Quantcast
Channel: ReliefWeb - Updates on Democratic Republic of the Congo
Viewing all 24936 articles
Browse latest View live

Democratic Republic of the Congo: Situation humanitaire en République Démocratique du Congo - Note d'information à la presse, 4 mars 2015

$
0
0
Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Les acteurs humanitaires gardent un œil vigilant sur les conséquences humanitaires des opérations en cours au Nord-Kivu et Sud-Kivu

La communauté humanitaire suit avec attention les développements de la situation humanitaire à la suite de l’offensive lancée la semaine dernière contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans les provinces du NordKivu et du Sud-Kivu. Dans les Hauts et Moyens Plateaux d’Uvira dans le Sud-Kivu et dans la périphérie du parc de la Virunga dans le Nord-Kivu, les premières estimations font état de plusieurs centaines de ménages déplacés, dont la vaste majorité a été du type préventif. Au Sud-Kivu, les familles déplacées se seraient installées dans des écoles, églises et au sein de familles d’accueil ; de nombreuses écoles ont fermé leurs portes dans les zones des opérations. Des mouvements de retour dont l’ampleur n’est pas encore connue, sont déjà constatés sur le terrain.

La communauté humanitaire appelle les parties au conflit à poser nettement un distinguo entre les cibles militaires et les populations civiles.

Le choléra s’installe durablement au Katanga : plus de 30 000 cas au cours de 3 dernières années.

Depuis plusieurs années, le choléra est un boulet que le Katanga n’arrive pas à s’en débarrasser, et ces trois dernières années n’ont pas dérogé a cette triste réalité. De près de 7 000 cas en 2012, on est passé à plus de 9 000 cas en 2014 après un pic de près de 14 000 cas en 2013, année où la province avait enregistré à elle seule la moitié de cas rapportés sur l’ensemble du pays. La maladie a causé au cours de cette période la mort de 843 personnes dans la province. En 2013,
Lubumbashi, chef-lieu de la province, avait enregistré près de 50% des cas de la province.

Malgré les efforts des experts impliqués dans la lutte, l’épidémie a du mal à reculer en raison de nombreux facteurs, notamment le pauvre accès a l’eau potable et des installations hygiénique ; une grande méconnaissance des règles d’hygiène ; une faiblesse du système sanitaire (faiblesse dans la collecte des statistiques ; personnel soignant peu nombreux et mal forme). L’absence de partenaire dans la prise en charge et la prévention par manque de financement dans certaines zones. Par ailleurs, l’arrivée à échéance de certains projets humanitaires pourrait représenter un pas en arrière dans la lutte contre l’épidémie.

2015 démarre sur une mauvaise base. 15 zones de santé ont déjà notifié plus de 1 520 cas dont 35 décès au cours de sept premières semaines de cette année. 30% de ces cas proviennent de la seule zone de santé de Mufunga Sampwe, Territoire de Mitwaba. Dans d’autres zones de santé telles que Bukama, Butumba, Kabondo Dianda et Kikondja inquiètent. Selon l’Organisation mondiale de la santé, si la tendance actuelle persiste, 2015 pourrait avoisiner la situation de 2013. Plusieurs zones de santé restent souvent silencieuses.

La pluie est aussi un facteur aggravant. Depuis le début de l’année, plusieurs zones ont été affectées par des inondations dues à l’abondance des pluies. Des latrines inondées souillent les puits, rivières et autres sources. Les intempéries dégradent les routes et limitent l’accès, rendant difficile la supervision des activités dans certaines zones de santé.

Entre 2013 et 2014, le financement de la lutte a permis la mise en place des sites de chloration d’eau, la désinfection des ménages, la prise en charge médicale à travers les centres de traitement des hôpitaux, le renforcement de la résilience des populations vulnérables aux maladies hydriques, la construction des latrines familiales, l’organisation des séances de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène et assainissement, etc. Cependant, le Katanga a besoin de financements supplémentaires pour lutter durablement contre le choléra.

L’urgence actuelle est de renforcer la surveillance épidémiologique et le système d’alerte précoce, de préparer les zones de santé à faire face aux épidémies prochaines et aux cas sporadiques qui pourront survenir en cette saison de pluies dans les zones endémo épidémiques ; et de poursuivre les activités de prévention sur le terrain. Les zones les plus affectées et à haut risque qui méritent une attention particulière restent le Haut-Katanga, Mitwaba, le Tanganyika (Moba, Manono et Kalemie).
Mais tout cela est rendu difficile par les mouvements incessants de population. Le Katanga compte quelque 550 000 personnes déplacées internes.

L’accès insuffisant à l’eau reste la principale cause du choléra. Au Katanga, moins de 35% des ménages ont accès à l’eau potable et à peine 5% utilisent des toilettes améliorées.
Un Plan stratégique multisectoriel d’élimination du choléra en RDC pour la période 2013 – 2017 a été élaboré et sa mise en œuvre effective nécessite 157 millions de dollars américains pour mener des actions sur cinq axes : le renforcement des mesures de prévention ; la mise en place d’interventions ciblées liées à l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement ; la prise en charge médicale des cas ; le renforcement de la coordination et de la communication autour de la lutte contre le choléra.


Democratic Republic of the Congo: Des enfants, pas des soldats !

$
0
0
Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

posted on MARCH 6, 2015 by VANESSA WIRTH

Aujourd’hui, nous célébrons l’anniversaire de la campagne « Enfants pas Soldats »(1). Cette campagne a été lancée en mars 2014 par Leila Zerrougui, Représentante Spéciale du Secrétariat Général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, et le Directeur Exécutif de l’UNICEF Anthony Lake.

Elle a pour objectif d’accélérer la fin du recrutement et de l’utilisation d’enfants dans les forces et groupes armés d’ici à 2016. La RDC fait partie des pays concernés par cette campagne (2): un Plan d’Action pour la lutte contre le recrutement et l’utilisation d’enfant ainsi que les autres violations graves des droits de l’enfant par les forces armées et les services de sécurité de la RDC a été développé (3).

L’UNICEF et ses partenaires travaillent ensemble à la mise en œuvre de ce Plan d’Action, notamment à travers l’assistance aux enfants associés aux forces et groupes armés. En mission à Goma, à l’occasion de la journée internationale des enfants soldats, j’ai pu visiter le « centre de jour » de PAMI (4), partenaire de l’UNICEF.

PAMI travaille avec 60 familles d’accueil, dont 20 sont spécialisées dans l’accueil des enfants sortis des forces et groupes armés. Les enfants y sont pris en charge dans un environnement familial de façon transitoire et participent aux activités organisées au sein du « centre de jour » avec les enfants de la communauté.

En parallèle, les acteurs de protection de l’enfant recherchent leur famille et préparent leur réunification familiale et réinsertion socio-économique.

Durant cette journée, en présence des leaders communautaires, les enfants anciennement associés aux forces et groupes armés ont souhaité partager leur histoire à travers leurs témoignages et une pièce de théâtre qu’ils avaient préparée.

L’importance de la réinsertion des enfants sortis des forces et groupes armés et de leur réintégration durable

« Je suis Charles (5), j’ai 17 ans. J’ai été enrôlé dans un groupe armé. Mes parents biologiques habitent Walikale où je ne peux pas vivre à cause de l’insécurité. Je vis malgré moi ici à Goma, je ne sais pas comment rejoindre mes parents. Je ne suis pas content d’être sorti de mon groupe armé parce que je me sentais plus en sécurité avec eux. Dites-moi comment rentrer chez moi».

