil dans nos interventions. Les communautés d’accueil, malgré leurs propres difficultés, ne se sont pas privées de manifester leur solidarité et hospitalité aux réfugiés venus de la RCA. En accueillant ceux-ci chez elles, c’est une souffrance de plus qu’elles endurent pour leur survie.
Q : Ajoutez-vous un mot particulier, à la fin de cette interview ?
R : Je demande que continue le plaidoyer afin de mettre fin à la violence en RCA.

Propos recueillis par JOSEPH KIALA

Central African Republic: Fresh violence displaces almost 50,000 people in Central African Republic

$
0
0
Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

BANGUI, Central African Republic, February 24 (UNHCR) – The UN refugee agency on Tuesday reported that an upsurge in violence in the Central African Republic has forced the displacement of almost 50,000 people since the start of the year.

This includes an estimated 30,000 who have fled their homes and found refuge in other parts of the country and more than 19,200 people who have crossed into the neighbouring Democratic Republic of the Congo's Equateur province.

UNHCR spokesperson Karin de Gruijl, at a press briefing in Geneva, said those displaced within Central African Republic since January had mostly moved to the northern town of Batangafo and to Bambari in the east-central part of the country. Many were escaping violence associated with seasonal movements of livestock and clashes between herders and the local and agricultural populations with the predominantly Christian anti-Balaka militia.

Exacerbating this, some herders have turned to the mainly Muslim Seleka rebel group for protection. In addition, recent military operations forcing ex-Seleka forces out of public buildings in Bria, a town east of Bambari, prompted reprisal attacks on nearby villages. Civilians were caught in the middle and saw their villages, houses and belongings burnt down. People who arrived in Bambari were destitute and distraught. The majority are women and children and some had been hiding in the bush for weeks.

De Gruijl said that UNHCR had distributed relief items to more than 1,170 recently displaced families in Bambari, while 800 families in Batangafo had received emergency kits. "But while the security situation remains precarious, the humanitarian needs are still enormous," Edwards said, adding: "Armed elements enter some of the sites for displaced people in Bambari and Batangafo, threatening people and extorting money."

Some of the displaced live just metres away from their former homes, yet they cannot go back for fear of losing their lives. While most of the local authorities are absent, many public buildings in Bambari are controlled by ex-Seleka forces. "A more robust police and gendarmerie presence is urgently needed to protect civilians and to prevent further killings and acts of retaliation," UNHCR's de Gruijl stressed.

She added that across the border, in the Democratic Republic of the Congo, UNHCR had registered more than 19,200 refugees who had arrived in Bosobolo territory in the north of Equateur as a result of new violence since December in Central African Republic's Kouango district, in Ouaka prefecture.

"Our teams on the ground report the ongoing arrival of refugees who tell us that they fled clashes between the anti-Balaka and ex-Seleka militias in their villages. They say that their houses are being burned and they have no other choice than to flee. If they stay in their villages, they risk being tortured or killed and women are being raped," de Gruijl said.

New arrivals have also been reported in the territory of Mobayi. Some 2,400 refugees have crossed into the Democratic Republic of the Congo, using new entry points in the territories of Mobayi and Bosobolo since February 15. Most are children. They said that they had fled out of fear of violence by ex-Seleka fighters after a disarmament operation in Bria.

UNHCR and its partners are on the ground to set up a new refugee site in the area of Bili, away from the border. Newly arrived refugees currently live in spontaneous settlements on the bank of the Oubangui River, the natural border between the Democratic Republic of the Congo and Central African Republic, with limited access to health care, clean water and food. Children have no access to education.

De Gruijl said UNHCR was organizing emergency assistance, including mobile clinics, and access to potable water while preparing their transfer to the refugee site. The lack of services and logistical challenges in this remote part of northern Democratic Republic of the Congo are making this work even more difficult. The hospital in Bili has only 15 beds and lacks equipment

"Our teams have received alarming reports of sexual violence by armed elements from CAR [Central African Republic]," de Gruijl said, citing the case of three refugee girls kidnapped and raped by armed men. "We fear that there are many more cases that remain unreported. Therefore, relocation of the refugees away from the border is crucial and we call on all partners and the Congolese authorities to deploy all necessary efforts to allow this transfer to take place urgently," she added.

