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Democratic Republic of the Congo: Katanga: 15 ex-rebelles FDLR désireux de rentrer au Rwanda coincés à Kasaji

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Les autorités militaires et politiques de Kasaji dans le district de Lwalaba (Katanga) ont refusé jeudi 19 mars d’autoriser à la section DDRRR de la Monusco de ramener à Lubumbashi quinze ex-rebelles FDRL qui désirent rentrer au Rwanda, leur pays. Elles disent attendre au préalable l’aval du ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena pour laisser la Monusco enclencher le processus de rapatriement de ces ex-combattants.

Les discussions engagées entre les deux parties sur le transfert de ces FDLR à Lubumbashi avant leur départ pour le Rwanda se sont soldées par un échec. Un rebelle qui souhaite regagner son pays a dit la délégation de la Monusco qu’il vivait de la mendicité.

A (re) Lire: RDC: Washington appelé à s’impliquer dans le processus de rapatriement des FDLR

Ces 15 rebelles FDLR sont à Kasaji depuis le 15 février dernier en attendant le rapatriement dans leur pays. Ils proviennent de Kisenga, où plus de 300 FDLR et leurs dépendants vivent depuis 2010.

Les FARDC ont lancé fin janvier les opérations contre les FDLR à partir de la ville de Beni, à plus de 350 km de Goma (Nord-Kivu). Elles mènent seules ces opérations sans l’appui de la Monusco après que cette dernière a constesté la présence dans la chaîne de commandement des opérations de deux généraux congolais soupçonnés des violations des droits de l’homme.


Democratic Republic of the Congo: A community bores deep for water, in Democratic Republic of the Congo

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Manual drilling is being used in the village of Binza Météo to transform the health of the entire community. The Democratic Republic of the Congo is one of three countries in the world in which more than 50 per cent of the population do not have access to safe drinking water.

By Yves Willemot

On World Water Day, we celebrate the considerable progress made towards ensuring safe drinking water for all, but we remember the nearly 750 million people who lack this essential service. The Democratic Republic of the Congo is one of three countries in the world in which more than 50 per cent of the population do not have access to safe drinking water.

The people of Binza Météo watch as eight men bore into the earth with a hand drill. In hours, the residents of this poor, remote area will be inaugurating a new well, and a new milestone on the neighbourhood’s path to good health.

KINSHASA, Democratic Republic of the Congo, 19 March 2015 – Nothing escapes the eye of Papy Bakambu. Papy closely monitors his workers as they drill a well in Binza Météo, a poor area in the suburbs of Kinshasa.

What makes Papy’s project notable is that the well is being drilled by hand, using a technique developed in Chad. UNICEF and its partners have adapted it for wide use here, in the Democratic Republic of the Congo.

The work is hard. Two teams of four men alternate every 10 minutes, which leaves just enough time for their muscles to have a little rest. In just a few hours, the well has reached a depth of 30 metres. Papy announces, “Still 10 or so metres to do, then we will have reached the groundwater table, where we are going to find water of perfect quality.”

A community answers the call

Papy is the Centre of Action for the Development of Disadvantaged Communities (CADECOD) coordinator. As he watches the work, so, too, do the local residents, with interest. They did, after all, respond to the government’s and UNICEF’s call to sign up for the Healthy Villages programme.

In just one year, they have managed to achieve each of the programme’s seven stages. The milestones include the benefits of the project at hand – guaranteeing that at least 80 per cent of residents of the district have access to drinking water.

What are the other stages to ensuring good health? “The programme also includes access to toilets, treatment of household waste, upkeep of cleanliness in the area and the putting in place of a management committee for the programme run by the neighbourhood residents, themselves,” explains Junie Flégère, who is part of the UNICEF Water, Sanitation and Hygiene (WASH) programme.

Binza Météo is in good company. Across the country, more than 4,000 villages have been declared healthy since 2009, which means access to drinking water for more than three million people. Ambitions go much further. By 2017, the Congolese government and UNICEF plan to provide drinking water to four million people.

A simple, savvy solution

Thanks to this technique of manual drilling, 80 pumps have been installed in poor districts of Kinshasa since 2009.

Hand drilling has its advantages. For example, Papy explains, hand drilling is much cheaper than mechanized drilling. “For the same price, we can install four times more pumps and supply 500 people,” he calculates.

Reaching remote, vulnerable areas is also a plus to the technique. “Manual drilling is, most importantly, sometimes the only technique possible in the most inaccessible places where machines cannot go,” he says. In many poor districts of Kinshasa, where even a motorbike passes with difficulty, a truck with a mechanical drill cannot be used.

A promising future

The rate of access of the Congolese population to drinking water remains low, but Healthy Villages is on the way to creating real change. The government and UNICEF have high ambitions to enable an ever-growing number of residents to drink safe water and to live in a clean environment.

In the meantime, the people of Binza Météo can look forward to the inauguration of the grand pump. The drilling will be finished this evening. All that will be left to do is to install the pipework and finalize the well by installing the pump. The water quality will be checked one last time before the villagers can drink it.

Papy isn’t worried. “The water quality will be good,” he says. “We have dug down deep enough.”

Democratic Republic of the Congo: En RDC, une communauté effectue des forages en profondeur pour trouver de l’eau [Video]

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Par Yves Willemot

Lors de la Journée mondiale de l'eau, nous célébrons les progrès considérables réalisés pour assurer l’accès universel à l’eau potable mais nous nous souvenons aussi que près de 750 millions de personnes ne disposent pas de ce service indispensable. La République démocratique du Congo est l’un des trois pays au monde où plus de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable.

Les habitants de Binza Météo observent huit hommes en train de faire un trou dans le sol avec une foreuse manuelle. Dans quelques heures, la population de cette zone pauvre et difficile d’accès inaugurera un nouveau puits qui marquera pour elle une nouvelle étape vers une vie en bonne santé.

KINSHASA, République démocratique du Congo, 19 mars 2015 – Rien n’échappe à l’œil de Papy Bakambu. Papy surveille de près ses ouvriers pendant qu’ils sont en train de forer un puits à Binza Météo, un quartier défavorisé des banlieues de Kinshasa.

Ce qui rend le projet de Papy remarquable, c’est que ce puits est foré à la main, au moyen d’une technique conçue au Tchad. L’UNICEF et ses partenaires l’ont adaptée ici, en République démocratique du Congo, pour une utilisation plus large.

Le travail est difficile. Deux équipes de quatre hommes se relaient toutes les dix minutes, ce qui laisse juste assez de temps à leurs muscles pour se reposer un peu. En seulement quelques heures, ils sont parvenus à une profondeur de trente mètres. Papy fait savoir : « Encore à peu près dix mètres à faire et nous aurons atteint la nappe phréatique où nous allons trouver de l’eau d’une qualité parfaite. »

Une communauté répond à l’appel

Papy est le coordonnateur du Centre d’action pour le développement des communautés défavorisées (CADECOD). Tandis qu’il surveille le travail, les habitants du quartier le font aussi et avec intérêt. Après tout, ils ont répondu à l’appel du Gouvernement et de l’UNICEF leur demandant de s’inscrire au programme Villages assainis.

En une année seulement, ils sont parvenus à réaliser chacune des sept étapes du programme. Un des avantages immédiats du projet : la garantie qu’au moins 80 % des habitants du district auront accès à l’eau potable.