Cette poignante déclaration témoigne de la crainte des représailles de certains enfants dans leur zone de réunification. En retournant chez eux, ils peuvent se sentir exposés aux vengeances, soit des groupes armés qu’ils ont quittés, soit des membres de leur communauté à qui il peut arriver de les considérer comme des « ennemis ».

Même dans les communautés des familles d’accueil où ils sont pris en charge, il arrive qu’ils soient stigmatisés, mis à l’écart ou accusés de vols ou d’actes de violence.

C’est le rôle des acteurs de protection de l’enfant d’éviter que cela n’arrive à travers un processus de réinsertion et de réintégration approprié et un travail constant avec les réseaux communautaires de protection de l’enfance.

C’est notre rôle de mettre tout en œuvre pour s’assurer que les enfants sont réinsérés en sécurité, placés dans des conditions favorables à leur développement et épanouissement, en mesure de faire des choix pour leur avenir sans être victime de stigmatisation, sans craindre des représailles ni des groupes armés ni des membres de leur communauté et en étant protégés contre les risques de re-recrutement.

Les enfants eux-mêmes ont formulé leur souhait de bénéficier de programmes de réinsertion et réintégration efficaces. Ils ont été encouragés par de jeunes adultes ayant été associés aux groupes armés qui leur ont redonné espoir en partageant leur expérience de réintégration réussie grâce à l’accompagnement de l’UNICEF et de ses partenaires :

« Je suis Eric. Maintenant je ne suis plus un enfant mais j’ai été un enfant associé aux groupes armés. J’ai bénéficié du soutien de PAMI et de l’UNICEF pour m’en sortir. Ils m’ont appuyé avec une activité génératrice de revenus. J’ai pu acheter un vélo avec lequel je transportais de l’eau pour la vendre. Grâce à cette activité, j’ai pu continuer mes études jusqu’à l’université. Aujourd’hui je suis un animateur de paix et je sensibilise les communautés à la cohabitation pacifique. »

La réintégration durable des enfants est indispensable notamment pour éviter qu’ils soient recrutés à nouveau dans les forces et groupes armés.

C’est pourquoi, l’UNICEF fait de son programme de réintégration des enfants sortis, en particulier des filles, une priorité. Nous voulons permettre aux parents d’être mieux préparés à l’acceptation d’un enfant dont le comportement peut avoir changé suite à la rupture familiale et aux traumatismes qu’il a pu voir ou subir.

Pour ce faire, nous voulons travailler davantage avec les réseaux communautaires existants qui appuieront les familles. Pour consolider le cadre communautaire et prévenir les ré-enrôlements d’enfants dans les groupes armés, un accent doit être mis sur la scolarisation et la formation professionnelle des enfants sortis des forces et groupes armés afin d’optimiser leur perspective d’avenir.

Une communauté engagée et solidaire

« Je suis Innocent, j’ai 16 ans. Je suis porte-parole du club d’enfants de ce quartier. Je suis très content de retrouver nos frères et sœurs qui ont été associés aux groupes armés. Nous les encourageons à rentrer en famille et vivre comme tous les autres enfants. Nous aimons nos frères et nous ne cessons de sensibiliser les enfants de la communauté pour qu’ils ne soient pas marginalisés. Nous venons souvent ici au centre de jour pour jouer avec eux, surtout pendant les séances de Capoeira. Nous remercions l’ONG PAMI et l’UNICEF pour ces activités. Ne cessez jamais et soyez bénis. »

Le club d’enfants du quartier joue un rôle très important dans la communauté. C’est un vecteur d’intégration et de socialisation. L’engagement de la communauté est essentiel pour faciliter la réintégration des enfants ayant été associés aux forces et groupes armés.

A la fin de cette journée, les membres des Réseaux Communautaires de Protection de l’Enfance et du Club d’enfants se sont engagés à renforcer la sensibilisation communautaire et la vulgarisation des droits de l’Enfant.

Les autorités locales ont reconnu leur premier rôle de garant de la sécurité des enfants placés dans les familles d’accueil. Les membres du Club d’enfants ont encouragé, l’organisation régulière des rencontres entre les enfants sortis des forces et groupes armés et les autres enfants de la communauté. Ils ont salué l’initiative de la Capoeira qui « rapproche tous les enfants sans discrimination ».

Tous ensemble, nous saisissons l’occasion de l’anniversaire de la campagne « Enfants pas soldats » pour réitérer notre engagement contre le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les forces et groupes armés.

(1) Pour plus d’informations: https://childrenandarmedconflict.un.org/fr/enfants-pas-des-soldats/

(2) Les autres pays sont l’Afghanistan, le Myanmar, la Somalie, le Sud Soudan, le Soudan et le Yémen.

(3) Un Groupe de Travail Technique Conjoint (GTTC) rassemblant le gouvernement de la RDC, les agences des Nations Unies (UNICEF, HCR, BIT, OCHA etc.) et la MONUSCO a été mis en place pour la mise en œuvre des activités du Plan d’Action. Des GTTC provinciaux sont actifs à Goma, Bukavu et Kisangani depuis 2014. Un autre sera instauré A Lubumbashi en 2015. Le GTTC a élaboré un plan de communication pour prévenir et lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants par les Forces et Groupes armés.

(4) « Programme d’Appui à la Lutte contre la Misère ».

(5) Tous les noms utilisés dans cet article ont été changés.

Merci à l’ONG PAMI pour son apport dans la rédaction de cet article, aux enfants du centre de jour et à la communauté pour leur accueil chaleureux.

Democratic Republic of the Congo: Children, Not Soldiers!

$
0
0
Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Today we celebrate the anniversary of the “Children, Not Soldiers” campaign (1). This campaign was launched in March 2014 by Leila Zerrougui, Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict, and UNICEF.

It aims to hasten the end of the recruitment and use of children in armed forces and groups by 2016. The DRC is one of the countries involved in the campaign (2). UNICEF and its partners are working together to implement a national plan for the Disarmament Demobilization and Reintegration of children associated with armed forces and groups in the DRC (3). On assignment in Goma for the International Day Against the Use of Child Soldiers, I visited the “day center” operated by PAMI (4), a partner of UNICEF.

PAMI works with 60 host families, of which 20 specialize in caring for children released from armed forces and groups. The children are temporarily hosted in a family environment and participate in activities organized by the “day center” with other children in the community.

Meanwhile, child protection workers look for their families and arrange for family reunification and socioeconomic reintegration.

On this day, in the presence of the community leaders, the children formerly associated with armed forces and groups sought to share their stories through statements and a play they had prepared.

“I am Charles (5), I am 17 years old. I was enlisted in an armed group. My biological parents live in Walikale, where I cannot live because it is not safe. I live here in Goma against my will, I do not know how to reach my parents. I am not happy to have been taken from my armed group because I felt safer with them. Tell me how to get home.”

This poignant statement reflects the fear of retaliation that some children feel in their reunification area. On returning home, they may feel vulnerable to revenge from either the armed groups they have left or from members of their community who consider them “enemies”. Even in the communities of the host families where they are taken in, they can be stigmatized, ostracized and accused of theft or violence.

Child protection workers strive to prevent this from happening using a suitable rehabilitation and reintegration process and ongoing work with community-based child protection networks. Our job is to make every effort to ensure that the children are safely rehabilitated and placed in conditions conducive to their growth and development, where they can make choices about their futures without being stigmatized and without fear of retaliation from either armed groups or members of their community, and where they are protected against the risk of re-recruitment.