Almost 900,000 people have been forcibly displaced by violence in the Central African Republic. Some 442,000 are displaced inside the country, including more than 50,000 in Bangui, some 35,000 people who fled to Bambari and 33,700 in Batangafo. Some 451,000 are living in exile, mainly in Cameroon, Chad, the Democratic Republic of the Congo and the Republic of the Congo (24,000)

Democratic Republic of the Congo: WFP Democratic Republic of Congo | Brief Reporting period: 01 October – 31 December 2014

$
0
0
Source: World Food Programme
Country: Democratic Republic of the Congo

COUNTRY STRATEGY:

WFP is planning to assist 3.6 million vulnerable people through an emergency relief, early recovery and resilience programme (PRRO 200540), primarily through food distributions and cash or voucher transfers. WFP's Purchase for Progress (P4P) activities in Katanga and Equateur Provinces are ongoing and a new phase is being designed for 2015-2017. WFP is implementing three special operations for the benefit of the humanitarian community: strengthening the coordination of the Logistics Cluster (SO200747); strengthening the coordination of the Food Security Cluster (SO200661); and operating the United Nations Humanitarian Air Services – UNHAS (SO 200789).

WFP has been present in the Democratic Republic of Congo (DRC) since 1973

World: Global Emergency Overview Snapshot 18–24 February 2015

$
0
0
Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bolivia (Plurinational State of), Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Colombia, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, India, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Liberia, Libya, Malawi, Mali, Mauritania, Myanmar, Nicaragua, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sri Lanka, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, World, Yemen

Snapshot 18-24 February 2015

Myanmar: 90,000 people are now reported to have been displaced by continuing violence between government troops and multiple armed groups in Kokang, Shan state. Aid organisations have been subject to attack – seven people were wounded in two separate incidents.

Kenya: The number of cholera cases has risen in the past week to 644, from 186. The outbreak was declared in Homa Bay, Migori, and Nairobi counties on 13 February. 17 people have died, most in Migori, and there are fears that the outbreak will spread due to the lack of safe drinking water.

Nigeria: 564 cholera cases have been reported in Nigeria since January, with a fatality of rate of 8.3%. There has been a resurgence of cases in Kano and Kaduna states. In Borno state, the Nigerian military claims to have taken back Baga, Monguno, and ten other communities from Boko Haram.

Updated: 24/02/2015. Next update: 03/03/2015

Global Emergency Overview Web Interface


Democratic Republic of the Congo: RDC: premières opérations contre les rebelles hutus rwandais dans l'est

$
0
0
Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Bukavu, RD Congo | AFP | mardi 24/02/2015 - 16:10 GMT

par Jean-Baptiste BADERHA

L'armée congolaise a lancé mardi des opérations contre des rebelles hutus rwandais enracinés depuis vingt ans dans l'est de la République démocratique du Congo et accusés de graves crimes.

Annoncée depuis des semaines, cette opération s'annonce compliquée car elle est lancée sans le soutien de la force des Nations unies en RDC, la Monusco, et alors qu'une certaine grogne gagne l'armée dans la région en raison du manque de moyens.

"Les opérations contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont commencé au Sud-Kivu tôt ce matin et vont durer aussi longtemps que ces gens vont résister", a déclaré à l'AFP un officier des Forces armées de la RDC (FARDC) sous le couvert de l'anonymat.

Cet officier et un haut responsable du Sud-Kivu ont précisé que l'armée agissait sans les Casques bleus.

"On va affronter les FDLR dans n'importe quelles conditions", a affirmé l'officier, soulignant que "tous les autres groupes armés réfractaires" à se rendre risqueront également de se voir attaqués par l'armée.

"On entend des détonations ici à Lemera, à une trentaine de kilomètres de Mulenge", a témoigné à l'AFP Innocent Ndaheba, responsable de la Société civile (qui regroupe des associations, des ONG et des syndicats) de la région, selon lequel les FARDC se déployaient "depuis deux jours".

Gode Mutama, un habitant de Mulenge, est inquiet. "On craint les dommages collatéraux de ces attaques. On vit à quelques kilomètres des opérations".

"On a pris des dispositions pour protéger la population", a pour sa part assuré l'officier.