Quelles sont les autres étapes garantissant aux habitants une vie saine ? « Dans le programme figure également le fait de disposer de toilettes, le traitement des ordures ménagères, l’entretien et la propreté du secteur et la mise en place d’un comité de gestion du programme dirigé par les habitants du quartier eux-mêmes », explique Junie Flégère qui travaille pour le programme d’eau, d’assainissement et d’hygiène de l’UNICEF.

Binza Météo est en bonne compagnie. Dans le pays, plus de quatre mille villages ont été déclarés assainis depuis 2009, ce qui signifie que plus de trois millions de personnes ont accès à l’eau potable. Les ambitions vont bien au-delà. D’ici 2017, le Gouvernement de la RDC et l’UNICEF prévoient de pourvoir quatre millions de personnes en eau potable.

Une solution simple et astucieuse

Grâce à cette technique de forage manuel, 80 pompes ont été installées depuis 2009 dans les districts défavorisés de Kinshasa.

Le forage manuel a ses avantages. « Par exemple, explique Papy, le forage manuel est bien moins cher que le forage mécanique. Pour le même prix, nous pouvons installer quatre fois plus de pompes et desservir 500 personnes.»

Le fait qu’elle puisse être utilisée dans les secteurs éloignés et vulnérables est un des autres atouts de la technique. « Le forage manuel, surtout, est parfois la seule technique possible dans les endroits les plus inaccessibles où les machines ne peuvent pas aller, dit-il. Dans de nombreux districts défavorisés de Kinshasa, où même une motocyclette a du mal à passer, on ne peut pas utiliser un camion équipé d’une foreuse mécanique. »

Un avenir prometteur

Le taux d’accès de la population congolaise à l’eau potable reste faible mais Villages assainis est en bonne voie pour créer une véritable révolution. Le Gouvernement et l’UNICEF ont le projet très ambitieux de permettre à un nombre sans cesse croissant d’habitants d’accéder à l’eau potable et de vivre dans un environnement propre.

En attendant, la population de Binza Météo attend avec impatience l’inauguration de la pompe. Le forage sera achevé ce soir. Tout ce qu’il restera à faire sera de mettre en place les canalisations et de terminer le puits en installant la pompe. La qualité de l’eau sera contrôlée une dernière fois avant que les habitants puissent la boire.

Papy n’a pas d’inquiétude. « La qualité de l’eau sera bonne, dit-il. Nous avons creusé assez profondément. »

Democratic Republic of the Congo: Procès Ntaganda: la CPI enregistre de nouvelles victimes

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La Cour pénale internationale (CPI) va enregistrer de nouvelles victimes en plus des 1 120 déjà enregistrées en Ituri pour le procès de Bosco Ntaganda. Selon Nicolas Kuyaku, responsable local de l’unité de sensibilisation de la cour, cet enregistrement de nouvelles victimes devrait débuter le 23 mars et se clôturer le 30 avril. La date fixée pour le début du procès est le 2 juin prochain.

Nicolas Kuyaku indique ce sont les juges de la CPI qui ont demandé que de nouvelles victimes soient enregistrées après la confirmation des charges.

« A la confirmation des charges, il y a certaines charges qui ont été modifiées. C’est pourquoi les juges ont demandé s’il y a des potentielles victimes qui estimeraient nécessaires de participer aussi à cette étape, elles peuvent soumettre leur demande auprès de la la section de participation et réparation et des victimes », explique-t-il.

Avant la confirmation des charges, fait savoir la même source, « nous avons sillonné le territoire de Djugu pour sensibiliser la communauté de victimes parce que les juges avaient estimé que l’affaire Bosco Ntaganda avait une grande ampleur dans la région de l’Ituri ».

Environ 2 000 demandes de victimes avaient alors été réceptionnées. Mille cent vingt ont été validées. Parmi les victimes qui peuvent être enregistrées figurent notamment les ex-enfants soldats ainsi que leurs parents.

Le chef rebelle Bosco Ntaganda est accusé par la CPI de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri en 2002 et 2003.

Son procès va s’ouvrir le 2 juin prochain. La CPI envisage de commencer ce procès à Bunia pour « rapprocher les instances judiciaires de la communauté affectée par les crimes commis ».

Democratic Republic of the Congo: 5 millions de personnes visées par le programme « Ecole et village assainis »

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La deuxième phase du programme « Ecole et village assainis » a été lancée vendredi 20 mars à Kinshasa. Elle va s’étendre jusqu’en 2017. Ce programme vise à faciliter l’accès des populations à l’eau potable et à l’utilisation des latrines hygiéniques en milieu rural et périurbain. Plus de 5 millions de personnes vivant dans plus de 6 000 villages sont ciblées par ce programme.

Un objectif à atteindre d’ici 2017, a fait savoir le coordonnateur national du programme Village assaini. Le rapport de la première phase de ce programme qui a couvert la période 2008-2012 fait état de 1 000 écoles et 2 850 villages certifiés assainis.

Certaines organisations qui prennent part à ce programme estiment qu’il faudrait corriger certaines faiblesses de la première phase.

Mano Ntayingi, directeur suivi et évaluation de l’ONG Ima World Health, propose notamment la construction des citernes pour conserver l’eau de pluie dans des villages.

« Nous encourageons des méthodes où des villages peuvent accepter la construction des citernes en utilisant des toitures pour capter l’eau de pluie », explique-t-il.

Le ministre de la Santé, Félix Kabange Numbi, qui a lancé cette deuxième phase du programme « Ecole et village assainis » recommande qu’au cours de cette phase soit pris en compte l’assainissement des villages qui ont été affectés par l’épidémie d’Ebola.

World: Finland grants over EUR 46 million in aid to the world’s humanitarian crises

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Source: Government of Finland
Country: Afghanistan, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Finland, Gambia, Guinea, Iraq, Kenya, Liberia, Mali, Mauritania, Myanmar, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, World, Yemen

Press Release 83/2015 16 March 2015

Finland will donate EUR 46.4 million in humanitarian aid to the world’s worst crisis areas. The aid, granted by a decision of Minister for International Development Sirpa Paatero on 13 March, will be directed to acute emergency situations in Syria and neighbouring areas, South Sudan, the Central African Republic and Ukraine. Efforts will also be made to alleviate human suffering in countries where protracted crisis situations exist, such as the Democratic Republic of Congo, Afghanistan and Yemen. Finland’s aid will be given via UN agencies and Finnish organisations.

“Humanitarian needs are at a record high, and humanitarian aid workers have to work under pressure in the most demanding conditions. Finland considers it important to respond to acute and protracted needs in terms of human protection, health, education and food. Humanitarian aid organisations provide assistance efficiently during conflicts even in the most difficult circumstances, such as in Syria, South Sudan, Iraq and the Central African Republic,” says Minister Paatero.

Most aid, EUR 10 million via various organisations, will be given to Syria and its neighbouring countries affected by the refugee crisis. In Syria, more than 12 million people are in need of emergency assistance, and more than 3.7 million Syrians have fled to neighbouring countries.

The serious humanitarian crisis caused by conflict in South Sudan continues. Eruptions of violence and lack of food have forced nearly two million people to move within the country or leave as refugees to neighbouring countries Sudan, Ethiopia, Kenya and Uganda. Finland’s aid, amounting to EUR 6.4 million, will be used to supply food, health services and protection for those in extreme need.