The children themselves have expressed their desire for effective rehabilitation and reintegration programs. They received encouragement from young adults formerly associated with armed groups who gave them hope by sharing their successful reintegration experiences thanks to the support of UNICEF and its partners:

“I am Eric. I am no longer a child, but I was once a child associated with armed groups. I managed to get out with the help of PAMI and UNICEF. They supported me with an income-generating activity. I was able to buy a bike that I used to carry and sell water. Thanks to this activity, I was able to continue my studies all the way to the university level. Today, I am a facilitator of peace and I teach communities about peaceful coexistence.”

This is why UNICEF has made its program for the reintegration of released children, especially girls, a priority. We want to help better prepare parents to welcome a child whose behaviour may have changed due to family breakdown or trauma.

To this end, we want to work more closely with existing community-based networks to support families. To strengthen the community and prevent children from being re-enlisted in armed groups, emphasis should be placed on the education and vocational training of children released from armed forces and groups so as to maximize their future prospects.

A committed and cohesive community

“I am Innocent, I am 16 years old. I am a spokesperson for the Children’s Club in this neighborhood. I am very happy to have found our brothers and sisters who were associated with armed groups. We encourage them to return to their families and live like all the other children. We love our brothers and we continue to educate children in the community so that they are not marginalized. We often come here to the day center to play with them, especially during Capoeira sessions. We thank the NGO PAMI and UNICEF for these activities. Never stop and may you be blessed.”

The neighborhood Children’s Club plays a very important role in the community. It is a vehicle for integration and socialization. Community involvement is crucial to facilitating the reintegration of children formerly associated with armed forces and groups, their non-stigmatization and the prevention of re-recruitment.

At the end of the day, the members of the community network for child protection and the Children’s Club pledged to increase community awareness and the dissemination of children’s rights. Local authorities recognized their duty to ensure the safety of the children placed with host families. Members of the Children’s Club encouraged the organization of regular meetings between children released from armed forces and groups and other children in the community. They also recognized the Capoeira initiative, which “brings children together without discrimination.”

Together, we are using the anniversary of the “Children, Not Soldiers” campaign to renew our commitment to stopping the recruitment and use of child soldiers.

(1) For more information: https://childrenandarmedconflict.un.org/children-not-soldiers/ (2) The other countries are Afghanistan, Myanmar, Somalia, South Sudan, Sudan and Yemen.

(3) A joint technical working group composed of the DRC’s government, United Nations Agencies (UNICEF, HCR, BIT, OCHA etc) and the MONUSCO is in charge of implementing the action plan. Local working group are already active in Goma, Bukavu and Kisangani since 2014. One will be created in Lubumbashi in 2015.

(4) “Program in Support of the Fight Against Poverty”.

(5) All names used in this article have been changed.

We would like to thank the NGO PAMI for their contribution to the writing of this article, and the children of the day center and of the community for their warm welcome.

World: African Development Bank, Nigerian Government, and IITA join forces in developing a youth scheme for food security and income in Africa

$
0
0
Source: International Institute of Tropical Agriculture
Country: Democratic Republic of the Congo, Kenya, Nigeria, United Republic of Tanzania, World, Zambia

The African Development Bank (AfDB), the Federal Ministry of Agriculture and Rural Development (FMARD), and the International Institute of Tropical Agriculture (IITA) launched the Agricultural Transformation Agenda Support Program Phase 1 (ATASP-1) on 6 March 2015 at IITA’s location in Abuja, Nigeria.

The ATASP-1 is financed by AfDB to the tune of USD 170 million and aims at creating additional incomes to an increased number of producers and entrepreneurs in the agricultural sector in Nigeria by providing about 120,000 jobs along the value chain of priority commodities. An additional 20 million tons of key commodity food crops including cassava, rice, and sorghum will be added to the domestic food supply each year.

A significant part of the project is developing outreach models with young entrepreneurs in agriculture, “IITA youth agripreneurs”. This component will be implemented by IITA which has established a Youth Agripreneurs scheme at its Headquarters in Ibadan, Oyo State, and in DR Congo, Kenya, Tanzania, and Zambia. The Agripreneurs are promoting agriculture among other young people in their regions through peer education, training and demonstration of agricultural best practices, and business skills in value chain development.

“All over Africa, many young people are migrating to cities in search of business opportunities, leaving behind an increasingly ageing population. The challenge is to create business opportunities for productive activity in agriculture and non-farm enterprises,” said Dr Nteranya Sanginga, IITA’s Director General during the launch in an interview with reporters. “This project aims to build on the youth model developed in IITA to change mindsets of young men and women and gainfully engage them in agriculture,” he added.

AfDB’s Chief Country Program Coordinator, Andoh Mensah, explained that the project would capitalize on IITA’s participatory approach and would train and retrain young men and women along the commodity value chains. According to him, the ATASP-1 is part of the Bank’s efforts in contributing to the Agricultural Transformation Agenda (ATA) of the Government of Nigeria, which aims to create 3.5 million jobs along key crop value chains.

The Minister of Agriculture and Rural Development in Nigeria, Dr Akinwumi Adesina underlined that “Africa’s future millionaires and billionaires will make their money from agriculture,” as the governments marshal out plans to unlock wealth from the soil. He estimates that the bulk of this new wealthy population will be made up of young people adept at creating jobs for millions in each African country and bringing business opportunities to rural communities all across the continent. The Minister further enjoined the youth to stop seeing agriculture as a tool for development but as a business.

He reasoned that agriculture is now an exciting sector. “Today, major local and international investors are investing in this sector. The number of seed companies alone has risen dramatically and the banks are lending to the sector more than ever before.”

Adesina is among the five candidates who have been shortlisted to contest the presidency of the African Development Bank. The AfDB Board said the selection of the most eligible candidates to succeed President Donald Kaberuka was done by a Steering Committee of the Board of Governors at a meeting held in Abidjan on 11 February 2015. Ethiopia’s Finance Minister, Sufian Ahmed; Cape Verdean Finance Minister, Cristina Kamara; the current Vice President of the Islamic Development Bank, Birama Sidibe; and Chad’s Finance Minister, Kordjé Bedoumra have also been shortlisted for the elections slated for May 2015.

About IITA www.iita.org

IITA is one of the world’s leading research partners in finding solutions for hunger, malnutrition, and poverty. Its award-winning research-for-development (R4D) approach addresses the development needs of tropical countries. IITA works with partners to enhance crop quality and productivity, reduce producer and consumer risks, and generate wealth from agriculture. IITA is a non-profit organization founded in 1967 in Nigeria and governed by a Board of Trustees. IITA works on the following crops: cowpea, soybean, banana/plantain, yam, cassava, and maize. It is a member of CGIAR, a global agriculture research partnership for a food secure future.

Contacts:

Dr Olukayode Oyeleye, FMARD Media Strategist and Spokesperson oyeson2@gmail.com

Andrea Gros, Head of Communication, International Institute of Tropical Agriculture a.gros@cgiar.org

Godwin Atser, Communication & Knowledge Exchange Expert, g.atser@cgiar.org

Ethiopia: Women's Day: Former Kinshasa cabbie earns a crust feeding refugees and aid workers

$
0
0
Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo, Ethiopia

SHERKOLE CAMP, Ethiopia, March 6 (UNHCR) – Every morning, just before 4am, Masika Basemé-Jeanne reaches for the snooze button on her mobile phone alarm. She'd love to continue dreaming of her former life with her husband and driving her taxi around Kinshasa, but she knows there are 1,500 loaves of bread to be baked.