  • Doutes -

L'armée congolaise avait annoncé le 29 janvier qu'elle allait cibler les FDLR, dont des membres sont accusés de participation au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda (800.000 morts selon l'ONU). Cette rébellion est en outre accusée d'exactions, telles que meurtres, viols, enrôlements d'enfants, pillages, en RDC où elle se livre à de lucratifs trafics de bois et d'or.

Les FDLR ne compteraient plus aujourd'hui que 1.500 à 2.000 combattants disséminés essentiellement dans les montagnes boisées du Nord et du Sud-Kivu, deux provinces frontalières du Rwanda déchirées par des conflits armés depuis plus de vingt ans.

La Mission de l'ONU (Monusco) avait promis un soutien logistique, stratégique et opérationnel, mais elle l'a retiré parce que Kinshasa a refusé de changer deux généraux, Bruno Mandevu et Sikabwe Fall, chargés de piloter l'offensive alors qu'ils sont soupçonnés par l'ONU de graves violations des droits de l'Homme.

La communauté internationale avait laissé aux FDLR six mois, jusqu'au 2 janvier, pour déposer les armes et se rendre, mais à peine 300 combattants s'étaient rendus, dont aucun des chefs recherchés par la justice rwandaise et la Cour pénale internationale (CPI).

Les FDLR, qui n'ont plus lancé d'attaque d'envergure contre le Rwanda depuis le début des années 2000, avaient amorcé ce processus de reddition pour se consacrer à une lutte politique et en espérant l'ouverture d'un dialogue avec Kigali. Mais le pouvoir rwandais s'y refuse catégoriquement, estimant que les rebelles constituent toujours une menace pour lui ainsi que pour la région des Grands Lacs.

Des observateurs doutaient de la volonté réelle de Kinshasa de combattre les FDLR avec qui des officiers de l'armée entretiennent des liens étroits, selon des experts de l'ONU. Et en cas d'offensive, ils s'attendaient plus à un simulacre pour calmer les attentes de la communauté internationale.

Un diplomate occidental compte parmi les sceptiques. "Les FDLR constituent désormais plus un groupe économique dont les activités lucratives profitent à tout le monde. Hormis quelques dizaines de +hard-liners+ (de l'aile dure) poursuivis par la CPI, l'essentiel des FDLR est désormais trop bien implanté."

str-hab/mbb/de

Democratic Republic of the Congo: DR Congo launches offensive against Hutu rebels

$
0
0
Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Bukavu, DR Congo | AFP | Tuesday 2/24/2015 - 15:12 GMT

The Democratic Republic of Congo's army on Tuesday launched an assault against Rwandan Hutu rebels in the volatile east of the country, military and official sources said.

"Operations against the FDLR (Democratic Forces for the Liberation of Rwanda) began in South Kivu early this morning and will last as long as these people resist," an officer in the armed forces (FARDC) told AFP, asking not to be named.

"We hear explosions here in Lemera, 30 kilometres from Mulenge," said Innocent Ndaheba, a local leader, referring to towns in South Kivu. "We've seen FARDC deploying over the past two days."

Rwandan rebels have been active in North and South Kivu provinces since older members of the movement fled across the border in 1994.

The Hutu rebels are accused of taking part in the mass slaughter that year of some 800,000 people in Rwanda, mainly from the Tutsi minority, before a Tutsi-led rebel front seized power.

"We're worried about collateral damage from these attacks," said Gode Mutama, who lives in Mulenge. "We live a few kilometres from the operations."

Without elaborating, the army source told AFP: "We have taken steps to protect the population."

An official said the operation began in Uvira in the south of South Kivu and that the Congolese troops were acting without the support of troops in the large UN mission deployed in the DRC.

The army officer confirmed that "unilateral operations" were taking place under the command of Brigadier General Espera Masudi in the Mulenge region, on the Uvira plateau.

The assault was first announced by President Joseph Kabila's regime last month, with strategic, logistical and operational support initially offered by the UN mission MONUSCO which includes a brigade with a special UN mandate to take the offensive against armed groups.

However, MONUSCO withdrew the offer when Kinshasa refused to remove two generals designated to lead the campaign, Bruno Mandevu and Sikabwe Fall, with both men having been accused of abuses by the United Nations.

The FDLR is believed to number between 1,500 and 2,000 fighters. The rebels have been implicated in serious human rights violations, including killings, rape, looting and the forcible enlistment of children, in the two Kivus.