In Yemen, the unstable security situation and political disorder have increased the need for humanitarian aid. More than half of the population, i.e. nearly 16 million people, are in need of humanitarian aid. More than 10 million of them are suffering food shortages. Finland’s aid, amounting to EUR 3 million, will be used to provide health services and supply food to those in need.

The aid provided by Finland is largely based on the UN’s Central Emergency Response Fund, which this year amounts to EUR 14.6 billion. The Central Emergency Response Fund applies to 12 countries, but including the regional impacts of crises it covers up to 22 countries. The crisis in Syrian accounts for almost half of the sum. The response fund for the Sahel region is EUR 1.8 billion, covering nine countries. Throughout the world, nearly 80 million people are currently in need of humanitarian aid. Aid will be granted from Finland’s development cooperation humanitarian aid appropriations.

In terms of Finnish organisations, aid will be provided via the Finnish Red Cross, Finn Church Aid, Fida International, World Vision Finland and Save the Children. In addition to bilateral activity, the Finnish Red Cross channels aid to the International Committee of the Red Cross ICRC and the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies IFRC.

Inquiries: Juha Peltonen, Press Attaché to Minister Paatero, tel. +358 50 554 6426, and Anna Gebremedhin, Head of Unit for Humanitarian Assistance, tel. +358 40 583 0149, firstname.lastname@formin.fi

Humanitarian aid grant, spring 2015

For country- and region-specific operations, a total of EUR 46.4 million, of which EUR 26.3 million to Africa, EUR 15.8 million to the Middle East, EUR 3.3 million to Asia and EUR 1 million to Europe. Middle East, total EUR 15.8 million Syria crisis EUR 10 million: UNHCR EUR 3 million, regional

WFP EUR 1 million

UNICEF EUR 1 million

WHO EUR 1 million

SPR/ICRC EUR 2 million

SPR EUR 1 million, Jordan

Finn Church Aid EUR 500,000, Jordan

Save the Children EUR 500,000, Iraq

Yemen EUR 3 million

WFP EUR 2 million

WHO EUR 1 million

Iraq EUR 1.8 million

UNICEF EUR 1 million

SPR/ICRC EUR 800,000

Palestinian Territories EUR 1 million, UNRWA

West Africa, total EUR 3.75 million Sahel EUR 2 million (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritania, Nigeria, Chad, Cameroon, Senegal, Gambia)

FAO EUR 1 million

WFP EUR 1 million

Chad EUR 400,000 SPR/IFRC

Ebola EUR 1.35 million

SPR/IFRC EUR 1 million (aid granted 26 January 2015), Sierra Leone, Liberia and Guinea

Finn Church Aid EUR 350,000, Sierra Leone and Liberia

Horn of Africa, total of EUR 7.15 million Somalia EUR 4.65 million

WFP EUR 2 million

SPR/ICRC EUR 1.5 million

Finn Church Aid EUR 650,000

Save the Children EUR 500,000

Kenya EUR 1.5 million

UNHCR EUR 1 million

World Vision Finland EUR 500,000

Ethiopia EUR 1 million, UNHCR

Sudan and South Sudan, total EUR 8.4 million Sudan EUR 2 million, UNICEF

South Sudan EUR 6.4 million

UNHCR EUR 2 million regional

WFP EUR 2 million

SPR/ICRC EUR 2 million

Finn Church Aid EUR 400,000

Central Africa and Great Lakes, DRC, total EUR 7 million Uganda EUR 1.2 million

World Vision Finland EUR 500,000

KUA EUR 400,000

FIDA EUR 300,000

Central African Republic EUR 3.1 million

UNHCR EUR 1 million (regional)

WFP EUR 1 million

Finn Church Aid EUR 700,000

SPR/ICRC EUR 400,000

Democratic Republic of Congo EUR 2.7 million

SPR/ICRC EUR 1.5 million

FIDA EUR 700,000

Finn Church Aid EUR 500,000

Asia, total EUR 3.3 million South Asia (Afghanistan, Pakistan, Iran) EUR 1.5 million, UNHCR

Afghanistan EUR 800,000, SPR/ICRC

Myanmar EUR 1 million

Finn Church Aid EUR 500,000

SPR/ICRC EUR 500,000

Europe, total EUR 1 million Ukraine EUR 1 million

UNHCR EUR 500,000

WHO EUR 500,000

WFP World Food Programme

UNHCR United Nations High Commissioner for Refugees

WHO World Health Organisation

UNRWA United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East

UNICEF United Nations’ Children's Rights & Emergency Relief Organisation

FAO United Nations’ Food and Agriculture Organisation

ICRC International Committee of the Red Cross

IFRC International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies

SPR Finnish Red Cross

World: Global Food Security Cluster: Global Dashboard (March 2015)

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Source: Food Security Cluster
Country: Afghanistan, Central African Republic, Chad, Colombia, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Liberia, Mali, Myanmar, Niger, occupied Palestinian territory, Pakistan, Somalia, South Sudan, Syrian Arab Republic, Ukraine, World, Yemen

As of March 2015, country-level Food Security Clusters/Sectors are on average only 20% funded 20% while coordination remains critical.

World: Journée mondiale de l'eau : près de 750 millions de personnes encore privées d'un accès adéquat à l'eau potable

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Source: UN News Service
Country: Bangladesh, Democratic Republic of the Congo, World

L'accès à l'eau potable fait partie des plus grandes réussites des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) a déclaré l'UNICEF à l’occasion de la Journée mondiale de l'eau, mais pour 748 millions de personnes dans le monde, l'accès à ce service essentiel demeure un véritable défi. « Depuis 1990, l'accès à l'eau potable s'est considérablement amélioré malgré des obstacles incroyables », a affirmé Sanjay Wijesekera, le chef des programmes mondiaux de l'UNICEF pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène. « Mais ce n'est pas suffisant. L'eau est l'essence même de la vie et pourtant trois quarts d'un milliard de personnes – essentiellement des personnes pauvres et marginalisées – sont encore à ce jour privées de ce droit humain élémentaire. »

Environ 2,3 milliards de personnes ont pu obtenir un accès à des sources améliorées d'eau potable depuis 1990. La cible de l'Objectif du Millénaire pour le développement de faire baisser de moitié le pourcentage de la population globale privée d'accès à l'eau potable à cette date a donc été atteinte cinq ans avant la date butoir de 2015. Il n'y a désormais plus que trois pays – le Mozambique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la République démocratique du Congo – où plus de la moitié de la population n'a pas accès à des sources améliorées d'eau potable.

Pourtant, malgré ces progrès, d'importantes inégalités subsistent. Sur les 748 millions de personnes dans le monde toujours privées d'eau potable, 90 pour cent vivent dans des zones rurales, et ne bénéficient pas des avancées de leur pays.

Pour les enfants, la privation d'accès à l'eau salubre peut s'avérer tragique. En moyenne, près de 1000 enfants meurent chaque jour de maladies diarrhéiques liées à de l'eau non potable, à un mauvais assainissement ou à une hygiène insuffisante.