The 47-year-old Congolese lives in Sherkole refugee camp, western Ethiopia, arriving a little over two years ago. Uprooted from a happy life in Kinshasa, capital of the Democratic Republic of the Congo (DRC), she and her family had ended up in the North Kivu province town of Butembo in 2012.

But she went on the run again in 2013 after her husband, perceived to be a human rights activist, was killed. Masika made her way via Uganda and Kenya to Sherkole, one of three refugee camps around the town of Assosa. She lives there with her mother and five children.

"I wanted to go far, far away," she says. "But when I arrived in Sherkole, I didn't have a lot of money for me and my kids. I looked for jobs, applied for jobs but I felt no-one could help me, so that's why I set up my small restaurant," she adds, perched on a bench in the eatery.

In those tough, early weeks and months, Masika struggled to survive. She kept half her wheat ration to feed her family and sold the rest to buy meat and vegetables to prepare food from a small stall in the camp. With time and experience, she became more confident and even established credit lines with the local butchers to help keep her nascent business afloat.

Masika's first big break came a year ago, when the International Rescue Committee asked her to provide food for 150 people at their International Women's Day event in the camp. It was the biggest job she had ever done, but the day was a great success and led to contracts with UNHCR and other agencies, in line with their support for income-generation projects.

Her second break came late last year when another UNHCR partner, the Norwegian Refugee Council, gave 6,000 Ethiopian birrs (about US$300) to Masika and three partners to help expand the business. With the money, they bought stocks of flour, oil and yeast and built a Sudanese-style oven behind a new, bigger, restaurant.

Every day, she bakes 1,500 small loaves of bread for sale, at one birr each, in the restaurant, local market and around the camp. In the restaurant, which Masika runs with her family, the menu is simple: beef, rice and beans for 20 birrs or fish, vegetables and wheat ugali (a starchy staple) for 30 birrs. "Everybody likes it," she insists, with a big smile. She also sells vegetables from a stall.

Masika's clients include UN staff and aid workers looking for a tasty lunch after a hard morning's work as well as refugees with a bit of disposable income. She also lets some people pay on credit, mindful of the kindness she received during the tough early days in Sherkole camp.

But despite the popularity of her restaurant, Masika admits that it is sometimes tough for her and her partners to keep things afloat. Often she can go three days without selling anything and even Monday's market day can be disappointing, but she is a very determined woman.

"We get by, but it's not easy," she says. "There are limited means for everyone in the camps. I often wish that someone could open a training centre for young people in the camp so they could learn skills like my daughter, who braids hair," Masika adds as she stirs a pot of bubbling beef stew for lunch clients.

Mallory Mroz, head of the UNHCR team in Sherkole, said that as International Women's Day approached, "Masika's persistence and ambition is an inspiration to us all." He also noted that self-sufficiency restores the dignity of individual refugees and empowers communities to rebuild their lives.

Masika clear thrives on hard work and on helping others. Aside from running a business and cooking every day, she is also looking after three orphans, aged three, five and seven, while their elder siblings are in Addis Ababa for medical reasons.

As she makes the most out of a tough situation, Masika also thinks of the future and dreams of "a life where I and my family can all live together in a big French-speaking city." But, for now, those dreams must end each morning as the familiar digital beeps of her alarm wake her at the dawn of a new day.

By Andy Needham in Sherkole Camp, Ethiopia

World: Le commerce, levier du développement. Pour les femmes aussi ? Le genre dans les projets du Trade for Development Centre

$
0
0
Source: Belgian Technical Cooperation
Country: Belgium, Democratic Republic of the Congo, Morocco, Peru, World

Trois cas concrets au Pérou, en RDC et au Maroc apportent la réponse à la question. Celui qui, à l’instar du Trade for Development Centre, considère le commerce équitable et durable comme un levier dans la lutte contre la pauvreté et de réduction des inégalités, doit se poser deux questions lors de l’approbation des projets : qui effectue le travail de production et qui ère les bénéfices, une fois que le projet accroît les revenus ?

Democratic Republic of the Congo: Province Orientale: l’Unicef demande la suppression de certains frais dans les écoles catholiques

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) demande aux évêques catholiques de réduire ou de supprimer certains frais exigés aux élèves dans leurs écoles. Pour l’Unicef, la perception de cet argent ne favorise pas la scolarisation des enfants. Les évêques catholiques expliquent que ces frais sont destinés à pallier « les défaillances » de l’Etat Congolais dans la prise en charge des écoles publiques.

Aimé Dunia, chargé de l’éducation au bureau de l’Unicef à Kisangani, a invité les évêques, en leur qualité de représentants des écoles conventionnées catholiques, à supprimer certains frais-sans dire lesquels- qui préjudicient les enfants.

« Nous avons demandé aux évêques que nous puissions travailler en partenariat pour qu’on essaie de voir si on peut supprimer certains frais qui sont créés au niveau des écoles. Et aussi voir comment on peut suivre la gestion de la gouvernance au niveau des écoles », a-t-il déclaré jeudi 5 février au cours d’une rencontre initiée par le Service de promotion féminine et genre dans le cadre d’un plaidoyer en faveur de la scolarisation des enfants.

Pour sa part, l’archevêque de Kisangani, Monseigneur Marcel Utembi, a invité l’Etat congolais à prendre ses responsabilités en prenant en charge le salaire des enseignants.

« Nous pouvons reconnaître les efforts que le gouvernement congolais fournit dans le domaine de l’éducation. Mais ces efforts devraient être poussés beaucoup plus loin. Il y a des enseignants qui ne sont pas payés. Il y a des écoles qui sont agréées, mécanisées mais dont les enseignants ne reçoivent rien de l’Etat congolais », a-t-il fait savoir.

Selon les évêques de la Province Orientale, la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco) a déjà fait état de cette situation au gouvernement congolais. Ce dernier aurait promis d’améliorer la situation.​

Democratic Republic of the Congo: Katanga: plus de 3 000 ex-combattants attendent leur intégration dans l’armée à Kamina

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Environ 3 000 ex-combattants attendent d’être intégrés au sein des Forces armées de la RDC (FARDC) au niveau de la Base militaire de Kamina (Katanga). Le commandant de la deuxième zone de défense, le général-major Jean-Claude Kifwa l’a annoncé, vendredi 6 mars, au retour d’une mission d’inspection dans cette base militaire.

«C’est tout un processus. L’intégration dans l’armée se fait sur base des lois, sur base de certains critères et conditions. Je viens de Kamina, où j’ai laissé une équipe de l’Etat-major en train de recenser tous les militaires. Ils vont intégrer l’armée et il n’y a pas de malaise car ils sont dans de meilleures conditions et ils sont contents», a indiqué cet officier militaire.

Le général-major Jean-Claude Kifwa s’est réjoui des conditions de vie des ex-combattants issus de plusieurs groupes armés dont la FRPI, l’APCLS, le Nyatura, le M23 ainsi que des différentes milices Maï-Maï.

Il a affirmé que l’opération de recensement de ces ex-combattants a déjà commencé.

«Il y a un élément qui est âgé et qu’il voudrait être réinséré dans son milieu natal. C’est aussi un processus car je ne peux pas le prendre et le ramener chez lui parce qu’il y a des conditions. Il faut un kit de sortie mais sinon c’est calme, le moral est au zénith», a poursuivi le général Jean-Claude Kifwa. Ce haut responsable militaire est passé à la base de Kamina cinq mois après que plus de 150 ex-combattants, armes blanches en main, avaient décidé de quitter la base de Kamina pour retourner à pieds dans leurs milieux d’origine.