The international community last year told FDLR to surrender by January 2, but barely 300 fighters turned themselves in. They included none of the leaders wanted by Rwandan and international justice.

str-hab/nb/jm/mjs

Democratic Republic of the Congo: Bandundu: 380 morts de tuberculose en 2014

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Environ 380 personnes sont mortes de tuberculose en 2014 sur les 5800 cas enregistrés dans la province sanitaire de Bandundu III, située dans le Sud du Bandundu et regroupant 27 zones de santé. Le médecin coordonnateur de la province sanitaire Bandundu, docteur Patrick Bobanga, a annoncé ces chiffres lundi 23 février à Idiofa au cours d’une réunion de validation des données sur la lèpre et la tuberculose.

Pour le médecin Bobanga, dans la plupart des cas où on a enregistré des décès, le dépistage de la maladie est intervenu en retard.

Le médecin coordonnateur de la province sanitaire Bandundu III plaide pour le dépistage précoce, afin de stopper la propagation de la maladie:

«La personne qui est malade doit être dépistée le plus tôt possible parce qu’on sait qu’une personne malade en contamine au moins 10 [autres]. Il peut affecter plusieurs personnes mais 10 vont développer la maladie, d’après les recherches. Il faut que tout nouveau cas soit soigné correctement dès le début.»

Le docteur Patrick Bobanga affirme que la lutte contre la tuberculose est «une affaire de tous» ; avant de conseiller les malades de «venir au centre de santé très tôt quand on est malade et dès qu’on commence le traitement, le terminer.

Democratic Republic of the Congo: Des hommes armés attaquent un hôpital à Bunia

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Des hommes armés ont attaqué la maternité du Centre médical évangélique de Bunia dans la nuit de dimanche à lundi 23 février. Des sources sur place indiquent que les assaillants ont blessé une infirmière par balle après avoir emporté des habits des bébés et ravi de l’argent aux malades.

Les assaillants auraient surgi dans cet hôpital vers 2 heures du matin. Après avoir immobilisé la sentinelle, ils ont accédé à plusieurs salles en forçant les portes d’entrée.

Selon le médecin responsable de l’hôpital, les hommes armés sont entrés tour à tour dans le bloc opératoire, la salle d’accouchement et la maternité où ils ont emporté les habits des nouveau-nés. « On était paniqué. Nous regrettons nos biens emportés et de l’argent. Nous sommes des malades mais ils n’ont pas eu pitié de nous. Même des petites histoires des enfants ont été emportées », témoigne une patiente présente à l’hôpital lors de l’attaque.

Les assaillants ont tiré sur une infirmière qui venait d’administrer des soins à un malade.

« Je voulais ouvrir la porte pour voir à l’extérieur si la sentinelle est là. En ouvrant la porte, il y avait un soldat devant la porte qui a tiré sur moi. Gloire à Dieu parce que je suis en vie », raconte l’infirmière.

Le médecin directeur de l’hôpital, Dr Huges Fariala, regrette que les forces de l’ordre ne soient pas arrivées à temps alors que les autorités ont été informées de l’attaque.

« Ils ont fait au moins 30 à 45 minutes à l’hôpital. On a fait appel aux autorités compétentes. Ils ne sont pas arrivés à temps », déplore-t-il.

Après leur attaque, ces hommes armés se sont enfuis.

Democratic Republic of the Congo: RDC : premières opérations contre les rebelles hutu rwandais dans l'est

$
0
0
Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Bukavu, RD Congo | AFP | mardi 24/02/2015 - 22:20 GMT

par Jean-Baptiste BADERHA

L'armée congolaise a lancé mardi des opérations contre des rebelles hutu rwandais enracinés depuis vingt ans dans l'est de la République démocratique du Congo et accusés de graves crimes.

Annoncée fin janvier, cette opération s'annonce compliquée car elle est lancée sans le soutien de la force des Nations unies en RDC, la Monusco. De plus, la portée de l'offensive reste incertaine car la région où ont débuté les opérations n'est pas un fief reconnu des rebelles, selon un observateur militaire.

"Les opérations contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont commencé au Sud-Kivu tôt ce matin et vont durer aussi longtemps que ces gens vont résister", a déclaré à l'AFP un officier des Forces armées de la RDC (FARDC) sous le couvert de l'anonymat.