Pour les femmes et les filles, le temps passé à aller chercher de l'eau est du temps en moins pour s'occuper de leur famille et étudier. Dans les zones peu sûres, cela les expose également aux risques de violence et d'agressions. D'après l'UNICEF, rien qu'Afrique, les individus passeraient 40 milliards d'heures chaque année à marcher pour aller chercher de l'eau.

En Afrique subsaharienne, la région disposant de la couverture la plus basse en 1990, l'accès à l'eau potable s'est fait au rythme de 50 000 personnes par jour depuis l'année 2000. Cette région représente toutefois plus de deux cinquièmes des personnes privées d'accès à l'eau potable dans le monde, soit 325 millions de personnes. La plupart des pays de la région ne sont pas en bonne voie pour atteindre la cible des OMD. Une autre région suscite également des inquiétudes, l'Océanie, qui n'a réalisé que des progrès limités depuis 1990. De nombreuses personnes privées d'eau potable vivent aussi en Chine (112 millions) et en Inde (92 millions).

En collaboration avec les gouvernements et ses partenaires, l'UNICEF préconise des méthodes innovantes et économiques pour favoriser les progrès.

  • Au Bangladesh, l'UNICEF a utilisé une nouvelle approche intéressante pour recueillir les eaux de pluie et les pomper dans des aquifères peu profonds, permettant ainsi de garantir la sécurité de l'approvisionnement en eau pour environ un million de personnes dont les eaux souterraines étaient salinisées.

  • En 2014 en République démocratique du Congo, grâce au modèle des « villages sains », plus d'un demi-million de personnes ont pu accéder à une source améliorée d'eau potable et à un assainissement de meilleure qualité dans leurs communautés, et 229 écoles ont été équipées d'installations d'eau, d'assainissement et d'hygiène.

Suite à sa réussite l'an dernier, l'UNICEF et ses partenaires renouvellent cette année leur campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #LeauEst, afin de sensibiliser les populations à ce sujet et de mettre en lumière la situation difficile de ceux qui sont toujours privés d'eau potable. (Extait sonore: Christophe Boulierac, porte-parole de l’UNICEF à Genève)


Democratic Republic of the Congo: La MONUSCO sensibilise les élèves à la culture de la paix

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Le 19 mars 2015, le bureau de la MONUSCO/Kisangani, à travers la Section de l’Information Publique et en partenariat avec l’ONG ‘’Défense Sociale pour le Progrès et le Développement Rural’’ (DSPDR), a tenu une séance de sensibilisation sur la culture de paix en milieu scolaire à l’intention des élèves et enseignants de deux établissements, l’Institut Mobi et l’Ecole Primaire Mobi du village du même nom, situé à 30 km à l’Est de la ville de Kisangani.

Le coordonnateur de DSPDR, Passy Ndombilo, a souligné l’importance de la culture de la paix parmi les jeunes, considérés, en République démocratique du Congo, comme l’avenir de demain. «Vous êtes l’avenir de la République Démocratique du Congo. Donc, vous êtes invités à la prise de conscience et au sens de responsabilité pour le maintien de la paix » a-t-il déclaré.

Près de 150 participants composés essentiellement d’élèves, d’enseignants et de quelques habitants du village ont pris part à cette rencontre qui avait pour cadre, EP Mobi. « Ce débat nous a éclairés. Il faut multiplier ce genre de rencontres et d’échanges» a dit Mme Christine Kanayina Kibongola, enseignante à l’Institut Mobi

Plusieurs autres activités académiques tels que les jeux concours, les questions-réponses et la lecture dynamique ont clôturé la rencontre, au cours de laquelle six élèves lauréats d’un concours ont reçu du bureau de l’Information publique de la MONUSCO quelques matériels produits par la Mission, comme le Magazine ECHOS DE LA MONUSCO, des parapluies et des dépliants.

Le Préfet de l’Ecole .Primaire Mobi, Gaston Kayeye Labanda, a exprimé toute la reconnaissance de son établissement pour la Mission onusienne. « Cette rencontre a permis d’élucider beaucoup de zones d’ombre dans la vision que certains ont de la MONUSCO. Ces matériels vont servir non seulement les élèves, mais aussi les enseignants et l’ensemble du personnel à connaître mieux le mandat de la MONUSCO » a-t-il souligné.

Lansana Dabo

Nigeria: Meningitis Weekly Bulletin, Week 08 2015 [EN/FR]

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Source: World Health Organization
Country: Benin, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Gambia, Ghana, Guinea, Mali, Niger, Nigeria, Senegal, South Sudan, Sudan, Togo

Commentaires :

A la semaine 8 de la saison épidémique 2015, trois (3) districts ont franchi le seuil épidémique et trois (3) autres le seuil d’alerte au Ghana et au Nigeria.

  • Ghana : Le district de Nadom qui avait franchi le seuil épidémique à la semaine 2 est repassé à nouveau en phase épidémique avec un TA de 19.3 et, le district de Daffiama-Buissie-Issa a franchi le seuil d’alerte avec un TA de 6.0

  • Nigeria : Le LGA de Aliero dans l’Etat de Kebbi reste toujours en phase épidémique avec un TA de 228.4 et deux autres LGAs en phase d’alerte : Jega avec TA de 6.3 et Gwandu avec TA de 9.7. Le LGA de Gudu dans l’Etat de Sokoto est aussi en phase épidémique avec un TA de 21.7. Le NmC a été identifié dans les prélèvements de LCR testés au laboratoire dans les LGAs épidémiques et une campagne de vaccination de riposte est en cours préparation.

Comments :

At week 8 of the epidemic season 2015, three (3) districts reached the epidemic threshold and three (3) others the alert threshold in Ghana and Nigeria.

  • Ghana: The district of Nadom which reached the epidemic threshold in week 2 surpassed again the epidemic threshold with an AR of 19.3 and the district of Daffiama-Buissie-Issa reached the alert threshold with an AR of 6.0.

  • Nigeria: The LGA of Aliero in Kebbi State remains in epidemic phase with an AR of 228.4 and two (2) other LGAs are in alert phase: Jega with an AR of 6.3 and Gwandu with an AR of 9.7. The LGA of Gudu in Sokoto State is also in epidemic phase with an AR of 21.7
    NmC has been identified in the CSF specimen tested in laboratory in the epidemic LGAs and a preventive vaccination campaign is under preparation.

Democratic Republic of the Congo: Lubumbashi: aucun cas de choléra depuis janvier à Kamalondo

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

La zone de santé de Kamalondo, à Lubumbashi (Katanga), n’a enregistré, depuis janvier dernier, aucun cas de choléra alors que l’année passée à la même période, 248 cas étaient répertoriés avec 5 décès. Le médecin chef de cette zone de santé, docteur Fidèle Kinyanga attribue cette situation entre autres, à la bonne desserte en eau potable de la Regideso, à la sensibilisation de la population sur les règles d’hygiène et à l’implication des certains partenaires en santé.

«Il y a eu amélioration de la desserte en eau potable aux populations par le gouvernement provincial du Katanga avec des travaux qui se font avec l’appui de la banque mondiale. Cette année, la population de Kamalondo est suffisamment servie en eau et elle a connu moins de coupure d’eau depuis janvier », a affirmé le médecin chef de zone de santé de Kamalondo.