Ils dénonçaient notamment leurs conditions de vie, évoquant le cas de quatorze de leurs camarades morts à cause du manque de nourriture. Les autorités militaires avaient contesté ces chiffres, avançant plutôt un bilan de quatre morts.


Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : 40% d’élèves ont abandonné l’école à Buzi Minova

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Environ 8 000 élèves sur les 20 000 enregistrés à Buzi Minova (Sud-Kivu) ne fréquentent plus l’école depuis quelques mois. Le secrétaire du syndicat des enseignants de ce groupement, Jean-Marie Mugongo Rwicha, a livré ces chiffres, jeudi 5 mars, au cours d’une séance d’évaluation des activités scolaires dans cette contrée du Sud-Kivu.

«Avant la rentrée scolaire, nous avons tenu une assemblée générale avec les parents et nous avons signé les accords selon lesquels ils devaient payer le frais équivalents à quatre mois. Malheureusement les parents n’arrivent pas à payer à temps », a indiqué Jean-Marie Mugongo.

Ce syndicaliste pense que les élèves ne fréquentent plus l’école parce que leurs parents n’ont pas d’argent à payer pour leurs frais scolaires. La culture de banane, unique source de revenu pour de nombreuses familles, se porte mal après à la suite d’une maladie qui a attaqué les bananeraies à Buzi Minova.

Jean-Marie Mugongo estime que l’Etat devrait accorder des subventions aux écoles de la région pour résoudre ce problème de déperdition scolaire.

World: A Year of Progress for “Children, Not Soldiers”

$
0
0
Source: UN Office of the SRSG for Children and Armed Conflict
Country: Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Myanmar, Somalia, South Sudan, Sudan, World, Yemen

By Leila Zerrougui, Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict

One year ago, representatives of the last eight governments of the world named by the UN Secretary-General for the recruitment and use of children in their security forces gathered at the United Nations in New York to declare they were ready to take the steps necessary to make their security forces child-free.

The gathering in itself was historic. And so is the campaign “Children, Not Soldiers”, launched jointly with UNICEF exactly a year ago. The campaign builds on the growing international consensus that children do not belong in security forces and seeks to galvanize support to end and prevent the recruitment and use of children by national security forces in conflict by the end of 2016.

The countries concerned by the campaign are: Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Myanmar, Somalia, South Sudan, Sudan and Yemen.

There is still a lot of work ahead of us, but we have come a long way. A few years ago, it was not uncommon in my travels to be greeted by military commanders, surrounded by children in uniforms and carrying weapons. That has become unacceptable now. Governments identified by the UN Secretary-General acknowledge that children do not belong in their security forces and most have taken concrete steps to make sure their children do not become soldiers.

In the campaign’s first year, progress has been steady. The campaign received broad support and we achieved results that are making a difference in children’s lives. Chad has completed all the reforms and measures included in its Action Plan signed with the UN and has been taken off the UN Secretary-General’s list of child recruiters. Over 400 children were released from the national army in Myanmar. In all of 2014, in DRC, there was only one case of child recruitment by the national army, and the child was quickly released. In Afghanistan, the recruitment of children is in decline and only 5 cases were recorded by the UN.

Six of the seven remaining countries concerned by the campaign have now signed and recommitted to Action Plans with the United Nations. These Action Plans are agreements that indicate all the steps necessary to end and prevent the recruitment of children in government forces.

The “Children, not Soldiers” campaign has also accomplished its purpose as a rallying cry to make the issue of child soldiers a top concern of the international community. “How can we help?” was the question asked by officials from dozens of countries, NGOs, partners from the UN system, regional organizations and many more. Officials from countries involved in the campaign have also met with representatives from other countries who ended the use of child soldiers in their armies. These were opportunities to share experiences, successes and challenges.

This is positive, but the campaign’s first year has also shown that goodwill and commitments with the UN are not enough to guarantee that children will not become soldiers.

The conflict in South Sudan is a cruel reminder that acting on provisions included in an Action Plan, such as the establishment of child protection units in a country’s armed forces, or taking steps to criminalize the recruitment of children is not enough to guarantee that boys and girls will be fully protected if conflict strikes again.

In Yemen, months of work leading to the signature of an Action Plan in May 2014 have been derailed by the current political situation. Instead of the anticipated progress, data gathered by the UN indicates a spike in the recruitment of child soldiers by all parties to the conflict. Even the armed group Al-Houthi Ansar Allah, whose leaders were actively engaged in dialogue with the UN, have reneged on their commitment to protect children.

We cannot afford to watch silently while children once again pay the price for political instability in their countries. We keep reminding parties to the conflict that they cannot recruit or use children, that it is a war crime. We ask all those involved in peace talks to make sure that releasing children is a priority.

The big lesson of this campaign’s first year is that the road to child-free government armies is promising, but also full of obstacles. The setbacks of 2014 show that even if measures to protect children are put in place, gains can be reversed under the pressure of conflict.

Common Challenges

We also have a better understanding that many countries face similar challenges. Addressing these common challenges will be a priority in the campaign’s second year.

Accountability is central to our work. To enhance accountability, I will encourage all countries concerned by the campaign that have not yet done so to criminalize the recruitment and use of children and to spell out consequences for offenders. Investigations and prosecutions of child recruiters remain far too rare, even in countries that have criminalized the recruitment of children. Without sanctions, children will never be fully protected.

Another challenge faced by most countries is verifying the age of their soldiers. That may seem like a problem easy to solve, but it is in fact a delicate and difficult task to execute in countries that do not have well-established birth registration systems. The UN will continue to work with Governments to establish or refine age-verification procedures to identify underage recruits and release them from the army.

Releasing children found in the ranks of national forces is essential, but they cannot be left on their own to rebuild their lives. Adequate resources must be available for community-based programmes that provide psycho-social assistance and help children build their future through educational and vocational opportunities. Helping children and their communities is the best way to not only prevent re-recruitment, but also to build peace and stability.

Throughout the year, I will continue to reach out to Member States concerned by the campaign, the international community, regional organizations and all relevant partners to mobilize political, technical and financial support to address challenges faced by countries in the implementation of their Action Plan. This is essential to encourage and guide concerned countries who must put in place mechanisms strong enough to safeguard the progress accomplished to protect children from recruitment, now and in the future should a new crisis strike.

The campaign has already received tremendous support from many who could make a real difference. This year, I call on everyone to join us, because, together, we can make sure that they are children, not soldiers.

South Sudan: UNHCR South Sudan Factsheet February 2015

$
0
0
Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, South Sudan, Sudan

  • 14,600 Textbooks sent to refugee children age in Unity and Upper Nile.
  • 3,295 Sudanese refugees from South Kordofan State were relocated from Yida to Ajuong Thok.
  • 440 Foreign nationals screened at the Protection of Civilians sites in Juba.
  • 52 UNHCR trucks carrying relief items arrived in Yida and Ajuong Thok from Juba.

Democratic Republic of the Congo: L’UNICEF et l’Union européenne rappellent l’importance de lutter contre toute forme de violence liée au genre en RDC

$
0
0
Source: UN Children's Fund, European Union
Country: Democratic Republic of the Congo

A l’ occasion de la célébration de la journée internationale de la Femme, l’Union européenne et l’UNICEF attirent l’attention sur l’importance de la lutte contre toute forme de violence liée au genre, le 8 mars, dans le monde et particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).