Cet officier et un haut responsable du Sud-Kivu ont précisé que l'armée agissait sans les Casques bleus.

Mardi soir, le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole des FARDC, a lu un communiqué indiquant que - bien qu'aucune attaque d'envergure n'ait été rapportée avant - l'offensive a en réalité été lancée "depuis le 27 janvier 2015 (...) contre les FDLR réfractaires au désarmement volontaire".

"Après avoir fixé l'ennemi et restreint ses mouvements tant au Nord- qu'au Sud-Kivu", l'armée "vient de reconquérir au cours des affrontements de ce 24 février 2015 quatre objectifs au Sud-Kivu", dont un "quartier-général du sous-secteur des FDLR", a souligné le général.

Selon lui, le bilan est de la journée est de "trois FDLR tués, deux FDLR capturés, et trois dépendants (femmes et enfants) récupérés".

"Les opérations continuent sans désemparer et l'ennemi est en débandade. Les FARDC ne rencontrent aucune résistance majeure", a ajouté le général, indiquant que l'objectif était une "victoire totale sur les FDLR et sur toutes les autres forces négatives" des Kivu, où sévissent plusieurs dizaines de groupes armés.

"On entend des détonations ici à Lemera, à une trentaine de kilomètres de Mulenge" (Sud-Kivu), a expliqué à l'AFP dans l'après-midi Innocent Ndaheba, responsable de la Société civile (qui regroupe des associations, des ONG et des syndicats) de la région, précisant que l'armée se déployait "depuis deux jours".

Un observateur militaire s'interrogeait toutefois sur la zone des opérations : "cette zone n'est pas une zone connue pour avoir des FDLR. Généralement, ils sont plus à l'ouest", a-t-il indiqué à l'AFP.

Un responsable de Lemera a cependant souligné que des FDLR chassés par une milice congolaise s'étaient réfugiés à Mulenge et qu'ils ont récemment fait une "démontration de force", ce qui pourrait expliquer l'attaque de l'armée.

Dans la province voisine du Nord-Kivu, aucune action n'a encore été signalée. "On attend les ordres de notre hiérarchie. Notre mise en place est déjà terminée", a indiqué à l'AFP un major.

  • Doutes -

L'armée congolaise avait annoncé le 29 janvier qu'elle allait cibler les FDLR, dont des membres sont accusés de participation au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda (800.000 morts selon l'ONU). Cette rébellion est en outre accusée d'exactions, telles que meurtres, viols, enrôlements d'enfants, pillages, en RDC, où elle se livre à de lucratifs trafics de bois et d'or.

Les FDLR ne compteraient plus aujourd'hui que 1.500 à 2.000 combattants disséminés essentiellement dans les montagnes boisées du Nord et du Sud-Kivu, deux provinces frontalières du Rwanda déchirées par des conflits armés depuis plus de vingt ans.

La Monusco avait promis un soutien logistique, stratégique et opérationnel, mais elle l'a retiré parce que Kinshasa a refusé de changer deux généraux, Bruno Mandevu et Sikabwe Fall, chargés de piloter l'offensive alors qu'ils sont soupçonnés par l'ONU de graves violations des droits de l'Homme.

La communauté internationale avait laissé aux FDLR six mois, jusqu'au 2 janvier, pour déposer les armes et se rendre, mais à peine 300 combattants s'étaient rendus, dont aucun des chefs recherchés par la justice rwandaise et la Cour pénale internationale (CPI).

Les FDLR avaient amorcé ce processus de reddition en espérant l'ouverture d'un dialogue avec Kigali. Mais le pouvoir rwandais s'y refuse catégoriquement, estimant que les rebelles constituent toujours une menace pour lui ainsi que pour la région des Grands Lacs.

Des observateurs doutaient de la volonté réelle de Kinshasa de combattre les FDLR avec qui des officiers de l'armée entretiennent des liens étroits, selon des experts de l'ONU. Et en cas d'offensive, ils s'attendaient plus à un simulacre pour calmer les attentes de la communauté internationale.