Le docteur Fidèle Kinyanga a indiqué que sa zone de santé avait pu repousser l’épidémie de choléra, en 2014, grâce à l’intervention de certaines organisations comme le MSF, l’Unicef et l’OMS. «Elles nous avaient appuyés en nous fournissant des kilos de chlore. L’ONG Médecins d’Afrique avait également appuyé un projet de chloration des puits. Nous avons accentué la sensibilisation au niveau des relais communautaires en expliquant les causes du choléra », a poursuivi le docteur Fidèle Kinyanga.

Lire aussi: Katanga: le choléra a fait 177 décès entre janvier et juillet 2014

Il a assuré que chaque zone de santé dispose de kilos de chlore qu’elle distribue dans les écoles et les bars pour éviter le choléra.

Environ 249 personnes sont mortes de choléra entre le 1er janvier et le 7 décembre 2014, sur les 8 700 cas enregistrés dans la province du Katanga, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha).

World: Global Emergency Overview Snapshot 18–24 March 2015

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Source: Assessment Capacities Project
Country: Afghanistan, Bolivia (Plurinational State of), Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Colombia, Democratic People's Republic of Korea, Democratic Republic of the Congo, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Gambia, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, India, Iraq, Jordan, Kenya, Lebanon, Liberia, Libya, Malawi, Mali, Mauritania, Myanmar, Nicaragua, Niger, Nigeria, occupied Palestinian territory, Pakistan, Philippines, Senegal, Sierra Leone, Somalia, South Sudan, Sri Lanka, Sudan, Syrian Arab Republic, Uganda, Ukraine, Vanuatu, World, Yemen

Snapshot 18-24 March 2015

Syria: The Government carried out over 10,000 airstrikes between October and March, dropping more than 5,300 barrel bombs and killing almost 2,200 civilians. A chlorine attack on 16 March in Idleb killed six people.

Yemen: Conflict is escalating as Houthi forces seized part of Taizz city and its military airbase, and have sent further reinforcements south. Eleven people were killed and at least 63 wounded when special forces loyal to the Houthis tried to seize control of Aden's airport.Troops loyal to President Hadi have reportedly deployed in Lahj in anticipation of a possible Houthi advance. Islamic State claimed responsibility for attacks on mosques in Sanaa that killed 142 and injured more than 350.

Updated: 24/03/2015. Next update: 31/03/2015

Global Emergency Overview Web Interface

Turkey: Les espoirs déçus des migrants africains à Istanbul

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Source: IRIN
Country: Cameroon, Democratic Republic of the Congo, Turkey

ISTANBUL, 24 mars 2015 (IRIN) - Dans un café quelconque de l’un des quartiers d’Istanbul les plus délabrés, des migrants originaires d’Afrique regardent un match de football congolais sur fond de musique afro-pop poussée à plein volume.

« On se sent à l’aise ici. Tout le monde vient du Cameroun ou du Congo », explique Patrick, chef d’une organisation informelle de la communauté camerounaise, à IRIN. « Mais en dehors de ce restaurant, la vie est très dure pour nous. »

Patrick, qui n’a pas souhaité donner son nom complet, ne savait pas grand-chose de la Turquie jusqu’à son arrivée il y a trois ans. Il avait seulement entendu qu’il était possible de trouver du travail à Istanbul, que la politique du pays en matière de visas était plutôt clémente et qu’il était donc plus facile de s’y rendre que dans n’importe quel autre pays européen. Mais après trois ans de petits boulots occasionnels et mal payés, Patrick regrette : « J’ai eu tort de venir ici, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. »

Si ces dernières années l’attention des médias et des organisations humanitaires s’est davantage tournée vers l’afflux de 1,7 million de réfugiés syriens en Turquie, le nombre de migrants africains en quête d’opportunités économiques a lui aussi augmenté. Certains parviennent à trouver un emploi stable, mais nombreux sont ceux qui se plaignent du manque d’offres d’emploi, des mauvaises conditions de vie, de l’exploitation sur le lieu de travail et du racisme.

Il n’existe pas de statistique sur le nombre d’Africains vivant actuellement en Turquie, mais certains quartiers d’Istanbul, notamment certaines parties de Yenikapi, d’Osmanbey, d’Eminonu et de Kurtulus, attirent particulièrement les Africains. Les plus nombreux seraient ceux qui viennent de Somalie et du Nigeria.

Brigitte Suter, chercheuse principale à l’université suédoise de Malmö et qui a publié une thèse sur les Africains à Istanbul, attribue l’accroissement de leur présence aux agitations politiques qui tourmentent plusieurs pays africains, au renforcement des relations diplomatiques entre la Turquie et certains États d’Afrique et au développement des réseaux professionnels et personnels africains à Istanbul.

« Aucun de mes informateurs ne savait quoi que ce soit sur la Turquie avant d’arriver », a-t-elle expliqué. « Nombre d’entre eux ont même été surpris que tout le monde n’y parle pas anglais. »

Peu d’opportunités d’emploi pour les Africains

De nombreux Africains interrogés par IRIN ont dit qu’ils avaient mis des mois avant de trouver suffisamment de travail pour se nourrir et se loger. Le temps de chercher, ils avaient souvent épuisé leurs économies et dépendaient soit du soutien d’un réseau d’Africains à Istanbul, soit de leurs proches au pays qui leur envoyaient de l’argent.

Si la Turquie accorde relativement facilement des visas d’entrée, il est difficile d’obtenir un permis de travail et de nombreux migrants restent après expiration de leur visa de touriste. Or, en tant que clandestins et sans maîtrise de la langue turque, ils sont facilement exploités par leurs employeurs.

Frank, 24 ans, est arrivé du Cameroun il y a environ trois mois après avoir payé un agent censé lui trouver un emploi et un visa de travail. Il s’agissait en réalité d’une escroquerie. Depuis, il n’a trouvé que deux emplois temporaires : pour l’un, il n’a été payé qu’une fraction du montant que l’agent lui avait promis qu’il gagnerait, et pour l’autre, il n’a pas été payé du tout.

De nombreux migrants trouvent un emploi informel par le biais de leurs compatriotes. Les Sénégalais sont connus pour vendre dans les rues des articles tels que des lunettes de soleil ou des portefeuilles ; les Nigérians travaillent souvent dans le textile et le commerce ; et les Camerounais ont tendance à vendre des vêtements. Certains survivent grâce à des petits délits ou à la prostitution.

Même avec un emploi, il leur est souvent difficile de gagner suffisamment d’argent pour en envoyer dans leur pays — ce qui est pour beaucoup d’entre eux la principale raison de leur venue en Turquie.

Certains sont même obligés de demander à leur famille restée en Afrique de leur envoyer de l’argent, ce qui va à l’encontre du motif même de leur voyage.

« La vie était bien meilleure au Cameroun », a dit Frank. « Il y a trop de rats et de souris », a-t-il dit en parlant de l’appartement qu’il partage avec neuf autres Camerounais.

« Avant, je mangeais trois ou quatre repas par jour, maintenant, je n’ai que du riz et du jus de fruit. »

Accaparées par le flux constant de réfugiés provenant de Syrie qui épuisent une grande partie de leurs ressources, les organisations humanitaires sont peu nombreuses à travailler auprès des migrants africains. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) offre un soutien économique et juridique aux migrants pouvant bénéficier du droit d’asile jusqu’à ce qu’ils soient réinstallés dans un pays tiers (la Turquie n’autorise que les réfugiés d’autres pays européens à rester) et plusieurs associations humanitaires proposent des soins d’urgence, de la nourriture et des vêtements aux femmes et aux enfants.