Les femmes méritent la reconnaissance de la société à travers un code de la famille qui reconnaisse la valeur égale et complémentaire de l’Homme et de la Femme pour la stabilité des ménages et celle de la société dans sa globalité. Depuis des décennies, les femmes congolaises sont devenues les piliers socio-économiques des familles, particulièrement dans les milieux ruraux.

L’Union européenne et l’UNICEF saluent les efforts du gouvernement congolais dans l’amélioration des conditions de vie de la femme, suivant le dernier indice de développement humain (IDH) publié récemment par le Programme des Nations Unies pour le développement.

Ils encouragent le gouvernement congolais à transformer les résultats de la stabilité macroéconomique en actions sociales concrètes au bénéfice de la population et des femmes en particulier.

La République démocratique du Congo a adopté la Convention pour l’élimination de toutes sortes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF) et dispose d’une Politique nationale genre et d’une Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre. Une législation nationale condamnant les violences sexuelles a été adoptée en 2006, mais son application reste un défi en raison des attitudes sociales négatives et du manque de ressources.

La violence envers les filles et les femmes, mais également envers les garçons et les hommes, est un problème omniprésent en République démocratique du Congo, tant en matière de droits humains que de santé publique et un obstacle pour le développement. La violence, très caractéristique des zones de conflits, existe également dans les zones en paix.

Des abus et exploitations sexuelles, harcèlement sexuel, violences conjugales, pratiques traditionnelles néfastes et déni des ressources et opportunités appartenant aux femmes font partie du quotidien dans les écoles, les foyers, les lieux de travail et les espaces publics.

Etant donnée la persistance des violences basées sur le genre en RDC, le Ministère du Genre, famille et enfant ainsi que l’Union européenne se sont lancés dans le projet afin d’amorcer un changement dans les rapports entre hommes et femmes : le programme Femmes et Hommes, Progressons ensemble. Ce sont le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Coopération allemande (GIZ) qui sont chargés de sa mise en œuvre.

D’une valeur de 25 millions d’euros sur une durée de 4 ans, ce programme est d’abord mis en œuvre dans les provinces de Kinshasa et du Bandundu. Si ses résultats sont concluants il pourrait alors être étendu à d’autres provinces.

Le Programme Femmes et Hommes, Progressons ensemble a pour objectif d’aider le gouvernement congolais et les populations locales à adopter une nouvelle approche des relations hommes/femmes visant à une société congolaise plus harmonieuse et prospère afin de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre.

L’Union européenne et l’UNICEF s’associent aux efforts des femmes et hommes de tous horizons qui œuvrent à l’amélioration des conditions de vie des femmes congolaises.

Ils saluent les efforts de la journaliste Caddy Adzuba, lauréate du prix Prince des Asturies de la Concorde, édition 2014 et le travail remarquable du directeur de l’Hôpital de Panzi, le docteur Denis Mukwege, prix Sakharov 2014.

Pour de plus amples informations: Yves Willemot, Chef Communication, UNICEF Kinshasa, Tel.: +243 81 88 46 746, ywillemot@unicef.org Cyprien Banyanga Byamungu, Union européenne, Tel. +243 81 89 46 695, Cyprien.Banyanga-Byamungu@eeas.europa.eu

Democratic Republic of the Congo: UNICEF and the European Union reiterate the importance of the fight against all forms of gender-based violence in the DRC

$
0
0
Source: UN Children's Fund, European Union
Country: Democratic Republic of the Congo

On the occasion of the celebration of International Women’s Day, 8 March, the European Union and UNICEF call attention to the importance of the fight against all forms of gender-based violence in the world, especially in the Democratic Republic of Congo (DRC).

Women deserve the recognition of society through a family code that acknowledges the equal and complementary value of Man and Woman for the stability of households and of society as a whole. For decades, Congolese women have become the social and economic pillars of families, particularly in rural areas.

The European Union and UNICEF welcome the efforts of the Congolese government in improving the living conditions of women, following the last Human Development Index (HDI) recently published by the United Nations Development Programme. They encourage the Congolese government to transform the results of macroeconomic stability into concrete social actions in favour of the population and, in particular, the women.

The Democratic Republic of Congo has adopted the Convention on the Elimination of all forms of discrimination against women (CEDAW) and has a National Gender Policy and a National Strategy against violence based on gender. A National legislation condemning sexual violence was adopted in 2006, but its enforcement remains a challenge due to negative social attitudes and a lack of resources.

Violence against women and girls and also against boys and men is a pervasive problem in the Democratic Republic of Congo, both in terms of human rights and public health as well as in terms of development. Violence is highly characteristic in conflict zones. Nonetheless, it is also prevalent in green zones. Abuse and sexual exploitation, sexual harassment, domestic violence, harmful traditional practices and denial of women-owned resources and opportunities form part of the everyday in schools, homes, workplaces and public spaces.

Given the persistence of gender-based violence in the DRC, the Ministry of Gender, Family and Child and the European Union embarked on a project to initiate change in the relationship between men and women: the Women and Men’s Program for Progress. These include the United Nations Children’s Fund (UNICEF), the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) and the German Development Cooperation (GIZ), which are all responsible for the implementation of this program.

With a value of 25 million euros over a period of 4 years, the program is firstly implemented in the provinces of Kinshasa and Bandundu. If the results are positive, then the program could be expanded to other provinces. The Women and Men’s Program for Progress aims to help the Congolese government and the local populations to adopt a new approach in the relationships between men and women in hopes of a more harmonious and prosperous Congolese society in order to effectively fight against gender-based violence.

The European Union and UNICEF join forces with the efforts of women and men of all backgrounds who labour to improve the living conditions of Congolese women. They greet the efforts of the journalist Caddy Adzuba, winner of the Prince of Asturias prize 2014 and the outstanding work of the director of Panzi Hospital, Dr Denis Mukwege, recipient of the Sakharov Prize 2014.

For further information:

Yves Willemot, Chef Communication, UNICEF Kinshasa, Tel.: +243 81 88 46 746, ywillemot@unicef.org

Cyprien Banyanga Byamungu, Union européenne, Tel. +243 81 89 46 695, Cyprien.Banyanga-Byamungu@eeas.europa.eu

Democratic Republic of the Congo: Nord-Kivu : “A luta continua” pour l’accès de la femme à la terre

$
0
0
Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Goma, le 09 mars 2015 (caritasdev.cd): Dans un monde où, selon le Programme alimentaire mondial, 805 millions de personnes souffrent de la faim, si les femmes avaient le même accès que les hommes aux ressources telles que le microcrédit ou les terres labourables, cela pourrait diminuer de 150 millions le nombre de ces personnes.

Malgré la Journée internationale qui leur est dédiée chaque le 8 mars, les femmes rencontrent toujours des obstacles relatifs au renforcement de leur statut économique. Bien que des progrès considérables aient été accomplis à travers le monde dans l’autonomisation des femmes, pour celles du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les obstacles englobent principalement l’accès au crédit et le droit d’hériter d’une propriété foncière.

Le Programme d’action, adopté lors de quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, en 1995, a identifié les disparités économiques entre les hommes et les femmes comme un des 12 domaines critiques* requérant une action de la part des Etats membres, de la communauté internationale et de la société civile. Pour modifier les traditions favorables aux hommes dans le domaine foncier, quelques Etats ont promulgué des lois reconnaissant aux femmes un droit égal à la propriété foncière. Parmi ces pays : la RDC.