Un diplomate occidental compte parmi les sceptiques. "Les FDLR constituent désormais plus un groupe économique dont les activités lucratives profitent à tout le monde. Hormis quelques dizaines de +hard-liners+ (de l'aile dure) poursuivis par la CPI, l'essentiel des FDLR est désormais trop bien implanté."

str-hab/mr

© 1994-2015 Agence France-Presse

Central African Republic: Centrafrique : un regain de violence provoque de nouveaux déplacements, selon l'ONU

$
0
0
Source: UN News Service
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

24 février 2015 – Une recrudescence de la violence en République centrafricaine a provoqué de nouveaux déplacements à l'intérieur du pays et à travers la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), a mis en garde mardi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

« Depuis janvier, on estime que 30.000 personnes ont fui leurs maisons et trouvé refuge dans d'autres régions de la République centrafricaine, principalement dans les villes de Batangafo, dans la préfecture de l'Ouham au nord du pays, et de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, dans la partie centre-est du pays », a déclaré la porte-parole du HCR, Karin de Gruijl, lors du point de presse de l'agence de l'ONU à Genève.

Selon le HCR, une grande partie de la récente flambée de violence dans le pays est en rapport avec les mouvements saisonniers liés à l'élevage et aux affrontements entre les éleveurs, d'une part, et les populations locales et agricoles et les milices chrétiennes anti-Balaka, d'autre part. Certains éleveurs se sont tournés vers les milices ex-Séléka à majorité musulmane pour assumer leur protection, contribuant ainsi à envenimer le conflit, a précisé l'agence de l'ONU.

Par ailleurs, le HCR a fait état d'opérations militaires récentes visant à chasser les membres des milices ex-Séléka des bâtiments publics à Bria, une ville située à l'est de Bambari, provoquant en représailles des attaques contre des villages voisins.

Au cours de ces évènements, « les populations civiles ont été prises au piège et ont vu leurs villages, leurs maisons et leurs biens incendiés. Les gens qui sont arrivés à Bambari étaient totalement démunis et désemparés. La majorité d'entre eux sont des femmes et des enfants, et certains s'étaient cachés dans la brousse pendant des semaines », a déploré la porte-parole.

Le HCR a distribué des articles de secours, notamment des couvertures, des jerrycans, des ustensiles de cuisine et des bâches en plastique à plus de 1.170 familles récemment déplacées à Bambari. A Batangafo, 800 familles ont également reçu ces kits d'urgence. Cependant, alors que la situation sécuritaire demeure précaire, les besoins humanitaires restent très importants, a déclaré le HCR, ajoutant que des éléments armés ont pénétré dans certains des sites pour personnes déplacées à Bambari et à Batangafo, menaçant les gens et leur extorquant de l'argent.

Ces déplacements intérieurs s'accompagnent également, selon le HCR, de flux de réfugiés en dehors des frontières de la République centrafricaine.

« Au-delà de la frontière avec la République démocratique du Congo, nous avons dénombré plus de 19.000 réfugiés qui sont arrivés sur le territoire de Bosobolo dans le nord de la province de l'Equateur à la suite de nouvelles violences constatées depuis décembre à Kouango en RCA, dans la préfecture de la Ouaka », a déclaré la porte-parole du HCR, ajoutant que les équipes de l'agence sur le terrain faisaient état d'un flux continu de réfugiés fuyant les affrontements entre miliciens anti-Balaka et ex-Séléka dans leurs villages.

« Ils disent que leurs maisons ont été brûlées et qu'ils n'ont pas d'autre choix que celui de fuir. S'ils restent dans leurs villages, ils risquent d'être torturés ou tués et les femmes sont violées», a poursuivi Mme de Gruijl.

La porte-parole a également fait mention de rapports alarmants selon lesquels des violences sexuelles seraient commises par des éléments armés en République centrafricaine.

« Le 9 février, trois filles réfugiées ont été enlevées par des éléments armés qui ont traversé la frontière avec la RDC près de Dula et les ont ramenées en République centrafricaine. Une fille qui a réussi à s'échapper nous a dit qu'elles ont été violées », a déploré Mme de Gruijl, ajoutant que le HCR soupçonne l'existence de nombreux cas similaires non déclarés.

La porte-parole a par conséquent appelé tous les partenaires du HCR et les autorités de la RDC à joindre leurs efforts afin de permettre le transfert des réfugiés en RDC loin de la zone frontalière.

Selon le HCR, au total, plus de 893.000 personnes ont été déplacées de force par les violences en République centrafricaine, dont 442.000 à l'intérieur du pays et 451.000 dans les pays voisins.