L’amertume ambiante s’est amplifiée quand le gouvernement turc a commencé à délivrer des permis de travail temporaires aux Syriens fin 2014.

Selon les migrants interviewés par Mme Suter, la société turque en générale n’est « pas habituée aux noirs ».

Plusieurs migrants ont dit à IRIN avoir été touchés par des Turcs intrigués par leur couleur de peau et une femme a dit que le harcèlement sexuel n’était pas rare.

« Ce n’est pas un pays pour les noirs », a commenté Frank.

Tentatives de passage en Grèce

De nombreux Africains viennent en Turquie dans l’espoir de se rendre ailleurs en Europe, tandis que d’autres décident de poursuivre leur voyage parce qu’ils ne trouvent pas d’emploi stable à Istanbul. Cela fait des dizaines d’années que la Turquie est un lieu de transit pour les migrants qui souhaitent se rendre en Europe, mais la crise syrienne a alimenté encore davantage l’industrie des passeurs.

Fin 2014, Eloi, lui aussi originaire du Cameroun, a payé environ 2 100 dollars pour passer de la Turquie à la Grèce, mais son bateau a été intercepté par les autorités turques et forcé à faire demi-tour. Lui et les 43 autres migrants à bord — des Syriens, des Irakiens, des Afghans et d’autres Africains — ont été placés en rétention pendant deux semaines avant d’être libérés.

« C’était terrifiant », a dit Eloi. « Mais je vais devoir réessayer. J’ai peur de vieillir ici. »

Les traversées vers l’Europe sont extrêmement dangereuses. Au cours des deux premiers mois de 2015, d’après le HCR, près de 400 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée.

« La plupart des gens y parviennent », a dit Chris, un Nigérian qui met des migrants en contact avec des passeurs contre une commission. « Pour environ 2 000 euros, selon ce que vous voulez, vous pouvez atteindre la Grèce [par voie terrestre] depuis Edirne ou [par bateau] depuis Izmir […] mais c’est à vos risques et périls. »

Un accord de réadmission passé entre la Turquie et l’Union européenne stipule que les non-Européens pris à passer clandestinement en Grèce peuvent être renvoyés en Turquie. Certains migrants se retrouvent ainsi à la case départ, à Istanbul.

Frank espère éviter ce désagrément. Après avoir passé plusieurs mois à faire du porte-à-porte à la recherche d’un emploi, il est prêt à rentrer chez lui, même s’il lui sera difficile de réunir l’argent nécessaire. « Je pense que c’est un gros risque d’aller [en Europe] et je ne peux plus rester dans ce pays », a-t-il dit.

« Je suis content d’être venu ici […] Maintenant je réalise que j’aime l’Afrique. »

mk/ks/rh-ld/amz

Democratic Republic of the Congo: Central African Republic (CAR) UNICEF Refugee Crisis in DRC Situation Update 20 March 2015

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Source: UN Children's Fund
Country: Central African Republic, Democratic Republic of the Congo

Highlights:

· Since November 2014, there has been a new influx of refugees from the Central African Republic (CAR) into the health zones of Bosobolo and Bili in Equateur province’s Bosobolo. UNHCR and local authorities have estimated the number of new arrivals at more than 19,000 refugees; some 88,000 refugees CAR are already living in the DRC.

· UNHCR is finalizing agreements with local authorities for the creation of an official refugee site in Bili with an initial capacity of 15,000 people. There are already three other official refugee camps in the province although nearly half of the current CAR refugees live in host communities outside the camps. As with all refugee relocation operations, movement by refugees to the future Bili camp site will be fully voluntary. UNHCR estimates that the relocation operation to Bili will take 14 weeks once operations are started.

· Inter-agency evaluation missions (UNICEF, WHO, UNHCR, UNFPA, World Vision, UNHCR’s health partner ADES, National Program of Nutrition PRONANUT and the Provincial Division of Health) have been conducted in the spontaneous sites where the refugees are currently living in host communities as well as to the future camp site in Bili Health Zone. Based on these assessments, the humanitarian actors and local authorities are designing a response plan including a mapping of on-going and planned interventions.

· UNICEF’s estimates at over 3.3 M USD the funds needed to support partners in the responding to the priority needs of refugees and host communities. This includes multi-sectoral response in the areas of Health, WASH, Education, Child Protection, Nutrition, and Non Food Items.

· Initial investigations reveal that malnutrition rates are high among both refugee children and local population. At least 600 children in the area are currently enrolled in malnutrition programmes; this includes treatment by UNICEF partner, World Vision, with UNICEF supplies for children suffering from Severe and Acute Malnutrition (SAM): 50 children at present including both refugees and local community children. UNICEF has providing 36 tons of nutritional supplies (Plumpy Nut, and therapeutic milks F75 and F100) to the government partner’s PRONANUT in the district capital, Gbadolite.

· Since early February, UNICEF has provided 6 tons of WASH supplies to UNHCR including bladder tanks, pumps, chlorine, water purification supplies (PUR and aquatabs), and soap. Over 524 refugee families have received Aquatabs from UNICEF via ADES in Sidi zone.

· The schooling of most refugee children has been disrupted and very few of the newly arrived refugee children have access to education.

· ADES and MSF mobile clinics have registered cases of sexual violence, and warned that many cases remain unreported.

Democratic Republic of the Congo: Best Practices Guidelines No.11: From sanitation to development

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

For the third edition of our 2015 “Best Practice Guidelines”, discover the exclusive experience of B10 district of Mbuji-Mayi city in Kasai Oriental: this village keeps on developping itself since it benefited from the “Healthy Village” programme.

Between 2008 and 2012, 2883 villages were certified “healthy” thanks to the actions of the Ministry of Public Health of the Democratic Republic of the Congo and UNICEF.

The “Village Assaini” status rewards neighborhoods or villages’ achievements in improving their residents’ access to Water, Hygiene and Sanitation facilities.

This village is a role modele: its development has been amazing thanks to the genuine commitment of its community.


Democratic Republic of the Congo: Guide des bonnes pratiques n°11: de l’assainissement au développement

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Source: UN Children's Fund
Country: Democratic Republic of the Congo

Pour ce 3ème « Guide des bonnes pratiques » de l’année 2015, découvrez l’expérience inédite du Quartier B10 de Mbujimayi qui ne cesse de se développer grâce et depuis qu’il a bénéficié du programme “Village Assaini“.

De 2008 à 2012, l’UNICEF a appuyé le Ministère de la Santé de la République Démocratique du Congo pour permettre à 2883 villages ou quartiers périurbains d’obtenir le statut de “Village Assaini”. Ce label récompense les efforts consentis par ces villages pour y améliorer l’accès à l’Eau, à l’Hygiène et à l’Assainissement.

L’histoire de ce quartier est un exemple à suivre : grâce à l’investissement sincère de toute la communauté, le développement du quartier B10 a été rendu possible.

Democratic Republic of the Congo: RDC : Renforcer le mandat de la MONUSCO à la veille d’élections sensibles

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Democratic Republic of the Congo

En amont du renouvellement du mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), la FIDH a organisé une interface entre une délégation de défenseurs des droits humains congolais et les États-membres du Conseil de Sécurité à New-York du 16 au 20 mars 2015, afin de partager les préoccupations et porter les recommandations de la société civile congolaise.