Mais les femmes du Nord-Kivu sont dans une situation discriminatoire, surtout pour l’accès à la terre que pour le crédit. Puisqu’elles ne peuvent quasiment jamais prendre de décisions concernant l’exploitation des terres, leur gestion et l’affectation des revenus dans la communauté, Caritas Goma se mobilise pour la promotion de leur droit à la terre. Aujourd’hui, quelques-unes sont devenues propriétaires des terres. Ce, grâce à la création des Comités locaux pour la résolution des conflits fonciers. Ces derniers visent, entre autres, à résoudre les litiges sur le Code de la famille et le Code foncier. Mais “A luta continua” : la lutte continue…

(*) Douze domaines critiques : Femmes et environnement – Femmes et prise de décisions – Petite fille – Femmes et économie – Femme et pauvreté – Violences à l’égard des femmes – Droits fondamentaux de la femme – Education et formation des femmes – Mécanismes institutionnels – Femmes et santé – Femmes et médias – Femmes et conflits armés.

Abbé Oswald Musoni Directeur Caritas Goma

World: Global Health: Science and Practice Journal Volume 3 | Issue 1| March 2015

$
0
0
Source: Johns Hopkins University, US Agency for International Development
Country: Bangladesh, Democratic Republic of the Congo, Ghana, Liberia, Malawi, Mozambique, Nigeria, World

Highlights from this issue:

  • Are there new “game changing” antiretrovirals on the horizon?

  • What opportunity do long-acting reversible contraceptives (LARCs) provide?

  • Can LARCs be provided successfully in crisis situations?

  • Do DRC hospitals have the capacity to provide surgical services?

  • How can a simple wall chart help improve immunization coverage?

  • How can mobile technology identify beneficiaries when they lack identity documentation?


Democratic Republic of the Congo: RD Congo: Nord-Kivu - Personnes déplacées internes dans les sites de déplacement (au 25 février 2015)

$
0
0
Source: International Organization for Migration, UN High Commissioner for Refugees, CCCM Cluster
Country: Democratic Republic of the Congo

Ethiopia: Journée de la femme : une ancienne chauffeuse de taxi kinoise gagne sa croûte en nourrissant réfugiés et travailleurs humanitaires

$
0
0
Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Democratic Republic of the Congo, Ethiopia

CAMP DE SHERKOLE, Ethiopie, 6 mars (HCR) – Tous les matins, juste avant 4 heures, Masika Basemé-Jeanne éteint l'alarme de son réveil sur son téléphone portable. Elle adorerait continuer de rêver à son ancienne vie auprès de son mari et au volant de son taxi à Kinshasa, mais elle sait qu'il y a 1 500 miches de pain à faire cuire.

Cette Congolaise de 47 ans vit dans le camp de réfugiés de Sherkole, dans l'ouest de l'Ethiopie, où elle est arrivée il y a un peu plus de deux ans. Arrachée à une vie heureuse à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), elle s'est retrouvée avec sa famille dans la ville de Butembo, dans la province du Nord Kivu, en 2012.

Mais elle a dû fuir de nouveau en 2013 après l'assassinat de son mari, considéré comme un défenseur des droits de l'homme. Masika a poursuivi son chemin à travers l'Ouganda et le Kenya pour arriver à Sherkole, l'un des trois camps de réfugiés situés autour de la ville d'Assosa. Elle y vit avec sa mère et ses cinq enfants.

« Je voulais aller loin, très loin », dit-elle. « Mais quand je suis arrivée à Sherkole, je n'avais pas beaucoup d'argent pour moi et mes enfants. J'ai cherché du travail, postulé à des emplois mais j'ai compris que personne ne pourrait m'aider, alors j'ai créé mon petit restaurant », ajoute-t-elle, perchée sur un banc dans son restaurant.

Pendant ces premières semaines et mois, Masika luttait pour survivre. Elle gardait la moitié de sa ration de blé pour nourrir sa famille et vendait le reste pour acheter de la viande et des légumes pour préparer des plats qu'elle vendait sur un petit stand dans le camp. Avec le temps et l'expérience, elle a pris confiance en elle et a même pris des crédits auprès des bouchers locaux pour lancer son commerce naissant.

La première grande opportunité pour Masika a eu lieu il y a un an lorsque le Comité international de secours lui a demandé de fournir 150 repas à l'occasion de l'événement organisé pour célébrer la Journée internationale de la femme dans le camp. C'était la commande la plus importante jamais reçue, mais la journée a connu un grand succès et a conduit à des contrats avec le HCR et d'autres organisations, dans le cadre de projets générateurs de revenus.

La deuxième opportunité a eu lieu à la fin de l'année dernière lorsqu'un autre partenaire du HCR, le Conseil norvégien pour les réfugiés, a donné 6 000 birrs éthiopiens (environ 300 dollars E.-U.) à Masika et trois partenaires pour les aider à développer leur commerce. Avec cet argent, ils ont acheté des stocks de farine, d'huile et de levure et construit un four dans le style soudanais derrière un nouveau restaurant plus grand.

Tous les jours, elle cuit 1 500 petites miches de pain pour les vendre, un birr pièce, au restaurant, sur le marché local et dans le camp. Dans le restaurant, que Masika gère en famille, le menu est simple : bœuf, riz et haricots pour 20 birrs ou poisson, légumes et blé ugali (un féculent de base) pour 30 birrs. « Tout le monde aime » affirme-t-elle avec un grand sourire. Elle vend aussi des légumes sur un stand.

Les clients de Masika comprennent des employés des Nations Unies et des travailleurs humanitaires à la recherche d'un savoureux déjeuner après une dure matinée de travail ainsi que des réfugiés disposant de quelques revenus. Elle fait également crédit à certaines personnes, n'oubliant pas la gentillesse dont elle a bénéficié quand les temps étaient durs dans le camp de Sherkole.

Mais malgré la popularité de son restaurant, Masika admet qu'il est parfois difficile pour elle et ses partenaires de se maintenir à flot. Il lui arrive souvent de passer trois jours sans rien vendre et même un lundi de marché peut être décevant. Mais c'est une femme très déterminée.

« Nous nous en sortons, mais ce n'est pas facile », dit-elle. « Les moyens sont limités pour tout le monde dans les camps. J'espère que quelqu'un pourra ouvrir un centre de formation dans le camp pour que les jeunes puissent acquérir des compétences, comme ma fille qui tresse les cheveux », ajoute Masika tout en touillant un ragoût de viande en train de mijoter dans une casserole pour les clients du déjeuner.

Mallory Mroz, chef de l'équipe du HCR à Sherkole, a déclaré qu'à l'approche de la Journée internationale de la femme, « la persévérance et l'ambition de Masika est une inspiration pour nous tous ». Il a également fait remarquer que l'autosuffisance rendait leur dignité aux réfugiés et donnait aux communautés les moyens de reconstruire leur vie.

Travailler dur et aider les autres réussit à Masika. En plus de la gestion de son commerce et de la cuisine quotidienne, elle s'occupe de trois orphelins, âgés de trois, cinq et sept ans, tandis que leurs frères et sœurs plus âgés sont à Addis Ababa pour des raisons médicales.

Bien qu'elle se tire au mieux d'une situation difficile, Masika pense à l'avenir et rêve d' « une vie où [elle] et [sa] famille pourraient vivre ensemble dans une grande ville francophone ». Mais, pour le moment, ses rêves doivent s'arrêter chaque matin lorsque le bip digital familier de son alarme la réveille à l'aube d'un nouveau jour.