Congo: Le Japon fait un don de vivres aux réfugiés de la RCA et la RDC installés au Congo

$
0
0
Source: Caritas
Country: Central African Republic, Congo, Democratic Republic of the Congo, Japan

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - L’ambassadeur du Japon en République du Congo, Shigeru Ushio, a remis le 24 février à Brazzaville, un don de vivres à la ministre des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité, Émilienne Raoul, destiné aux réfugiés de la République centrafricaine (RCA) et de la République démocratique du Congo (RDC) installés dans le département de la Likouala au Congo.

Estimé 1,3 milliard FCFA, ce don est composé de 1 543 tonnes de riz ; 312 tonnes de petit pois et 157 tonnes de super céréale, notamment un mélange de farine de maïs, soja enrichi par des vitamines et minéraux.

A ce jour, environ 33 500 réfugiés en République du Congo dont 16 500 originaires de la RDC pour lesquels le processus de rapatriement est en cours et 17 000 originaires de la RCA dont le nombre croît en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays.

Selon le représentant du PAM au Congo, David James Bulman, au cours des trois dernières années, le Japon a offert au gouvernement congolais à travers le PAM, huit millions de dollars américains, soit 4 milliards FCFA comme assistance alimentaire au profit des réfugiés se trouvant sur le sol congolais.

De son coté, M. Shigeru Ushio a réitéré la volonté de son pays à soutenir la politique de la sécurité alimentaire en République du Congo.

«De nos jours, la nécessité de la sécurité alimentaire se fait de plus en plus sentir à cause de la démographie toujours croissante dans le monde. Au vu de cette situation, le gouvernement de la République du Congo accorde une grande priorité dans sa stratégie de développement à la promotion de l’agriculture et de la pêche. Le Japon s’engage à l’appuyer. C’est pourquoi, nous avons démarré un projet de coopération technique : le projet d’amélioration de la chaine de valeur halieutique à Pointe-Noire où il se construit un marché des pêcheurs», a-t-il indiqué.

Réceptionnant le don, la ministre Émilienne Raoul a traduit toute la gratitude du gouvernement congolais pour ce don alimentaire destiné aux réfugiés installés dans le nord du pays, notamment à Betou et Impfondo, dans la Likouala.

«Ce n’est pas pour la première fois que le gouvernement japonais vient en aide au Congo. L’intervention du Japon comprend trois volets : les réfugiés, le filet de sécurité alimentaire gérés par le ministère des affaires sociales et les cantines scolaires concernant le ministère de l’Enseignement de base», a elle précisé.

Rosalie Rogevna Guielle


Democratic Republic of the Congo: Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Nord-Kivu N°06/15, 24 février 2015

$
0
0
Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • Des enlèvements et tueries des civils continuent dans les territoires de Beni, Lubero et Walikale.

  • Environ 50 000 personnes vulnérables bénéficient d’une assistance en eau, hygiène et assainissement dans le Territoire de Beni.

  • Plus de 1 000 nouveaux déplacés enregistrés cette semaine dans le Masisi.

Aperçu de la situation

La situation au Nord-Kivu reste marquée par l’activisme de groupes armés dont les attaques et accrochages récurrents dans les territoires de Beni, Lubero et Walikale poussent les civils à fuir pour se protéger.

Au nord de Beni, une dizaine de personnes ont été enlevées dans la zone de Matukaka alors qu’elles se rendaient au champ. Selon des sources locales, d’autres enlèvements ont eu lieu à Mayangose, à l’est de la ville de Beni. Depuis octobre 2014, les civils sont constamment pris pour cibles dans le Territoire de Beni par des miliciens armés. Plus de 250 personnes ont perdu la vie lors de ces attaques et plus 50 000 ont fui leurs localités. Par ailleurs, dans le Territoire de Walikale, une partie des habitants de la localité de Bukumbirwa (au nord-ouest de la cité de Walikale) a trouvé refuge dans les localités de Buleusa, Kanune et Miriki. Ces personnes ont fui les affrontements le 17 février entre des miliciens des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et ceux du groupe Nduma Defence of Congo (NDC). Des exactions graves contre des civils ont été rapportées lors de ces affrontements, dont des tueries, pillages et incendies des maisons.