La délégation composée de Dismas Kitenge, Vice-président de la FIDH et président du Groupe Lotus, Paul Nsapu Mukulu, Secrétaire général de la FIDH et président de la Ligue des Électeurs et de Benjamin Kalombo, président de l’Aprodec (Association pour la promotion de la démocratie et le développement en RDC), a apporté un éclairage particulier sur les défis auxquels la MONUSCO pourrait être amenée à faire face dans le contexte pré-électoral actuel et au lendemain des manifestations de la mi-janvier 2015.

« Au regard des défis d’ordre sécuritaire et relatifs au processus de démocratisation et d’établissement d’un état de droit, le Conseil de Sécurité doit repenser la stratégie de la mission de l’ONU en RDC en amont d’échéances électorales cruciales » a déclaré Paul Nsapu Mukulu, Secrétaire général de la FIDH et coordinateur de la Ligue des Électeurs.

En vue de la préparation des nombreux scrutins qui doivent être organisés en RDC d’ici à novembre 2016, nos organisations ont tenu à alerter les États-membres du Conseil de Sécurité sur les risques liés au maintien de l’essentiel des forces de la Mission de l’ONU dans l’Est du pays, alors que des violations graves des droits humains se multiplient et vont sans doute s’accroître dans la partie centrale et occidentale, le plus souvent commises par les forces de sécurité, armée, police et services de renseignement, congolaises, comme ce fut le cas récemment les 19 et 20 janvier 2015, lorsque les manifestations pacifiques contre le projet de loi électorale ont été réprimées violemment provoquant au moins 42 morts parmi les manifestants.

Nos organisations recommandent donc que les forces militaires et les unités civiles de la MONUSCO soient redéployées sur l’ensemble du territoire pour une meilleure protection des populations civiles et notamment des personnes particulièrement visées par les autorités congolaises en raison de leurs activités de défense des libertés fondamentales, qu’il s’agisse des défenseurs des droits humains, des journalistes indépendants ou bien des opposants et dissidents politiques.

A cet égard, la FIDH et ses organisations membres et partenaires recommandent que le mandat de la MONUSCO soit explicitement renforcé en matière de protection des défenseurs des droits humains.

Nos organisations encouragent également le Conseil de Sécurité à rappeler dans la Résolution renouvelant la mandat de la Mission de l’ONU, la nécessité de mettre fin au cycle de l’impunité dont bénéficient les responsables des violations graves des droits humains en RDC.

Elles encouragent, en outre, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), dans le but de prévenir la perpétration de nouveaux crimes, à faire passer un message clair aux autorités de la RDC sur la nécessité de lutter contre l’impunité et d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs des crimes commis, tout en coopérant au mieux avec la CPI.

Selon Dismas Kitenge, Vice-Président de la FIDH , « Compte-tenu du climat délétère qui prévaut actuellement entre le gouvernement de la RDC et la communauté internationale, et le risque croissant de répression auquel la société civile congolaise doit faire face, il est absolument indispensable que les Nations Unies prévoient un certain nombre de « critères » en matière de respect des droits humains et de bonne gouvernance dans la stratégie de sortie de la MONUSCO. Après 15 ans de présence de l’ONU au Congo, les conditions ne sont pas encore réunies pour espérer une transition démocratique pacifique. Cela ne sera possible que si des élections consensuelles peuvent se tenir et si une justice effective est rendue aux victimes des crimes internationaux commis dans le pays ».

Le renouvellement du mandat de la MONUSCO intervient en effet dans un climat extrêmement tendu, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef de la Mission, Martin Kobler, n’hésitant pas à parler de « zones de turbulences » lors de son briefing devant le Conseil de Sécurité, et à avouer son inquiétude lors de ses échanges avec la délégation de la FIDH lors de l’interface.

Une note de position publiée par la FIDH et ses membres met en avant un certain nombre d’autres priorités qui devraient être prises en compte dans le nouveau mandat de la MONUSCO. Alors que le Conseil de Sécurité semble vouloir poursuivre les efforts menés dans la lutte contre les groupes armés à l’Est du pays, tout en réduisant le nombre de troupes intégrées à la Mission, nos organisations rappellent que la préparation d’élections libres et transparentes, selon un calendrier crédible, nécessite un assainissement du terrain politique qui doit passer par le renforcement de l’assistance technique apportée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que le nettoyage, le contrôle et l’accès international (par tous les acteurs intéressés aux élections) au fichier électoral peu fiable géré par celle-ci.

« Notre évaluation continue et objective des processus électoraux en RDC depuis 2007 nous permet d’affirmer que le fichier électoral qui sera utilisé pour les prochains scrutins contiendrait entre 9 et 10 millions d’électeurs fictifs. Cette fraude massive ouvre évidemment la porte à de nombreux trafics à commencer par celui des faux papiers, puisqu’au Congo la carte d’électeur donne droit à l’obtention d’un passeport. Compte-tenu du contexte sécuritaire régional et international, il s’agit là d’une menace potentielle à la paix et à la sécurité internationales que le Conseil de Sécurité ne peut pas négliger », a déclaré Benjamin Kalombo, président de l’Aprodec.

De nombreuses élections doivent se dérouler sur l’ensemble du continent africain en 2015 et 2016. A cet égard et compte-tenu de la similitude des contextes et des défis, nos organisations encouragent la MONUSCO, tout comme d’autres missions de l’ONU impliquées dans des processus politiques sur le continent, à interagir davantage avec la société civile et notamment à travers une coalition d’ONG africaines mise en place par la FIDH, autour de la Campagne #MonVoteDoitCompter, qui regroupe aujourd’hui une centaine de membres.

Enfin, nos organisations invitent la Représentante permanente de la Jordanie, membre du Conseil de Sécurité et présidente du Comité des sanctions sur la RDC, à rencontrer les représentants de la société civile congolaise indépendante lors de sa visite dans le pays en mai prochain.

Democratic Republic of the Congo: MONUSCO’s mandate must be strengthened before the elections

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Source: Fédération Internationale des Ligues des Droits de I'Homme
Country: Democratic Republic of the Congo

Ahead of the mandate renewal of the UN Stabilization Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO), FIDH organized an interface between a delegation of Congolese human rights defenders and Security Council Member-States in New York from March 16 to 20, 2015 to share concerns and bring the recommendations of Congolese civil society.

The delegation, composed of Dismas Kitenge, Vice-President of FIDH and President of the Lotus Group, Paul Nsapu Mukulu, Secretary General of FIDH and President of the League of Voters and Benjamin Kalombo, President of the Aprodec (Association for the Promotion of democracy and development in the DRC), brought a unique perspective on the challenges MONUSCO may face in the pre-election context of next year and in the wake of popular protests that broke out in mid-January 2015.

"In light of the challenges related to security, as well as to the process of democratization and establishment of the rule of law, the Security Council should rethink the strategy of the UN mission in the DRC ahead of crucial elections," said Paul Nsapu Mukulu, FIDH Secretary General and Coordinator of the League of Voters.