Par Andy Needham dans le camp de Sherkole, en Ethiopie

Democratic Republic of the Congo: UNESCO launches construction and rehabilitation of schools programme in the Democratic Republic of Congo's North Kivu province

$
0
0
Source: UN Educational, Scientific and Cultural Organization
Country: Democratic Republic of the Congo

The UNESCO Representative in the DRC, Mr. Diallo Abdourahamane, together with government officials from Goma and Rutshuru, has recently launched a school construction and rehabilitation programme.

The present project, funded by the Government of Japan, is part of UNESCO’s broader Programme of Emergency Support to the Education system in Rutshuru Territory in the North Kivu province, which has been implemented since July 2014.

The launching ceremony was held in presence of government and educational officials from the North Kivu, teachers, parents and local implementing partners (companies and NGOs). The event placed a special focus on building a culture of peace through education and on involving partners and communities to supporting all planned activities.

As a result of armed conflict, the territory of Rutshuru has suffered massive population displacement and tremendous destruction of infrastructure, including schools. The peace agreement of December 2013 created the conditions for supporting stabilization efforts in the region. In the extreme fragility of the current environment, UNESCO with the financial support of the Government of Japan, focuses on fostering stability and peace through education by rehabilitating school infrastructure, improving the quality of learning and building community capacity.

The project aims at:

  • Rehabilitation of 30 semi-permanent classrooms in five schools, including three primary schools and two institutes;

  • Production of 545 school desks for equipment of different schools targeted by the project and beyond;

  • Distribution of educational materials for teachers and classroom supplies;

  • Training of 90 teachers on Peace Education and Psycho-social support techniques for children affected by armed conflict;

  • Sensitization of parents' committees to their role in ensuring a safe (better protected) school infrastructure.

More importantly, in order to tackle a major challenge of project sustainability in the developing countries, the project involves both, local authorities and communities, including students, in all of its implementation phases.

Democratic Republic of the Congo: Violences sexuelles : les habitants de Wanierukula appelés à saisir la justice

$
0
0
Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les habitants de Wanierukula, à environ 55 kilomètres de la ville de Kisangani (Province Orientale), ont été sensibilisés samedi 7 mars au sujet de la nécessité de rapporter des cas de violences sexuelles à la justice. Au lieu de recourir à la justice, les membres de cette communauté privilégient les arrangements à l’amiable dans les différends sur les violences sexuelles.

Cette sensibilisation a été organisée dans le cadre d’une campagne initiée par le bureau de droit de l’homme de la Monusco. Elle est la dernière étape d’un vaste programme lancé en Province Orientale depuis novembre 2014.

Les participants à cette séance de sensibilisation, une centaine environ, ont notamment appris les différentes formes des violences sexuelles ainsi que la procédure judiciaire prévue en pareil cas.

Selon le chef de poste d’encadrement de Wanierukula, Molobo Mokunga, de nombreux cas des violences sexuelles enregistrés dans son entité sont traités à l’amiable par les familles concernées. Des chèvres et poules sont souvent remises aux familles des victimes pour régler l’affaire.

Les rares cas rapportés à la police sont consécutifs au non respect des engagements pris par l’une des parties.

La plupart des participants à la sensibilisation ont reconnu que les arrangements à l’amiable favorisait l’impunité des violences sexuelles. Ils se sont engagés à combattre cette pratique.

Mais certains parents ont fait savoir qu’ils y recouraient puisque les dossiers de viol ne sont pas bien traités par la police. Ils ont accusé les policiers de relâcher les présumés violeurs après le paiement des amendes au lieu de les transférer dans les instances judiciaires compétentes.

Une commission constituée des autorités administratives et de la police sera mise sur pied pour le suivi des dossiers liés au viol à Wanierukula.

Afghanistan: The People of Japan Support United Nations Mine Action Work in Afghanistan, the Democratic Republic of the Congo, Gaza, Somalia and South Sudan

$
0
0
Source: UN Mine Action Service
Country: Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Japan, occupied Palestinian territory, Somalia, South Sudan

NEW YORK, New York, 9 March 2015 — The People of Japan contributed US $ 15 million to the United Nations Voluntary Trust Fund for Assistance in Mine Action to support humanitarian demining in five regions. The announcement of this generous support was made public by the Permanent Mission of Japan to the United Nations in March.

The five humanitarian demining programmes that will receive funds from Japan in 2015 are in Afghanistan, the Democratic Republic of the Congo, Gaza, Somalia and South Sudan.

“I would like to congratulate the Government of Japan for its support and for maintaining its status as the world’s bigger supporter of the UN Trust Fund for Mine Action, a position which I invite other countries to challenge and endeavour to fill,” stated Dmitry Titov, the AssistantSecretary General for Rule of Law and Security Institutions in the Department of Peacekeeping Operations.

The US $ 15 million will be distributed as follows:

• The Mine Action Programme of Afghanistan will receive US $ 2 million, which will be used to clear 1.9 square kilometres in the provinces of Bamyan, Faryab, Khost and Kunduz. The Government of Afghanistan has announced that it needs US $ 80 million in 2015, if it is to meet its goal of being mine free by 2023. Japan has provided over US $ 125 million to the Mine Action Programme of Afghanistan since 1991.

• The humanitarian mine action programme in the Democratic Republic of the Congo will receive US $ 4.5 million to promote peace consolidation through ongoing humanitarian demining. Specifically, 30 suspected minefields in the provinces of North Kivu, South Kivu and Maniema will be surveyed and cleared.

• The UNMAS programme in Gaza, will receive US $ 3 million to mitigate the threat of explosive remnants of war, and to support humanitarian and reconstruction operations in affected areas. The latest escalation of hostilities in Gaza caused unprecedented damage and destruction, leaving an estimated 7,000 explosive hazards buried amidst the rubble.

• US $ 3 million will fund a pilot, explosive-hazards clearance project in Somalia on the Somali-Ethiopian border. This is a highly explosive-hazard contaminated area, which was not accessible before due to the ongoing insurgency and widespread insecurity across much of South Central Somalia. In addition to the life-saving benefits of this intervention, it is designed to create employment for hundreds of Somali youth, bringing a muchneeded economic boost to communities impacted by conflict.

• In South Sudan, US $ 2.5 million will support the UNMAS emergency response, which includes the deployment of rapid response teams and explosive detection dog teams, to facilitate the delivery of humanitarian assistance and to protect civilians.

“The Government and the People of Japan continue to be staunch advocates for humanitarian demining. They chair the Mine Action Support Group, they partner with the United Nations in promoting awareness about explosive hazards and for the last three years they have been the top donor to the UN Voluntary Trust Fund for mine action. Last month the United Nations launched the 2015 Portfolio of Mine Action Projects in Geneva, which represented an overall funding requirement of $ US 296 million. We need other donors to come forward, to help the United Nations to eradicate the threat of landmines and explosive hazards. As the Secretary-General of the United Nations stated ‘The world is over-armed. Peace is under-funded.’,” stated Agnès Marcaillou, the Director of UNMAS.

UNMAS currently supports mine action programmes in Abyei (Sudan/South Sudan),
Afghanistan, Central African Republic, Colombia, Côte d'Ivoire, Darfur (Sudan), Democratic Republic of the Congo, Haiti, Lebanon, Libya, Mali, State of Palestine, Somalia, South Sudan,
Sudan, Syria and the Territory of Western Sahara (MINURSO).

For more information contact:

Lee Woodyear, +1 (917) 367-0200 or woodyear@un.org

Viewing all 24936 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>