Dans le Territoire de Masisi, des tensions intercommunautaires persistent à Kitchanga où trois personnes ont été tuées et quatre autres blessées le 19 février lors d’une attaque attribuée à une communauté rivale. Des tensions intercommunautaires sont à la base des mouvements forcés de populations.

Democratic Republic of the Congo: RDC: 18 morts dans de nouvelles attaques de miliciens pygmées

$
0
0
Source: Agence France-Presse
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, RD Congo | AFP | mercredi 25/02/2015 - 13:35 GMT

Dix-huit personnes ont été tuées depuis le 15 février dans de nouvelles attaques menées par des miliciens pygmées contre des villages habités par des Bantous dans le sud-est de la République démocratique du Congo, ont annoncé mercredi les Nations unies.

"Des attaques récurrentes des miliciens pygmées contre les villages appartenant aux ressortissants de la communauté Luba, dans les localités situées au Nord-ouest du territoire de Manono, (...) ont fait dix-huit tués et dix-sept blessés" depuis mi-février, a expliqué le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole de la Mission de l'ONU (Monusco), lors d'une conférence de presse à Kinshasa.

Du 9 au 15 février, 27 personnes avaient déjà été tuées au cours de trois attaques menées par des miliciens pygmées dans la même région.

Depuis 2013, un conflit oppose des Bantous, majoritaires, à des Pygmées (chasseurs-cueilleurs présents dans plusieurs pays d'Afrique centrale) dans le district du Tanganyika, et en particulier dans la zone de Manono.

Les affrontements entre milices des deux groupes rivaux, dotées essentiellement d'armes traditionnelles (arcs et flèches, machettes), ou les attaques de civils par des combattants d'un camp ou de l'autre, se soldent souvent par des tueries, des pillages ou des incendies de villages entiers.

Longtemps marginalisés, les Pygmées, cherchent depuis quelques temps à faire reconnaître leur droits mais leurs revendications se heurtent au refus des populations bantoues, qui s'estiment de plus soutenues le plus souvent par les autorités locales.

Au Katanga, et plus largement en RDC, le mode de vie des Pygmées est menacé par la déforestation, l'exploitation des mines et l'extension des terres agricoles par les Bantous. En outre, malgré des avancées, les Pygmées, une fois chassés de leur milieu naturel, dépendent entièrement des Bantous pour leur maigre subsistance.

Les Pygmées sont présents également dans les vastes forêts du nord du pays, où la cohabitation est souvent difficile avec les autres communautés sans pour autant entraîner les violences observées au Katanga.

mbb/hab/jpc

© 1994-2015 Agence France-Presse

Central African Republic: UNHCR Regional Update #50 - Central African Republic Situation, 14 - 20 February 2015

$
0
0
Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic Republic of the Congo

HIGHLIGHTS

 Democratic Republic of the Congo (DRC): Since December 2014, the DRC has seen an influx of some 19,000 Central African refugees that have entered the Bosobolo territory in Equateur Province and this due to continued violence between anti-Balaka and ex-Seleka militias in Kouanga district (Ouaka prefecture). In addition, since 15 February, another influx of some 2,400 refugees was reported in the Mobayi and Bosobolo territories. UNHCR and its partners are currently on the ground to set up a new refugee site in the area of Bili to host the newly arrived refugees and organize their transport from the border where they have settled.
Emergency assistance is also being organized for refugees in the sectors of health, including mobile clinics, and access to potable water while preparing their transfer to the refugee site. However, logistical constraints and lack of services are making the work more difficult.

 Cameroon: UNHCR conducted border monitoring and registered new arrivals in the border town of Gbiti following reports of 2,000 new Central African refugees. Due to logistical difficulties in accessing certain areas where refugees are reportedly located, UNHCR has only been able to physically verify and register 215 individuals (58 families) so far. All are settled in villages around Gbiti and do not wish to be transferred to refugee sites.

Central African Republic: Central African Republic Emergency Situation as of 20 February 2015

Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu: Personnes déplacées internes dans les sites de déplacement (au 25 décembre 2014)

$
0
0
Source: International Organization for Migration, UN High Commissioner for Refugees, CCCM Cluster
Country: Democratic Republic of the Congo

208,636 personnes déplacées dans les sites de déplacement au 25 décembre 2014

Viewing all 24936 articles
Browse latest View live