In preparation for the many polls to be organized in the DRC by November 2016, our organizations alerted UN Security Council member states on the risks associated with maintaining the bulk of the UN Mission forces in the Eastern part of the country, while serious human rights violations, usually committed by the Congolese security forces, army, police and intelligence services are already taking place and are likely to increase in the Central and Western parts. This was already the case on 19-20 January 2015, when peaceful protests against the draft electoral law were repressed violently causing at least 42 deaths among the protesters.

Our organizations therefore recommend that the military and civilian units of MONUSCO be redeployed throughout the country for better protection of civilians, including people who are particularly targeted by the Congolese authorities for their activism in defending fundamental freedoms, be it human rights defenders, independent journalists or political opponents and dissidents.

In this regard, FIDH and its member and partner organizations recommend that the mandate of MONUSCO be explicitly reinforced with regard to the protection of human rights defenders.

Our organizations also encourage the Security Council to recall, in its resolution renewing the mandate of the UN mission, the need to end the cycle of impunity for those responsible for serious human rights violations in the DRC.

They encourage, in addition, the Prosecutor of the International Criminal Court (ICC), in order to prevent further perpetration of crimes, to pass a clear message to the DRC authorities on the need to fight against impunity and to start legal proceedings against the perpetrators of the crimes committed, while cooperating better with the ICC.

According to Dismas Kitenge, FIDH Vice-President, "Given the poisonous atmosphere prevailing between the DRC government and the international community and the growing risk of repression which the Congolese civil society is facing, it is absolutely essential that the United Nations provide for a number of "benchmarks" on human rights and good governance within the MONUSCO exit strategy. After 15 years of UN presence in the Congo, the conditions are not yet ripe for a peaceful democratic transition. This won’t be possible unless consensual elections are held in the country and justice is delivered to victims of international crimes. "

The renewal of the MONUSCO’s mandate is indeed taking place in a very tense environment; the Special Representative of the UN Secretary General and Head of the Mission, Martin Kobler, confessed the UN and the DRC were going through a "zone of turbulences" during his briefing to the Security Council and to confess his "concern" in his meeting with the FIDH delegation.

A position paper published by FIDH and its members highlights a number of other priorities that should be taken into account in the new mandate of MONUSCO. While the Security Council seems to want to pursue efforts in the fight against armed groups in the East of the country, despite their intention to reduce the number of troops integrated into the Mission, our organizations note that the preparation of free and fair elections, due to take place according to a credible calendar, requires the consolidation of the political terrain through the strengthening of technical assistance to the Independent National Electoral Commission (INEC) and the updating, inspection and international access to the suspicious electoral register under its control.

"Our continuous and objective assessment of the electoral process in the DRC since 2007 allows us to say that the electoral register that will be used for the next elections includes 9 to 10 million fictitious voters. This massive fraud obviously opens the door to many traffic starting with forged IDs, since in the Congo a voter card entitles you to a passport. Given the regional and international security environment, it is a potential threat to peace and international security that the Security Council can not ignore," said Benjamin Kalombo, President of the Aprodec.

Many elections are to take place across the African continent in 2015 and 2016. In this respect and in view of the similarity of contexts and challenges, our organizations urge MONUSCO, like other UN missions involved in political processes on the continent, to interact more with civil society, including through a coalition of African NGOs set up by FIDH, around the #MonVoteDoitCompter (#MyVoteMustCount) Campaign, which now has one hundred members.

Finally, our organizations call on the Permanent Representative of Jordan, a member of the Security Council and Chair of the 1533 DRC Sanctions Committee, to meet with representatives of the independent Congolese civil society during her visit to the country in May.

World: Oxfam Emergencies updates: 26 February to 23 March 2015

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Source: Oxfam
Country: Chad, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, India, Jordan, Lebanon, Liberia, Mauritania, Nigeria, Philippines, Sierra Leone, South Sudan, Syrian Arab Republic, Vanuatu, World

Syria crisis

Syria's conflict has entered its fifth year and the overall impression of the crisis is depressing, with no end or possible solution in sight. Oxfam is part of a coalition of agencies which has released a report on the consequences of the armed conflict in Syria four years after the start of the crisis. The report ‘Failing Syria’ calls for immediate steps to effectively implement UN Security Council resolutions and to parties to the conflict in Syria to facilitate humanitarian access to all parts of the country, end attacks on humanitarian workers, and remove administrative barriers to aid. According to the report, 2014 has been the worst year for civilians since 2011, with 76 000 people killed out of an estimated total of at least 220 000 deaths over four years. Read our full press release.

Moreover, last week the #WithSyria coalition of 130 humanitarian and human rights organisations released satellite imagery showing that since March 2011, 83% of Syria’s lights have gone out over the last four years – plunging streets, homes, schools and hospitals into darkness, and gradually extinguishing hope. Vigils and shows of solidarity from Western Sahara to Niger, Zambia, Australia, and many other countries helped shed more attention on Syria, with citizens across the world calling on their governments to urgently take action to boost the humanitarian response, stop attacks on civilians and prioritize a political solution to the crisis with human rights at the heart. So far, 50,000 people have signed the petition carrying this message.

Oxfam continues its work in Syria, where we have recently signed our latest Memorandum with the Water Authority to enable us to continue working and implement various engineering projects. In Jordan, our technical design for extending the water networks into individual homes in Za’atari camp has been approved. This is effectively a general recognition that no one from Za’atari is going anywhere soon and that it is to all intents and purposes a city. We have also just received permission and funding to work outside the camp in Jordanian communities which are hosting large numbers of Syrians.

In Lebanon we continue to work in the North and in the informal tented settlements in Bekaa, where our Protection teams work around the clock providing information and practical support to help refugees get access to vital services (including legal and health). Engineering and health promotion work is largely currently focused on repairing storm damage from the winter. Public opinion in both Jordan and Lebanon is hardening towards refugees, whose situation becomes ever more difficult.

World: March 2015 Special Update – Open Debate on Children and Armed Conflict

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Source: Watchlist on Children and Armed Conflict
Country: Afghanistan, Central African Republic, Chad, Colombia, Democratic Republic of the Congo, Iraq, Mali, Myanmar, Nigeria, Philippines, Somalia, South Sudan, Sudan, Syrian Arab Republic, World, Yemen

On Wednesday 25th March, the UN Security Council (UNSC) will hold an Open Debate on Children and Armed Conflict, which will take place under the presidency of France. The theme of the Open Debate will focus on child victims of non-state armed actors (ANSAs). This will be the first Open Debate to focus on actions and tools Member States may constructively use to end and prevent grave violations against children by ANSAs.

Bearing in mind the variety of ANSAs, the Security Council must use the appropriate actions and tools for ending and preventing violations of children’s rights by armed groups. Watchlist on Children and Armed Conflict recommends the UNSC and Member States to call for the following:

1 Facilitate the opportunity for ANSAs to sign and implement action plans and/or other protective measures;

2 Consider children and armed conflict in the peacemaking process;

3 Expand the Security Council Resolution 1612 listing criteria to include abductions;

4 Promote safe schools and end the military use of schools;

5 Consider children and armed conflict in UN-mandated peace and political missions; and

6 Increase effectiveness of the Security Council Working Group on Children and Armed Conflict.

Watchlist on Children and Armed Conflict is a network of local, national and international non-governmental organizations striving to end violations against children in armed conflicts and to guarantee their rights. This special update is based on the experience of Watchlist and its member organizations in over a decade of engagement with the Security Council’s children and armed conflict agenda.

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